la cuisine à l'Al

J'adore !

Moi aussi
[size=x-small]c est un jeu de mots volontaire tu crois[/size]

Bonsoir Oliv.

L'aneth a bien marché avec les Meursault?

L'aneth a bien marché avec les Meursault?

Le dosage était parfait pour que les notes anisées n'empiètent pas sur le vin.
Mais comme toujours, c'est la sauce, absolument géniale (une base type beurre blanc mais montée à la crème), qui faisait le lien avec les vins.

Signé Ayatoliv, fondamentaliste des bonnes choses -D

Très beau CR [size=x-small](juste un peu trop court:o)[/size]... mais ça mérite la Palm-oliv d or . Dieu nous savonne, mais ce sont des calembours :

Merci Messieurs pour ces très beau et excellent CR
Je m'associe à Ols

Gaëtan

L'après midi a été courte !
Le temps pour les uns de nettoyer les champignons ramassés ce matin et pour Monique et Alain de se plonger dans la préparation du repas du soir, personne n'a vu les heures filer.

Je ne sais pas comment font nos amis pour enchaîner la mise en route de quatre repas d'un tel niveau sans jamais imposer à leurs convives les conséquences du stress ou de la fatigue, celles que tous les chefs cuisto connaissent pourtant un jour.
Il faut savoir que rien n'est laissé au hasard et que chaque plat servi lors du week-end a été testé et retesté, les quantités mesurées, les assaisonnements validés, les cuissons chronométrées !

C'est la touche spéciale du patron, ça : le talent ne sert à rien qu'à pavaner s'il n'est pas travaillé dans l'optique d'une certaine idée de la perfection du plaisir gourmand !
Savoir mettre en valeur la beauté des moments de convivialité entre amis autour d'une belle table apprêtée de mets délicieux et à même de mettre les vins en valeur, c'est le plus bel hommage que l'on puisse rendre à ces bouteilles qui patientent en cave depuis parfois des décennies dans l'attente d'une si belle échéance.

Loin de tout esprit de collection, d'étalage de son armement comme de mise en avant d'un ego en quête d'applaudissements, s'il est un lieu modèle pour ma passion du vin, celle du bonheur de se faire plaisir ensemble, c'est bien ici que je le trouve.

Monique et Robert viennent d'arriver, de délicieux fumets embaument l'atmosphère, le feu crépite doucement dans l'âtre...
Je crois qu'il est temps de passer à table.

C'est parti !

---

Domaine Jean François Ganevat, Côtes du Jura, Orégane, 2008

Oliv
Robe jaune paille.
Nez très ouvert, sur la pomme reinette très mûre, l'amande, l'aération ramenant des notes de fruits jaunes très mûrs, presque exotiques.
L'attaque est marquée d'une forte acidité qui lance immédiatement le vin en bouche et tranche dans une matière plutôt large et douce.
L'équilibre produit est un peu curieux, sur un côte presque excessif de tension comme de quasi douceur.
L'aromatique puissante voit apparaitre des notes de fleurs blanches et toujours ce côté compote de pommes un peu monolithique.
La finale est salivante mais présente assez peu de persistance.
Bon vin, peut être un peu foufou.

Enzo
Nez très mûr sur la poire, les agrumes, l'abricot, un côté compote de pomme et un léger grillé. Limite too much.
La bouche à l'attaque sur la pomme est gourmande, bien tenue, acidulée et très mûre. On a de la matière, l'équilibre est au rendez-vous sur le fruit mais ça tombe un peu en finale avec une persistance moyenne. Ça reste bien bon.
Bien ++/Très Bien.




Domaine Marc Colin, Saint Aubin 1er Cru, En Rémilly, 2008

Oliv
Robe jaune grisé.
Nez assez serré, sur le citron vert, des notes minérales et presque marines, sur la coquille d'huitre qui m'attirent irrésistiblement sur Chablis.
Confirmation du secteur géographique en bouche où l'attaque est froide, sur des goûts de mousseron et sur une acidité immédiatement salivante et assez tranchante.
Le volume semble un peu en retrait notamment à cause d'une aromatique assez fermée qui peine à se développer et à donner ainsi plus d'expressivité au vin.
La finale est un peu rigide, toute en tension citronnée mais manquant de relief en l'état.
Un vin qui s'est totalement refermé et qu'encore une fois , nous avons tous mis à Chablis !

Enzo
Nez ouvert sur de jolies notes d'anis, de menthol et une pointe d'élevage vanillé, assez chablisien.
La bouche est droite et grasse à l'attaque puis très tendue dans un bon volume. Ça se gâte ensuite à partir du milieu de bouche où le vin ne fait que se resserrer jusqu'à la finale déséquilibrée par une trop haute acidité qui gâche le plaisir. Ça sent le vin très fermé, du moins je l'espère. A revoir.
Bien +(+).







Domaine Étienne Sauzet, Bâtard-Montrachet Grand Cru, 1999

Oliv
Robe sur un léger doré
Premier nez agréable, compromis de légères notes fumées et de jolies senteurs de fruits jaunes. L'aération (et son partenaire de table) lui sera défavorable, les parfums semblant s'éteindre en moins de quelques minutes dans le verre pour ne plus exprimer que des senteurs métalliques.
L'attaque est belle, sur un volume ample et nerveux d'une grande vivacité et fraicheur. L'équilibre est réussi, sans aucune lourdeur ni gras excessif, avec un tonus sympathique.
Les goûts restent toutefois assez simples, sans réelle capacité de développement.
La finale est agréable, d'une jolie longueur mais il me sera impossible de revenir à ce vin après avoir goûté son monumental successeur.

Enzo
Nez de réduction grillée, métallique, mentholée assez monolithique qui évolue sur des notes d'élevage comme le café.
La bouche est riche, large et assez puissante. Pourtant elle n'est pas lourde car l'acidité est sous-jacente et permet au vin d'emplir la bouche de façon agréable jusque dans la finale persistante avec quelques amers d'élevage prononcés. Belle bouche quand même. Pas le style que je préfère mais c'est très bon.
Très Bien.




Domaine Leflaive, Bâtard-Montrachet Grand Cru, 2001

Oliv
Robe jaune paille assez léger.
Nez somptueux de précision et de classe évoluant merveilleusement dans le verre pour gagner de plus en plus en complexité.
L'ensemble s'ouvre sur une forme de richesse contenue où la mangue verte répond à l'anis, le fruit de la passion à la fleur d'oranger, l'anis aux notes plus herbacées, sur le foin, la verveine. C'est fabuleux d'ampleur et pourtant de délicatesse.
Ah nom di djiou, ce que c'est grand un Bourgogne de ce niveau ! Car la bouche est immédiate et fabuleusement harmonieuse. Sous une apparente délicatesse de structure et de trame qui la rend irrésistiblement fraiche et désaltérante, l'impact, la profondeur et la persistance aromatique sont absolument exceptionnels !
Elle déroule sa grandeur avec l'incroyable évidence des plus grands vins, celle qui concilie l'envie de boire et celle d'en parler, la puissance et la finesse, l'ampleur et la légèreté.
La finale extraordinaire de présence, d'équilibre et de persistance est absolument monumentale, sur des goûts délicats et précis d'orange et de fleurs blanches véritablement géniaux.
Un vin grandiose, de ceux qui font la réputation d'un domaine, à l'avenir grand ouvert au vu de son développement merveilleux tout le long de la soirée.
Au niveau du somptueux Chevalier du même millésime bu avec mon Président Galinsky .
Exceptionnel !

Enzo
Bon là qu'est-ce qu'il se passe, où est-on après ce classique bourguignon, le nez est d'une grande élégance, plein de fruit, sur la grenade, le zeste d'orange, l'ananas, la paille, avec une touche réglissée. C'est complexe, charmeur, très pur et précis. Un grand nez.
La bouche est à la hauteur, d'une grande délicatesse, là où le Sauzet jouait sur la puissance brute, celle-ci n'est qu'harmonie des saveurs et équilibre.
C'est plein de fruit, rond, ample, tactilement d'une grande douceur et en même temps très énergique car on salive du début à la fin qui se prolonge sur les notes d'agrume (orange) persistantes et une impression de jeunesse remarquable. Quel délice! Un grand vin.
Excellent.





Domaine René Rostaing, Côte Rôtie, Cuvée Terroirs, 2008

Oliv
Robe délicate, sur un grenat plutôt clair.
Très beau nez complexe et droit, sur la violette, les fruits noirs frais et des notes végétales (poivre vert) assez puissantes mais sans excès.
Bouche juteuse et élancée, sur une attaque tonique apportée par une belle acidité. Le volume est délicat, nerveux et très rythmé, ce qui lui confère une grande présence et buvabilité.
Les saveurs sont construites autour de la fraicheur, jouant plutôt sur la délicatesse d'un végétal bien intégré et toujours cette jolie acidité qui crée une grande envie de boire.
La finale est franche, très agréable par sa légèreté, sa précision de goûts et son tonus.
Très bon !

Enzo
Nez frais et pur, élégant et juteux sur la cerise, une touche lactée, un trait vert avenant.
La bouche est poivrée à l'attaque mais douce, séveuse, énergique, gourmande aux tannins de grande qualité car imperceptibles dans un grand équilibre d'ensemble. C'est frais, droit et pur, de densité moyenne mais quel plaisir gustatif jusqu'en finale persistante sur le poivre doux et les fruits rouges. Je le goute mieux que jamais ce vin.
Très Bien +.




Domaine Benoit Dorsaz, Syrah de Fully, Quintessence, 2008

Oliv
Robe plus profonde que le Rostaing, sur un grenat bleuté sans trace d'évolution.
Superbe nez à la générosité maitrisée, sur l'orange sanguine, la violette, la myrtille, la réglisse. L'ensemble est totalement ouvert et dans son apparente opulence, totalement maitrisé !
Bouche sexy, assez puissante, d'un volume plein de chair et de nerf encore très jeune, remarquable de densité.
Les saveurs sont très précises, parfaitement en phase avec les senteurs perçues au nez.
Les tanins sont encore assez présents mais participent à étirer une belle finale généreuse et précise.
Très beau vin avec un grand potentiel encore !
Miam !

Enzo
Nez fumé, ultra sexy, de fruits noirs, violette, très complexe et avenant à l'image d'une superbe côte rôtie. Superbe nez d'une remarquable sensualité.
La bouche est plus ferme à l'attaque mais sacrément gourmande aussi par son équilibre mûr et frais à la fois. Le volume est imposant mais on salive beaucoup et plus le vin évolue et plus la gourmandise s'accentue en fin de bouche. Un vin délicieux et long sur les épices et fruits noirs, on n'est pas loin du grand vin. Pas une touche de bois perceptible malgré 50% de fût neufs, chapeau.
Très Bien +/Excellent.

Magnifique paire de syrah, géniales à comparer car dans deux styles différents mais assez complémentaires.






Domaine Henri Jayer, Nuits-Meurgers, 1985

Oliv
Robe évoluée, sur un rubis finement tuilé.
Nez assez tertiaire, sur des notes épicées et de léger sous-bois qui prennent un peu le pas sur des senteurs de framboise et de bouton de rose séché. L'ensemble reste élégant quoique assez fragile.
La bouche est plus intéressante par son volume tendre à la matière veloutée et sa très bonne tenue, sur des tanins de soie et une acidité parfaitement intégrée.
Les goûts oscillant entre les petits fruits rouges, le tabac et des notes de champignon de Paris me laissent à penser que ce vin a toutefois peut être dépassé son plateau de maturité.
La finale est délicate, assez longue, sur un déroulé soyeux très agréable.
Très bon.

Enzo
Nez évolué, évanescent et délicat de rose ancienne, de framboise, d'épices douces. C'est complexe et évolue sur les feuilles mortes, le champignon, sans qu'une effluve domine l'autre. Très joli nez.
La bouche semble plus tertiaire à l'attaque mais sa suavité, sa fraicheur et un extrait sec conséquent le rendent encore plein de vie même si le fondu est total. Tout n'est que suavité et douceur et la finale assez persistante sur les épices est vraiment très agréable et contribue au grand plaisir pris sur ce vin, auquel s'ajoute la prise de conscience à la découverte de l'étiquette d'avoir touché un morceau d'histoire de la région.
Très bien +/Excellent.




Domaine Armand Rousseau, Chambertin Clos de Bèze, 1990

Oliv
Robe plus profonde que le Jayer, sur un grenat franc éclairci sur le disque.
Nez remarquable de douceur, très fin, pinotant et sans aucun défaut de sénilité quelconque, sur un compromis entre un beau fruit pur (framboise, pot pourri, rose) et des notes plus évoluées, sur le café froid, le tabac et de superbes senteurs mentholées.
La bouche est absolument phénoménale de classe et de maitrise, réussissant l'exploit merveilleux de proposer une gourmandise géniale d'évidence et une ampleur au volume plein extraordinairement bien tenu. Le vin déroule une matière tendre, au jus doux et à l'acidité parfaitement fondue dans une magnifique texture soyeuse aux tanins fantastiques.
Les goûts sont croquants, d'une totale fraicheur et le vin s'ouvre sur une finale merveilleuse de douceur et de persistance.
Un vin caressant, totalement à point. Une forme de perfection du pinot.
Absolument grandiose !

Enzo
Le nez est d'une complexité et d'une pureté inouïe, il conjugue des arômes de framboise, de tabac, de rose ancienne avec un côté très frais de menthol avec une belle impression de vitalité. Grand nez qui bouge beaucoup dans le verre.
La bouche à l'attaque acidulée prend une énorme ampleur jusqu'à la finale. Encore très jeune et plein de fruit, le vin possède des tannins de velours malgré une forte densité qui impacte énergiquement le palais et emplit la bouche sur des notes de tabac. Un vin plein, dont toutes les qualités sont difficiles à retranscrire mais qui marque les sens autant que l'esprit jusqu'à la finale d'immense persistance sur des notes florales et d'encens. Un plaisir absolu pour ce vin.
Exceptionnel.







Château d'Arlay, Côtes du Jura, Vin Jaune, 1985

Oliv
Robe vieil or très trouble.
Nez brutal, sur le cuir, la noisette grillée, le vieux céleri.
Bouche assez simple, sur une belle acidité mais dont l'aromatique rustique, très sur le cuir et la résine, manque de générosité et de précision.
Finale un peu rustique, sur une certaine amertume.
Pas fan.

Enzo
Nez d'épices, de noix, de morille, de pomme acidulée.
La bouche est très douce, sans l'alcool qui me dérange parfois sur les jaunes. C'est suave, gras et plutôt persistant en finale. J'aurais aimé un peu plus de complexité mais sur les fromages c'est très bon.
Très Bien.

---

Les buches dans la cheminée ont fini de se consumer lentement alors que le temps passait si vite au milieu des rires et de la chaleur douce et tendre de l'amitié.
Quelle soirée merveilleuse Monique et Alain nous ont encore permis de vivre !
Une de plus... De celles que l'on oublie jamais...

Qu'il est difficile de trouver les mots justes pour exprimer aux êtres chers ce qu'on ressent pour eux.
N'oubliez jamais de dire à ceux que vous aimez combien ils vous sont précieux.
Et ce, pour toujours.

Zou, au dodo. Car demain, le soleil se lève encore !

A suivre...

Oliv

Crédit photos :
www.tastespotting.co...

oliv écrivait:

>
> C'est la touche spéciale du patron, ça : le talent
> ne sert à rien qu'à pavaner s'il n'est pas
> travaillé dans l'optique d'une certaine idée de la
> perfection du plaisir gourmand !
> Savoir mettre en valeur la beauté des moments de
> convivialité entre amis autour d'une belle table
> apprêtée de mets délicieux et à même de mettre les
> vins en valeur, c'est le plus bel hommage que l'on
> puisse rendre à ces bouteilles qui patientent en
> cave depuis parfois des décennies dans l'attente
> d'une si belle échéance.
>
> Loin de tout esprit de collection, d'étalage de
> son armement comme de mise en avant d'un ego en
> quête d'applaudissements, s'il est un lieu modèle
> pour ma passion du vin, celle du bonheur de se
> faire plaisir ensemble, c'est bien ici que je le
> trouve.

Bon sang voila un cri qui vient tout droit des entrailles du coeur !!!-D
Très beau CR encore et encore ...

Je vais arrêter de m'exclamer sur tes CR, oliv ...

En tout cas je suis content que vous ayez apprécié la syrah Quintessence de Dorsaz 2008 (je suis fan du domaine).
Voici ce que tu écrivais à son propos en février 2012 :
Belle bouteille mais un peu trop puissante pour moi en l'état.
Il suffisait d'attendre !

Amitiés oenophiles,
Jean-Loup

Damned !
En plus d'un palais de fillette, j'ai vraiment une mémoire de poisson rouge...

Entre les 40 ans de Rzac23, la semaine incroyable de DidierT et ce dernier CR d'Oliv, c'est vraiment Noël avant Noël ! Merci pour ces moments de partage.

Quelle sélection mazette :

C'est pas de la demi mesure...:

Ce matin, alors que la troupe d'Alamis se lève paisiblement au rythme biologique de chacun à même d'étirer les horloges jusqu'à des heures indues, il règne encore dans l'atmosphère comme des bribes de bonheur du grand moment vécus la veille.

Je vois les étoiles dans les yeux des copains qui ont tous l'air de marcher sur coussin d'air.
Je suis heureux de ressentir combien nous avons tous conscience de partager ensemble des instants d'exception dans cette atmosphère particulière si propre à ce lieu pourtant déjà emplis de tant de beaux souvenirs !

Chacun aura eu droit sur ce week end à la petite attention particulière à même de le combler. Et pourtant, les quolibets répétés des goules de punks cochophobes auraient selon moi mérité une session spéciale sur les terroirs de Meursault en forme de rééducation aux bonnes choses !
Faut quand même qu'on les aime, ces z'affreux là, pour supporter encore la faillite de leurs palais de traviole !

Monique et Alain sont deux magiciens du bonheur, de ces gens rares qui savent initier l'exceptionnel avec la tendresse de ceux qui aiment faire plaisir avec simplicité.
Et comme il reste encore le repas du midi avant de se dire au revoir, si on passait en cuisine afin de permettre à nos amis de respirer un peu ?

Va falloir assurer car la barre a été mis haut, très très haut !

En piste !

---

Château Simone, Palette, 2000

Oliv
Trop liégeux pour être consommable ! Et c'est bien dommage car la trame semblait superbe.

Enzo
Malheureusement une note un peu marquée de bouchon pas net (sans que cela soit sans discussion possible du TCA) empêchera de profiter de ce vin.
ED




Coudoulet de Beaucastel, Côtes du Rhône blanc, 2012

Oliv
Robe jaune paille.
Nez assez puissant, ouvert et sympathique, un peu rococo sans en devenir écoeurant pour autant, sur le bonbon anglais, la poire et des notes florales et citronnées.
La bouche est nettement moins à mon goût, sur une douceur un peu pataude qui manque considérablement de nerf.
L'ensemble est lourd, un peu chaleureux et malgré un fruit agréable, le vin n'appelle pas la soif.
Pas trop mon style de vin, trop solaire.

Enzo
Nez plein de fruit, sur la poire, le raisin frais avec une note amylique un peu marquée qui peut écœurer.
La bouche sur l'amande est assez riche sans grande tension avec un côté chaleureux qui n'est pas des plus agréables surtout que le vins est servi en urgence un poil chaud. Finale de longueur correcte. Sans vice majeur ni vertu.
Bien (+).







Château des Rontets, Pouilly-Fuissé, Les Birbettes, 2002

Oliv
Robe assez dorée.
Très beau nez ample et droit, sur des notes de noisettes grillées et de senteurs plus minérales qui me font immédiatement partir à Meursault.
L'aération développe de très jolies senteurs de fruits jaunes.
L'attaque en bouche est superbe, toute en puissance grâce à une très grande acidité et sur un équilibre remarquable par une matière charnue à la densité totalement maitrisée.
Aucun excès ne transparait, le vin se tient remarquablement bien et s'ouvre sur une finale puissante qui ne sacrifie rien à la fraicheur.
Superbe !

Enzo
Nez mentholé, un peu d'élevage vanillé non pesant, de fruits jaunes, frais dans un ensemble délicat. Nez sympa.
La bouche est large et dense dès l'attaque sur des amers soutenus (bois) mais la belle matière parvient à dépasser l'élevage pour proposer une belle relance salivante dès le milieu de bouche sur les agrumes et ce jusqu'à la finale persistante rendant ce vin vraiment plaisant et de sérieuse constitution. Très bon.
Très Bien (+).







Château des Tours, Côtes du Rhône, 2005

Oliv
Robe grenat bien brillante.
Superbe nez ouvert et sexy, sur le loukoum à la rose, le pot pourri, l'orange sanguine épicée. De djiou, ça cause, et bien !
La bouche attaque sur une légère sucrosité et un volume sphérique un peu large à mon palais, ce qui me vaut les immédiats lazzi de l'aile sudiste de la table (qui en couvre les 4 points cardinaux).
Alors qu'on soit clair, à ce stade, ça tiendrait presque du handicap car ce vin est sans aucun doute délicieux, notamment par son aromatique superbe mais j'ai beau tourner et retourner tout ça en bouche, je lui trouve une pointe trop douce et chaudement réglissée (zan, résine) dans ce pourtant joli volume aux tanins juteux et salivants.
Mais je suis confiant, dans 30 ans, soit le vin, soit moi et j'espère bien les deux, on devrait être prêt !

Enzo
Nez très Reynaud's touch sur l'orange amère, les épices douces, la cerise qui s'ouvre sans retenue sur la fraise. Très joli nez charmeur.
La bouche est glycérinée, douce, parfaitement équilibrée avec de fins amers et ultra gourmande. Servi à parfaite température, la touche de sucrosité est un plus enrobe le côté aérien que parvient à maintenir ce vin tant son caractère sudiste est compensé par un côté énergique et salivant. Longue finale aérienne. Super bon.
Très Bien +.





Château Tertre Roteboeuf, St Emilion Grand Cru, 1995

Oliv
Robe grenat violet aux notes d'évolution sur l'extérieur du disque.
Nez d'une grande noblesse, la toute grande classe bordelaise comme on aimerait la retrouver plus souvent, sur les fruits noirs, la résine de pin, le santal, une toute petite volatile.
L'attaque en bouche est remarquablement équilibrée, sur un volume à la chair pleine parfaitement étirée par une acidité haute qui lui donne énormément de fraicheur. L'aromatique est très complexe, sur les fruits noirs, le paprika et de belles notes balsamiques et épicées.
La finale savoureuse est marquée de petits tanins qui doivent pouvoir encore gagner en fondu.
Très beau.

Enzo
Nez d'une élégance folle, très subtil sur le résineux, le tabac blond, la cendre, le poivron rouge. C'est mûr, complexe et bouge beaucoup dans le verre sur le fumé, la mine de crayon. Un grand nez.
La bouche est juteuse, d'une grande fraîcheur mais sans aucun déficit de constitution tant le gras enrobe le vin tout en douceur tactile absolue grâce aux tannins fondus. L'équilibre est génial et la maturité des tannins de ce millésime frais est remarquable et lui confère un charme glissant et délicieux.
Finale à l'image du reste, dans l'élégance mûre. Un tout grand vin et dans mon top 3 des bordeaux bus.
Excellent +.

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Quel week end fabuleux ! Des moments qu'on n'oubliera jamais, des souvenirs pour la vie...

Je ne sais pas si c'est l'automne et ses journées qui finissent vite ou plus vraisemblablement certaines difficultés de la vie qui fait qu'on apprécie chaque seconde du temps passé ensemble mais y'a le triloulou qui pointe son nez et en version costaude...
Allez, zou, il est temps de rentrer...

Monique, Alain, du fond du cœur, merci !

A tous les copains, passez de très belles fêtes dans la chaleur de vos familles.
Et vivement 2015 pour d'autres aventures.
Les amis, c'est la vie !

Oliv

Magnifique oliv, as usual!! Quel plaisir de te lire!!

Thibault

"On" finit les restes...

J'ai trouvé qui est "On"

Belle fin de WE et d'année 2014 ... à suivre en 2015 !

Jean-Loup

Oliv, On attend tous le plaisir de te lire et peut-être de te croiser en 2015 !

Et n'oublie pas, un champion de ton acabit ne peut se permettre de baisser le rythme pendant les fêtes !

Olivier

Et n'oublie pas, un champion de ton acabit

J'avais lu "champignon"... Je cherchais la blague! Ça m'a pris 5 minutes à comprendre que j'avais simplement mal lu! ><

Thibault

Thibault, tu lis trop les messages de Michel !

O.

C'est exactement ce que j'allais dire!!! ><

Thibault

Encore un coup du fichu décalage horaire, certainement :)o

O.

Moi qui suit sage comme une image en ce moment, vous charriez un peu !

Abasourdi que je suis devant les CR d'Oliv qui enchaîne repas de gala sur repas de gala et dégustation de prestige sur dégustation de prestige.

Il faut faire attention au burn-out ! Et il ne te restera plus que les crêpes Suzette !

Oliv a t'il encore un saint Graal du vins ou du fromage ?
Le bonhomme a les pieds sur terre et mets surement les amis en 1ère ligne de ces préoccupations
Mais je ne trouve plus les superlatifs depuis quelques CRs...

Il faut faire attention au burn-out !

Mais moi ces derniers temps, j'demanderais pas mieux que de lever un peu plus le pied et un peu moins le coude et le stylo (car je confirme que le stylo épuise plus que le coude, hein ?) mais j'y peux rien, y'a toujours plein de gentils gens qui m'invitent.
Et je suis faible... mais faiiiiiiiiible ! ()

Et pourtant, les copains Daniel, Didier, Philippe, Nicolas, Denis, les normands, les PACAs et tous ceux que j'oublie et qui doivent commencer à me trouver furieusement snobinard et sacrément mal élevé depuis le temps que je botte en touche à chaque invitation vous confirmeront que je résiste tant que je peux...

Amitiés à tous,
Oliv

Il n'y a que les grands qui peuvent te comprendre parce qu'on a toujours le verre aussi pret de la bouche quand on lève le coude, en revanche on a les yeux assez loin de la table et du stylo quand on écrit
En même temps il faut de l'entrainement pour s'enfiler tous les ans la trilogie Anniv-Noël-nouvel an en 10 jours

Dommage que la loi évin existe sinon tu pourais animer une chronique quotidienne sur TF1 après le journal de 20h entre la météo et Cantelou, un truc du genre "les envies prennent vie du coté de chez oliv" ou mieux encore une série hebdomadaire qui s'appelerait " les experts à la cave" .
Ca nous changerait des séries policières, des émissions de cuisine où ça carbure à sec et des marchands de baraque.
J'aurais bien proposé une chaine BEin vin sur le cable mais je ne suis pas sûr que le concept plaise aux qataris.
Pourtant ça aurait de la gueule de voir des débats entre un chroniqueur belge et un spécialiste des vins centenaires.

Elle font vraiment envie vos descriptions du Tertre Roteboeuf 1995...

Cdt

Guillaume

Et le risotto, il avait l'air pas mal, non?
AL

En même temps il faut de l'entrainement pour s'enfiler tous les ans la trilogie Anniv-Noël-nouvel an en 10 jours

Parce que tu crois que c'est mieux le reste de l'année ? ( back )

O.

Tant que c'est pas pire, c'est que c'est mieux !

"Et pourtant, les copains Daniel, Didier, Philippe, Nicolas, Denis, les normands, les PACAs et tous ceux que j'oublie et qui doivent commencer à me trouver furieusement snobinard et sacrément mal élevé depuis le temps que je botte en touche à chaque invitation vous confirmeront que je résiste tant que je peux..."

:S8-):?

Daniel

[size=large]Tout le monde aura remarqué combien ces derniers temps la rubrique des Alamis s'était appauvrie en bouteilles de prestige comme en cris d'orfraie et autres bras de fer homériques et fortement décibélés qui découlaient immédiatement de leur consommation.
Hormis peut être ceux de DSK, jamais de mémoire d'homme véhicules immatriculés CD n'ont donné lieu à corps à corps aussi bruyants que peu diplomatiques.

Que voulez-vous, le patron étant d'une fidélité légendaire en amitié et tenant par dessus tout à faire plaisir à ses invités, depuis un moment qui commence à faire long, quand on place les blancs sur l'échiquier de l'Alami Party, c'est macache bibi pour le cochophile !

La qualité des échanges et l'unanimité dans les rangs y ont gagné ce que, nom di djiou de nom di djiou, Al' et moi y perdons en tapage de cul par terre et en mémorables et égoïstes plaisirs !
Et donc, comme on les aime, nos deux affreux mal dégrossis aux dégoûts d'une constance jamais démentie (car je compte pas l'Enzo, qui, pour la première fois de sa vie qui commence à être longue se retrouve dans la position du centriste >