Patrice Colin, Coteaux du Vendômois, Pierre à Feu, 2016
Robe jaune claire.
Nez sur la poire mûre et fraîche, le lychee, au fond un peu d'abricot et de pâte d'amande.
Par contre, la bouche est sur les fruits jaunes à peine mûres, proche du noyau d'abricot, concentrée...
Tension énorme pointue qui flirte avec la sous-maturité,.
Derrière cette pointe acide, on déguste progressivement la minéralité dense, pierre-ponce, de fins amers minéraux qui élargissent la bouche.
Fin citronnée, enrobée d'un rappel de fruits jaunes.
Une longue et fine gourmandise acidulée qui me rappelle, sans excès, certains vins tendus de Bellivière; ou en Alsace l'austérité d'un Kirchberg de Ribeauvillé 2013 de Louis Sipp.
Registre peut-être austère et étroit pour certains palais, mais j'adore cette minéralité élancée.
15,5/20