"Tu as raison le H. Upmann magnum 50 edicion limitada 2005 chez toi était exceptionnel... au carré ! Comme avec certains vins que nous partageons, le problème est de se maintenir sur ces cimes... "

Raymond ,
Xtof prépare le CR de l'exceptionnel repas pris ensemble il y a 3 semaines .............X(

Beau week end ! On parle des sonates de Beethoveen !
Pour moi le plus grand interprète en est Emil Gilels. Je suis sûr que je ne suis pas le seul.

Amitiés

Zapata

oui j'adore aussi guilels sans oublier schnabel!
amitiés
bertrand

Bien sûr, et avec Guilels (quel dommage, quelle injustice pour l'humanité, qu'elle soit inachevée !), comment oublier Richter ?
Schnabel, bingo ! (j'aime particulièrement ses sonates de Schubert).
J'aime aussi beaucoup l'intégrale de Claudio Arrau pour son approche didactique.
Gould n'est pas inintéressant non plus.

Phil:)

Schnabel, bingo ! (j'aime particulièrement ses sonates de Schubert).

Sa version des impromptus est inégalable X(

Une fluidité et une émotion...

J'ai le sentiment que le Clos Sainte-Hune 1996 évoque davantage la poésie du violon que celle du piano.

Plus précisément le jeu d'Heifetz à mon humble avis souvent mal compris. Taxé de virtuosité per se, je ressens au-delà de l'aisance magistrale une humanité pudique, une sensibilité masquée (à la Keaton).

les mélomanes de LPV se dévoilent ... quelle discussion sympathique

... soulagé de voir apparaître en 2ème page Gilels, Richter et qqs autres

cow2 écrivait:

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> Même avis de Jean-Philippe:
> j'adore l'intégrale par Kempf.

Oui, Kempf version mono (et aussi stereo) est splendide. Pollini et Hammerklavier, je ne m'en lasse pas. Clos Ste Hune non plus.

Rayas 1998 sur Monk's Music, the magic septet avec en particulier Monk (himself), Coltrane et Hawkins miraculeux de justesse de ton. La section des cuivres à pleurer dans Abide with me. Hawkins dans Ruby my dear aussi émouvant qu'Arrau dans les Nocturnes de Chopin. Les alternate takes essentielles... un peu comme pour la constitution d'une cuvée.

Bref un grand vin...

'Round Midnight par Monk (19/11/68) marche pas mal avec le Chante Coucou 2000 d'Elian Da Ros, que je déguste doucement, à l'instant : mélodie irréelle, douce, nez complexe, aux jolies notes sauvages ; bouche acidulée, manquant un peu de volume, pianisme tendu, épuré.

Remarque : la saveur, la profondeur des Nocturnes de Chopin par Arrau devraient bien s'accompagner d'un Clos Saint Jacques (à maturité) de Rousseau. La très belle version (récente) de Maurizio Pollini fonctionnerait peut-être mieux avec un Léoville Las Cazes, voire, mais cela fait encore plus cliché, avec un Barolo (ah, un 1990 de Roberto Voerzio ) : l'état de grâce.

Phil:)

Phil,

Je finis mon verre de Marestel Dupasquier 2002 sur Kind of blue de Miles Davis. Quelle beauté ! Quelle invention !

Je ne sais où donner de l'oreille entre le piano de Bill, le sax ténor de John et la trompette de Miles...

Et ce vin magnifique !

Du bonheur.

Je mesure le privilège d'avoir écouté Miles Davis au modeste festival d'Andernos au tout début de la décennie 90 quelques mois avant sa mort.

Kind of blue !!!!Tellement écouté que le vieux disque est mort !

Charles je l'avais vu et écouté à "Village Vanguard", passablement défoncé, dans les années70

C'était heureusement avant qu'il ne succombe aux sirènes du "free" inaudible pour moi !

Raymond,

Pour moi aussi sa meilleure période. Le bebop peut me fatiguer. Le free m'irriter. Sa collaboration avec Trane est simplement féconde.

Allez, je ne résiste pas à la tentation :

Même en CD, Kind of Blue passe pas mal : un trio légendaire. Ce fut le premier album de jazz que j'ai acheté. Intemporel.
Merci pour cete petite piqûre de rappel sur le jazz.

Amicalement et bon week-end aux LPViens qui s'aventureraient encore sur ce thread.
Phil:)

charlesv écrivait:

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> Allez, je ne résiste pas à la tentation :
>

Ca ressemble pas mal au cor de chasse.

M@nuel.

Phil, Raymond,

Je suis ravi de constater que nous partageons cet éclectisme musical.

Phil,

Je me permets d'anticiper une éventuelle remarque : en ce qui concerne le vin, mon sectarisme supposé ne provient pas d'un a priori conservateur encore moins réactionnaire.

M@nuel,

J'ai encore plus ressemblant :

Charles,

je ne pensais aucunement que vous étiez conservateur ou réactionnaire ; je respecte l'ensemble des expressions de notre passion commune, même s'il y a des divergences d'approche (tant mieux !).
Vous vivez votre passion selon un modus vivendi qui vous est le plus intéressant et le plus épanouissant. C'est ce que chacun pratique sur ce forum, je crois. On peut peut-être ergoter sur le fait que vous ne soyez pas toujours très ouvert sur d'autres horizons : e.g. l'Anjou, en particulier Richard Leroy, dont Noëls de Montbenault 2007 est probablement l'une des plus belles réalisations dans cette région, pour ce millésime. Mais vous n'êtes pas le seul et puis, vous aimez les Marestel de Dupasquier, ce qui annule grandement ma proposition précédente
En outre, les divers repas et rencontres autour d'un aréopage de grande qualité (pour en avoir croisé quelques uns) témoignent d'une véritable passion et d'une envie sincère de partager et d'échanger sur ce forum, dans une optique que je respecte, que j'admire souvent - quelle qualité des flacons ! belle complicité qui règne entre vous.
Enfin, je trouve nos échanges très enrichissants, en tout cas, j'ai découvert Roland Barthes, en autres, grâce à vous, ce dont je vous remercie.

Phil:)
[size=x-small]Message écrit en écoutant My Favorite Things de John Coltrane[/size]

Phil,

J'ai de l'estime pour la finesse et la modération de vos interventions toujours agrémentées, sans être dénaturées, par une culture hautement civilisée (comme le bel élevage d'un vin).

Je n'ai pas l'intention d'ouvrir de nouveau la boîte de Pandore... du grand vin. J'espère que vous me comprendrez.

Le monde moderne permet un accès élargi à la culture même si, comme l'a si bien pressenti Eco, pléthore vaut souvent censure.

Il n'en va pas de même pour les grandes bouteilles (sauf à rêver sur LPV).

En d'autres termes, il est plus facile d'entretenir une discussion sur les mérites respectifs des enregistrements d'Heifetz et d'Oistrakh (rien ne vaut un concert malgré l'avis de... Gould) que de comparer La Tâche 1990 et Musigny Roumier 1990.

Le goût du vin est autant dépendant, pour écrire comme Bourdieu, du capital culturel que du capital économique.

Je savoure Barthes à petites doses. Il passe pour un auteur abscons. Je le trouve profond mais difficile d'accès car sans concession. J'atteins vite mes limites de compréhension sur certains chapitres de L'obvie et l'obtus, mais j'apprends.

Barthes est à l'esthétique ce que Weber est à la sociologie : un maillon essentiel.

Phil,

J'écoute, toujours émerveillé, les Nocturnes de Chopin par Arrau. Va-t-il simplement aux confins de l'oeuvre, l'habite-t-il ou bien encore le transcende-t-il ? Je me pose parfois la même question avec les vins du domaine d'Auvenay.

Pollini m'a rendu ainsi accessible l'Oeuvre pour piano de Schönberg.

Le jazz est quant à lui par nature transcendantal.

Le jazz est quant à lui par nature transcendantal

peux-tu préciser ta pensée? ...

pour moi ce sont plutôt la plupart des oeuvres du grand répertoire de la "grande musique" qui ont une dimension transcendante voire métaphysique

ceci dit j'apprécie aussi bcp Bill Evans, Ella et les qqs autres mentionnés ... superbe video de Miles et de Coltrane

Claudius,

Je soulignais seulement l'enrichissement des grands standards par les interprètes.

Monk est un cas particulier, mais pas une exception à cette règle. Il est de loin le meilleur interprète de ses propres compositions. Il suffit d'écouter les alternates takes de Monk's music pour constater à quel point il les triture !

J'utilise donc transcendantal dans l'acception de dépassement, bouleversement, voire création (j'exagère à peine) d'une nouvelle entité.

D'ailleurs, l'enregistrement de Kind of blue illustre cette liberté constitutive.

Le jeu de Coltrane dans les années 60 met autant en lumière sa créativité permanente que sa quête métaphysique.

charlesv écrivait:

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> J'ai encore plus ressemblant :
>

Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Avec Miles Davis, le cor de chasse était en filigrane, dans ce second extrait c'est moins évident même si, je te l'accorde, c'est plus émouvant.

M@nuel.

Avec Miles Davis, le cor de chasse était en filigrane, dans ce second extrait c'est moins évident même si, je te l'accorde, c'est plus émouvant.

X(