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Les offs de LPV Beaune : les Grands Soirs de Bourgogne 2024

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Les offs de LPV Beaune

Les Grands Soirs de Bourgogne 2024



 


Champagne Pascal Hénin, Extra-Brut, Blanc comme neige

 

Robe jaune paille.
Nez riche, sur les fruits jaunes, une pointe de vinaigre blanc.
Bouche puissante, très jeune d'expression, sur une grosse vinosité et maturité, avec une bulle un peu présente en attaque.
Finale massive, riche, sur le fruit (pomme reinette) et qui doit s'harmoniser pour gagner en complexité.
A attendre.


Pierre-Yves Colin-Morey, Chassagne-Montrachet Les Ancegnières, 2012

 

Robe jaune paille.
Nez curieux, agréable, sur l'huile de tournesol, le menthol, le citron, quelque chose d'un peu réducteur caoutchouteux et riche qui m'évoquera Château Simone.
Bouche puissante, sur une curseur acidité haut qui tient bien une structure d'une belle ampleur.
Le déroulé de goûts est agréable, toujours sur les notes réduites et thym citron du nez.
Finale encore carrée, en densité, avec un léger alcool.
Un vin avec encore du potentiel.
Bien à très bien.


Domaine Edmond Vatan, Sancerre, Clos de la Néore, 2008



Bouchon parfait.
Robe sur un jaune qui tire sur un début de doré. 
Nez agréable, compromis de senteurs mentholées et de peaux agrumes, sur le citron vert, le pomelo.
Belle bouche à l'acidité motrice bien intégrée à une matière sérieuse avec beaucoup de fond.
Le vin pose un équilibre plein à la concentration agréable, sur une aromatique très agrumes.
Belle finale sérieuse, à la fois dense et jeune d'expression.
Beau vin, encore jeune.


Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran La Roche, 2022



Robe jaune paille
Nez délicat, posé et accessible, sur un compromis très réussi entre boisé fin et notes citronnées.
Petit volume souple d'une maturité sympa, avec une attaque à la rondeur franche mais sans mollesse, sur un équilibre facile et confortable.
L'ensemble est parfaitement lisible, jeune d'expression aromatique mais avec un toucher franc d'un plaisir immédiat.
Finale avec de la gourmandise, d'une longueur respectable.
Un joli vin très bien fait.


Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2019



Robe jaune paille.
Nez de grande classe et classicisme, sur une très belle réduction sésame, huile arachide ultra précise et attirante.
Bouche très bien dotée, sur un volume plein parfaitement portée par une acidité motrice, avec de la puissance et de la relance.
Petit retour de bois et de chaleur sur la finale pour un vin encore tout jeune d'expression mais parfaitement doté.
Moi qui coince souvent sur le style de la maison lors des visites au domaine, force est de constater que ça fait plusieurs fois que l'aveugle me donne tort.
Je pense qu'il vaut le coup d'attendre car un très beau moment pourrait bien surgir au bout du tire-bouchon dans quelques années.
Très bien, avec du potentiel.


Domaine Bonneau du Martray, Corton, 2002



Robe grenat clair.
Nez élégant, sur une évolution certaine, entre le cèpe séché, le pot pourri, avec un côte floral fin en train de basculer dans l'épicé tertiaire.
Bouche moins avenante, puissante, sur un corps un peu raide et amer, à la texture anguleuse qui manque de moelleux et d'élégance.
Finale ferme et sèche, aux goûts plus usés que les senteurs du nez.
Peu de plaisir au final.


Domaine Joseph Voillot, Volnay 1er cru Les Champans, 2009



Nez discret, délavé, comme usé
Bouche terne, fluide, sans tenue ni fond, dévoré d'amers secs.
Si rien de direct aromatiquement ne m'évoque un bouchon, la structure du vin est pile celle d'un TCA fourbe.
A revoir pour trancher.
ED ?


Clos Rougeard, Saumur-Champigny, Le Clos, 2010



Bouchon parfait, ultra long. 
Robe bordeaux jeune.
Nez épicé, assez discret, sur le poivron rouge, un fruit léger.
Bouche linéaire, peu causante, sur un équilibre matière acidité franc mais un peu sérieux.
Finale simple et sans grande puissance, avec de la tenue et de beaux tanins toutefois.
Un vin auquel je n'ai rien à reprocher mais qui ne m'a pas déclenché une seconde de tilt.
Bien.


Château Pavie, Saint-Emilion Grand Cru, 1985



Robe évoluée aux reflets briques 
Nez brouillon, sur le goudron, le gaz de ville, des notes de fruits rouges séchés et une pointe animale.
Bouche à la fois ample et d’une certaine fermeté et amertume, avec du fond.
L'ensemble est agréablement fondu, avec une trame acide bien intégrée et une petite fermeté tannique sur la finale.
Pas trop fan des goûts un peu animaux à l'ancienne qui s'expriment mais niveau structure, le vin est irréprochable.
Bien+


Domaine Fontaine-Gagnard, Bâtard-Montrachet, 2017



Robe très peu teintée, presque cristalline.
Nez monolithique et écoeurant d'un boisé blanc ultra dominant qui ne laisse rien transparaître.
Bouche difficile à lire, avec plus de richesse qu'attendue d'un 2017 quand la chaussette tombera mais sans vrai fond ni concentration qui aiguillerait vers un grand cru.
Mais c'est surtout le côté tisane de bois qui écrabouille tout plaisir possible, le vin sortait comme sucré de bois et sur des goûts de planche vraiment peu nobles.
Illisible en l'état et donc ultra décevant au vue du pédigrée du cru comme du domaine.


Château Coutet, Barsac, 1986

 

Robe vieil or,
Beau nez fin et complexe, sur des notes d'orange confite safranée et de caramel blond.
Bouche nerveuse, sur une amertume d'agrumes confits très agréable, sans grosse liqueur ni intensité mais d'un déroulé frais plaisant et long.
Finale délicate pour un vin plutôt à boire pour lui-même par son équilibre frais et léger.
Très joli vin à boire.


Grande Chartreuse 1967



Robe jaune grisée.
Nez confortable, sur le chocolat blanc, les épices (cardamome, poivre) et très peu de vapeurs alcooleuses.
Bouche moelleuse, sur une sucrosité modérée, avec une belle expression aromatique épicée et citronné.
Finale d'une grande complexité et douceur, sans brutalité, sur une délicieuse complexité herbacée épicée.
Très bien.





Un giga merci à Nico et Lucie pour leur accueil magnifique de générosité et de gentillesse ainsi qu'à Beni et Simon.
Le Max aura intérêt à ramener la coupe Reuveufeu du meilleur dégoustator de la terre entière pour avoir osé rater un moment pareil.

Portez vous bien, portez vous fort,
Et vivement la prochaine.
Bises
Oliv
 
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24 Mar 2024 18:48 #1

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Eh ben ; pas mal de vins pas au niveau espéré... 

Eric
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24 Mar 2024 19:00 #2

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C'est la réflexion qu'on se faisait aussi en conclusion, sur les rouges en particulier.
Comme quoi, le pedigree, c'est pas toujours la garantie d'un plaisir certain au bout du tire bouchon.
Jamais simple, le vin... et LA raison pour laquelle la chasse aux étiquettes ne doit pas être la valeur qui réunit autour d'une table.
L'amitié, la convivialité, le plaisir de se revoir, les barres de rigolades et les ventres bien tendus, c'est quand même plus sûr que ce satané vin en bouteille.
Car quand ce dernier déçoit, les autres valeurs restent des refuges intangibles qui certifient les soirées réussies !
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24 Mar 2024 19:07 #3

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Champans 09 de Voillot, ça commence à faire trop de déceptions pour se dire que c'est juste un problème de bouteille...

Denis
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24 Mar 2024 19:20 #4

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Tu es et restes un sage pour nous tous, Oliv.
Je suis tellement heureux de te voir partager de si bons moments d'amitiés, tu le mérites tant.

Sur le Champans 2009, vous me faîtes peur, va falloir que je vérifie l'état des miennes prochainement.
La bise
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24 Mar 2024 19:41 #5

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J'enchaîne les déceptions sur les pinots 09, notamment en Côte de Beaune avec une série de vins creux aux finales qui chauffent (60 ouvrées de la Pousse d'Or, Corton Perrières de Chapuis, Clos des Chênes de Guyon). Je ne suis pas plus confiant que ça pour les autres...

Marc
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24 Mar 2024 22:32 #6

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J'aimerais bien être une petite souris pour voir à quoi ça ressemble un Oliv qui fait ses bagages avant de partir en Bougogne.
25 Mar 2024 15:57 #7

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C'est tout simple : le même paquetage que pour Villa d'Este, la cravate en moins !

Mais cette année, la petite souris se serait sacrément esclaffée... en découvrant la valise au retour.
Car pour une fois, c'est pas les Citeaux ni les Brillat Savarin qui exhalaient leur parfum.

Témoignage (honteux) à venir...
25 Mar 2024 17:48 #8

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Un p'tit whatsapp du style "les parisiens déboulent" du Nico et c'est parti pour aller fouiller la cave ( en évitant les vins natures? ) pour une nouvelle belle soirée.

Champagne Pascal Hénin, Extra-Brut, Blanc comme neige

Un vin dont l'étiquette peut  occuper ceux qui ont été amateurs d'où est Charlie?

Robe jaune clair.
Bulle fine qui disparaitra vite pour laisser la place à un joli vin tranquille dans un registre puissant.
Nez riche, pointe d'autolyse, lactée.
Bouche puissante, assez massive. Le vin envoie du lourd mais l'ensemble manque d'élégance pour en faire un grand vin.
Si le temps dompte cette puissance, ce devrait être un chouette canon.


Pierre-Yves Colin-Morey, Chassagne-Montrachet Les Ancegnières, 2012

Robe jaune paille.
Nez curieux, on sent l'élevage mais avec un côté sève de résineux, une pointe végétale mélangée au bois qui rend l'ensemble étrange.
Bouche puissante, avec de l'acidité mais aussi une finale sur le bois vert, un peu sévère.
C'est encore très jeune mais j'ai eu peu de plaisir avec ce vin que j'ai du mal à imaginer s'améliorer avec le temps.
Si on tient compte de sa jeunesse, l'espoir est permis néanmoins.


Domaine Edmond Vatan, Sancerre, Clos de la Néore, 2008

Robe légèrement dorée.
Nez agréable, menthol, agrumes.
Bouche tendue, complexe, avec du gras, de la mâche et cette trame mentholée qui donne de la fraicheur.
Très belle finale comme souvent avec Néore.
Un vin très agréable qui comme tous les grands sauvignons, dépasse le variétal.
J'ai beaucoup aimé.

Domaine Frantz Chagnoleau, Saint-Véran La Roche, 2022

Robe jaune paille
Nez simple, sur des fruits blancs, avec peu d'élevage, ce qui me fait penser à un chardo de cuve.
Petit volume, maturité, manque de tension.
Simple dans son expression et dans sa construction.


Domaine Vincent Dureuil-Janthial, Rully 1er cru Le Meix Cadot, 2019

Robe jaune paille.
Je rejoins Oliv sur la suite :
Nez de grande classe et d'un classicisme bourguignon certain. Très belle réduction sésame, cacahuète.
Bouche très belle, sur un volume plein parfaitement portée par une acidité parfaite, avec de la puissance et de la relance.
J'ai pensé que cela pouvait être un D'auvenay...
Comme Oliv, je ne suis pas fan du style maison mais force est de constaster que cette quille envoyait du lourd.


Domaine Bonneau du Martray, Corton, 2002

Robe grenat clair, léger trouble.
Nez évolué, pot pourri, avec un côté sanguin à l'aération.
Bouche en demi corps, assez raide et amère en finale.
Clairement sur la pente descendante.


Domaine Joseph Voillot, Volnay 1er cru Les Champans, 2009

Étant sensible au TCA, je lui ai trouvé un bouchon d'école au nez.
Bouche hyper marquée par le bouchon
ED

Clos Rougeard, Saumur-Champigny, Le Clos, 2010

Le cabernet franc est pour moi le cousin rouge du sauvignon, quand c'est réussi il n'y pas de variétal et quand c'est raté c'est une infusion de poivrons.
Ici, pas de chance, c'était l'infusion...
Robe grenat foncé, lumineuse.
Nez sur le poivron rouge.
Bouche fermée, assez austère,.
Finale simple et sans grande puissance.
Sans grand intérêt.

Château Pavie, Saint-Emilion Grand Cru, 1985

Robe tuilée.
Nez sur le goudron, le cuir, le gibier qui mature..
Bouche d'un vin évolué, avec des qualités de puissance mais une finale tannique serrée.
Un Bordeaux dans un style différent des autres 1985 déjà gouté, clairement sur la pente descendante


Domaine Fontaine-Gagnard, Bâtard-Montrachet, 2017

Un de mes préférés mais pour d'autres raisons !
Le Nico venait de nous dire tout le bien qu'il pensait du domaine pendant 30 minutes avant ...
Robe très claire, un Pulco très peu dosé.
Nez bloqué par un boisé peu agréable, rien à en tirer.
Bouche riche, déséquilibrée mais sans puissance ni tenue et avec aucun plaisir possible.
Un vin sans qualité sur cette bouteille et sans doute le Batard le plus faible que j'ai pu croiser.

Château Coutet, Barsac, 1986

 Robe cuivre clair.
Beau nez sur le safran, sur des notes d'orange confite.
Bouche tendue, fraicheur, acidité le tout porté par cette orange confite sublime.
Belle longueur, aucune lassitude.
Un des meilleurs sucres croisés.

Grande Chartreuse 1967

Robe jaune grisée.
Nez très beau sur les écorces d'orange, le chocolat blanc.
Bouche avec un toucher très agréable, le sucre a mangé l'alcool qui est très bien intégré dans cette infusion de poivre.
Finale d'une et herbacée (eucalyptus?)
Très beau.

Bon ben c'est pas le tout mais certains ont école le lendemain !
Un bel échauffement bien sympathique pour dimanche, et surtout une belle ambiance autour de la table.

Toutes les journées ne sont pas toujours agréables, mais quand c'est une journée galère quel plaisir de la terminer ainsi.
A très vite j'espère.

Simon.
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25 Mar 2024 18:34 #9

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck