Bu lors de  cette soirée.

Domaine Armand Rousseau - Clos de la Roche Grand Cru 2009
Superbe nez ouvert et presque charmeur avec de la fraise mûre, framboise. Il y a un côté acidulé sur la cerise, groseille, jolies notes florales. Un côté évolué sur le sous-bois. Notes de terres fraîches, quelques épices. Boisé fin et discret. Un vin qui se présente en couches successives.
Bouche assez puissante bâtie sur une bonne structure acide et tannique. Cela reste gourmand et rien ne dépasse. La qualité du tanin est remarquable, soyeux. Un vin éclatant avec une sensation de poivre blanc, saline marquée en finale. Boisé très fin. La longueur est remarquable avec ce fruit mûr et des notes fraîches. On finit sur la fraîcheur et une précision au millimètre.
Grand vin.

Revue des Vins de France n°181, 1959

 

pas compris le 7 novembre ???

Charmes-Chambertin Grand Cru 2017, Domaine Armand Rousseau
Bouteille ouverte le vendredi soir pour être bue le dimanche midi. Aussitôt ouverte et goûtée, aussitôt refermée: c'est déjà très très plaisant.
Apres avoir sacrifié un Lavaux et n'ayant plus de village sur le millésime, le devoir m'ordonnait d'ouvrir cette bouteille… quand il faut, il faut.
Robe très claire, nez somptueux sur les fruits rouges mûrs (fraises) qui part plus sur les épices très douces que sur la fraîcheur proposée par le village de Fourrier.
La bouche est déconcertante de facilité, le terme glouglou serait réducteur même s'il y a de cela. Le velours en bouche et la très belle longueur lui confèrent en plus une grande classe, marque du pinot bien né. Exc

Bu avec les 2 compères lors de ce week-end mémorable.

Domaine Armand Rousseau, Chambertin Clos de Bèze 2011
 
Fredimen :
Magnifique robe grenat à l’éternelle brillance. Au premier nez on sent un vin somme toutes assez austère, assez fermé, sur une belle cerise, la ronce, mais pas d’une grande complexité avec un végétal à la limite du mal intégré (malgré une ouverture 5h plus tôt). De Prime abord en bouche même logique, un léger trait végétal pas vraiment dérangeant mais là et altérant la bonne perception de la matière. Évidence en revanche,  une longueur démoniaque, mais malgré tout un vin qui me fait l’effet de ne pas être en place.
Un verre plus tard, c’est un tout autre visage qui s’offre à nous. Le nez s’ouvre sur de belles notes de cerises éclatantes, la fraise, une belle pointe de cuir frais, de ronce, de végétal noble, un côté floral pas encore abouti mais déjà présent type pivoine léger, rose. La bouche intègre désormais plus de douceur à l’attaque, c’est souple, velouté, pur, la matière d’une profondeur incroyable, avec une densité et finesse typique des très grands vins de bourgognes.  La finale s’étire à l’infinie sur une finesse / dentelle indescriptible. Un vin d’une grande pureté, aux tanins parfaitement fondus. Grand vin, 19,75/20

Val59 :
Nez un poil fermé au départ. A l'aération dans le verre c'est rapidement pinotant c'est fin, sans trace d'élevage, sur les petits fruits rouges , la ronce. Le nez me fait penser au domaine Fourrier initialement. Les autres ressentent d'avantage le végétal au nez que moi, qui même si on le retrouve discrètement n'est pour moi pas dérangeant. En bouche c'est également délicat, des tanins d'une grande finesse donnant un superbe toucher de bouche. C'est la longueur qui m'impressionne et la capacité au vin à s'imposer dans la délicatesse et la finesse notamment face aux 2 autres vins dégustés (encore en aveugle à ce moment).J'évoque Gevrey, sur un 1e ou GC, d'un millésime intermédiaire restant jeune (12?). Je pense intérieurement à Fourrier, et aussi à Rousseau vu ce que j'ai lu sur le style mais je n'en avais jamais gouté pour ce dernier. Grand vin 19/20
C'était un rêve d'en goûter un jour, et le proposer à l'aveugle dans une sincérité totale est tout à ton honneur.  

Alex :
Robe pourpre modéré, reflets brillants, la robe est pétillante.
Nez frais sur les fruits rouges (groseille, framboise) et d’une profondeur infinie, pas d’élevage.
Ce n’est pas puissant mais d’une persistance là aussi réellement bluffante le Zalto Bordeaux bien évasé (on n’avait pas de bourgogne) le met très bien en valeur.
En bouche sur le début de dégustation c’est un poil dur et çà me fait partir sur 2011 ou 2014 et je sens Thomas un peu circonspect alors on sait que l’on va le garder et le suivre dans son évolution.
Évolution il y a eu et elle a été phénoménale, déjà ce nez sur la rose, la ronce et la cerise rouge croquante est si parfait dans sa définition et sa profondeur que je reste bloqué dedans.
En bouche c’est simple le vin se fait dentelle et on doit sans doute s’approcher de la texture et finesse des plus grands Musigny (j’étais parti sur Vosne ou Chambolle perso) le pinot noir ainsi que  l’origine nuitonne n’ayant fait aucun doute pour Val et moi dès le départ.Vraiment ce toucher de bouche est divin, quintessence de la délicatesse.
La finale est d’une longueur presque infinie aussi et sensiblement supérieure aux deux rouges pourtant exceptionnels eux aussi.
Très Grand Vin 19.5/20  – Un immense Merci  !!!!!!!
A J+1 bah y’a pas eu de J+1…

Domaine Armand Rousseau, goûté sur le salon des Domaines familiaux de Bourgogne

Gevrey-Chambertin 2019 : Couleur très claire, petits fruits rouges et pivoine, très facile à boire, très fin, pas du tout confituré. Cette cuvée a vraiment progressé ces dernières années. TB+.

Charmes-Chambertin 2019 : plus noir, plus confituré, un peu de sucre, gourmand, sans gros volume, un peu en dedans ce jour-là. TB.

Chambertin 2019 : encore un peu sur l’élevage toasté au nez, mais bouche magnifique d’équilibre, avec fraîcheur, densité, longueur, soyeux… Un bébé au potentiel énorme. TB++.

Lavaux St Jacques 2018 : sur la réduction en l’état, plus compliqué derrière les 2019.

Domaine Armand Rousseau - Clos de la Roche 2017

Bu au restaurant (pas de millésimes plus anciens dispo...)
Passage en carafe 30min avant le service

Nez hyper charmeur, paniers de fruits rouges, floral, épices douces, avec une sensation de fraicheur qui se dégage du verre,
La bouche est une caresse, c'est soyeux, les tanins sont aux abonnés absents, grande longueur,
A ce stade, il lui manque encore un peu de complexité mais c'est déjà vraiment superbe et très accessible,
Excellent

Chambertin Clos de Bèze domaine Armand Rousseau 1999

Autant le dire tout de suite, on touche ici à la quintessence bourguignonne. Si les tarifs en seconde main se discutent, la magie, elle, était là:

Le nez est une infusion de fleurs séchées, de pelures d’orange, de truffes et de sous-bois.
Le palais est d’une pureté enchanteresse, avec un zeste de fraise écrasée, de pétales de rose, et d’épices douces. C’est d’une complexité douce, incroyable, une crème légère qui tapisse tout ce qui touche. Le jus est aristocrate, c’est vaporeux, tout en étant d’une indubitable présence. Le vin s’impose de lui-même. Tout est intégré, rien ne dépasse, structure et complexité sont au rendez vous avec une trame acide magnifique, on y décèle à l’aération du soja, ça ne s’arrête plus, la texture est soyeuse au possible, et ces pétales de rose qui sont présentes quoi qu’il arrive quand on croit déceler une saveur différente…

Que d’émotions! Ce n’est ni le vin le plus puissant, ni le plus démonstratif - ce n’est jamais le cas avec Rousseau - mais cette infusion de pétale de rose, avec des épices, est tout bonnement magistrale. Finale truffée en queue de paon sur une longueur kilométrique.

Il y a tout ce qu’on demande dans un pinot: texture, profondeur, pureté, complexité des saveurs… Une puissance aérienne. C’est grand.

Superbe description, on le touche presque du palais! 

Et puis ,je trouve un côté poétique à la photo 

Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 2012 Une robe incroyablement claire qui surprend mes amis.
Ils imaginent un vin très vieux et pourtant le nez va les rassurer autant qu'il va les séduire.
J'ai pu surprendre une nouvelle fois Gérard avec une bouteille qui provenait de la cave du cul d'poule à Metz.
Je l'avais prise avec un menu à emporter mais en ayant déjà goûté une, je tenais à partager celle ci avec mes 2 amis.

il y a un peu de griottes et de groseilles acidulées.
Des arômes floraux dignes des meilleurs pinots déjà rencontrés.
C'est finement épicé et semble parfaitement à point.

La bouche sera à la hauteur.
Tout en finesse, c'est délicat, les tannins sont joyeux ( oups je voulais dire soyeux mais je laisse parce que c'est vrai que les dégustateurs sont également joyeux de croiser un village de cette qualité) et la fin de bouche est sapide au possible.
Nous reviendrons d'ailleurs également sur cette bouteille en fin de repas.

A aucun moment mes amis n'ont pensé à citer Gevrey comme village d'origine jusqu'à ce que Gaétan ait un petit éclair en demandant si ça ne serait pas une Rousseau.
C'est dans ces moments à l'aveugle que l'on mesure bien l'importance du vigneron par rapport au terroir !

Un repas, mes amis ...

Edit: Une photo avec des fleurs pour compenser celle du Clos de Beze de Benoit qui n'en avait pas 

La lecture de ton cr fait très envie.
Tu te débrouilles pour réserver un rousseau pour ma venue ça serait top. La même ça me va parfaitement.
Et j’ai adoré ton ps.

Benoît que j’ai rencontré il y a deux jours est un dégustateur émérite (avec le soucis du détail des photos ça c’est sûr) mais surtout on a passé un super moment et je l’en remercie.

Alex
 

Je sais bien que Benoit a le soucis du détail, c'est pour ça que je me suis permis de le taquiner sur la photo du Clos de Beze sans fleurs.
Concernant les Gevrey village 2012 du Cul d'poule, il y en avait 6 et celle ci était la dernière.
Je ne vais pas me plaindre puisque j'ai pu en avoir 2.
Je crois que c'est 2017 maintenant mais on verra en MP selon le nombre de personnes et les dispos du resto.

Domaine Armand Rousseau Chambertin 1988

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Robe aussi sombre, fruits plus denses, en bouche plus de matière, les tannins sont assez fins, il y a de la matière, bien équilibré mais ça ne vibre pas, c’est l’apport de Jo, on se doute que c’est une grosse cartouche mais d’où on ne reconnait pas, on aurait dû se douter que c’était du Rousseau mais rien à voir avec les précédents apports de Jo, Pierre dit que c'est très bon mais pas géant.

Stéphane

 



Domaine Armand Rousseau - Gevrey-Chambertin 2008
Bouchon de taille moyenne mais de belle qualité.
Robe évoluée mais brillante.
Nez frais sur les fruits rouges, complété par des notes de ronce et de réglisse.
A l’instar du nez, la bouche est fraîche avec un tanin tendre et une acidité maîtrisée.
La longueur est aussi une de ses qualités bien marquée par un fruité pur relancée par une note réglissée.
Beau Gevrey-Chambertin, à point.

Note : 15/20.
Garde : on peut le boire.

Olivier

Domaine Armand Rousseau, Clos de la Roche 2015

Le Lavaux et les Cazetiers 2015 figurent sur la carte du cul d'poule mais pas encore le Clos de la Roche qui est sur 2014.
Paul ayant lu que j'étais un grand fan du pinot sur 2015 et que je souhaitais déguster un vin du domaine Rousseau sur ce millésime, me propose de goûter du Clos de la Roche. 
La robe surprend par rapport à ce que je connais du domaine, elle est plus profonde et dense qu'habituellement.
L'aspect fait 2015 plus que Rousseau.

Mais quel nez les amis !
Un panier de fruits rouges qui va de la petite griotte acidulée à la cerise noire juteuse.
On plonge et replonge dans le verre pour y percevoir des premières notes florales bien que celles ci soient à ce stade plus discrètes que les notes fruitées.
Une trame minérale que l'on pourrait situer dans un Clos Vougeot bien né complexifie l'ensemble. 

La bouche est une caresse de velours.
C'est ample, gourmand, sapide au possible.
Un voile de dentelle m'emplit le palais.
L'accord avec un filet mignon est d'une grande délicatesse.

Si les feux d'artifices sont actuellement interdits dans les fêtes à cause de la sécheresse persistante, j'ai eu la chance d'en vivre un magnifique dans mon verre et dans mon palais avec cette fameuse fin de bouche en queue de paon. C'est une expression qui interpelle tant qu'on ne l'a jamais vécu mais qui prend tout son sens quand on a la chance de goûter une grande appellation d'un excellent domaine dans un millésime fabuleux pour le pinot.

 
 

Domaine Armand Rousseau - Gevrey-Chambertin 1er Cru Clos Saint Jacques 2008
Nez de bonne intensité, précision au laser sur un fruit acidulé sur la groseille, griotte, des notes plus mûres de framboise, touche de cassis. C'est jeune, pimpant avec une pointe de tabac, sous-bois qui trahit une légère évolution. Fines notes florales. Beaucoup de plaisir et de profondeur dans ce vin. Une essence de pinot. Et puis d'un coup, une très légère note de TCA que mes amis ne détectent pas. Par contre, elle ne me quitte plus.
En bouche, ce n'est pas très puissant, bâti sur l'acidité avec une matière dense, mais cela reste tout en finesse avec une bonne intensité du fruit. Le vin est assez ferme avec des tanins fins. Par contre le vin est relativement court et finit séchant. Un signe de TCA.
Dommage.
 

Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 2017

Nez qu'il faut chercher un peu, mais très très joli et équilibré (belle pureté de fruit assez noir, touches d'épices et de sous-bois).
Equilibre d'école en bouche aussi, c'est soyeux, très fin mais avec suffisamment de matière, assez frais et salivant sans qu'on ne ressente vraiment l'acidité, rien ne dépasse, c'est bluffant.
En revanche, la longueur moyenne et l'intensité aromatique ne transcendent pas le niveau d'appellation village à ce stade.
Très bon, et probablement meilleur dans quelques années. A 100 balles au restaurant, aucun regret, c'était l'occasion de goûter à ce domaine mythique, mais à 400-500€ aujourd'hui sur certains sites, c'est du délire total.
 

Domaine Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 1er cru "Lavaux St Jacques" 2006

C'est une bouteille de Gérard.
La robe commence légèrement à tuiler sur le disque mais reste assez profonde au centre.
Ma première impression au nez est une dominante de framboises avec un peu de cerises noires.
C'est diablement gourmand tout en étant d'une grande complexité avec des notes minérales et florales.
J'imagine une jolie parcelle de Chambolle sur un millésime solaire.

Les tannins sont de la dentelle, c'est soyeux.
Il y a également une grande amplitude et nous ne pouvons pas dire que le vin soit léger, il y a une très belle structure.
La fin de bouche en feu d'artifice est sapide au possible.
Gaétan apprécie autant que moi ce que nous avons dans le verre.
et si c'était une amoureuse 2003 ? 

Gérard annonce 2006, première surprise ! 
Et c'est un 1er cru de Gevrey, alors là on ne voit pas !
Dans le secteur des grands crus alors ? 
Toujours pas ! 
Quoi un Lavaux, mais de qui ? 

Rousseau, bon sang mais c'est bien sûr, pourquoi n'y a-t-on pas pensé ?
La robe probablement qui est bien plus profonde que le Gevrey village 12 par exemple mais à bien réfléchir, les deux Clos de la Roche que j'ai goûté n'était pas si clairs non plus.

Une chose est sure, Gaétan et moi sommes des fans absolus des vins de chez Rousseau parce que jusqu'à présent nous n'avons eu que des très bonnes expériences.

www.lapassionduvin.c...

Domaine Armand Rousseau, gevrey-chambertin 2012

Ce vin a été dégusté pour accompagner une excellente recette de gibier du chez Yotam Ottolenghi : Filet de chevreuil, labné aux dattes, sauce aux mûres et crumble aux cacahuètes (c'est bientôt les fêtes, donc recette en annexe :https://www.femmeactuelle.fr/cuisine/recettes/plat/filet-de-chevreuil-labne-aux-dattes-sauce-aux-mures-et-crumble-aux-cacahuetes-244126)

La robe est fort claire et pourrait laisser présager une évolution trop rapide.
Il n'en est rien: le nez est sur des fruits rouges bien présents, légèrement floral.
La bouche est fraîche, les tanins sont fondus et soyeux, arômes délicats de fruit rouge.. 
Le vin tient très bien la route face au chevreuil..
note :16/20

Domaine Armand Rousseau Grand Cru Ruchottes Chambertin Clos ds Ruchottes 1991

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Robe identique pour la seconde, ça pinote bien , un peu sanguin aussi, fruits rouges murs, acidité complétant le tableau, des tanins veloutés, de fines épices, un vin aérien,  très belle persistance aromatique, c’est Jo c’est donc du Rousseau, encore un grand merci à lui, excellentissime. 

Stéphane

Rousseau: souvenirs émus d'un Chambertin 1991 et d'un Ruchottes 2001

j'en déduis que ce Ruchottes 1991 a dû être grand ... 

"aérien ..." dis-tu, c'est exactement ce que j'adore dans ce GC de Rousseau

Domaine Armand Rousseau - Gevrey Chambertin 2019 

Mon premier Rousseau.
Bu sur table (160e) car compliqué d’en trouver à prix correct.
A l’ouverture les effluves nous arrivent au nez. Impressionnant sur ce point.
Le sommelier nous carafe délicatement le vin.
Le nez est sur les petits fruits rouges. Et une légère floralité. Des notes que je n’arrive pas forcément à distinguer. Mon nez étant encore jeune. On sent la chaleur du millésime mais on est pas sur quelque chose de compoté. C’est tres bien fait. Belle longueur en bouche avec un peu de gourmandise. Tanins un peu asséchant. Logique au vu de la jeunesse.
Très bon pour un village. Après il vient les questions. Jamais je mettrai 400/500e dans cette cuvée la. A 160e sur table et pour un village je trouve qu’il y a bien meilleur malgré tout. A 80e je pense que ça reste bien pour un Gevrey village.

Pourquoi carafer ce vin ? Ça m’interroge…faut il en faire des caisses vu le nom, le prix? 

Nilgiri écrit:

Pourquoi carafer ce vin ? Ça m’interroge…faut il en faire des caisses vu le nom, le prix? 

Le sommelier nous l'a vivement conseillé. C'est lui le professionnel, je ne suis qu'un simple amateur. De plus, n'ayant jamais goûté le domaine, j'ai préféré lui faire confiance. 19 c'est encore jeune. Il en a servi quelques-unes dernièrement. Certaines carafées d'autres non. Voilà pourquoi j'ai suivi son conseil. Le vin est resté en carafe 30 minutes pas plus. 

Nilgiri écrit:

Pourquoi carafer ce vin ? Ça m’interroge…faut il en faire des caisses vu le nom, le prix? 

Au contraire ça me semble être une très bonne idée, que l'on ne voit que trop peu souvent au restaurant. Lorsqu'on n'a pas la possibilité d'ouvrir la bouteille plusieurs heures à l'avance, la carafe est la meilleure solution sur les vins un peu trop jeunes, que ce soit du Rousseau ou n'importe quel Gevrey 2019, ou n'importe quel autre appellation.

Et tu n'as même pas à te justifier.

La cuisine française, les grandes tables, c'est aussi une mise en scène. Mise en scène dans l'environnement, mise en scène dans l'assiette, tout cela participe de la création d'un univers et d'une atmosphère qui vous fait vivre un moment unique.
La sommellerie tient évidemment un rôle majeur dans la création d'une telle expérience.
Dans un grand restaurant, comme partout, je peux m'asseoir tout seul, pourtant quelqu'un m'accompagne pour m'asseoir, cela fait partie de l'expérience.

Si j'achète une bouteille de ce calibre-là dans un bon restaurant, j'ai peut-être envie qu'elle bénéficie d'un service plus attentionné et de cette mise en scène, précisément, que si j'achetais un pichet de côtes-du-Rhône dans un simple bistrot avec une entrecôte frites mangée à la va-vite entre deux réunions.

Merci pour le CR et pour l’honnêteté dans la critique.

Et puis surtout je ne vois pas pourquoi parce que c'est Rousseau sur un millésime jeune le carafer serait une mise en scène contrairement à d'autres références ou la remarque n'aurait même pas été faite..

Domaine Armand Rousseau - Gevrey-Chambertin 2007
Dernière bouteille du stock.
Bouchon de très belle qualité.
La robe est largement évoluée avec ses teintes brun orangé.
Nez très élégant sur la rose, la cerise mûre avec l’apparition au second jour d’une note de réglisse.
Bouche toute en élégance, équilibrée et conforme au millésime avec un corps plutôt léger.
Le tanin est fondu et se marie harmonieusement à une acidité maîtrisée.
Finale de belle longueur aux accents fruités et épicés.
Un vin de bon niveau eu égard eu millésime et à l’appellation.

Note : 15/20.
Garde : à boire.

Olivier

Bu   ici

Domaine Armand Rousseau, Mazy-Chambertin, 2008

Icna :
Le nez est sur la cerise avec un léger élevage classe. C'est fin et persistant.
La bouche est fine, subtile sur la cerise, la rose, c'est délicat, très bien équilibré avec un côté aérien et gourmand. La finale est interminable signant un grand vin.

Enzo daviolo :
Très joli nez complexe sur le pot pourri, la fraise, les épices orientales. Vraiment avenant.
La bouche est juteuse, délicate, glissante sans tannins, d’une grande finesse et gourmande. Il lui manque un peu de glycérine et de densité pour en faire un must à mon goût mais au vu du millésime (aucune note végétale), rien à dire c’est très bon. A boire. Très Bien (+).
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