Bonsoir à tous.

Bordeaux - Saint julien - Château Léoville Poyferré 2006.

[IMG=http://img709.imageshack.us/img709/783/dsc02085w.jpg][/img]
Bouteille ouverte à 20 heures pour être consommée aux alentours de 23 heures. A la découverte de cette bouteille, je me faisais une joie car, en Bordeaux, les Saint Julien sont ceux que je préfère. Néanmoins, c'était la première fois que je goûtais la première cuvée du Domaine. Je connaissais en effet, le Moulin Riche (1998 et 2000).

Le bouchon, de très très belle qualité, est impécable. Il n'est imbibé que sur le disque.

Oeil : Le breuvage se présente sous une très belle couleur rouge rubis avec de magnifiques reflets violacés. Elle est vive, limpide, intense et lumineuse. De belles larmes, bien épaisses, coulent lentement le long des parois du verre.

Nez : Relativement discret, il se compose dans un premier temps d'un beau mélange de fruits rouges assez mûrs et de fruits noirs, bien mûrs, mais sans être surmûris. Dans un second temps, apparaissent des senteurs de bois d'élevage, de belle qualité. Il est frais, vif, précis mais me semble manquer un peu d'intensité.

Bouche : Là, elle demeure conforme à ce que j'attendais d'un Saint Julien. On y retrouve ce mélange de fruits rouges et noirs accompagné d'un petit côté boisé de qualité. Les tanins sont fondus, soyeux, veloutés et d'une belle finesse. La matière est également belle, charnue, fine. Seul petit reproche, un certain manque d'ampleur et de volume en bouche. La finale, sur les fruits noirs, est de bonne facture.

Là encore, tout de même, une petite déception pour une bouteille de ce Domaine de Saint Julien dont j'attendais également, tout comme pour le Château Pichon-Longueville, un éventail de qualités et de plaisirs plus important. là non plus, au cours de la soirée, je n'ai pas été le seul à trouver le vin en dessous de nos attentes.

Peut-être que le millésime 2006, n'est pas à son avantage actuellement pour les vins de Bordeaux ?

Bonne soirée à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

perso je ne touche pas du tout à mes 2006, ton Cr me donne raison
le manque de "coffre" du nez et le milieu de bouche serré sont relativement typique d'un vin "fermé"
patience

Bonjour

Ouvert hier soir avec des amis une de mes 3 bouteilles de Leoville Poyferré 2005

Malheureusement une grosse déception, le vin était fermé à triple tour et je n'ai eu droit qu'à une montagne de tanins et de dureté - le carafage de 2 heures et 1 heure dans le verre n'y a rien fait.

Oui il fallait s'en douter, mais je précise que c'est sur base des résultats du GJE que j'avais pensé qu'il était déjà accessible, à l'instar de Lascombes.

Je ne vois d'ailleurs pas comment leur classement peut avoir un sens tant les 2005 sont fermés en ce moment. N'importe quel Médoc de qualité aurait surclassé la bouteille d'hier soir.

La prochaine bouteille ne sera pas ouverte avant 5 ans au moins, mais quelle déception vu le prix payé...

Cordialement

Guillaume

J'ai eu récemment plus de chance que toi;),dégusté à l'aveugle:

-"CHÂTEAU LÉOVILLE POYFERRÉ-2005

La robe du vin est jeune,dense et profonde.Le nez est superbe,allant des fruits noirs aux épices,en passant par les notes de bois.Un coté "crème" de cassis,associé à une grande fraîcheur,oriente vers Bordeaux,même si le millésime n'est pas des plus frais.La bouche est racée,marquée par des tannins encore jeunes,pas du tout fondus.Là encore,c'est la fraîcheur du vin en bouche qui le rend digeste,et consistant.Grande persistance aromatique(et le vin passe après une dizaine d'autres,en fin de repas),longueur et équilibre,intensité des saveurs,en font un très grand vin,déjà,mais malheureusement bu trop jeune.Noté 18"

Connaissant les goûts de Madame pour les vins de bordeaux - Je décides de faire un effort (bon allez, ce n'est pas non plus la mer à boire !) et d'accompagner le "classique" Agneau pascal avec une bouteille de 2éme Grand Cru Classé de Saint Julien - Château Léoville Poyferré 1999 (cela m'apprendras à ne pas choisir uniquement selon mes propres goûts et en fonction de mes attirances ponctuelles !!)

La robe se pare d'un beau rouge légèrement orangée et tuilée, Le nez s'exprime au travers de notes de pruneaux, d'épices douces, de sous bois délicat. En Bouche, gourmandise est le premier mot (ou pensée) qui me vient, les tanins sont fondus, l'ensemble se fait douceur et rondeur, c'est rond, charmeur, et prêt à boire (cela ne signifiant pas qu'une garde supplémentaire est possible !) - Mais la sentence tombe, trop souple, trop charmeur, pas assez de structure pour accompagner l'épaule d'agneau (dixit madame! : "Tu aurais mieux fait de choisir un C9DP ou un autre vin plus puissant du Rhône ou du Languedoc ! - Et voila, pour une fois que je pensais que cela...."

Conclusion, agréable en l'état, mais plutôt sur des plats moins marqués en goût. Par contre plaisir pour lui tout seul, OUI !!! - BIEN++

PS : m'est égal, demain Minervois 1998 de Tardieu Laurent, afin de voir l'évolution de ce millésime !

Eric

c'est rond, charmeur, et prêt à boire (cela ne signifiant pas qu'une garde supplémentaire est possible !)

J'ai comme l'impression que tu voulais dire l'inverse, à savoir qu'il peut encore se garder.

Eric,

Se garder encore quelques années, OUI... se bonifier encore, là j'ai quelques doutes (Bien qu'avec les Bordeaux, rien ne soit impossible!) mais tanins fondus, expressions tertiaires, et agréable en l'état... Alors pourquoi risquer de voir un coté asséchant faisant sont apparition en remplacement des fruits, aujourd'hui présent !

Eric

Juste une humble remarque j'avais deux flacons de ce 99,j'avais trouvé le premier superbe sur le fruit dans sa jeunesse,le deuxième bu quelques années plus tard m'a dissuadé d'en rechercher d'autres flacons!
Cordialement

Bonjour,

Ouvert une bouteille de ce 1999 il y a un mois environ, c'était bon (sans plus : manque de profondeur et de complexité) et prêt à boire, mais je ne suis pas du tout sûr qu'une garde supplémentaire lui permette de s'améliorer.

Je vais boire dans l'année celles qui restent.

Jean-Marc

Léoville Poyferré 1997

Bouteille carafée une heure et mise en position verticale la veille

Mes impressions :
Robe : pourpre-violine
Nez : un nez très simple et prononcé sur le fruit
Bouche : une structure svelte…très svelte, longiligne : un vin sans grande concentration.

24h après, c’est un peu mieux, la palette aromatique s’élargit avec une touche épicée, mais Dieu, que cela reste simple.

Luc

Léoville Poyferré 1992 (magnum)
Ce 1992, servi en magnum, m'a vraiment déçu.. nez quasi-inexistant, matière fluette sur le fruit à noyau (pruneau, kirch), pas ( ou plus !) de structure tannique...
Certains diront vieux, moi je dirais "passé" en tout cas pas plus d'intéret que les bordeaux ordinaires de 10-15 ans "oubliés" dans la cave de mon cher paternel.[size=x-small]Petit millésime ? mauvaise conversation ?[/size]
Slts Ced

Bsr,
Ce 2008 récemment reçu par un ami(mars)à eu droit à un essai.
Superbe robe pourpre,violine,très léger nez grillé(élevage très peu présent),fruits noirs,cassis,poivron,épices,en début de bouche une certaine rondeur (sans doute due au 30% de merlot),en milieu on commence à ressentir de la matière dense et des petits tannins mais accrocheurs,ça devient très,très serré,l’astringence n’est pas dérangeante outre mesure et la finale révèle une note alcoolleuse sur les fruits noirs.
TB+ pour un vin qui ne vient d’être mis en bouteille que récemment, ne pourra que se bonifier avec l’age,j'espère le regouter.
Cdt
Vdsr

Cédric42120 écrivait:

---

> Petit millésime ? mauvaise conversation ?

c'est certainement ça, tu n'as pas du savoir lui parler
cdt
thierry

Les bouteilles c'est comme les plantes, il faut savoir leur parler pour qu'elles s'épanouissent .....
Slts Ced

Léoville Poyferré 2003

Curieux de voir l'évolution de mes 2003, je goûte ce Léoville Poyferré.

Et même s'il est encore un peu jeune, je suis content qu'aucun des défauts associés à 2003 (fruité cuit, tannins durs) ne me frappe. Peut-être un peu plus gourmand à ce jeune âge que la plupart des Bordeaux de ce niveau, le vin reste assez classique et devrait être très joli dans cinq ans (et pour longtemps).

Au nez, le fruit est très beau, avec quelques notes mentholées. En bouche, le vin est gras, soyeux et frais avec des tannins fins. Au début, un boisé un peu sec me dérangeait en fin de bouche mais cet aspect s'est estompé. Mais les notes boisées reviennent de temps en temps au nez et en bouche.

Encore un peu simple aromatiquement, ce vin a beaucoup de qualités et devrait être très bon, voire excellent, d'ici quelques années.

Ralf

3 bouteilles dégustées ce week end avec la famille autour d'une jolie piece de boeuf...

Bouchon impeccable pour toutes les bouteilles...

Robe sombre très intense commencant à tirer très légèrement vers le rubis...
Très belle matière....
Au nez, classique ss bois, humus, cuir... Et un nez qui commence à truffer... Ce qui lui donne un nez très charmeur...
En bouche, belle amplitude, bel équilibre, mais manque de précision sur la finale et de complexité pour en faire une bouteille magistrale en l'état...

La matière est importante et 6 à 8 ans de plus ne lui feront pas sourciller...

Belles bouteilles mais pas de grosse claques...

Si je devais mettre une note je mettrais 16/20...

Château Léoville Poyferré 2004.


Bouteille ouverte puis carafer le samedi vers 11h et remit en cave pour le lendemain midi.

Le vin se pare d'une robe cerise assez légère.
Au nez cela est tout simplement epoustoufflant,toute une palette avec des notes de fruits rouges,cassis,café et quelques touches épicées : vraiment superbe.
Voilà qu'il laisse augurer d'une grande bouteille.
Malheureusement en bouche se fût une déception,non pas par la qualité mais simplement parce qu'il n'est pas prêt.Trop ,beaucoup trop jeune.
Alors oui,on décèle une belle trame ,avec une belle acidité et une bouche marqué par le fruit,le végétale et même le minérale.
La longueur est là et les tanins sont très voir trop présents.
A n'en pas douté ,une grande bouteille mais pas avant 3 à 5 ans.
BON

Bonsoir,
La robe est d’un rouge cerise tuilée, orangée, très marquée par l’âge.
Le nez est marqué par des arômes de sous bois, de champignons, de végétal, tabac blond, du bois précieux, expressif et complexe.
En bouche, on retiendra que l‘ensemble est plutôt mince car les tanins et le corps sont totalement fondus. On retrouve des notes de champignons, de sous bois, de fumée. C’est un peu court avec une finale sur l’acidulé.
Un vin qui fallait boire car s’il n’y a aucune trace d’oxydation, il a largement atteint son apogée.
Cdt
Bob

Tu l'as laissé s'aérer ?

Car ta description me fait penser à un vin que l'on vient d'ouvrir.

Par curiosité, j'ai voulu voir si l'impression de bob s'accorde avec mes expériences.
Et je dois dire qu'en ayant recherché mes CR, le bilan n'est pas franchement génial :

Le Château Léoville Poyferré 1929 n’aura pas eu la force suffisante pour revenir à la vie. Jérôme Moreau me verse toujours les premières gouttes afin que je vérifie l’état de chaque vin au moment du service. J’ai donc la plus mauvaise version du vin, celle qui a côtoyé le bouchon pendant des années. Ici, le vin ne mérite pas d’être gardé, sauf pour en suivre l’expérience, car sous la désagréable impression de serpillière on peut imaginer qu’il aurait pu être beau.

Le Château Lynch-Bages 1962 est assez agréable, et un léger caractère poussiéreux ne devrait pas trop limiter son plaisir, qui croît au fil des minutes, mais il y a trop de désir du côté du Chateau Léoville-Poyferré Saint-Julien 1943, charmeur, doucereux, riche, mâchu. C’est un vin de très grand plaisir, avec, en fond de palais, un léger coulis de fruit rouge.

Le Château Léoville Poyferré 1948 a un meilleur niveau et se montre grand sur un turbot accompagné de fenouil et courgettes. Excellent vin dont le goût me persuada que j’y reconnaissais 1948, avec un petit quelque chose de château Margaux par un coté très ensoleillé, plus souriant que Saint-Julien.

Lorsque j'étais entré dans le bureau des caves d'Issy, dans la matinée, j'avais remarqué une bouteille au sol, au niveau très bas et au bouchon tombé flottant. J'avais dit "il faut boire cette bouteille", ce qui avait sans doute intrigué et intéressé mon hôte, plus que si j'avais dit "elle est morte". Et ce qui est intéressant et confirme mes théories : à l'ouverture de la capsule, ce vin avait un nez sublime. J’ai dit : "méfions nous des nez trop flatteurs". Et c’était le cas de ce Léoville Poyferré 1955. Attaque en bouche très acide, mais joliment acide, puis un désagréable retour de bouche de gibier faisandé : le vin était mort depuis peu (le médecin légiste aurait dit : quelques heures seulement de bouchon de trop flottant dans la bouteille). Voilà donc un vin mort qui donne une senteur exquise. Je suis natif du pays des fromages qui puent. Je préfère les vins qui puent à l'ouverture aux vins trop aisément chaleureux immédiatement.

L’accord est beau, mais j’ai prévu aussi un Château Léoville-Poyferré 1955 pour provoquer une autre sensation. Rouge assez léger, facile à vivre, très charmeur au nez, c’est un vin confortable.

Le Château Léoville Poyferré 1967 est beaucoup moins détendu. Il arrive assez froid, contracté, et il faut la belle chair de la lotte aux morilles pour qu’il prenne des couleurs et devienne sociable. Il devient confortable, plaisant, sans grande complexité.

Seuls les 1943 et 1948 se sont révélés des vins appréciables.

Bonsoir,
on l'a carrafé car petit soucis à l'ouverture avec le bouchon et laissé s'aérer une petite demi-heure puis dégusté pendant le repas.
si dès le premier contact le nez a été plutôt agréable et s'est développé au fil du temps, la bouche assez souple au début a pris un peu de volume mais sans réél changement avec l'oxygénation. la finale sur l'acidulé étant de plus en plus marquée.
cdt
Bob

Robe pourpre, foncée.

Beau nez, noble et puissant, sur des notes de fruits noirs et rouges, cassis dominant.
Un côté exotique (cèdre et notes florales qui me pertubent agréablement?).

Une bouche concentrée et tannique.
Très tannique, mais bien enrobé.
Par contre, le vin a besoin de beaucoup d'aération: impression d'une quasi-astreingeance sur un flacon ouvert directement, et non décanté. Le carafage me semble bienvenu.

Complexe et équilibré.

Finale persistante.

Un grand vin, mais que j'attendais plus grand que cela.
Le temps fera sans doute l'affaire.

Eric.

Léoville Poyferré 2000

Il est parfois de bon ton de critiquer les vins de Bordeaux...Toutefois, ce soir, cette bouteille de Saint Julien fut une évidence, l'archétype du grand vin!
A l'ouverture (1h du matin, un demi verre) le vin arbore une robe pourpre. Le nez est intense et aristocratique. C'est encore jeune mais divinement complexe! Il m'évoque les fruits noirs, le cèdre, de l'orange, une note fumée avec une minéralité exacerbée. La bouche est dense et encore compacte. Les tanins sont fins, soyeux et parfaitement mûrs. La texture est suave et l'équilibre est parfait.
Le soir (20 heures plus tard) la robe n'a pas changée. Le nez a gagné en intensité, il est mûr mais conserve de la fraîcheur. Grand raffinement de texture (veloutée), superbe équilibre, fraîcheur, précision... Magnifique!

Tout le monde a adoré, les dames aussi... La bouteille était vide après 15 minutes...

La bouteille était vide après 15 minutes...
Et il y avait combien de dames? Quelle soirée !!!

4 personnes, 2 dames...

Dans une série de trois vins de ce millésime : Ducru Beaucaillou et Grand Puy Lacoste, Leoville Poyferré 1995 s'est montré de mon point de vue, le plus complet. Au delà du style de ce vin que j'aime particulièrement, les ans lui ont donné le classicisme qui peut lui faire défaut dans sa jeunesse. Le côté un peu plus rustique de ce vin lui donne un air très chic et surtout sans faille en prenant de l'âge : Il ne lâche pas prise d'un bout à l'autre de la dégustation et représente aujourd'hui l’archétype d'un grand Bordeaux qui entame sa phase de maturité. Force tranquille, compacité de la bouche, trame serrée et tannins juteux. Excellent.

chateau léoville-Poyferré 2003 saint-julien 2nd cru classé

il y a eu un engouement lors de la vente en primeurs sur ce vin, la bulle s'est certes calmée mais subsiste encore, il faut dire que même si elle fut exagérée, ce vin n'en demeure pas moins très beau surtout pour cette année qui m'a tant déçu !

le nez est très beau sur le cassis et la mûre écrasée, du sous-bois, du poivre moulu de la densité et de la finesse, belle profondeur, de l'allant et du peps, ça promet

la bouche présente une attaque assez pure et puissante

le milieu de bouche est construit sur une très belle acidité, des tanins fins et riches, un très bel équilibre et je n'aurais jamais trouvé l'année je dois l'avouer car le vin conserve une fraicheur surprenante, il n'y a aucun creux et le vin est sphérique et possède une belle énergie avec un élevage fondu et une belle concentration

la finale est très longue et finit en queue de paon manquant juste d'un poil de profondeur et de complexité pour en faire un vin monumental ce qu'il sera peut-être dans quelques années

très bien+/ excellent- (issu de 62% de cabernet sauvignon, 28% merlot , 8% petit verdoit et 2% cabernet franc

Léoville Poyferre 2002

Un beau vin au fruité plein, généreux, charnu (loin de ce que j'ai pu lire sur le millésime en général) . Une touche d'épices douces. Les tannins sont intégrés. Il gagnera certainement à vieillir encore quelques années pour développer plus de complexité.

Très bien !
Cordialement
Reno

PS : Comparativement, Léoville Barton 2002 bu il y a quelques mois fait pale figure (peut être est-il dans une phase ingrate mais j'en doute)

Saint Julien, Chateau Leoville Poyferre 1981

Dans la série né en 1981

Trouvé sur ebay pour une poignée d'euros. Elle a le privilège d'être sur le table le jour J de mes 30 ans, ce mardi. Pour la petite histoire, c'est la deuxième fois que je boirai ce vin, mais inexpérience oblige nous lui avions, je pense, pas fait honneur la première fois (ouverture tardive, trop peu d'aération, cuisine inadaptée, ...). Cette fois je l'ouvre 4 heures avant, non sans avoir cassé le bouchon au 2/3.

Nez sur le champignon, la truffe, un petit coté animal, des notes de tabac et de cuir.
La bouche encore bien vivante. Avenante, sur les notes de champignons et de tabac trouvées au nez. Le toucher est trés joli, soyeux donnant une impression de facilité. Equilibre impeccable entre fine acidité et matière déclinante mais encore présente. Un beau pré retraitais bordelais en somme qui a pas mal de chose à faire partager.

Le tout s'est trés bien comporté sur une épaule de daguet en roti. Ya pas à dire, même si ça me coûte un peu de le dire (), c'est un bon un vieux beau Bordeaux. Bon moment et beau souvenir.

Léoville Poyferré 1990

Je cherche une belle bouteilles pour le réveillon de Noël et pourquoi pas, une fois n'est pas coutume, un Bordeaux.
[size=x-small]J'ai du mal avec le boisé bordelais quand les vins ont moins de quinze ans - donc je les attends et j'en bois peu - mais à 21 ans le vin devrait être à point.[/size]

Et je suis effectivement enchanté par la subtilité aromatique du vin, avec un très beau nez complexe et joyeux encore très fruité (cerise) mais aussi épicé et légèrement évolué (sous-bois). A l'aération, des notes de santal s'imposent progressivement.

En bouche, le vin est également très fruité, plutôt doux, charnu et très gras. Les tannins sont à peine perceptibles et la longueur est bonne sur le fruit macéré.

Excellent vin.

Ralf

PS: J'ai gardé un souvenir encore meilleur du Lagrange 1990 bu il y a un an, également très fruité mais avec un corps plus ferme