D'accord également, mais il est vrai que l'on parlait du chablis "générique" et non des 1er/grand crus

Et pour avoir bu ce même vin vendredi soir dernier, on peut dire qu'il a encore de belles années devant lui...

D'accord également, mais il est vrai que l'on parlait du chablis "générique" et non des 1er/grand crus

J'ai terminé, fin 2012, mes Chablis "de base" Droin 2007.
Ils avaient, eux aussi, encore un beau potentiel de garde

Disons que c’est un peu à cause de ma petite expérience avec les vins blanc français. Les ¾ des bouteilles ouvertes qui avaient plus de 4 ans étaient oxydées. Ca va de la Loire à C9P principalement.
Même une fois déçu sur la cuvée Sacha 2004 de Puffeney qui ne l’était pas alors que je recherchais ce style.

C’était ma première rencontre avec ce domaine et j’ai trouvé excellent, et effectivement, il peut attendre encore.

Dom

Bonjour
Vincent Dauvissat n'est pas le seul à faire à Chablis de simples villages capables de défier les années.
Personnellement je garde chez lui même les petits chablis!! Il doit me rester encore des 2005 et Vincent sert régulièrement à l'aveugle des petits chablis qui ont plus de 10 ans (il servait encore voici peu des 96 étonnants de fraicheur et de complexité).
J'insiste toujours sur la conservation, mais de tels flacons bien gardés ne craignent pas grand chose!!

Salut Rachid, sais-tu de quelle façon et dans quelle proportion Vincent Dauvissat utilise le S02 ? Quelle quantité en reste-t-il au final dans chaque bouteille ?

Merci,

Manuel.

Dom écrivait:

---

Disons que c’est un peu à cause de ma petite expérience avec les vins blanc français. Les ¾ desbouteilles ouvertes qui avaient plus de 4 ans étaient oxydées. Ca va de la Loire à C9Pprincipalement.

Si tu va chez les grands tu n'aura pas ce probleme (et meme chez certains autres moins grand d'ailleurs)...Les bons Cdp blancs se gardent 10 ans, voire plus chez les Beaucastel, Vieux Telegraphe Rayas & co, mais il faut les surveiller a partir de cet age.
En Loire par contre, pour ne parler que de cette region que tu cites, Francois Cotat et ses sancerres je leur donne 8-10 ans mini avant d'ouvrir! Idem chez Huet et ses Vouvray, chez Clos Rougeard et leur Breze, Nicolas Joly et ses Coulees de Serrant, Dagueneau a Pouilly sur certaines cuvees etc etc....ce sont des vins tres costaud et encore je ne cite que parmi les plus connus.

Et si on s'egare sur Bordeaux et les pessacs blancs, 10 ans sans PB pour les bons sur les annees correctes, sans parler de la bourgogne....en dizaine de decennies pour les meilleurs.

Les bons Cdp blancs se gardent 10 ans, voire plus chez les Beaucastel, Vieux Telegraphe Rayas & co, mais il faut les surveiller a partir de cet age.

Pratiquement, comment exerce-t-on cette surveillance ?

mgtusi écrivait:

---

> Pratiquement, comment exerce-t-on cette
> surveillance ?

On les enferme sous bonne garde et de temps en temps on en invite une à table pour poster un CR sur LPV ...

Exactement() la surveillance par echantillonage, il faut agir pour prevenir

J'y vois deux problèmes :

1) Cela suppose un nombre conséquent de bouteilles d'une même référence
2) Un vin est oxydé ou ne l'est pas et même en admettant qu'on ttombe sur une bouteille légèrement oxydé, il faut déboucher toutes ses soeurs dans la semaine ?

J'achete personnellement au minimum par 3, mais quand j'aime beaucoup par 6 (mais rarement par 12) quand cela est possible et surtout abordable. En me renseignant, sur LPV tout d'abord, en en discutant avec cavistes, sommeliers, ou encore en cas de gros doutes en appellant le domaine, je minimise mes risques.
ta deuxieme question merite reflexion en effet...si le risque d'un echantillon foireux existe, j'attends toujours quelques semaines apres une mauvaise impression, et je retourne tout d'abord a mes devoirs de lecture sur LPV! Cela m'est arrive chez Charvin et Graillot recemment, ouverts tous les 2 dans une periode de fermeture, mais ce fut entierement de ma faute, j'aurai du lire les commentaires auparavant...et cela m'a servi de lecon. En tout cas je ne m'acharne pas.
Apres, il faut savoir vivre dangereusement et prendre des risques () mais sur Dauvissat je laisse dormir tranquille 8 ans mini.

Steph

Apres, il faut savoir vivre dangereusement et prendre des risques ()

Là je suis d'accord !

Chablis 1er cru Vaillons 2011 DAUVISSAT

Beaucoup trop tôt, je sais, mais sans faire d’âneries, la vie serait moins drôle

Nez très discret, même après carafage (énergétique), mais sinon assez typé Chablis.

A l'ouverture, la bouche a presque l'air fluette...

Après une bonne demi heure de respiration, on sent venir quelque chose. Certes, le vin est encore un bébé, mais la matière derrière est quand même imposante et me laisse bon espoir pour les années à venir (et les bouteilles à venir -D).

BIEN+ en l'état pour le plaisir (et TRES BIEN pour la matière que l'on sent quand même présente)

Adrien

Vincent Dauvissat- Les Clos 1997

Je dois confesser que j'ai toujours apprécié les vins de Dauvissat mais je n'ai jamais été renversé comme j'ai pu l'être avec ceux de Raveneau... Mais comme Rachid et Didier m'ont passablement "énervé" avec leurs vieux Dauvissat ( ici ), je me suis dit qu'il fallait en avoir le coeur net! Un petit gueuleton en famille pour fêter la première année de mon fils et une bouteille des Clos 1997, dénichée sur Ebay en ont été l'occasion.

Bouteille épaulée 2 heures puis carafée presque 3 heures avant le repas... Pourquoi cela me direz vous? Eh bien tout simplement parce que le vin était muet... Et cela a duré un certain temps. Pourtant quelle bouche, équilibre magistral entre matière et acidité... Rien ne dépasse, tout est à sa juste place. Le vin s'est enfin ouvert au fond de mon dernier verre pour laisser apparaître des notes finement minérales et mielées. Quel dommage, un coït interrompu vinique mais j'ai pu tout de même entrevoir tout ce que les bouteilles âgées de ce grand vigneron ont de sublime!

A l'avenir j'ouvre 24h avant (pourtant une petite voix me disait de le faire et je n'ai pas osé)... Et j'ai compris... je fais entrer en cave toutes les quilles que je trouve et j'oublie longtemps!

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Dauvissat, Chablis GC Les Preuses, 2000
Homard breton



Oliv
La robe est sur un net doré.
Le nez est lourd, manquant d'allant et de fraicheur, sur des notes de cire et de croute de fromage assez massives.
La bouche attaque sur une matière très grasse qui semble manquer d'allant.
Est-ce la présence du Rougeots goûté peu avant qui accentue cet effet mais le vin semble pataud et manquer d'énergie.
Aromatiquement, les saveurs chablisiennes (miel mille-fleur, coquille d'huitre) sont assez évidentes mais ne suffisent pas à mobiliser ce vin un peu statique.
La finale est agréable mais définitivement, je reviens au Coche, bien plus nerveux, frais et attirant.
Bon vin mais un peu ennuyeux.

Le lendemain :
Retour à midi sur la bouteille peu appréciée hier soir.
Le vin a peu évolué aromatiquement, toujours sur ces notes chablisiennes très mûres de miel et de croute de fromage.
La bouche semble un peu plus tendue, notamment par la présence de fins amers qui étirent la finale et que je n'avais pas ressentis la veille.
L'ensemble reste toutefois un peu trop replet à mon goût, semblant manquer un peu d'énergie pour se relancer.
La finale n'a pas gagné en longueur ni en précision.
Agréable, sans plus.

Totolouga
Un vin qui a sans doute été évincé par le Coche Dury. Beau nez, en bouche c'est un peu mou. Bien

Chablis 2007 - Vincent Dauvissat

Méchamment oxydee ... direction l'evier.

Stephane

oohhhh... comme quoi ya pas de science exacte... :

un bouchon défectueux, et ça suffit

Vincent Dauvissat - Irancy 2011

Couleur : très pâle.
Nez : un peu de réduction mais qui part assez vite. Le nez est assez fumé, avec un côté fermier aussi. Je ne trouve pas ça très agréable. Avec un peu plus d'ouverture les fruits rouges passent devant (framboise, groseille) mais le côté fumé/fermier reste présent.
Bouche : des fruits rouges, beaucoup d'épices, un côté vin rouge du Jura, encore légèrement fumée, pas très puissante mais légèrement tannique. Peu de matière. Bonne acidité.
Finale : longueur moyenne.

Peu de plaisir en l'état, même si le vin n'est pas vraiment fermé, à revoir dans quelques années peut-être.

sans parler de la bourgogne....en dizaine de decennies pour les meilleurs.

Mouai, c'est quand même parfois assez aléatoire, même chez les meilleurs. Bu récemment un Meursault Gouttes d'Or 2004 des Comtes Lafon bien oxydé.

Après, je suis bien d'accord sur le fait que quand ça a 10-15 ans voir plus, et que la bouteille n'est pas oxydée, on peut tutoyer les sommets

ADRIEN

Domaine Vincent Dauvissat - Chablis 1er Cru Vaillons - 2007

Nez floral puissant avec un léger miel et une pointe plus verte (fenouil)
La bouche large donne une belle sensation de maturité mais reste parfaitement en ligne
Le miel léger et les fleurs sont toujours bien présents
Sur la finale, le vin bascule dans un registre plus minéral/salivant
Bonne persistance sans être extraordinaire non plus

Un régal en l'état :)o

Marc

Vincent Dauvissat - Chablis 1er Cru Forest 1990

Bonjour,

J'ai croisé hier soir en faisant mes courses chez Carouf une "promotion" concernant Forest 1990, proposé à 65 euros. Pensez-vous qu'il puisse s'agir d'un beau vin ?

Si bien conservé, sans aucun doute !
Cdt,
Gilles

J'en ai goûté une au domaine débouchée par Vincent voici à peine un mois, GRAND VIN!!!! Évidemment la conservation dans le cas présent était optimale.
R

Normalement, si la bouteille est cirée, le bouchon est bien visible et peut donner une indication... Mais moi aussi je le tente.

Cdlt.

Vincent Dauvissat Chablis 2007
Couleur jaune moyen, nez et bouche comportant des aromes de citron, bouche minérale
un vin agréable mais simple

Gregory

Vincent Dauvissat - Chablis 1er Cru Forest 1992

Malgré vos conseils, j'ai suivi ceux du "caviste ?" Bien fait pour moi ! J'ai donc choisi un 92 plutôt que le 90. A l'ouverture, la capsule accroche au goulot. Il faut gratter pour en venir à bout. Je découvre un joli duvet blanc bien épais sur le haut du bouchon sentant le rosé des prés ! Opération tire-bouchon réussie, mais bouchon imbibé jusqu'aux oreilles. On lui en voudra pas par cette chaleur d'avoir été piquer une tête.

Le premier verre est sympa. J'me dit ouais, pas mal. Va y avoir des choses à lui trouver. De la fraîcheur au nez, le tilleul est toujours vivace, un peu d'agrumes mais une tonalité champignon blanc qui prend du terrain. En bouche c'est bien sec. La prise en bouche est douce, sans nervosité, mais la matière présente une certaine densité. Le volume est correct. Le vin s'étire joliment avec une bonne rémanence. Aïe aïe aïe, est-ce que ça va durer les amis ?

Bah non ! Tout se casse la gueule en à peine dix minutes ! Eh ouais, les notes de rancio (noix, champignons blancs + amertume prononcée) déboulent telle la garde nationale sur une émeute. Et patatra ! V'la le vin flingué en un rien de temps, sans avoir eu le temps dire ouf ! Bienvenu dans le Jura ! (là, je déconne...j'vais m'faire des ennemis !). Non sérieusement, on s'est foutu de ma gueule ou quoi ! C'est quoi ce bordel ! Le 16ème âge dans le verre !!! Un Chablis mycophile de 21 ans, moi j'lui dis "écoute mon gars: ...vas-te faire une place au soleil, mais...dégage, tu pu des arpions, t'entends !!! Chacun sa merde !

Bon alors où j'en suis ? Oui, la minéralité chez Dauvissat, j'en doute pas, elle est pas loin, on l'a sent. Mais pour la faîcheur, la vitalité, mieux vaut la jeunesse.

Bref, cette bouteille est chiante...!

PS: Demain peut-être, s'il fait toujours aussi chaud (y a des chances ! Faux-cul !) je tenterais peut-être le 90. Si ça déchire pas, là je...vous m'avez compris !

Bonsoir à tous !

J'ai bu un Clos Dauvissat 92 absolument somptueux , et qui a dominé un Charlemagne Bonneau du Martray 92 ..........

D'accord avec Arnaud, clos 92 goûté à plusieurs reprises (bouteille et magnum) s'est toujours montré excellent voire somptueux, idem pour Forest 92.
Au vu de la description j’opterais volontiers pour un flacon mal conservé et qui a eu chaud!!