Domaine de la Romanée-Conti Bourgogne Hautes-Côtes de Nuits Blanc 2015

Bien beau blanc de gastronomie que voilà.
Aromatique plutôt végétale et racée, belles notes de lies puis tilleul, fruits jaunes
Matière ample et équilibrée, beau toucher gras.
Finale aux beaux amers salivants
Très bien

 Domaine de la Romanée-Conti Vosne-Romanée 1er Cru Cuvée Duvault-Blochet 2009

Joli robe assez intense, à l'évolution présente.
Nez riche et légèrement boisé. Des belles notes tertiaires de champignons.
Matière pleine et de joli fond, belle équilibre, finale de belle tenue.
Un bien beau Vosne-Romanée 1er Cru, assez élevé, riche et mûr.
Mais j'attendais un peu plus de fraîcheur et de finesse je dois le confesser.
Plutôt à boire
Plutôt Excellent

oliv écrit:

2020
Comment le domaine de la Romanée Conti a capté l'esprit du millésime.

www.the-buyer.net/ta...
 

Une seconde lecture sur www.winespectator.co...

Bonjour à tous. 
Article sur le vignoble californien en 1965.
J'ai hésité à le placer dans cette rubrique en cette époque de vignerons stars très médiatiques.

 
 
 
 

Cordialement 

Manu
 

1000ème message avec un CR sur une DRC...

LPV Beaune #40 : Une quarantième réjouissante dans le riche bourg de Beaune

Domaine de la Romanée-Conti Richebourg 1999 

Robe plutôt intense pour le cépage.
Nez discret dans un premier temps, s'ouvrant et se complexifiant vers de légères notes tertiaires, sous bois, puis finalement un très beau pot pourri à l'aération dans le verre.
L'attaque est sapide, dense, nous amenant tout de suite dans la sphère des grands vins.
Matière ample, de grande profondeur et équilibre, avec des marqueurs de vendanges entières bien présents, apportant une belle et si rare "râpe" Bourguignonne.
La finale est fraîche et acidulée, de grande énergie, grande persistance aromatique.
A l'aveugle, les copains ne s'y sont pas trompés, on est ici dans la grande Bourgogne avec ce Richebourg expressif, frais et plein de vie.
A boire / A garder

KRABB
Robe, grenat avec un trouble intense.
Nez évident sur le pot pourri, notes de réglisse, de ronce. Superbe.
L'attaque est fine, complète, avec le végétal noble cette fois, et le tour de force (du terroir selon ma modeste expérience) est d'allier cette finesse d'attaque à une puissance hors du commun.
La finale est d'une longueur incroyable, qui fait dire à ma voisine "avec ça pas besoin de manger il fait boisson et repas tellement il est long et puissant".
Un grand vin que je pensais être un Clos de Béze 2000 de Prieuré Roch.
Je n'avais jamais eu ce trouble sur une robe d'un vin du domaine.
Mais le grand pinot était clairement identifiable.
A ce niveau là, quel pied c'est la Bourgogne...

Bu lors de cet évènement

Domaine de la Romanée-Conti - Grands Échézeaux Grand Cru 2007

Icna
Le nez est plus concentré mais tout autant parfumé sur la rose, la cerise c'est évolutif vers la rose avec un côté iodé. C'est hallucinant de monter en gamme par rapport au précédent.
La bouche à un toucher assez irréel, fruité, gourmande, acidulée avec un dynamisme et une longueur incroyable. Grand vin. Je mets ça sur un Chambertin de mortet, tout faux.

Enzo d'Aviolo
Nez exceptionnel de grand pinot évolué gorgé de fruit, sur la rose fanée, d’une élégance folle.
La bouche est magistrale, cela faisait un moment que je n’avais pas ressenti une telle sensation purement physique à la première gorgée d’un vin, des frissons dans toute l’échine. Elle est dense, concentrée et parfaitement déliée et apporte une perception de plénitude tant son équilibre et sa gourmandise sont parfaits. En outre, on perçoit le vin cueilli à point à son optimum tant sa complexité est grande. La finale est d’une fraicheur explosive avec une persistance exponentielle. Très grand. Evidemment le vin de la journée. Excellent +.

2020 Domaine de la Romanée-Conti : Un calibrage impossible

worldoffinewine.com/...

Hydration
À l’espace bar de La Karrière de Villars-Fontaine, tout l’été, il est possible de se désaltérer autour de belles références de domaines partenaires dont un mystérieux Hautes-Côtes de Nuits blanc signé « DRC ».

www.dijonbeaunemag.f...

Domaine de la Romanée-Conti – Grands-Echezeaux GC 2017

20/20 Vin exceptionnel, déjà sublime, à l'intensité, l'équilibre et l'élégance hors normes.

Bu au restaurant un verre d'une bouteille coravinée.

Nez puissant et noble, sur le kirsch et le musc.
Bouche minérale, profonde, délicieuse, d'une beauté froide et captivante. Fruits noirs, herbes, ronce, chêne noble. Finesse, race et complexité exceptionnelles. L'intégration de la vendange entière est superbe ; on imagine les vignes sous la pluie, le sous-bois, l'automne... Toucher élégant, noble et sensuel, avec une magnifique texture riche et profonde mais aérienne et ciselée qui fait écho au caractère à la fois sombre et frais des divines saveurs. Longue finale poivrée et giroflée. C'est tellement juste et tellement bon...  Ma plus grande émotion œnologique, avec Rayas.

De façon étonnante, j'ai pris encore plus de plaisir avec cette bouteille dans sa prime jeunesse qu'avec les cuvées plus augustes et plus évoluées bues par ailleurs. 2017 particulièrement réussi au DRC ?

Soirée magique de dégustation DRC à la cave Philovino en compagnie de Bruno Quenioux. Un maître mot : la grâce, avec une finesse des tanins d'un autre monde. Une matière lumineuse qui s'efface, pourtant les vins ont une "relance" de dingue et vibrent d'énergie. Pas de prise de bois, mais des rafles divinement intégrées et une minéralité saisissante. (Je parle des caractéristiques communes aux 3 "grands" grands crus bus ce soir - le Corton s'avérant selon moi clairement en retrait.)
Le Saint-Vivant n'était pas le #1 consensuel ce soir-là, mais il offre le plus gros potentiel. Quel domaine !

  DRC Corton GC 2010
16,5/20 Un Corton élégant mais trop léger, où la maîtrise technique impressionne plus que la sensualité. Nez discret mais très élégant et évolutif, d'abord sur la ronce, fruits rouges, fumée, terre chaude, puis mousse, terre humide...
En bouche on sent la fraîcheur du millésime. Matière soyeuse d'une pureté et d'une minéralité frappantes - on boit de l'eau de roche ! Belle structure droite. Un peu dilué, concentration insuffisante. Pas très persistant pour un grand cru, avec une finale évanescente sur le poivre. 13°

DRC Echezeaux 2008
19/20 La perfection de la Bourgogne ! Robe sublime, lumineuse. Nez droit, dansant, fruits rouges (fraises écrasées), puis ronces, terre humide, gibier...
Bouche somptueuse. Energie remarquable, le jus se déploie légèrement piquant sur le palais. Équilibre et harmonie inouïs. Musculature fine avec juste ce qu'il faut de puissance. Aromatique délicieuse de framboises fraîches, rafles, silex... Caractère dense, sombre. Je ferme les yeux. L'automne, les vignes, une lumière froide. Magique. Longue finale giroflée.
Ce "modeste" Echezeaux a parfaitement épousé le millésime frais. A point actuellement, il s'est avéré le vin le plus plaisant de la série en ce moment précis, de l'avis général de la table. Un vin qui redéfinit mon échelle de ce qu'on peut trouver dans un grand pinot dans un millésime pas facile. 13,5°

 
C'est aussi bon que ça en a l'air...

DRC Romanée-St-Vivant 2009
19/20+ Immense vin bu trop jeune. Nez plus solaire mais très fin et élégant aux effluves de bocal de cerises, chêne noble.
Bouche empreinte d'une force calme, chatouillant le palais mais tout en douceur. Vibrant, structuré par une acidité dansante. Pureté et netteté de la texture hors du commun. Finesse des saveurs et des tanins dingue - la matière se sublime presque. Équilibre superlatif - ici le fruit se montre à la fois parfaitement mûr et frais. Rafles, poudre de fer, silex - presque comme un grand blanc tant la minéralité irradie le jus. La profondeur ? Un abîme où l'on se perd avec délice, dans une expérience quasi mystique ! Longue finale tourbée à l'amertume noble. Le plus prometteur de la série. Ouvert 5-10 ans trop tôt.

A noter que j'ai trouvé intéressant de garder ce RSV longtemps en bouche et sentir la "sublimation" de la matière - cette sensation d'apesanteur voire d'effacement, alors que la puissance du vin ne fait que monter. (Je sais que ça fait un peu cinglé/pédant de parler ainsi, mais c'est vraiment quelque chose que plusieurs d'entre nous autour de la table ont relevé). 13,5°

DRC La Tâche (monopole) 2001
18,75/20 "Une main de fer dans un gant de velours" - vraiment. Robe trouble, signalant un caractère plus rugueux que les vins précédents. Nez riche, puissant, sanguin, poivré, qui titille les narines, on y revient sans cesse.
Bouche au diapason, dense, ferrugineuse, sanguine. La matière charnue se fait tapissante avec un gros volume, mais reste aérienne et dansante. Un trait de rafles vertes, thé oolong et réglisse. Un peu de fruits rouges - groseilles, framboises.  Toujours cette minéralité prégnante et cette acidité vibrante. Finale finement épicée et pétillante, d'une persistance et d'une salinité époustouflantes.
Impressionnant, mais moins émouvant que le St-Vivant. 13°

 
On voit la robe plus trouble du LT que les vins précédents

Conclusion
Mon a priori de la soirée était que le classement naturel allait être Corton '10 < Echezeaux '08 < St-Vivant '09 < Tâche '01. Eh bien non !!! Selon moi ce fut plutôt Corton << La Tâche < Echezeaux < St-Vivant. Ce dernier mariait la gourmandise de 2009 avec la plénitude classe et réservée du DRC, une sensualité et une puissance contenue ahurissantes... Une bouteille absolument sensationnelle !! Je rêve de voir ce que ça donne sur un millésime plus froid style 2010...
Certains lui ont préféré l'Echezeaux 2008, parfaitement à point en ce moment, offrant ce soir peut-être moins de poésie mais légèrement plus de puissance, et s'avérant il est vrai parfaitement délicieux.
Le La Tâche proposait beaucoup de race et de puissance, mais les autres n'étaient pas non plus des vins de jeunes filles et offraient en revanche un profil plus pur, des tanins encore plus polissés, une palette aromatique qui m'enchante et me transporte davantage (j'aime l'image des vignes sous la pluie, la terre humide...). Affaire de goût...

Et voilà. C'est fini. A quand la prochaine ?

 


 

Dégustation "à la bonne franquette" par Jl75


Richebourg Grand Cru 1972 - Domaine de la Romanée Conti

Nez repoussant sur la vieille cave , le carton mouillé. En bouche c'est hallucinant on retrouve du fruit, du champignon et un côté terreux qui emporte tout. Pour moi ED. Dommage.
 

Je n'ai que peu d'expérience sur le le domaine mais je dois dire que j'ai vraiment trouvé cette bouteille d'un grand niveau. 

 

La robe est assez intense, le nez est magnifique, très fin. En bouche, l'équilibre, la profondeur, et la maîtrise des tanins sont remarquables. C'est très juteux, dans le bon sens du terme. Au final ce fin fait à la fois jeune en bouche et évolué au nez.

On voulait revenir dessus mais la bouteille ouverte à la volée s'est vite trouvé vide... À 300€ sur table je crois qu'il est difficile de faire mieux rapport Q/P. 

Pour comparer avec le reste de la dégustation le Gonon (qui est passé après) était d'un niveau stratosphérique, ouvert à l'avance il était d'une grande finesse. Le Chambolle de Lachaux très décevant, ma deuxième déception après une bouteille flinguée, pas de jus, pas de complexité (payé 90€ je ne mettrais pas 1€ de plus).

 

Bonjour à tous,

Un ami m'a récemment posé une colle à laquelle je n'ai pas su répondre et à laquelle je n'ai pas non plus trouvé de réponse sur internet (ici ou ailleurs).

Savez comment le domaine commercialise ses vins et à quel prix ? J'ai cru comprendre que les allocataires avaient droit à une caisse panachée du dernier millésime, mais connaissez vous sa composition et son prix ? Savez-vous par ailleurs si le domaine a conservé des allocataires particuliers (des historiques par exemple) ou bien la totalité des bouteilles sont elles vendues à la restauration et à l'export ?

Merci beaucoup par avance !

Bien à vous,

Arthur

Le domaine vend également des bouteilles à l'unité. 

Frisette écrit:

Le domaine vend également des bouteilles à l'unité. 
 

Question subsidiaire: dans le cas des ventes de bts à l'unité, s'agit-il du même prix que pour le "panachage" des allocataires ? 

Je ne sais pas je ne suis pas allocataire !!!

Le problème n'est pas le prix (identique), c'est de rentrer dans le fichier client ...

Ce n'était pas ma question   L'idée n'est pas d'acheter du vin (ou d'entrer dans le fichier client), mais de comprendre comment un domaine aussi emblématique gère sa commercialisation. L'info sur l'ordre de prix des bouteilles au départ du domaine est aussi intéressante pour comparer avec le marché gris et les enchères.

Pour les tarifs, je sais pas... mais s'agissant de savoir si des particuliers sont encore allocataires, il suffit d'aller voir par exemple sur Idealwine si des 2020 (dernier millésime commercialisé) sont en vente... et si la TVA est non récupérable.

Ah ben oui, il y en a.

Cordialement,

Hervé

@THT: la réponse m'intéresse, contrairement à la question d'entrer dans le fichier client. 
Plutôt que de balayer ma question , si quelqu'un à quelques éléments je reste preneur merci.

J’ai répondu. Prix identique. Tous les allocataires sont facturés le même prix, que ce soit 1 bouteille ou 12

merci

Thien a parfaitement répondu.

J'ajoute juste les infos suivantes pour les curieux : l'achat de la caisse annuelle est la condition pour l'obtention d'une Romanée Conti.
Le panachage des cuvées qui la constituent dépend ensuite des rendements du millésime donc peut varier.

 Savez comment le domaine commercialise ses vins et à quel prix ? J'ai cru comprendre que les allocataires avaient droit à une caisse panachée du dernier millésime, mais connaissez vous sa composition et son prix ?

Merci beaucoup par avance !

Bien à vous,

Arthur

Si vous voulez vous faire une idée de ce à quoi peut ressembler l'allocation d'un client du DRC, je pense que le lot de 2020 en vente actuellement sur IDW à 55 200 € s'en rapproche assez.

Cordialement,

Hervé

Je vais très probablement dire une connerie car je ne sais plus qui me l’a dit mais de mémoire c’était dans les 1000€ une Tâche et 2500€ RC (domaine évidemment). 
 

Plus concrètement, ça a pu donner ça.


interwd.be/vaut-allo...

Mon Oliv,

l'utilisation du passé composé me semble ici assez judicieuse. M'est avis que l'on n'en est plus à ces chiffres...

La bise

Hervé

Et dire qu'avant ça ressemblait à ça : 

 

Sans vouloir minimiser les hausses de ces dernières années, le salaire D1 (limite premier décile) en 1971 est de 7900 F/an , donc cette commande représente plus d'1 an de salaire pour cette catégorie ou plus d'une demi-année pour la moitié de la population de l'époque (D5 à 14500F).
En prenant qu'une seule bouteille de chaque on est déjà à 930F (3/4 d'1 mois de salaire D5). Bon après il fallait en vouloir des 65, 58, 67, 63, 54, grands millésimes de vigneron s'il en est !

Bref, ça n'a jamais été bon marché le DRC, il fallait juste s'amputer un plus petit morceau du bras.

Marc

RSV 2020: 996 TTC
RSV 2016: 877,20 TTC