Bonjour.
Je ne suis pas passionné par le numérique, raison pour laquelle j a loupé la case présentation...
En revanche, je suis passionné par les jolies quilles depuis une dizaine d années.

J ai pas mal parcouru le site avant de me lancer, sachant que je suis en quête constante de pépites, puisque, par principe et pour des raisons de budget, je ne dépasse jamais la barre symbolique des 100e/bouteille.
D ores et déjà, un grand merci aux contributeurs qui m ont permis de decouvrir les Ormes Sorbet, la Mauriane, ou encore la fameuse terrasse d elise.

Bonjour,

Comme jjfk j'ignorais l'existence de cette section, je viens de découvrir ce site.
Une occasion de me présenter rapidement, je ne suis pas connaisseur en vin mais je souhaite approfondir et découvrir de nouveaux vins/endroits où trouver du bon vin, notamment en région parisienne.

J'ai déjà reçu quelques réponses et liens fort utiles sur le topic des primeurs Bordeaux 2019, merci!
A.

Soyez les bienvenus !

jjfk écrit: Bonjour.
je suis en quête constante de pépites, puisque, par principe et pour des raisons de budget, je ne dépasse jamais la barre symbolique des 100e/bouteille.

Tu es au bon endroit, et tu es TRES large en terme de budget pour des pépites. Au delà, c'est carrément des lingots estampillés Banque de France, mais peut-être avec un manque d'âme, de sincérité ou d'histoire....
Tu vas avoir beaucoup de lecture!
Bienvenu en tous cas.

Bonjour à tous, voilà, je suis originaire de Belgique, je suis retraité depuis 2009 et terminé ma carrière chez Engie comme chargé d'affaires, mais j'ai toujours été passionné par le terroir du Bordelais, or pendant plusieurs années, j'ai délaissé cette passion vu l'inaccessibilité de certains vins de par l'évolution des prix et principalement des grands crus de 1855, quand je pense aux belles années 70, j'avais acheté des "châteaux Latour" pour la modique somme de 15 €, mais au jour d'aujourd'hui, je ne peux donner 600€ pour une bouteille de vin ! Certes, j'en ai d'excellents souvenirs gustatifs, et c'est peut-être grâce à cela que cette passion s'est à nouveau réveillée en moi, et que ma situation actuelle me permet à nouveau de m'y intéresser ! Père de deux fils nés en 1985 et 1982, donc d'excellentes années pour le Bordelais, mais je suis aussi grand père d'une petite fille née en 2009, tiens encore une grande année, et d'un petit fils né en 2019, et c'est avec le petit dernier que j'ai décidé d'acheter quelques bouteilles en primeurs 2019, les prix m'ont l'air un peu plus accessible et je me suis donc lancé en achetant : Clos du Marquis, Pontet Canet, Carmes Haut Brion, La Lagune, Branaire Ducru, Malescot Saint Exupéry, Malartic Lagravière (blanc), Calon Ségur et quelques magnums ! Voilà, mais je continue de lire avec passion les avis des autres passionnés du site et dont je les remercie très chaleureusement pour le plus qu'ils apportent dans mon apprentissage, vu que je n'y consacre pas beaucoup de temps, car le vin est une science qui demande énormément de connaissance, j'essayerai avec le temps de venir plus souvent, car je suis en pleine découverte du site et je suis sûr que j'apprendrai à chaque visite, mes amitiés. Daniel

le vin est une science qui demande énormément de connaissance

je ne sais pas si c'est une science (j'en doute fort, même), mais ce qu'il faut surtout avoir c'est de la curiosité.
Tout le reste en découle.
Bienvenue à toi en tout cas.
Bibi

Pour info

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> www.franceculture.fr...

Bonjour et bienvenue à toi Daniel.

jlj

Bonsoir,
Premier message donc par la case présentation. Je consulte le forum depuis 2005. Je suis amateur de vin depuis les années 2000. Le père d’une amie m’a fait découvrir de bons vins ce qui m’a donné envie de constituer ma cave. Il m’a permis de goûter de vieux Sauternes (Rieussec 1947 et 1949) ce qui depuis me fais acheter tant que je peux ce type de vins en pensant aux générations futures. Originaire de Cognac donc à 100km de bordeaux je n’ai goûté dans un 1er temps que du bordeaux dans le cercle familial et amical. Quelle tristesse même je si je n’ai pas trop souffert, mais quand on pense à toute la diversité viticole…
Depuis 20 ans je réside en région Parisienne (si ça ne tenait qu’à moi je vivrai dans le sud ouest car bien que breton exilé depuis quelques générations j’affectionne cette région, service militaire à Mont de Marsan, énorme passion pour la montagne donc les Pyrénées).
Pour revenir au vin, je suis plutôt curieux mais je n’ai pas fait le tour de tous les vignobles. Je connais très peu l’Alsace et le Jura. J’aime la mineralité et le tranchant ce qui me fait apprécier le chablis et les bons muscadet en blanc. Le boisé commence à me fatiguer recherchant des vins de plus en plus digestes. Par exemple à Bordeaux je suis plus Barton, Canon, Haut Bailly. Pour les grands pour moi car sinon il y a moins cher style Clos Floridene, Puygueraud, domaine de l’A.
Je m’intéresse dorénavant aux vins du Rhône et du sud est ou je trouve mon bonheur notamment grâce à un caviste de Bougival chez qui j’achète en primeur.
J’aime aussi la Bourgogne mais je ne suis pas un spécialiste. Les prix me font rechercher les rapports qualité prix genre St Romain, Givry ou les vins de la région de Maçon, Les vins de Guffens Heynen étant pour moi très bien faits.
Il y a aussi les vins étrangers et ma culture est faible à ce niveau. J’ai adoré un Alion 2011 bu il y a un an. Pour les vins Californiens j’avais beaucoup apprécié les blancs trouvant les rouges très marqués par un boisé fort. Ayant lu le livre « le jugement de Paris » j’avais acheté la cuvée de base Heitz Cellar millesime 2004 et avais à l’époque était très déçu de ce boisé trop prononcé.
Je vais m’arrêter la. Merci de m’avoir lu.
Bonne soirée.

Charles

Rien de plus motivant pour l’avenir de ce forum que ces témoignages de vieux lecteurs qui passent le pas de l’inscription.

Sois le bienvenu, Charles !

Salut à tous !

Je décide de passer le cap de l'inscription après avoir fureté quelques temps incognito ...
Brieuc, 25 ans, Bruxellois, ça c'est pour les détails techniques

Mon parcours est peut-être un peu atypique voire à rebrousse-poil du parcours classique, parce que le vin ne fût pas ma passion initiale. En effet, ça fait maintenant une petite année que je m'intéresse un peu plus pronfondément au vin, y ayant dérivé progressivement via ma première passion, elle éprouvée depuis des années ... le whisky ! Milieu que j'ai épluché passionément depuis mes 18 ans et qui finalement, par la similitude de la démarche analytique de dégustation, m'a permis de mieux comprendre et mieux disséquer le vin, et donc de m'y intéresser dans un second temps. Donc peut-être que quelque part j'aborde le vin avec un oeil d'amateur de spiritueux, ce qui n'est peut-être pas fréquent (ou moins fréquent que le contraire)

Bref, je m'égare. Je n'ai pas encore une expérience oenologique énorme, loin s'en faut, mais il est clair que certaines choses m'ont davantage plu que d'autres. Je suis donc en pleine phase de découverte mais en règle générale, ce que j'aime bien ...

- Le Beaujolais et la Bourgogne (même si, faute de budget, mon expérience en Bourgogne est affreusement limitée), bref des rouges dans lesquels on peut trouver de la légèreté, un peu d'acidité et un certain sens floral.
- La Syrah du Rhone nord, quand elle sait rester fraiche et un peu "rocailleuse", même si mon expérience à ce niveau reste très limitée.
- La majorité des Sauvignon et Chenin ligériens, du moins en sec, n'ayant en expérience de sucré qu'un Layon peu qualitatif ne m'ayant pas laissé un super souvenir (mais je suis curieux d'en gouter de meilleurs !).
- Le Riesling, de préférence plutôt sec même si certains exemples avec du résiduel m'ont transcendé.
- Le Muscat, avec la même remarque.

Et plein d'autres trucs en fait, donc ça fait beaucoup En réalité il aurait peut-être été plus simple de lister ce qui (à ce jour !) ne me plait pas. Et à ce niveau-là, je n'ai qu'une seule chose qui me vient à l'esprit, ce serait le Chardonnay. Mais le problème est le suivant : je n'en ai sans doute jamais gouté de bon ! Le truc c'est que dans ses versions bas de gamme ou dans beaucoup d'exemples sous climat chaud, j'aime vraiment pas, parce que le coté lacté-noisetté, même sans passage sous bois, me frappe et m'écoeure assez vite. Pas du tout mon truc. Mais si seulement j'avais l'occasion de gouter certains exemples où je trouverais une fraicheur, une tension, une traduction du terroir ... je suis certain que j'aimerais ! J'ai bu mon premier Chablis récemment, par exemple, et effectivement ce fut le premier Chardonnay que j'ai bien aimé ! Donc je garde espoir

Bref voilà, j'ai déjà été un peu long, si vous avez des questions n'hésitez pas et à bientôt !

bienvenue sur LPV. Tu as tout à découvrir et tu es à la bonne place pour trouver de bons tuyaux à des prix accessibles. N'hésite pas à nous faire part de tes impressions de dégustation.

bonjour à tous,

Amoureux des plaisirs de la table, j'ai découvert ce forum très enrichissant, il y a plusieurs années.
je saute le pas, et je me lance , un peu timide par nature.
Je suis d'origine de paris et approche de la cinquantaine.
j'ai bien pris le temps de regarder vos mises en pages et je me lance de ce pas sur mon premier compte rendu.
rodolphe

Bienvenue Rodolphe, et félicitations pour avoir sauté le pas !

Bienvenue Rodolphe

Est ce que tu as payé la cotisation ?
Sinon tu vas t’ auto détruire

Bienvenue à toi Rodolphe.

Je suis d'origine de paris
Et donc, finalement, c'est ta mère qui avait gagné...

jlj

Bonjour à tous,

Petit nouveau sur le forum, je suis tombé sur LPV par hasard au début du confinement. Je le consulte maintenant régulièrement pour profiter des avis et découvrir les domaines.

Je suis originaire de Normandie et passionné par le sport et le vin.

A plus sur le forum.

Amicalement.

Bienvenue à Tryphon!

jlj

Bonsoir à tous,

Actuellement en dernière année de Master "Développement du Tourisme Durable", je projette d'intégrer prochainement un DU spé. oenotourisme.

Le forum m'aidera certainement dans la rédaction de mon mémoire de fin d'année.

Au plaisir !

Gauxmar écrit: Bonsoir à tous,

Actuellement en dernière année de Master "Développement du Tourisme Durable", je projette d'intégrer prochainement un DU spé. oenotourisme.

Le forum m'aidera certainement dans la rédaction de mon mémoire de fin d'année.

Au plaisir !

Bienvenue à toi.
Si, en contrepartie, tu peux partager quelque chose, ce sera avec plaisir...

jlj

Millième message et 5 ans (ou presque) de contribution sur LPV

Et voilà, c’est mon millième message depuis mon inscription sur LPV en août 2015.

Cela faisait quelques semaines que je me demandais quel vin j’allais choisir de commenter pour mon 1000ème message … mais c’était trop difficile de choisir.
Je me suis dit que c’était l’occasion pour moi, qui m’exprime ici essentiellement au travers de CR, de faire le point sur ces (presque) 5 années de présence sur LPV.


En fait, ce point se résume essentiellement à des remerciements.

D’abord aux fondateurs, administrateurs et modérateurs (passés et actuels) qui ont rendu et rendent encore aujourd’hui LPV possible. C’est une mine d’or inégalée d’informations sur le vin, qui est devenue mon principal objet de lecture aujourd’hui. Donc, un grand et franc merci !

Merci aussi à tous les LPViens qui postent régulièrement leurs CR. Bien sûr, nous avons chacun(e) nos goûts (et nos budgets !) … il y a forcément des contributeurs que je suis plus régulièrement et avec plus d’attention que d’autres.

Merci aussi à LPV de m’avoir fait plus facilement franchir le pas de l’achat en ligne. Certes, j’aurais sans doute fini par le faire, mais LPV a accéléré le processus … ce qui m’a permis d’élargir plus rapidement mes horizons et mes connaissances. Entre-temps, je suis devenu client régulier chez quelques cavistes en ligne qui sont aussi membres de LPV … ils se reconnaîtront, merci à eux pour leurs bons conseils et les (très) bons vins qu’ils proposent.

Enfin, je ne voulais initialement pas faire de discrimination en épinglant l’un ou l’autre membre plutôt que d’autres. Je souhaite toutefois faire une exception pour 2 personnes.

Primo, Jean-Loup Guerrin parce que pour moi Jean-Loup incarne une certaine idée de l’éclectisme (une valeur que je tiens en haute estime). J’apprécie ses CR de dégustations et de visites de domaines, ainsi que sa bienveillance à l’égard des nouveaux et jeunes (ou moins jeunes) LPViens. Un symbole pour moi d’une ancienne génération qui est ouverte aux nouvelles tendances et nouveaux talents. J’aime cette ouverture.

Secundo, je regrette qu’Agnès C se fasse plus rare que par le passé. C’est un clin d’œil, hein ! Une façon pour moi de souligner la seule carence peut-être de LPV, à savoir la rareté des contributrices. Les femmes aiment autant le vin que les hommes et savent en parler aussi bien. Par ailleurs, je constate qu’il y a dans ma cave autant de vins de vigneronnes que de vignerons (si pas plus). Mais cette réalité ne s’exprime pas assez sur LPV.

Mais trêve de bavardages, je vous donne rendez-vous dans 5 ans (ou moins) pour mon 2000ème message !

Fred

Bonjour,

Je m'appelle Cyril et je suis un "vrai" nouveau - je ne consulte LPV que depuis quelques mois et j'ai décidé de sauter le pas et de m'inscrire.
Passons rapidement sur l'état civil, j'ai 32 ans et je vis à Paris. J'ai passé 5 ans à Londres, où j'ai commencé ma carrière, avant de revenir à Paris il y a environ 2 ans.

Et maintenant pour le véritable CV (curriculum vinae):

- j'ai grandi à Nantes, et mon père a toujours eu une petite cave. Rien de grandiose, pas d'étiquettes prestigieuses, mais des habitudes chez certains producteurs, qu'il connaissait personnellement ou bien qui lui étaient recommandés par des amis et avec qui il faisait des commandes groupées. J'ai donc pu, assez jeune, découvrir certains vins, mais avant tout être éduqué avec l'idée qu'un bon repas s'accompagne d'un bon vin (et notamment d'un vin choisi pour aller avec). Ca tombe bien, mon père notamment aime beaucoup cuisiner - j'ai donc pu m'empiffrer avec déguster des plateaux de fruits de mer, poissons au beurre blanc, St-Jacques et autres spécialités de l'ouest, ou d'autres régions (canard, foie gras, ce genre de douceurs ).
J'ai y découvert essentiellement, pour les blancs, les sauvignons de Loire (quincy, sancerre), de temps en temps des Gewurztramminer vendanges tardives ou grains nobles (avec le foie gras maison), et..je crois que c'est à peu près tout. Et en rouge, Bordeaux pour la grande majorité, Haut-Médoc et Saint-Estèphe en général (plutôt jeunes, entre quelques années et maximum 10 ans), ainsi que Chateauneuf du Pape, et quelques Cahors.
Malheureusement, même si j'appréciais les dégustatinons et retenais ce que mon père pouvait me dire de ces vins, je ne prêtais pas suffisamment d'attention pour que les goûts s'impriment vraiment et forment mon palais.

- mon intérêt pour le vin s'est fortement accru depuis quelques années - et je suis très content que cela ait été à Londres! La plupart des vins français à prix raisonnables y sont d'une qualité médiocre, ce qui, combiné à ma curiosité, m'a poussé à aller chercher des vins "du monde" - au rapport qualité-prix bien meilleur en général. L'offre en cavistes et surtout restaurants est vraiment éclectique. J'ai pu m'intéresser en particulier à l'Italie, un peu à l'Espagne, et plus épisodiquement à bien d'autres pays (parfois pour un seul verre, certes). J'ai même visité un domaine du Kent qui produit d'excellents effervescents. En tout cas, ces premières expériences plus conscientisées m'ont permi de sortir de l'idée, encore très présente en France, qu'hors de nos frontières point de salut vinicole (oui je vous assure, chez beaucoup de Français non-amateurs - et parfois même plus chez des non-Français, paradoxalement, l'idée est encore répandue. J'ai activement lutté contre en saoûlant mes camarades français et autres...de diatribes, plus que de vins!).

- la troisième phase, actuelle, est celle d'une accélération depuis mon retour en France - je ne manque jamais en vacances d'aller voir des producteurs si la région s'y prête, j'ai été au salon des vignerons indépendants en novembre dernier, etc. Et plus récemment je me suis mis à lire tout ce qui me passe sous la main et qui parle de vin.

Mes goûts - qui évoluent quasiment chaque jour puisqu'ils se basent sur l'échantillon bien faible des vins que j'ai pû goûter:
- effervescents: aromatiques et vineux sont mes préférés. Les deux meilleurs exemples: champagne J. de Telmont 2006 regoûté récemment (goût de fruits confits et pain d'épice qui m'ont rappelé le vin de paille! Un grand moment) et le Nouveau Nez de Grange Tiphaine en chenin de Loire.
- blancs: chenins de Loire (plutôt jeunes et vif), certains sauvignons (certains Sancerre et Quincy sont excellents, mais la plupart me déçoivent), certains Bourgogne Aligoté (domaine du Bicheron, découvert sur place, leur aligoté a un rapport Q/P fantastique). Un riesling bien aromatique et puissant, tout en restant droit, est aussi un plaisir. Et enfin certains Chablis (domaine Félix) - aucun autre chardonnay de Bourgogne ne m'a jamais "parlé" (j'ai goûté quasi-exclusivement de la côte chalonnaise ou macônnaise). Enfin pour les blancs, un des meilleurs pour moi, un Lugana 2014 de Tenuta Roveglia, acheté en caviste lors de vacances sous le lac de Garde, bu pendant le confinement il y a quelques mois. Appellation introuvable en France, quel dommage!
- moelleux/liquoreux: vin de Paille du Jura! J'ai scotché pas mal de gens qui se prétendaient non-amateurs de vins sucrés avec ça (celui du domaine Richard notamment). Je garde d'excellents souvenirs des Gewurz vendanges tardives ou sélections grains nobles de papa aussi. Et j'ai récemment goûté un SIgalas-Rabaud N°5 sans souffre qui m'a donné envie de découvrir plus de Bordeaux.
- rouges: oula c'est vaste. Première vraie émotion avec du vin: visite chez David Deprès, à Mercurey. Il a passé 45mn à discuter avec ma femme et moi et expliquer à deux ignorants beaucoup de choses sur la Bourgogne. J'ai eu un grand plaisir à le revoir au salon des vignerons indépendants de Paris. J'aime ses Bourgogne (rouges - le 2018 notamment vaut largment le détour, à 11€ prix domaine...), Mercurey et Mercurey 1er cru. Je suis en ce moment en vacances en Rhône septenttrionnal et j'ai pu apprécier énormément des Saint-Joseph et Côte Rôtie, ainsi qu'un Hermitage (celui de Michalas-St-Jemms, chez qui j'ai été faire une dégustation). Je peux aimer à la fois des rouges plus corpulents comme ceux-ci ou les Terrasses du Larzac, et des plus "fins" comme des Bourgogne, ou des rouges de Loire ou du Jura (Rollet tradition 2012, grand moment au rapport QP super, ainsi qu'un Cheverny pinot-gamay-malbec dans un bar à vin en juillet). A noter aussi, quelques belles émotions sur des Etna Rosso de Sicile. Ah et enfin...peut-être le meilleur rouge que j'aie goûté jusque là, un Sociando-Mallet 2010 lors d'un repas de famille - c'est la première fois que je comprenais en quoi Bordeaux est l'un des tous meilleurs vignobles du monde!

Bref - j'ai 500 fois plus à apprendre que ce que je sais, tant sur les vins que sur mes propres goûts, je suis extrêmement curieux, et c'est bien pour ça que je suis là. Je vais essayer de commencer à poster des CR sous peu (avec des tas de disclaimer demandant clémence pour mon inexpérience ).

Merci d'avance pour votre aide et votre bienveillance, et à bientôt pour des échanges stimulants!

Merci et bravo pour ta présentation complète, Cyril !
Bienvenue à LPV.

Jean-Loup

Voilà une approche aussi humble que passionnée qui devrait te permettre de prendre beaucoup de plaisir dans tes découvertes.
Bienvenue sur LPV, Cyril !

leteckel écrit: Voilà une approche aussi humble que passionnée qui devrait te permettre de prendre beaucoup de plaisir dans tes découvertes.
Bienvenue sur LPV, Cyril !

Merci! Je vais essayer de conserver les deux. Pour la passion je pense que ce sera facile, pour l'humilité je ferai de mon mieux. Je suis jeune, et débutant, évidemment je rêve devant les étiquettes prestigieuses, et me dit qu'il "faut" que je goûte celui-ci ou celui-là un jour...mais en réalité, j'ai pris énormément de plaisir à écrire cet interminable message de présentation. La raison est que je me rends compte que spontanément, quand j'ai cherché des exemples clefs, je suis tombé en grande partie sur des producteurs voire appellations très peu connu(e)s. Ce qui m'a fait très plaisir, dans la réalité le salut n'est point que dans le prix! Certes le Sociando-Mallet 2010 est probablement à la fois ce que j'ai goûté de plus cher et de meilleur jusqu'à présent, mais il n'empêche qu'en nombre, les émotions sont venues d'horizons et de prix variés.

Dernier mot sur l'humilité - LPV aide bien, on se rend compte rapidement de la science de beaucoup d'entre vous, et de la petitesse de la sienne en comparaison. Ce qui est une expérience très positive - surtout que d'un autre côté certains amis commencent à me considérer comme "l'expert-vin" voire même à être peu à l'aise quand il s'agit d'apporter une bouteille chez moi. Ce qui m'a fait de la peine quand je l'ai appris, et qui me fait réaliser que je fais très mal quelque chose, manifestement. Je vais réfléchir à ma façon de parler du vin à des gens normaux (disons moins tarés que nous-autres ), si leur conclusion est que je suis trop snob pour qu'ils prennent le risque d'apporter une bouteille qui ne satisferait pas mes supposés standards. Food for thought

Tous les chemins mènent a Rome.
Moi je prefere m'arrêter a Beaune, Bordeaux ou vouvray
Welcome on board

Delphinette,
Peux tu me faire un CR de tes dégustations. J'aimerais bien connaître tes degusts, domaine que tu fréquentes. Afin d'apprendre, et pouvoir aussi apprendre des cuvées que tu pourrais me faire découvrir.
Merci d'avance
Bises Cathares.

Bonjour à tous,

Avec le recul je crois que je ne suis jamais passé par la case présentations depuis toutes ces années, l’impair est maintenant réparé !

Flavien, 32 ans, habitant le Roussillon depuis quelques années après être notamment passé par Toulouse, Paris, Lille et Nancy et originaire de Châlons-en-Champagne.

Famille côté paternel qui apprécie bien le vin, le grand père a même eu quelques hectares de vignes en champagne pour investir et s’est essayé à faire son propre champagne de manière artisanale pour le plaisir.

Élevé surtout au champagne, Bordeaux et un peu vins de Loire, le grand-père savait dénicher des bons plans, c’est pourquoi mon père a encore aujourd’hui de vieux BAMA en cave !

J’ai toujours apprécié le vin depuis la fin de l’adolescence mais sans grande connaissances théoriques. Un jour j’ai voulu faire le malin attablé avec les copains au restau et j’ai sorti que le Jurançon venait du Jura…

Ça plus une période de chômage et ça été le déclic pour commencer à prendre du temps pour savoir de quoi je parlais et donc avaler des bouquins, articles et des bouteilles de tous les horizons pour découvrir les cépages et appellations et me faire réellement le palais (au grand désespoir de ma moitié).

Depuis je continue dans cette voie avec un côté très éclectique et avide de découvertes : cépages anciens, vins étrangers ou encore vinifications originales.

Désormais je suis catalogué comme l’expert vin par mon entourage qui bloque parfois sur mon obsession des verres adaptés, de la préparation des bouteilles et des températures de service (boire bien frais une obsession qui s’est transmise de père en fils !).

Ma mère n’arrive toujours pas à comprendre comment je peux parfois de sortir tout un florilège d’arômes et caractéristiques qu’elle ne ressent pas et va jusqu’à vérifier sur les sites web des domaines pour en rester coi de lire souvent la même chose !

Je garde une préférence pour les bons Bordeaux à maturité, pas encore eu assez d’occasions de me confronter à la Bourgogne à mon goût mais j’ai déjà pu me faire bien plaisir.

J’ai été très content de découvrir les vins du sud ouest puis ceux du Roussillon, les VDN ont été une véritable révélation pour moi.

J’aime aussi beaucoup les vins du Rhône et notamment ceux du Nord qui ont une certaine classe comme les Bordeaux ou Bourgognes.

En gros il n’y a pas grand chose qui me rebute, seul bémol peut-être pour les vins d’Alsace mais je ne connais pas assez bien, et aussi tout ce qui est demi-sec.

J’avoue n’avoir jamais compris l’intérêt d’avoir le cul entre deux chaises : déçu par un Savennières et un Riesling vinifiés ainsi, et surtout le cabernet d’Anjou que je trouve immonde…

Pas de religion non plus concernant les modes d’achat. J’ai pas mal écrémé les FAV mais j’essaie d’en revenir un peu pour aller sur des choses plus surprenantes et surtout pour pouvoir goûter avant d’acheter, mais ça reste compliqué sans cramer à chaque fois son portefeuille par politesse au domaine.

Voilà je pense avoir fait le tour, au plaisir de continuer nos échanges ici !

et surtout le cabernet d’Anjou que je trouve immonde…

C'est que tu n'es pas tombé sur le(s) bon(s), car il y en a de délicieux (mais qui sont plus moelleux que demi-secs). Avec des fruits rouges en dessert, c'est un régal !

Bonjour,

Sam, 35 ans de Bruxelles. Lecteur de ce forum depuis pas mal d'années, de manière plus ou moins intensive.

Quelques mots sur mon éducation au vin.

Mon grand père paternel était (et est toujours) un buveur de "cru bourgeois", pas assez riche pour s'offrir les meilleurs Bordeaux et trop snob pour ne pas s'aventurer ailleurs (je caricature bien entendu). Je suppose que c'est un peu ce qu'on appelle "un buveur d'étiquette", mais je pense aussi que c'est surtout un amateur de Bordeaux qui a trouvé là un moyen efficace de boire quelque chose qui lui plait a coût raisonnable et sans se prendre la tête.

J'en ai longtemps gardé un amour pour les Bordeaux " à la Parker", avec du bois, de la structure, des tanins. Je dis longtemps mais c'est toujours un peu le cas.

Mon père fût un amateur également... j'ai eu la chance de boire des vins de 1985 dès mon adolescence et ce jusqu'à mes 30 ans. Il reste d'ailleurs encore quelques bouteilles mais le vin est désormais mort à l'exception d'un Gevrey Chambertin de chez Honoré Lavigne - soit c'était du marketing, soit ça ne s'invente pas- qui était encore très bon en 2015 si j'en crois mes 1ere notes de dégustation !. Ce qui nous reste en Bordeaux est a peu près aussi passionnant à boire que de l'eau, sauf si les dernières bouteilles nous réservent quelques surprises. Longtemps, mes parents achetaient avec des amis des gros cubis (10l ? 20l ?) en Beaujolais (brouilly et moulin-a-vent) que l'on mettait en bouteilles à la maison après les avoir soigneusement gardées durant l'année, autour d'un gros repas et de pas mal de ... vin.

J'en ai gardé un amour éhonté pour les Beaujolais frais, gouleyants et fruités. Je ne sais pas si c'est une référence mais comme Pivot ne fait qu'en dire du bien dans son dictionnaire des amoureux du vin, je me dis que je suis en bonne compagnie. Je commence à décompter les jours pour l'arrivée du Beaujolais nouveau, j'adore les vins jeunes de Karim Vionnet que j'ai découvert il y a quelques années, ça en fera sourire certains mais comme je le disais, c'est parfaitement assumé de mon côté.

Je disais que mon père "fût" un amateur parce qu'avec l'âge il s'est mis à boire absolument n'importe quoi, du volume et de la quantité. Alors qu'adolescent j'ai souvenir de voir passer des bonnes bouteilles achetées en chez le caviste, je dois aujourd'hui me contenter quand je vais chez eux au pire de cubi de la grande distribution, et au mieux de l'Adobe Carmenere qu'il achète au Colruyt (qui est bien en bouche mais qui n'a rien de ce qui m'attire aujourd'hui dans le vin).

Longtemps les Bourgognes furent des vins dont j'ignorais le goût, au restaurant je prenais une bouteille de Bordeaux au hasard en me fiant au prix et à des phrases bidons mais qui impressionnent les innocents ("Un Bordeaux Cahors sera parfait avec cette côte de boeuf et puis 2012 était un super millésime", en caricaturant également un petit peu). Et puis, comme bon nombre de Bruxellois, je vis entouré de Français (dont ma compagne de plus de 10 ans) et dedans, il y a deux Bourguignons qui on eu le bon gout de se marier il y a 3 ans avec du Fixin et du Gevrey à table, accompagné de Crémant en guise de mousseux et de Chardonnay et d'Aligoté à l'apéro. Mon beau-père, grand amateur de Pouilly-fuissé (et -fumé, mais on ne parle plus de la meme région) et de Chablis, m'avait déjà mis sur la voie.

C'est bien entendu très peu original mais j'ai découvert dans ces Bourgognes les fruits que j'aimais dans les Beaujolais et la structure que j'aimais dans les bordeaux. Me voilà bien embêté, avec un gout pour les vins les plus chers qu'il soit. Comme beaucoup de gens, je fantasme sur la possibilité de déguster un jour des grands cru (j'ai déjà fait mon pélerinage devant la Romanée-Conti, photo à l'appui, ainsi qu'au Clos Vougeot ou devant les Charmes Chambertin.

Je connais assez mal les autres régions de France, j'ai une grosse préférence pour les rouges ; j'ai quand même découvert le Pinot Noir alsacien de chez Jean-Marc Simonis dont j'arrive à me procurer une caisse chaque année depuis 3 ans via un amis qui passe par là chaque vendange. Un très bon ami aux origines touraine m'a déjà fait boire quelques bons vins de la région mais je n'ai pas de souvenirs très précis. J'ai longtemps détesté le vin blanc que je trouvais toujours trop acide, trop agressif en bouche, trop alcoolisé avant de me rendre compte que j'avais toujours bu du mauvais vin blanc, j'essaie de me rattraper depuis une ou deux années (j'ai découvert cette année le Viognier et quelle révélation !).

Ayant grandi à la frontière belgo-germanique, je suis aussi un habitué des vins rouges de la vallée de l'Ahr, sans doute peu commun en ces lieux.

Depuis 4 ou 5 ans, je me suis mis à faire des dégustations chez divers cavistes, a essayé d'acheter des vins de vignerons (même si j'achète beaucoup en GD, on ne vas pas se cacher, on fait ce qu'on peut). Quand je passe en France, ce qui arrive très régulièrement, j'essaie de m'arrêter dans un domaine, au hasard, je n'ai pas encore de préférence, je me laisse guider, j'apprends. Je viens de passer 3 semaines en vacance ou je suis passé de Beaune, au Diois, au Rhone et enfin en Ardèche avant de faire un crochet d'une nuit par Troyes et la Cote des Bar.., de maison d'amis en maison d'amis. Je suis rentré avec l'équivalent de 6 caisses de vin (et des économies en rade) : du Bourgogne (Pommard et Beaune de chez Loubet Dewailly, Volnay de chez Mure, Monthelie de chez Boussey), de la Clairette de Die (de la bonne, quand on aime ça, de chez David Bautin), des Croze-Hermitage de chez Jaboulet, une caisse de Julienas topée au passage d'un hyper (d'une coopérative dont le nom m'échappe), deux domaines ardéchois (Chateau de la Selve et Domaine des Lèbres) plus du Chatus (Monnaie d'or et 1883 de la coop' cévénole) - une sacrée découverte ce Chatus ! - et puis 5 bouteilles panachées de champagne troyens : du blanc de blanc, blanc de noir, ...

J'ai surtout profité de ces vacances pour faire ce que je préfère : gouter tout ce qui passe et profiter du fait qu'il est plus facile de boire des bons vins au verre en France qu'en Belgique (y compris du Cornas).
J'avais déjà fait le coup l'an dernier en Corse où je suis rentré avec le coffre chargé de San Micheli et autres Fiumicicoli.

Mon père me traite de snob, ma compagne se demande si c'est raisonnable et moi je m'inquiète surtout de savoir si ma cave urbaine est suffisamment adéquate (dur dur de passer 60% d 'humidité mais il parait qu'à Quebec, ils ne passent pas les 30% et le vivent bien - et puis j'ai noté que durant la canicule, elle est montée à 20° bien qu'il faisait près de 40 à l'extérieur).

Là tout de suite, je dois encore "profiter" (?) de la FAV pour m'acheter quelques bouteilles de vin de soif pour le quotidien, des vins faciles et sans prétention, à boire sans chichi, à terminer affalé dans son canapé a regarder une série.

J'ai remarqué qu'il y a pas mal de Bruxellois, ça serait sympa d'en croiser quelques-uns autour d'une dégustation un de ces jours.