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C'était juste après Noël, avec les excès, tout ça, je pense que j'avais le palais fragile .Ouh la vache, Mat' qui dit "c'est du brutal" niveau tension, j'en tremblerai presque sur ce que ça promet !
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Cette remarque avait plutôt une portée très générale et Clemens Busch n'était pas particulièrement concerné. J'ai corrigé la mise en page pour refléter ça. Pour Clemens Busch, mon expérience est très faible, autant j'avais trouvé le Kabinett trop opulent et presque écoeurant mais là, cette bouteille est subjectivement top pour moi et ne trahit pas son pedigree (et je remercie Riesling&Nebbiolo de l'avoir fourni à prix très avantageux).Plutôt d'accord avec ta remarque concernant les ortswein et autres cuvées d'entrée de gamme VS grands crus. Par contre je trouve que dans l'ensemble Clemens Busch est l'un des rares domaines où les petites cuvées sont souvent un peu maigres et les grands crus rarement trop opulents.
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Weingut Clemens Busch, Pündericher Riesling Trocken "Vom grauen Schiefer" 2017
Nez agréable dès l'ouverture, sur les agrumes (pamplemousse, bergamotte), menthol, fruité frais. A l'aération le nez devient vraiment très charmant, avec des notes de pêche bien mûre et toujours des agrumes qui évoquent plutôt cette fois le combava (oui c'est précis). Aussi attirant qu'extraverti.
En bouche il y a une belle trame acide, c'est tranchant comme une lame japonaise et sec comme un coup de trique. L'amertume est sensible, qui évoque la peau d'agrumes, et on ressent une certaine salinité. La finale est salivante au-delà du possible (méfi, il faut bien s'hydrater avant de boire, car vu comme ça fait saliver, il peut y avoir danger).
Eh ben, ça décoiffe (pour ceux qui ont encore des cheveux, s'entend). L'aromatique est absolument charmante, et ça claque en bouche. Mais j'avoue (et ce même si je suis normalement assez résistant aux acidités perchées) que je ne cracherais pas sur un peu plus de confort en bouche, parce que là c'est du brutal, en dégustation pure en tout cas. En mangeant ça passe mieux, toutefois (il est venu arroser un feuilleté à la truite puis une bonne vieille choucroute garnie).
Bien
Mathieu
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Non pas de carafe (sauf besoin absolu, du type grosse réduction sur les rouges, je préfère m'en passer) mais la bouteille avait été ouverte en avance et bue sur deux jours, donc je ne pense pas que ce soit une question d'aération. Pour 2018 vu le profil des millésimes cela ne me semble pas surprenant qu'il y ait un contraste important, pour 2016 c'est plus étonnant. Mais je n'ai pas de recul sur cette cuvée (c'est la première fois que je la goûtais), et pas davantage sur le domaine donc je n'ai malheureusement pas beaucoup plus d'éléments à apporter...Etonnant cette sensation très tendue sur cette cuvée, j'ai bu 2016 et 2018, j'ai trouvé au contraire que pour un Mosel le confort de bouche était sympathique, notamment par rapport à d'autres noms du secteur en Mosel ou Nahe. L'as tu carafé? moi toujours.
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