J’aimerais bien mais je ne prévois rien prochainement.
mais je t’accueillerai en région parisienne avec plaisir !
A très bientôt Christophe.

ben moi c'est un peu comme toi ...
mais promis, au prochain deplacement je te sonne !!

Bonjour à tous,

 

Macon-Pierreclos, Guffens Heynen Tri de Chavigne 2012 (vidéo 9:20) : Un nez classe, légèrement dominé à l'ouverture par le sésame (moi j'adore :-)), puis le fruit blanc, la poire plutôt, note chèvrefeuille, citronnée, pointe presque réglisse/menthol fond d'amande, de craie. La bouche est droite, belle densité d'une jolie matière soyeuse, précise, c'est tendu, marqué des notes sésames,  puis le fruit blanc, la poire, note citronnée, chèvrefeuille, pointe quasi réglissé mais aussi plus caramel au réchauffement, fond amande, sésame grillé et craie. La finale est fraiche, ample, jolie tension, presque puissante, et belle persistance de poire, note chèvrefeuille, citron, pointe d'élevage un peu caramel, fond sésame grillé, amande, craie. Excellent 93 (17) et avec du potentiel pour l'amener vers 18 ?

Amicalement, Matthieu

 

Domaine Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos « 1er Jus de Chavigne » 2015
Sans détours, voici un vin qui m’aura filé une frousse bleue.
Le bouchon, type Diams 30 est très long et juste marqué sur sa base.
A l’ouverture, le nez est muet et j’ai bien du mal à deviner quelques arômes​​​​​​.
En bouche, on sent une grosse structure mais aussi beaucoup de fraîcheur sans pouvoir cerner le profil du vin.
Je décide de le laisser de côté pour jauger de son évolution après avoir tiré deux grands verres.
Je rebouche avec un bouchon de verre, direction le frigo.
Vingt-quatre heures plus tard, je retente ma chance.
La robe est d’un joli or.
Le nez embaume le fruit exotique (ananas, mangue) avec une note grillée / rôtie, de la poire mûre mais fraîche, une légère note florale et probablement une trace discrète apportée par l’élevage.
En bouche, c’est un vin plein, riche, ample caractérisé par la maturité du millésime.
On retrouve les notes gourmandes perçues au nez qui accompagnent le vin jusqu’à la longue finale, tonique, qui réussit le tour de force d’équilibrer le vin grâce à une acidité mûre et citronnée.
Alors que je redoutais un vin riche et pataud, on est face à un profil très équilibré à la belle maturité.
Je caraferais sans doute longuement les prochaines bouteilles.
Note : 16/20.
Garde : sur mon expérience, à aérer (très) longuement si on veut le boire aujourd’hui ou attendre encore deux à trois ans.

Olivier

 Mâcon-Pierreclos "Tri des Hauts de Chavigne" 2007 - domaine Guffens-Heynen

Parmi la très belle carte des vins du restaurant dijonnais l'Arôme (en moyenne x2 et des domaines très hauts de gamme genre rouget ou c'est probablement un peu plus), je repère rapidement cette opportunité de gouter un Guffens à maturité. Une rapide consultation de LPV et de 2 précédents compte-rendus valide mon choix. Bouteille vendue 73 euros sur table. Bue sur l'apéritif autour de poulet frit karaage, puis sur un carpaccio de thon et un cabillaud sur crème d'aubergine. Le meilleur accord sera sur le cabillaud. 

La robe est jaune entre citron et or, lumineuse. Le premier nez est sympathique sur la noisette et l'amande, mais prendra une complexité et une ampleur énormes à l'aération. On aura notamment dans ce que j'ai pu identifier des fruits exotiques (ananas), très léger grillé (céréalier) par moment, noisette, amande, fleurs d'eau, pointe de champignon (truffe?). La bouche est d'une amplitude et puissance rares, on pense Meursault premier cru (Charmes?) d'un très bon domaine à maturité, sur l'aromatique très complexe déjà présente au nez, et une belle acidité vient rafraichir l'ensemble et le tendre sur une longue persistance crayeuse.

C'est excellent (et oui je peux le mettre parfois les amis de LPV BFC me chambrant suffisamment sur mes notes jugées trop basses...), à maturité parfaite, cette complexité et patine m'a rappelé le Grand Teppes 2010 de Ganevat qui avait également été une superbe bouteille ​​​​​​​, chapeau bas Monsieur Guffens. 

Domaine Guffens-Heynen - Saint-Véran 2011

écrit:

Domaine Guffens-Heynen - Saint-Véran 2011

Il n'est pas facile de s'y retrouver dans la gamme de Guffens-Heynen et aujourd'hui je viens vous parler du Saint-Véran de base, pas de tris successifs, rien, juste : Saint-Véran.

La robe est d'un bel or pâle et le nez est sur les fruits blancs et une touche florale. En bouche, belle vivacité, notes citronnées en finale, petite pointe vanillée qui disparaît à l'aération, le vin paraît très jeune malgré une amorce d'évolution qui voit quelques arômes d'amande faire une apparition discrète.

Bon vin, très plaisant et classique, qui reste néanmoins plus simple que les Mâcon-Pierreclos que j'ai chroniqués ci-dessus.

Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce premier CR datant d'il y a presque deux ans, sinon que cette deuxième bouteille m'a semblé offrir plus de matière et de plaisir avec même des arômes de fruits exotiques qui sont timidement apparus sur un plat de crevettes au curry et son riz.

Ah et ceci est mon 500ème post, je suis trop fier. Vu qu'íl m'a fallu plus de dix ans pour en arriver là, le millième post n'est pas pour demain ! Merci de me lire ! 

Domaine Guffens-Heynen - Saint-Véran 2014



Même bouteille qu'Olivier il y environ 1 an, et ressenti assez proche,

1er nez marqué par une réduction qui va mettre un peu de temps à se dégager, viennent ensuite des notes de fruits jaunes, d'agrumes, un fonds patissier assez gourmand,
En bouche, je retrouve excatement cet équilibre entre richesse et tension, c'est gourmand sans lourdeur,
Longueur correcte,
Sans doute le plus simple des vins de Guffens que j'ai pu gouter mais le plaisir est là,

Bien +

Bu ici www.lapassionduvin.c...

Domaine Guffens-Heynen Macon-Pierreclos 2007 Tris des Hauts de Chavigne

Robe légèrement dorée, nez dense, élevage conséquent, bouche avec une belle matière mais encore engoncée par son élevage, en a t-il à revendre ou est il bloquée la dessus, cela manque cruellement d’ouverture malgré la sensation d’une belle bouteille, un peu déçu sur l’instant car celle que François nous avait apporté était magnifique, à revoir ou a ouvrir bien avant.

Stéphane

 

Domaine Guffens-Heynen Macon-Pierreclos "En Crazy" 2017

Assemblage entre les 1er jus de presse des jeunes vignes et les seconds jus de presse des vignes plus âgées de Chavigne

Nez tout de suite engageant, avec beaucoup de fruit, des notes d'amandes, miel de fleur
La bouche est dans la même veine, avec une vraie gourmandise sur les fruits, les fruits à coque, et une allonge fraiche sur les agrumes et le minéral,
Le volume, la longueur et l'équilibre en bouche sont remarquable pour ce niveau d'appellation, ça promet pour les 1er Jus sur ce millésime!
J'ai beaucoup aimé!

Très bien

Domaine Guffens-Heynen Saint-Véran Cuvée Unique 2016

Une petite réduction grillée au départ, note de fruits frais et de fleurs très légères puis la bouche est fine, pure presque transparente au risque de passer à côté. Une très fine amertume remarquable étire le vin en longueur et apporte une belle fraîcheur.
Cette cuvée me semble pas prête à boire et je sens qu'il peut être utile d'attendre 1 ou 2 ans encore pour que l'attaque et le milieu de bouche prennent plus de corps. Les amers de la finale sont parmi les plus beaux que j'ai goûtés.
B- pour les amers.

Domaine Guffens-Heynen Macon-Pierreclos 1er Jus de Chavigne 2019

Issu de ; www.lapassionduvin.c...

En un mot ; superbe.

Bouteille ouverte une heure avant dégustation, Zalto vin blanc.

Magnifique robe or légèrement pale, belle brillance.

Superbe nez citronné, beurré, arômes de fruits blancs, la noisette, un trait végétal que j'ai du mal à capter (chèvrefeuille, anis, herbe ?) qui donne du peps, c'est superbe et accessible malgré la jeunesse.

En bouche l'attaque est bien vive, le milieu de bouche gras comme on l'aime, enrobant, mais tenu par une belle acidité qui vous accompagne jusqu'à la finale d'une superbe longueur conclue en fraîcheur sur ces superbes amers magnifiquement intégrés.

Précis, presque salin avec une magnifique alchimie de rondeur, 17,5/20, j'adore, et ai hâte de goûter sa sœur dans quelques années.

Edit 8 heures après une bombe, rétro caramel que je chérie tant, magnifique, je change la note en 17,5/20.

Bonjour,

Macon Pierreclos, Guffens Tri de Chavigne 2011 (vidéo 1:40) : Un nez appétant, de fruit blanc, pomme golden, mais des accents de poire aussi, note gourmande de brioche, beurre frais, puis plus amande, sésame et florale aubépine, fond léger fumé, voir tourbé avec sa composante humus, végétale. La bouche est droite, tendue, joli matière ronde qui enrobe, c'est friand, quasiment acidulée, sur la pomme plus granny, note plus grillé, brioche, plus élevage, pointe chèvrefeuille, tarte citron meringuée, citron vert, noisette, fond amande grillé, sésame. La finale est fraiche, voir vive, presque puissante et jolie persistance plus acidulée tarte citron, noisette, amande et grillé/fumé. Excellent 93 (17) et bien dans l'esprit du diner bourgogne 2011 de cette semaine (voir article précédent) qui va mieux au blanc qu'au rouge.
 
Amicalement, Matthieu

Domaine Guffens-Heynen, Macon Pierreclos, 1er jus de Chavigne, 2017

Il y a un an et demi, j'ai eu un grand plaisir à déguster cette cuvée sur le fruit blanc, amande, vanillé eau pure qui ressemblait à un sirop gorgé d'une énergie douce. A la sortie du premier confinement, avec des amis, c'était encore meilleur. Hier avec des Saint-Jacques, je débouche la deuxième. Une robe dorée claire, pale et une pointe réduction à l'ouverture. L’élevage se fait sentir.
Après aération, parfums de fleurs et sirop d'orgeat avec une touche de mandarine, d'amande et un chouia de grillé. Le nez virevolte et c'est pur, parfois sur du caillou mouillé. La bouche est envahissante et charnue mais fraîche et c'est très suave car transparent et pas gras malgré la présence de bois pas complétement intégrée.

Élégante, la concentration équilibre l'élevage qui s'exprime sur une très longue finale acidulé avant de basculer une pointe d'agrume citronné. L’élevage, que je sens vraiment conçu, est impressionnant par sa résonance avec le jus et l'équilibre produit dynamique. Je pense que c'est encore jeune, mieux fait et bien moins cher que certains 1er crus de Bourgogne. Ceux que j'ai goûtés.

Bref, j'ai beaucoup aimé et je cherche des amateurs (sur Paris ou banlieue) pour que nous partagions un lot de 6 bouteilles qui reste à acheter sur un site connu. Toutes mes connaissances ont des caves qui débordent... Si intéressé(e), contactez-moi en message privé. On s'arrangera (avant que cela parte).

TB- vers TB dans peu de temps pour cette science de l'élevage (et pourtant pas fan du bois) !

Domaine Guffens-Heynen - Bourgogne jeunes vignes et derniers jus 2013

Dans la gamme complexe et changeante de Jean-Marie Guffens, je demande le simple Bourgogne. Enfin simple, pas tant que ça puisque le vin provient apparemment de jeunes vignes de Saint-Véran et des presses du Chavigne, élevé moitié en fûts et moitié en cuve. En tout cas, ce flacon est bluffant.

La robe est mimosa et le nez, frais, sur les agrumes. La bouche est vive, d'une jeunesse éclatante, comme si le vin avait été mis en bouteille hier alors que le jus a tout de même huit ans, un âge où les Côtes de Beaune fatigués se ramassent à la pelle commes les feuilles en automne. Après une paire d'heures à s'aérer, ce Bourgogne se livre un peu plus, sur des arômes floraux, citronnés et une pointe vanillée qui apparaît subrepticement à l'occasion, sans gâcher pour autant la pureté d'un vin foncièrement minéral avec juste une pointe de gras qui enrobe la finale.

Ce Bourgogne boxe deux catégories au-dessus de son classement, seul un certain manque de complexité et de longueur dénonce ses origines modestes. Très bon ! 

 Domaine Guffens-Heynen - Saint-Véran 2014

Bu la même bouteille que Guillaume quelques semaines avant, mais malheureusement sur mon exemplaire (issu du même caviste) la réduction ne disparaitra pas avant la fin de la bouteille. Pourtant ouverte plus de 8 heures à l'avance, puis épaulée et aérée deux heures avant, le vin sera assez monolithique sur l'allumette (je pense qu'on est sur un vin très soufré) avec quelques fruits jaunes qui pointeront timidement leur nez tout à la fin. La bouche est assez ample mais finale courte. Assez bien, première déception sur ce domaine. 

Bonjour à tous,

 

Macon Pierreclos, Guffens Tri de Chavigne 2010 (vidéo 4:50) : Un nez fin de fruit blanc, pomme, poire, note beurrée puis plus aubépine, pointe chèvrefeuille, citron, fond d'amande et un côté léger grillé, fumé, tourbé. La bouche est fraiche, droite, matière ronde, joli densité qui enrobe, c'est ciselé, fin, tonique, sur la pomme puis le citron, note beurrée, puis noisette, citron vert,  pointe chèvrefeuille, fond d'amande, de craie. La finale est fraiche, presque puissante, droite et belle persistance pomme, poire, puis citron vert, noisette, fond d'amande, de craie. Excellent 93 (17) mais encore du potentiel de garde 5 voir 10 ans...

Amicalement, Matthieu

Ca y est je suis Chavigné : première rencontre avec ce célèbre vin pour ma part ce soir avec une bouteille Le Chavigne, millésime 2016. 

L'essayer c'est l'adopter et je crois que je vais aller faire quelques emplettes chez mes cavistes préférés pour compléter la collection car c'est un très très bon vin ma foi ! 

La robe est d'or

Le nez est un enchantement : chèvrefeuille, mirabelle, une touche d'agrume, une pointe de tarte au citron meringuée 

La bouche n'est pas en reste : un côté grillé, amande, chèvrefeuille - c'est vraiment très bon. Un léger reproche concernant une finale un chouia courte mais dans l'ensemble c'est quand même très bon. Il m'en reste deux et j'ai un doute quant à son potentiel d'évolution car c'est déjà très bon en l'état - à regouter prochainement. 

Très bien ++
Nicolas 

Bonjour à tous,

 

Macon-Pierreclos, Guffens Heynen Tri de Chavigne 2013 (vidéo 6:20) : Un nez friand, classe, de noble chardo, fruit blanc, note beurrée et grillée (fine réduction comme dirait Patrick) puis chèvrefeuille, tarte citron meringuée, pointe vanillée légère, gourmande, fond d'amande, d'aubépine, de craie avec donc ce coté grillé/fumé. La bouche est droite, tendue, joli matière dense, beurrée au gras fin bien enrobant la fraicheur, sur le fruit blanc, puis le citron, le chèvrefeuille, avec sa pointe légèrement vanillée friande, c'est acidulé, sur un fond d'amande, craie, et ce grillé/fumé. La finale est fraiche, voir vive, on gagne en profondeur, et belle persistance de fruit blanc, de beurre, puis tarte citron, chevrefeuille, fond amande, aubépine et grillé fumé. Excellent 93 (17) C'est classe, bien élevé comme un beau chardo Beaunois. Encore quelques années pour gagner en complexité avec des aromes évolués, champignon noble, humus, sous-bois... et cela touchera le grand.

Amicalement, Matthieu

 



Domaine Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos « Le Chavigne » 2008
Disons-le d’emblée, un vin jouissif !
Superbe qualité du bouchon qui est juste imbibé sur sa base.
La robe est d’un splendide or soutenu aux reflets brillants.
Grand nez très ouvert et intense sur des notes d’agrume (surtout le citron confit), la noisette grillée et, plus en retrait, des notes de fleurs blanches et d’épices qui évoquent la vanille.
En bouche, le vin se profile sur un superbe équilibre mêlant avec précision le gras et la tension dans une structure gourmande.
La finale, très longue et complexe, est aussi une de ses nombreuses qualités !
Un Grand blanc Bourguignon qui n’a pas été trahi par le bouchon (peut-être un cas sur les nombreux flacons dégustés de ce domaine) ni par une oxydation prématurée.
Excellent et à point.
Note : 18/20.
Garde : il est, pour mon goût, à point.

Olivier

Domaine Guffens Heynen, Mâcon-Pierreclos, Le Chavigne, 2008

Bue  à la Table de Guy, Bron
Ouverture immédiate.
Robe qui tend de plus en plus vers l'or au fur et à mesure de son ouverture. Nez puissant, précis, sur le citron vert, un fond d'amande grillée et de très belles notes d'évolution sur le beau champignon et la terre fraîche, en filigrane. Bouche puissante et dense, constituée par une matière tendue, mûre, sans jamais tomber dans la lourdeur ni richesse particulière. On trouve un très léger gras pour donner du volume à cet ensemble très précis. On retrouve le citron confit et son zest, un fin nuage de champignon et également de belles notes de poivre blanc, en complément de menthe fraîchement coupée. La finale est longue et tonique, sans aucun creux durant le repas. C'est franchement très beau commence à se complexifier, un vin qui se déroule librement pendant plus d'une heure sans faillir. Il fait encore jeune, rentrant sur son plateau de maturité, mais avec de belles et longues années devant lui avant le déclin. Excellent + (17,25)

Edit: Pas la même bouteille, mais j'ai l'impression d'avoir goûté notre exemplaire à peu près de la même façon qu'Olivier, dont le compte-rendu est juste avant!!! Bonne pioche!

Domaine Guffens Heynen, Saint Véran Premier Jus 2015

Un joli saint véran Pour accompagner une quiche aux moules, crémée . Le bouchon en liége aggloméré  ( surprenant de mon point de vue, pour un tel vin et un vigneron de cette exigence  !! ?? ) je ne connais pas l'impact économique d'un tel bouchon, et ne suis personnellement pas compétent pour trancher sur la justesse d'un tel choix. toujours est-il que le bouchon est en très bon état, extrêmement ferme et pratiquement pas imbibé.
Couleur jaune citron, assez marquée, brillante, et finement nuancée de vert.le nez est corseté par des arômes d'agrumes, c'est dense ,assez puissant...mais au fonds pas très agréable, voire écoeurant....à l'aération... en faisant tournoyer le vin dans le verre, on a un peu de mal à dissiper cette première olfaction...arrivent alors timidement des arômes d'herbes coupées, de pain beurré.relativement peu de tension,tout ceci est fugace,sans grande classe.
La bouche n'indique pas clairement que ce chardonnay est née dans le 71 ,( il ne semble pas délié, ni vif,...et  le registre habituellement rencontré pour ce type de vin,n'est pas au rendez-vous...) la bouche est dense et étriquée, sans vraiment d'éclat . je suis un fan de longue date des vins de ce domaine. Aujourd'hui je suis passé à côté.( cela arrive ,rien n'est jamais acquit)La lumière qui habite habituellement  les vins de ce grand vigneron, est absente. Alors bien sûr la note attribuée serait convenable...entre 12..et ..13.pour ne pas être trop manichéen,ni même méchant.simplement juste.
la dernière bouteille de ce même cru,a été dégustée il y a deux ans, elle avait alors fait l'unanimité....(j'en garde un grand souvenir )

 Cette bouteille n'était pas seule aujourd'hui.En effet, à ses côtés nous avons placé un meursault Blagny 2017 du domaine  MATROT ,ouvert,depuis hier midi,avec 40 cl restant dans la bouteille.et ma foi la surprise fût de taille !!!!
Si hier, la bouche de ce vin était conforme à son standard, en terme d'intensité, de tension, de puissance, de longueur, de dynamisme ...BREF un vrai joli Meursault , le nez était étrangement absent, juste finement éthérée,sans défaut..certes....mais sans rien d'autre non plus.une sorte de mutisme olfactif...
Aujourd'hui , après une journée de forte oxydation dans la bouteille, conservée en cave à 12° " cendrillon est passée par là" en effet le panel  olfactif classique murisaltien est au rendez-vous,les fleurs blanches, l'iris,  le réséda ,la brioche chaude, une  fine sensation de caramel au lait, le tout avec une belle intensité !!!.....la bouche a bien tenu,à peine dégradée,...nous sommes restés sur le C...L. la couleur vive et surtout très claire en dit long à mon avis sur l'avenir de ce vin. (radieux )

il serait un peu absurde de comparer ces deux vins, et de les opposer, encore plus idiot..!!! .je suis ravi d'avoir rentrés la semaine dernière quelques flacons de Matrot. cette dégustation en tandem, a un peu déjoué les pronostics , les attentes...et ma foi, ces petites surprises rajoutent au plaisir de la dégustation.

la commune de Meursault c'est la CLASSE tout de même. la diversité des styles, des terroirs... à  l'infini ou presque 
quand on est fan , on est souvent excessif... LOL....mais quand même.
Alain

  

chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut matrot c'est trèèèèèèèèèèèèèèèèès bon mais non, personne n'aime donc chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !
pouir le guffens.. millésime...

Bonjour FGsuperfred
bien au contraire, je trouve ce vigneron formidable ,novateur, talentueux, les qualificatifs ne manquent pas pour cet homme (je devrais dire ce couple) car dans l'ombre son épouse à largement contribué à la réussite  et à la célébrité de ce domaine.c'est une personne discrète, inspirante pour son époux...bref....ce domaine fait la quasi unanimité. mais en l'occurrence sur cette bouteillerie le rendez-vous est manqué.
mais peut-être n'ai-je pas bien compris le sens de votre abscons message.
cordialement
Alain

c'était effectivement du second degré... j'aime beaucoup guffens mais matrot est... immense
mais chut, faut pas le dire trop fort...
un de mes derniers énormes coup de coeur en bourgogne de l'année dernière un meursault 1er cru "perrières" de matrot... 2002 !

Dégusté à cette occasion

Domaine Guffens-Heynen Pouilly Fuissé Tris des Hauts des Vignes 2013
Bouquet initial peu ouvert  sur le sésame grillé et les fruits secs puis on perçoit davantage de fruit blanc et d’herbes aromatiques avec une touche saline et une note boisée discrète. La bouche est ronde, ample et concentrée. Elle exprime également son élevage par des notes beurrées et boisées qui s’intègrent harmonieusement. La fin de bouche un peu acidulée donne du tonus à une belle et pleine persistance finale. Vin typé qui manque un poil de personnalité mais pas de classe.

Pierre

Question à la communauté : 

Les vins de Jean-Marie Guffens, en particulier peut-être les "entrées de gamme", se goutent-ils régulièrement bien durant l'année suivant la mise ? Avant d'entrer dans une éventuelle phase de fermeture ?

Je pose la question parce qu'à défaut d'autre chose pour accompagner le homard au four de demain chez mon paternel j'envisage d'ouvrir un de ses Bourgognes "Jeunes Vignes & Derniers Jus" 2020, mais j'ai peur de l'infanticide. Ceci dit un précieux CR du comparse Fredimen ci-dessus montrait qu'un Macon 2019 se goutait récemment très bien, donc j'imagine que l'espoir est permis ? Sous réserve d'un épaulage le matin-même peut-être ?

Grand merci à vous et bonnes fêtes !

Bonjour à tous,

Pouilly Fuisse, Guffens Heynen CC 2013 (vidéo 10:20) : Un nez d'une jolie complexité, de fruit blanc, puis plus citronné, chevrefeuille, note beurrée, brioche légère, friande, pointe exotique ananas, fond amande, aubépine et léger grillé/fumé. La bouche est droite, concentré, matière à la jolie rondeur, mais fine, précise, bien soutenu par la fraicheur, c'est tendu, puissant, sur le fruit blanc, un côté citronné, le chevrefeuille, note beurrée/brioche légère, fond amande, d'aubépine et léger fumé/grillé. La finale est fraiche, pleine, assez queue de paon, et belle persistance fruit blanc, chevrefeuille, beurre, fond amande et fumé. Excellent + 94 (17,5) Un pouilly très Beaunois dans l'esprit je trouve, assez typé Corton.

Amicalement, Matthieu

écrit:

Question à la communauté : 

Les vins de Jean-Marie Guffens, en particulier peut-être les "entrées de gamme", se goutent-ils régulièrement bien durant l'année suivant la mise ? Avant d'entrer dans une éventuelle phase de fermeture ?

Je pose la question parce qu'à défaut d'autre chose pour accompagner le homard au four de demain chez mon paternel j'envisage d'ouvrir un de ses Bourgognes "Jeunes Vignes & Derniers Jus" 2020, mais j'ai peur de l'infanticide. Ceci dit un précieux CR du comparse Fredimen ci-dessus montrait qu'un Macon 2019 se goutait récemment très bien, donc j'imagine que l'espoir est permis ? Sous réserve d'un épaulage le matin-même peut-être ?

Grand merci à vous et bonnes fêtes !

N'ayant pas reçu de retour par rapport à mes interrogations ci-dessous avant le repas de Noël, j'avais décidé de jouer la prudence et de donc raisonnablement résister à la tentation de ...

ne pas ouvrir cette bouteille 

Domaine Guffens-Heynen, Bourgogne "Jeunes Vignes et Derniers Jus" 2020

Et bien m'en a pris : c'est tellement bon !!
J'avais peur qu'il soit déjà entré dans une phase de fermeture initiale mais non, il se goute merveilleusement bien pour l'instant.

Le nez est une merveille de typicité de grand Bourgogne blanc, il est murisaltien sur le popcorn, la noisette grillée, les fleurs, la minéralité ... en bouche c'est tout pareil, le toucher est crémeux et beurré initialement sur ces notes de pop-corn régressives, sésame, légère vanille, fleurs blanches, lys, jasmin, et ça se retend vite avec une très belle acidité citrique. Finale nette et longue sur le citron, la pierre bleue, et de légers amers grillés. L'équilibre entre maturité et fraicheur me semble idéal.

Meilleur Bourgogne "générique" dégusté à ce jour, ça boxe une voire plusieurs catégories au-dessus je pense.

Très bon accord avec le homard au four, julienne de légumes et beurre blanc.

Excellent - / 17/20

 Domaine Guffens-Heynen - Saint-Véran 2014

Robe or jaune pâle.
Un nez légèrement réduit qui laisse transparaitre des notes briochées et beurrées; amandes, fruits secs, une touche de citron; pierre à fusils, minéral.
La bouche est fruitée sur les fruits blancs, l'ananas, les agrumes qui dégagent une amertume bien présente; bon équilibre avec une acidité juste et une belle matière, reste bien.

Note: 15,5/20. Garde: A revoir dans 2 ans. 

Domaine Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos « Tri de Chavigne » 2012
Bouchon type Diam 30, long et serré dans le goulot.
La robe est jaune or soutenu et brillant.
Une fine note grillée, un fruit blanc mûr et frais et le citron confit forment un bouquet prégnant et gourmand.
Vin à l’équilibre parfait, mélangeant subtilement ampleur, finesse, fraîcheur et élégance.
Le vin emplit toute la bouche, offrant toute la série aromatique perçue au nez avec un fruité suave et cette fine note grillée.
La longueur est impressionnante, rehaussée par la note citronnée qui lui confère tension et tonicité.
Un superbe vin, à point, ce qui me sied parfaitement car c’était ma dernière bouteille.
Note : 17/20.
Garde : à boire en l’état mais sans urgence.

Olivier