E. Guigal Côtes du Rhône 2020 rouge
Sur 2 jours
Robe grenat sombre.
Nez ouvert principalement sur l'olive noire, le thym, avec un soupçon de cassis et liqueur de mûre.
La bouche est puissante mais déliée, grasse les tanins fondus. L'alcool est enrobé et intégré.
Déjà pas mal et gagnera sans aucun doute à vieillir.

Côte Rôtie Brune et Blonde Guigal 2011

Il y a quelques mois, j'ai dégusté une côte rôtie Château d'Ampuis 2011 de Guigal. C'était très bon, en tout cas, ce qu'on peut attendre d'une rôtie de Guigal, mais à mon goût encore un peu trop jeune et marquée par l'élevage. Ca fera une très belle bouteille dans quelques années.

Aujourd'hui, j'ai ouvert une brune et blonde, pour voir comment elle se comporterait, dans le même millésime, face à sa grande soeur.

Et bien rien à voir. C'est même une grosse déception que cette bouteille, probablement l'une des plus faibles brune et blonde qui j'ai bue à ce jour (et j'ai pas raté beaucoup de millésimes). Un vin décharné et végétal, pas désagréable, mais qui offre vraiment peu de plaisir. J'ai bu bien des simples côtes du rhône de Guigal meilleurs. Un vin déjà bien peu présent et que j'imagine disparaître complètement avec quelques années de cave de plus...
A éviter donc sur ce millésime. Je me demande comment les profils de ces 2 cuvées (Ampuis et Brune et Blonde) peuvent être si différents sur ce millésime.

Le millésime 2011 est l'un de mes chouchous sur la cuvée Château D'Ampuis, il part sur le lard fumé après 12/24h de carafe, de fort belle manière. 
Ton compte rendu me fait hésiter à ouvrir un jour mon Magnum B&B 2010...

2010 n'a peut-être rien à voir avec 2011.

J'ai déjà bu et apprécié 2009 sur cette cuvée, donc bon...

A vrai dire, c'est la première fois que je suis réellement déçu sur ce vin qui en temps normal assure toujours le minimum.

Domaine E. Guigal - Saint-Joseph - Lieu-dit (blanc), 2021

 

Je vous ai déjà dit ici l’amour que je porte à cette étiquette. Cependant, c’est surtout son frère en rouge que je convie régulièrement à ma table. Je n’ai goûté qu’une seule fois le blanc et c’était le millésime 2020 lors d’une dégustation au caveau, il m’avait fait bonne impression, et j'avais noté une richesse certaine. Or il est vrai qu’on tombe facilement dans le pataud avec les blancs de la région : le combo boisé + richesse de fruit n’est parfois pas des plus digestes/ faciles à boire. C’est pour ça que quand j’ai vu qu’il restait pas mal de 2021 - millésime frais et présentant moins de maturité - chez mon caviste, je me suis dit que ce profil conviendrait (contrairement aux rouges) et collerait peut-être à mon goût.

Bu sur tout le week-end, en accompagnement de pavés de saumon et d’une andouillette sauce moutarde de compétition, préparée par Madame. Ce vin s’est accordé avec tout, et c’est ce qui fait sa force : le saumon, le camembert (…). Mais le plus magistral, et c’était peut-être là l’accord met-vin (à la maison) de l’année pour moi, c’était avec l’andouillette : quel accord magnifique ! 

A l’ouverture, je me dis : bingo ! Tout ce que j’aime. Le boisé est dominant, mais c’est un boisé très fin, type beau Bourgogne, avec des accents grillés. A ses côtés, on distingue la pêche, et peut-être même l’ananas. Le lendemain le boisé se fait plus discret et le fruit ressort.

La bouche ne déçoit pas : on retrouve ce boisé fin en dominante et les arômes précités. Il y a de la richesse mais on ne tombe pas du tout dans l'écueil du too much. L'équilibre est parfait. On trouve également un côté glycériné à cette bouche, qui propose dans le même temps une belle tension. Très longue finale, glycérinée. Aucune fausse note.

Pour grosso modo le prix d’un Condrieu générique de la maison (et de tant d'autres), pour moi y a pas photo, on est quand même largement au-dessus d’un point de vue qualitatif.

Très très beau moment de gastronomie avec cette bouteille.

Garde : à boire

Domaine E. Guigal - Côte-Rôtie - Brune et Blonde, 2006

Un nez ouvert et expressif d'emblée, qui s'exprime avec précision sur des notes de fruits rouges plutôt gourmands, le poivre, les épices. Elevage totalement intégré.
C'est un joli nez qui propose par ailleurs une certaine finesse.

La bouche est du même calibre : elle s'exprime avec précision et tout semble à sa place. On a une bouche fluide, délicatement poivrée, très légèrement sur le fer qui apporte au vin une sensation minérale.
Le vin s'éteint assez rapidement, mais l'ensemble procure tout de même du plaisir.

Garde : à boire

Bonjour, 

J'aurais souhaité savoir si certains d'entre vous ont pu se faire un avis sur la cuvée St Joseph classique 2020 de chez Guigal ? 
J'ai beaucoup apprécié la 2018, la 2019 manque de charme (trop de structure selon mes goûts). 
Si quelqu'un a un avis dessus ? 

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Bonjour,

est-ce que parmi vous certains ont gouté les 2016 de la gamme Guigal sur Brune et Blonde, Hermitage et le Chateauneuf du Pape? Ca se laisse bien approcher?

J'envisage d'en ouvrir une demain au repas de Noël avec des collègues de travail de madame, mais je ne sais pas sur laquelle partir. J'ai bien retrouvé les quelques CR de matlebat sur B&B 2016 ainsi que le Chateauneuf 2016, mais je suis preneur d'autres avis s'il y en a.

Merci d'avance pour les éventuels retours!

Bonjour rudy.B

Bu de nouveau le Châteauneuf-du-Pape 2016 de Guigal en rouge (la cuvée simple, pas celle du Château de Nalys) au printemps dernier. Du fruit et de la structure, l'équilibre est très sûr, aucune lourdeur. Expressivité limitée si on lui cherche une faiblesse mais pour ma part je trouve que l'on y goûte bien la complexité et la richesse des assemblages de l'appellation. Les tanins et l'alcool sans difficultés à cet âge encore jeune aujourd'hui pour ce millésime.

Côtes du Rhône rouge 2019 E. Guigal 

Dégusté à partir de 1/2 bouteille, sur 2 jours. 
Beaucoup de qualités, quelques défauts majeurs, soyons directs comme d'habitude ; à l'aveugle les 15% alc font directement penser à un Gigondas bien musclé. Passé la chaleur, qui peut s'atténuer en trichant un peu sur la température de service, on a une jolie matière, pleine, une fraîcheur malgré tout présente, et surtout de magnifiques tanins de velours.
Côté saveurs, servi un peu plus frais il offre une petite fraise étonnante. 
 
J'aime beaucoup 2019 dans le Rhône, et si celui-ci déroge un peu sur un déséquilibre alcoolique, il faut bien dire que son RQP est honnête. Le St Joseph 2019 dégusté quelques jours avant était nettement plus équilibré et nerveux, avec seulement 0,5% d'alcool en moins. Mais nettement plus cher aussi. Variez donc les plaisirs, vous serez heureux... 
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 Côte-Rôtie Brune et Blonde 2016 - Domaine E. Guigal

Du coup, je suis parti sur cette bouteille ce weekend!

Une bonne bouteille compte tenu du tarif de l'époque aux alentours des 30€. Un nez qui offre une belle finesse et déjà un peu de complexité. La matière est déjà bien fluide, rien n'accroche. Un côté torréfié ressort en bouche sans que celui-ci ne s'impose outre mesure, finale un peu courte pour le pédigrée à mon gout.

Sur ce millésime ça reste bien "passe partout" tout en étant agréable.

Domaine Guigal, Côte Rôtie La Landonne 1991

Troisième bouteille de rouge apportée par mes amis.
Classiquement chez moi, il y avait des grenadins de veau puis des tournedos, juste ce qu'il faut pour accompagner simplement des bons vins.

Une robe impénétrable qui évoque la Syrah mais dès le premier nez Stéphane et moi annonçons un Médoc.
Tabac blond, cassis, mûres, un peu de fumé et d'épices.
Une bouche magistrale, c'est puissant, ample, profond, d'une longueur interminable.
Nous partons sur un grand Pauillac et j'envisage la coïncidence qu'une nouvelle fois face à Vieux Château Certan, ce soit un Mouton 86
D'ailleurs pour avoir une telle robe, je ne vois que Mouton 86 mais Vincent, impassible, finit par nous dire que ce n'est pas un Pauillac.
Je sais que Gérard devait avoir des Cos d'Estournel de belles années, ce doit donc être ça alors ! non comment ça non ? 

Bon ok c'est une robe de Syrah mais quelle syrah pourrait donner ça ? Une la la la alors ? 
Oh la vache ! et moi qui me moque tout le temps de Gaétan en lui disant que sous une robe de Syrah on ne trouve pas de pinot, il aurait pu me dire qu'on n'y trouve pas non plus de cabernet 


Autant vous dire que si les autres rouges n'ont pas été terminé, cette bouteille n'a pas eu le temps de s'oxyder ( Beaucoup de dépôt au fond) 
Quelle rencontre et quelle découverte pour moi.
Je comprends mieux le mythe qui entoure cette parcelle et ce millésime en Côte Rôtie.

Un repas, mes amis ...

Les vins de Noël

Domaine E. Guigal - Condrieu - La Doriane, 2020

Bue sur 3 jours sans grande évolution, et notamment ce soir du réveillon donc, pour accompagner une belle tranche de foie gras. J’ai voulu cette année rompre les traditions du traditionnel couple Sauternes-Foie gras et cette belle bouteille me paraissait être une Maîtresse idéale pour ce dernier.

Cette Doriane est un cadeau offert à ma compagne au Noël de l’an passé. J’ai voulu ouvrir ce vin jeune pour profiter de son explosivité, soit le profil qui nous plaît tant lorsque nous la dégustons lors de divers salons.

Nez exubérant dans le bon sens du terme, qui dévoile d’intenses parfums de pêche, de vanille d’élevage bien dosé, sur un fond minéral. La bouche se montre disciplinée : on retrouve ces notes de pêche dans une texture très ample voire huileuse, mais bien équilibrée, avec une sensation rocheuse et ce qu’il faut de tension.

Très joli vin.

E. Guigal - Saint Joseph Rouge - 2016

Soirée en amoureux avec des tagliatelles aux champignons au menu.
J'avais initialement prévu de partir en Bourgogne (Pommard 2017) mais un affreux nez (et gout) de bouchon me fait vider le flacon dans l'évier !!
Je me rabats donc sur un Saint-Jospeh rouge "classique" de chez Guigal, 2016.
Ouvert 30-45' avant de passer à table, le nez est assez fermé, sur le fumé / lardé.
La bouche n'est pas désagréable mais finalement assez courte, peu d'émotion, vin "lambda". Et cela ne s'ouvrira pas plus au cours du diner. 
Bref déception coté vin pour cette soirée après une bouteille finie dans l'évier, et sa remplaçante probablement dans une phase de fermeture ? 
Il m'en reste une dans ce millésime, à retester dans quelques mois !

J'en ai ouverte une (St Joseph rouge 2016) il y a environs 5 jours, bue sur 2 jours, et je confirme l'aspect quelconque du vin. J'ai énormément apprécié le 2018, le 2019 commence à se montrer intéressant, mais là... C'est moyen. 

loicblanc écrit:

J'avais initialement prévu de partir en Bourgogne (Pommard 2017) mais un affreux nez (et gout) de bouchon me fait vider le flacon dans l'évier !!

 

Dommage ça c'est parfait pour préparer le prochain boeuf bourguignon !

jd-krasaki écrit:

loicblanc écrit:

J'avais initialement prévu de partir en Bourgogne (Pommard 2017) mais un affreux nez (et gout) de bouchon me fait vider le flacon dans l'évier !!




 

Dommage ça c'est parfait pour préparer le prochain boeuf bourguignon !99mm

Carrément. Ou déjà le laisser aérer on ne sait jamais .... après on peut faire également un confit d'oignon rouge ...
A Noël j'ai eu un champagne déglingué, je m'en suis servi pour déglacer des préparations !
perso ça me fait Chi... de vider une quille dans l évier....

J'avais, au bénéfice du doute, laisser 1h30 d'aération à ce Pommard ... (le temps d'aller commercer pour le diner du soir)
Mais en effet, j'aurais pu en faire une bonne sauce ... la prochaine fois ! (même si j'espere que l'expérience malheureuse sur des quilles bourguignonnes d'un certain prix ne se reproduira pas de si tôt)!

Domaine E. Guigal - Côtes du Rhône (blanc), 2022

Dégustée en demi-bouteille. Elle est incluse dans le menu du restaurant la Pyramide à Vienne. Elle sera bue à l'apéritif, pour les amuses-bouches puis l'entrée, le saumon gravelax sous un voile de lait au gin et caviar avruga, mimosa de betterave cuite et cru.

 

Un nez de bonne intensité, on est sur les fruits jaunes bien expressifs, touche florale et jolie minéralité exprimée qui rend l'ensemble plutôt frais.
Bouche intéressante, dans laquelle on retrouve ces fruits jaunes, une texture proposant un léger gras, conjugué à une tension satisfaisante. C'est frais et gourmand. 

Toujours très bon et ouvert ce générique en blanc, je le trouve d'ailleurs plus régulier que son jumeau en rouge lequel n'est parfois pas toujours en place. 

Je l'ai également en 1/2 bouteille donc ton CR me plaît bien, l'idée d'accord également, hormis le Gin (j'ai du mal à dissocier du tonic classique).
Pour la comparaison avec le rouge, je dirais que c'est sans doute normal, vu qu'il est d'avantage sujet à variation tannique en plus du côté climatique principal qui joue sur la gamme aromatique. 

Oui, et le rouge passe 3 ans en fûts, ce qui fait qu'il lui faut parfois 1 petite année ou 2 après sa sortie pour se mettre en place. Il n'en reste pas moins très bon, d'ailleurs je pense que je vais pas tarder à ouvrir le petit dernier 2020.

Le 2020 rouge, je le suis depuis déjà quelques bouteilles (4 ou 5). Au départ très (trop !) alcooleux. Limite rebutant, sudiste. Mais les deux dernières bouteilles étaient impeccables au niveau de l'équilibre alcool. Presque fraîches. Donc j'en ai rentré quelques unes suite à l'évolution que je trouve positive. 

Une soirée magnifique chez Jean-Paul et Agnès


E. Guigal, Côte-Rôtie, La Mouline, 1999

Oliv
Bouchon parfait.
Robe grenat soutenu.
Nez agréable et simple, sur un bouquet tertiaire épicé assez léger, sur le goudron, les fruits noirs.
Bouche déliée, franche, sur une jolie trame acide mais d'une structure assez délicate, un peu linéaire, sans volume ni beaucoup de présence et capacité de relance.
Finale facile, sans charge tannique mais avec un déficit de fond certain.
Grosse surprise à la tombée de la chaussette car impossible de retrouver le style Guigal sur cette bouteille un peu faiblarde.
Bien+

PtitPhilou
Il est élégant ce cru bordelais… euh, mais ça ressemble pas du tout à ce que j’espérais ! Le bouchon était peu voire pas marqué, comme neuf. Pffff… c’est pas l’éclate et si le vin est plutôt plaisant, y compris les jours suivants, c’est très décevant. J’espère que ce n’est qu’un accident car je pensais avoir affaire à un vin puissant, sérieusement membré, capable de tenir les oreilles hautes à la bébête, eh bien, heureusement qu’on a affaire à un mets royal, parce que le vin se serait fait trucider sur un mets version plus sauvage.
La bébête a de longues oreilles et moi j’ai les boules… surtout de ne pas avoir provoqué plus de plaisir aux copains, le reste, on s’en fout.
A noter que la Mouline est restée stable, tout en élégance mais comme figée sur les jours suivants. 

Bonjour à tous,

 

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2003 (vidéo 0:45) :  Un nez classique de syrah à maturité, cassis très léger confit, puis cerise, léger kirch, note marquée de suie, de tabac, de cendre, pointe olive noire, fond de viande rôti, de cuir. La bouche est charpentée voir robuste, droite, puissante, tanins soyeux, denses, c'est profond, et sapide sur le cassis, puis la cerise noire, léger kirch/épice puis note suie, âtre, pointe tabac, fumé, fond de cuir. La finale est puissante, tient sur la structure, léger alcool quand même et jolie persistance Excellent 93 (17+)

Domaine E. Guigal - Crozes-Hermitage, 2020

Ouvert 24h à l'avance. Vin de soif amélioré pour accompagner une fondue savoyarde. 

Nez plutôt moyennement expressif, sauf vers la toute fin de bouteille où le vin semble s'exprimer un peu plus. Il reste néanmoins agréable. Fruits noirs, petit côté fumé et viandé sympa. Très peu de prise de bois sur ce vin, même jeune. 

Une bouche d'intensité moyenne, laquelle s'exprime sur les arômes pré-cités. J'y trouve également une pointe de verdeur. 
Fin de bouche parfaitement anonyme et dénuée d'intérêt pour le coup, le vin terminant très court. 

J'ai l'impression d'avoir connu cette cuvée à un meilleur niveau.

Bonjour à tous,

 

Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2013 (vidéo 7:25) : Un nez "tradi" de cassis, note viande fumé, bacon grillé, pointe épice poivre, fond dominant de suie, âtre, tabac, fumé, et cuir, tout ce que j'aime et j'attend quand j'ouvre une CR de 10 ans. La bouche est corpulente, droite, joli fraicheur tonique, tanins ronds enrobant cette structure droite, c'est friand, sur le cassis acidulé, note viande grillé/fumé, bacon, pointe épice poivre, fond suie, âtre, fumé, tabac puis cuir. La finale est fraiche, tonique, plus profonde que ronde et jolie persistance. C'est très bon, c'est Guigal, classique, bien fait, un peu sombre sur ce 2013 comme dirait Sylvia :-) TB-Excellent 91 (16,5) et belle évolution en 10 ans (Première degust 88 - 15)

Amicalement, Matthieu

Domaine Guigual Cote-Rôtie Chateau d'Ampuis 2010

Robe sombre , fruits noirs, lardé, fumé, bonne structure et fraicheur complète un très beau tableau, enfin un truc sympa.

Domaine Guigal Cote-Rotie La Landonne année inconnue, ( vers 90 peut-être )

Robe aussi sombre, fruits noirs frais, structure et acidité, belle allonge en finesse, pas des plus volumineux mais très agréable, merci Pierre.

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Stéphane

Bonjour à tous,

 

Chateauneuf du Pape, Guigal 2016 (vidéo 4:00) : Un joli nez de cassis, de mûre, de prune, note garrigue, herbe séchée puis épice, réglisse, pointe florale presque violette, fond cacao, chocolat et fumé. La bouche est charpentée, droite, joli structure fraiche enrobée de tanins soyeux, c'est friand car un peu acidulé, sur le cassis, la mûre, la prune, note épice réglisse, puis violette, pointe garigue herbe séchée, fond chocolat et léger fumé. La finale est fraiche, tonique et jolie persistance friande. Excellent 92 (16,5+) A nouveau rien d'orignal, pas forcément une forte personnalité mais tellement Chateauneuf bien fait et bon....

Amicalement, Matthieu

Guigal Côte-Rôtie Château d'Ampuis 2012

Bouteille issue d'une caisse de ma cave apportée et servie dans le restaurant du coin, où je connais bien le patron et son fils, qui ne connaissaient pas le principe du droit de bouchon (le restaurant est récent, et son principal but est la nourriture biologique / élevage non intensif, avec une chambre froide commune avec une épicerie primeur bio). 

Service à 15°c sur un cordon bleu de veau à la tome. 
Un nez très floral, un peu de fumée, un fruit pas si évolué que ça, bien frais. 
En bouche le côté lardé/violette ne laisse pas de doute sur l'origine du vin, la finesse tannique et la fraîcheur vive (mais aussi équilibrée) font regretter nos dernières années chaudes (à confirmer dans 10 ans cela dit).
C'est fin, et la longueur est malgré tout au rendez-vous. Bel exercice d'équilibre. Vibrant et nerveux. 
​​​​​Un vin qui démarre son plateau de consommation. 
Un régal ! 

Merci pour le CR  Joe!

jlj