message pécédent très brouillon
finalemen je crois que je n'ai rien à vendre ou à défendre buvons ce qui nous fait plaisir et tant mieux pour tous. PAs besoin de convaincre qui que ce soit.

Pas si brouillon que ça...

Luc

et un lien pour ceux que ça ne rebute pas :

avec par exemple : I believe the unripe, dominating acidity in many of them is the cause of their premature oxidation.

La vinification d'un Champagne ou d'un crémant nécessite un taux d'acidité totale qui forcement implique des raisins limités en alcool potentiel.
Quand au millésime 96 en Bourgogne une fois pour toute c'est un très grand millésime qui nécessitait un vrai talent de vinificateur, et la principale raison de ces déconvenues est qu'une bonne partie des blancs n'ont jamais finis leurs malo et ont été mis en bouteilles trop vite. C'est une partie de l'explication mais la principale, et je peux vous assurer que tous ceux qui font des élévages longs ont faits des vins magiques (Coche Dury, Raveneau, Lefaive ETC.....);les erreurs qui ont été faites ne se reproduiraient plus aujourd'hui. "Les raisins n'était pas mûres": c'est complètement faux; il suffit d'aller consulter les archives du B.I.V.B sur les maturités des 20 dernières années pour éviter d'affirmer des Bétises.
Cordialement

" Une fois pour toutes "

dsolé je ne crois ni en dieu ni au père noël et encore moins en arnaudm omniscient. Désolé je suis plutôt d'accord (sur ce point là ce n'est pas non plus mon gourou) avec Patrick Essa au sujet de 1996. Et notamment des vins de Leflaive je crois. M'en fous les deux seuls que j'ai en cave ce sont des Leflaive alors je souhaite qu'ils soient réussis !!!

on s'en fout du degré... le nombre de raisins vendangés à 14% pot qui ne sont pas murs !!! La maturité ça s'apprécie à la dégustation. On goûte ses raisins pour vendanger. Je ne fais pas partie de sgens qui croient que le vin ce sont des chiffres. Le vin industriel oui. Sinon c'est affaire de sensibilité.

et suite à la 1ere phrase on pourrait se demander si on peut faire grand en Champagne puisqu'on ne peut pas ramasser des raisins murs et qu'il faut des raisins murs pour faire un grand vin !!!

à peine provoc !!!

je connais des gens qui ont été obligé de "tricher" parce qu'ils avaient fait du crémant avec des raisins murs et que le législation impose un degré maxi pour le vin fini et qu'avec des raisins récolté à 12 on dépasse forcément

Etant plus oenophile qu'oenologue , je m'en tiendrai à mes expériences dans le verre ...

Pour les blancs de Bourgogne j'ai eu l'occasion de boire , il y a moins d'un mois , M. Perrières Lafon et C. Dury 1996 (Lafon à l'Astrance dans la rubrique ad hoc). Deux vins splendides dans des styles différents . J'ai testé aussi les Clos de Dauvissat et Raveneau 1996 , avec un sentiment identique . Certes le millésime est hétérogène mais les ténors semblent avoir produit des grands vins .

Cela dit je ne m'étendrai pas car nous sommes sur le forum Champagne ...

Pour la Champagne j'ai bu récemment avec la plus grande satisfaction :
Gimonnet Spécial Club et Collection (MG) 1996 : d'une pureté rarement égalée .

Egly-Ouriet Blanc de Noirs VV (non millésimé , mais vue la date de dégorgement , c'est bien 1996 , téléphone à la propriété à l'appui) : grand Champagne de table aux antipodes du précédent .

Alfred Gratien 1996 , Dom Pérignon 1996 : cf rubriques ad hoc .

Bollinger GA 1996 ... admirable .

En conclusion , je m'en vais au plus vite acquérir 6 bouteilles d'Avize 1996 ...

J'avais apprécié Gimonnet 1996 l'an dernier je me souviens. Et le GA 1996 de Bollinger.
Et LA Forest de Dauvissat en 1996, mais je ne le connais pas dans d'autres millésimes pour comparer.

de là à acheter 6 boueilles d'un vin que tu ne connais pas...
MAis je ne le fais jamais, je n'achète que du vin goûté et apprécié.

Vin 100, tu n'as qu'a ouvrir une bouteille de leflaive 96 et tu verras bien si il est foutu au lieu de prendre pour argent comptant tout ce que tu peux lire(surtout quand on connait tes sources ).
Ce midi, Meursault 96 Creusefond pur, cristalin, sans aucune note d'oxydation, l'acidité commence à se fondre et donne en bouche un vin bien équilibré, très complexe, pouvu d'une belle minéralité avec une jolie matière.
Peut ëtre le plus beau Meursault du domaine depuis 10 ans.
Je suis désolé d'être aussi affirmatif mais quelques Bourgognes blancs 96 figurent au palmarès de mes plus belles émotions des dernières années.

là ça ne me gêne pas : MES plus belles émotions. Tu peux être affirmatif avec tes propres joies, et goûts.

Pour 1996 de Leflaive je ne les ai pas mis en cave pour les boire aussi jeunes et s'ils ne sont pas capables de se bonifier encore sur 10/15 ans c'est mauvais signe.

Quant à mes sources elles sont multiples et se recoupent. Et celle dont tu parles me parait aussi respectable que d'autres.

Ces appréciations sur 1996 commencent avec les très nombreux rieslings bus sur ce millésime (les exceptions sont très rares... sinon c'est finale "maalox") puis ensuite j'ai retrouvé un peu partout en France voire en Europe ce caractère commun à la plupart des 1996. L'acicité plus ou moins immature.

Vin100 ,

Je suis satisfait que tu aies apprécié des vins de la liste que je donnais plus haut . Au moins partageons-nous qq vins en commun .

Il est vrai que je n'ai pas pour habitude d'acheter 6 b. d'un vin que je n'ai pas dégusté . Cela dit une telle unanimité se dessine autour de l'Avize 1996 , que seul ton avis (sans jeu de mots) vient perturber , que je fais une exception à la juste règle que tu viens de rappeler ...

Pourquoi ne pas détendre au moins momentanément l'atmosphère et te débrouiller pour déguster une nouvelle b. d'Avize 1996 . Sait-on jamais : le malatendu porte peut-être sur une b. défectueuse ... du moins c'est à espérer ...

En tout cas une bouteille ou un moment... mais je rechigne à dépenser 40/45 euros pour ce vin dont la 1ere approche ne fut pas une réussite. Je vais bien le croiser un jour ou l'autre...

"que seul ton avis (sans jeu de mots) vient perturber" mais pas seul je rappelle que nous étions 10.

Vous étiez 10 personnes . C'est bien la raison pour laquelle le malentendu porte peut-être sur une b. défectueuse ... du moins c'est à espérer . Si c'est le cas , cela fait beaucoup de bruit pour rien !
En ce qui me concerne , j'en resterai là .
Je promets un petit CR dès que j'aurai bu l'Avize 1996 .

je suis certain d'en retrouver dans mon verre un jour ou l'autre. MAis je ne suis pas assez fan de champagne en général pour dépenser 45 euros dans une bouteille (à part Beaufort 1/2 sec 1985 pour lequel j'ai dépensé ça).

J'ai deux bouteilles d'un grand riesling à ce prix. Avec un bon sylvaner pour faire un carton de trois.

Charles,
J'ai dégusté la semaine dernière Avize 96 avec un membre de la famille Jacquesson et sa fierté à présenter ce vin voulait en dire long sur la qualité de la bouteille.Sa seule réserve était que contrairement aux dires de la RVF cela ne valait quand même pas un Salon.

Je ne veux pas avoir l'air d'insister, mais au sujet de l'acide malique, j'ai quand même de sérieux doutes. Je vais donc faire des recherches en ce sens avant de poursuivre le débat. Et je ne suis pas certain de pouvoir faire la différence entre l'acide malique et tartrique à la dégustation. Mais j'attends d'en savoir plus parce qu'aucune preuve n'a encore été apportée.
Notre premier point d'anicroche avait été au sujet de FE 2000 et tu avais quand même dit que ce vin était fait avec des raisins pas mûrs. Si tous les vins issus de raisins non mûrs étaient aussi bons que Frédéric Emile, je m'en régalerais volontiers.
En ce qui concerne l'acidité, une dimension est totalement esquivée dans ce débat, c'est celui de la nature du sol dont est issu le raisin. Le calcaire et le schiste n'ont pas du tout le même impact sur la sensation d'acidité à la dégustation, il me semble que cela est patent si on goûte côte à côte un Vouvray et un Savennières. Il en va sans aucun doute de même entre deux rieslings issus de terroirs différents, à maturité égale.
Je préfère personnellement et depuis longtemps les terroirs calcaires aux terroirs de schiste (même si je suis un peu à contre courant) et sans doute cela est lié à cette perception acide.

Pour ce qui est des évolutions, Vincent, je suis d'accord. Mais relis donc tes posts d'il y a un an à peine: tu ne disais effectivement pas la même chose, mais avec la même certitude.
Quant aux avis unanimes qui se dégagent d'une dégustation, je m'en méfie comme de la peste: l'impact des "minorités agissantes" (c'est le nom qu'on leur donne, (cf Crozier ou Friedberg) est largement démontré dans différentes thèses de psychologie de groupe.

"Mais j'attends d'en savoir plus parce qu'aucune preuve n'a encore été apportée."

pour moi c'est vraiment une base !!!
un fondamental de la dégustation. Touve en pharmacie un peu de chacun de ces acides et essaye !!

trouve un riesling moyen en 1996 (pas désacidifié et il y en a eu beaucoup qui ont subi ce traitement) et tu comprendras. Même le Clos St Landelin (qui n'est pas moyen) est un bon exemple.
ensuite tu goutes un rieling d'un grand vigneron, récolté bien mûr en 2001, l'acidité ne s'apprécie pas du tout de la même façon. Elle n'est pas brutale !

quant au terroir évidemment la perception de l'acidité en est nettement modifiée. Il suffit par exemple d'aller à Andlau et de goûter cheze Gresser ou Wach des vins issus du Kastelberg (schiste) et du Moenchberg (grosso modo calcaire) sur le même millésime et avec un niveau de maturité comparable. MAis là ça n'a rien à voir avec la problématique tartrique/malique. Dans ce cas précis je préfère nettement celle du Kastelberg très longue et droite à celle du Moenchberg presque "perlante" et plus "floue". DAns les Schistes (idem à Savennières) l'acidité est présente mais totalement intégrée à la trame du vin, alors qu'elle fait souvent cavalier seule sur certains terroirs calcaires. Comme pour la structure tanique j'aime que l'acidité soit là mais se fasse oublier.

Perso j'aime aussi beaucoup la finesse apportée au riesling par les terroirs de grès et l'acidité/minéralité des granits (Sommerberg principalement et meilleures parties du Brand... pas emballé par Schlossberg) et j'ai plus de mal avec certains argilo-calcaire pour ce cépage (et pas en général ; le rieling ne manque pas d'acidité il n'a pas spécialement besoin de plus. Le Hengst réussit bien au riesling je trouve). Pour moi pinot gris et Gew ont souvent besoin de calcaire pour avoir suffisamment d'acidité (Goldert par exemple qui pour moi ne convient pas vraiment au riesling).

Quant à la dégustation de lundi dernier. Ce sont tout de même des gens qui ont l'ahbitude de déguster et qui ont leur franc parler . Il y a souvent des oppositions marquées sur l'appréciation des vins entre par exemple les deux Meyer. Félix est plutôt tenant d'un classissicsme oénologique et Patrick plutôt dans une mouvance "nature" et ils sont fréquemment en totale opposition. MAis là tout le monde était d'accord avant même de dire un mot. Les mimiques grimaçantes étaient expressives.

Ce qui serait bien ce serait de repalcer une bouteille de ce vin lors d'une soirée "surprise" avec le même groupe et voir si le vin est différent et/ou si son appréciation est différente.

je n'ai pas radicalement changé depuis un an... ça a commencé avant et j'ai toujours apprécié la fraicheur dans un vin mais pas la brutalité de l'acidité (idem pour les tanins).

Vin100 ,

Je déguste L'Avize 1996 dimanche midi . Je ferai un petit CR factuel .

Cordialement .

Vin100 ,

J'ai eu Monsieur Chiquet au téléphone ce matin .

Il m'a informé que sur le marché , à l'heure actuelle , l'Avize 1996 pouvait être trouvé avec plusieurs dates de dégorgement : la plus propice selon lui à une consommation imminente serait décembre 2004 .

Cela tombe parfaitement puisque mon lot a été dégorgé en décembre 2004 !

Il m'a aussi indiqué une piste d'accompagnement : un vieux Fribourg . J'ai trouvé un Fribourg avec 24 mois d'affinage qui perle le sel très légèrement .

Cordialement .

ah ben si tu es un pote de monsieru Chiquet !!!!

Je ne le connaissais pas avant ce matin !
C'est un homme très cordial , soucieux que ses vins soient appréciés dans les meilleurs conditions .

c'est vrai que ça ne me vient pas à l'idée d'appeler un producteur ou vigneron sauf si c'est un pote. Je devrais peut être mais j'ai l'impression que ça les "gonfle"

tiens! tu te préoccupes de ce qui gonfle maintenant?
Joyeux Noël Vincent, très sincèrement.

Vin100 ,

Tu as bien des scrupules !

Si tu t'adresses à un passionné , c'est toi qui peineras à raccrocher !

Sinon tu auras droit à des conseils utiles .

Je ne me souviens pas d'avoir été une seule fois éconduit .

Certaines bouteilles valent bien que tu bouscules ta nature profonde !

Cordialement .

Vin100 ,

J'ai bu l'Avize 1996 hier soir à l'apéritif .

D'une certaine façon , je suis désolé de l'avoir beaucoup apprécié , car j'aurais sincèrement souhaité rapprocher nos points de vue en cette période festive .

L'équilibre de cette cuvée est construit autour d'une grande maturité d'un côté et d'une grande tension de l'autre . Ainsi se côtoient des notes de fruits mûrs (coing cuits) qui contribuent à son opulence et des notes florales (aubépine) qui lui confèrent de la distinction : une sorte de corpulence aérienne .

L'accord avec le Fribourg affiné 24 mois est remarquable : l'effervescence saline du vin et le perlant salin du fromage s'épousant .

Joyeuses fêtes .

Je crois qu'en fait nous sommes d'accord sauf sur l'appréciation de l'intégration de cette acidité. Je recopie les commentaires que j'en avais fait dans la rubrique "bouteille de la semaine:

Le nez est complexe et raffiné : il mêle tour à tour la poire, les fleurs blanches, les fruits exotiques, notamment la banane séchée et quelques épices. On a l'impression de plonger son nez dans un verre de grand Rhum ou de très beau Cognac.

L'attaque est crémeuse et on perçoit immédiatement ce très léger rancio racé au travers de la bulle très fine. Le milieu de bouche apporte une rupture quasi jouissive où la grande fraîcheur, presque incisive vient sublimer le palais, laissant la bouche très nette, ce qui n'occulte aucunement la longueur exceptionnelle de ce grand vin.
www.lapassionduvin.c... mars 2005
Je rejoute que ce vin a sans doute subi la malo.

Jérôme ,

Je constate , au delà des termes utilisés , une forte convergence de perception , malgré les 9 mois d'écart .

Je suis d'accord en particulier sur la netteté de la fin de bouche qui laisse toujours un sentiment agréable de digestibilité .

"je rejoute que ce vin a sans doute subi la malo."

question de termes

je dirais "bénéficié" au lieu de "subi"

eh oui Jérôme je suis très réservé et discret (dans la "vraie" vie... ici ce n'est pas la vie) et je déteste déranger les vignerons (ou autres) dans leur "intimité"

quant à ce vin je n'ai rien noté mais je ne me souviens pas d'une telle éxuberance et richesse dans les arômes dans LA bouteille bue (enfin pas bue justement, crachée). Un vin très discret jusqu'à l'effacement et une acidité incisive comme dirait Jérôme mais dans CETTE bouteille et pour tous les gens présents elle dépassait les limites de l'acceptable.
"Incisive" n'est de toutes façons pas un terme positif dans mon appréciation du vin tout comme "massif" ou "agressif(s)" (pour les tanins par exemple) ou "chaleureux". Ou même "rupture" comme l'indique Jérome : la sensation doit être continueévidente, sans à coups
J'aime que le vin soit tout sauf brutal.

Mais le vin décrit ici avec de tels aromes devrait intégrer cette adidité (en partie au moins) et ne ressemble pas à la bouteille que j'ai "bue".

Charlesv ne sois pas désolé personne ne peut souhaiter qu'un vin ne soit pas le meilleur possible.
De toutes façons j'en ai bu pas mal ces derniers jours et tout ces Champagnes ont quand même un "défaut" majeur : ça pétille !!!
Pourquoi ne fait-on pas du vrai vin dans cette région ??(:!P)

Sans doute, Vincent, mais il me semble quand même que tu dois juger ce vin sur sa capacité à affronter le temps, parce qu'il est fait pour cela. Tu ne peux pas tenir un discours puis l'autre. Tu rabâches sans arrêt que seul le temps permet l'émergence des grands terroirs. Oui, pour l'instant,,il y a encore un peu de dissociation dans l'intégration de cette acidité.
Personnellement, j'aime cette vivacité acérée dans les blancs, dans ces vins qui doivent vieillir (comme les secs de Loire 2002), et pour mon goût, je les prérfère dans leur jeunesse, mais pas toi de façon générale, semble-t-il et donc il me semble que tu dois faire acte de prospective si ce n'est de perspective.

j'ai bu avec un plaisir immense l'avize jacquesson dimanche dernier, il n' arien de brutal, au contraire je l'ai trouvé plein de retenue, tendu certes mais moins que les productions de selosse, assurement un grand champagne, une bulle de grande classe, tres long qui a fait l'admiration des 8 personnes qui l'ont dégusté.

9 ans ce n'est plus un gamin et si un grand vin doit dse juger dans le temps il est toujours bon dès ses premières années. Encore trop "simple" et pas abouti mais bon.

plus le temps passe (et en corrolaire plus je goûte évidemment) plus je constate que les tanins qui rapent rapent pour toujours et qu'une acidité trop incisve ne se fond jamais.
Et plus le temps passe aussi et plus je lis les commentaires sur ce vin plus j'ai l'impression que la bouteille que j'aie crachée n'était pas comparable à ce que vous avez dégusté