---

---

 Weingut Seckinger - R Pinot Gris Pure 2020

Une jolie robe orangée, limpide et brillante.
Aromatique riche autour des fruits blancs, avec une touche exotique sur le litchi.

Un vin surprenant, il y a une richesse, mais pas de sucres résiduels ou d'alcool, le cépage n'est pas dénaturé pour l'expérience que j'en ai, mais on évite l'écueil de pinots gris alsacien que je goûte peu, souvent riches en matière et alcool. Pas forcément un vin dont on boirait des litres, plus destiné à la table qu'à la dégustation pure. J'ai aimé l'expérience mais je ne pense pas en faire une habitude.

A noter que sur le fond de bouteille conservé au frigo, outre une aromatique qui s’est affinée sur les zestes de pomelo, le vin a beaucoup gagné en digestibilité à être servi bien frais.

 

 Weingut Seckinger - Riesling Vom Löss 2018

La robe est claire, brillante.
Nez sur des arômes terpéniques à l’ouverture, puis les écorces d’agrumes, notamment d’orange.

Un léger perlant à la limite du perceptible, un volume et une densité remarquables pour une entrée de gamme, je suis surpris, déçus en bien on pourrait même dire. Je connais peu les vins du Palatinat, plus ceux de Moselle, je m’attendais à quelque chose de plus fin et j’ai trouvé un caractère presque alsacien dans le bon sens du terme avec une matière et une texture qui n’auraient pas à rougir devant beaucoup de riesling Alsaciens. Ça reste toutefois frais et digeste avec une charge alcoolique contenue, impressionnant de maîtrise.

On a ici un vin qui pourrait faire de l’ombre à pas mal d’alsaciens, je repense au Zind Roche Granitique 2018 bu il y a peu pour trois fois le prix, la comparaison est offensante pour ce dernier 

 

 Weingut Seckinger - R Blanc Pure 2020

R pour Riesling ? Ben non, assemblage de 80% pinot blanc et 20% Gewurtztraminer.

Robe dorée, brillante.
Aromatique florale, herbacée, mais pas du tout démonstrative, où est passé le Gewurtz ?

En deux mouvements, le premier soir à l’apéritif je trouve le vin vertical, herbacé, avec une amertume notable, on ne rigole pas trop, c’est un peu sérieux. Deuxième soir avec des huîtres, le vin apparait transformé, du gras, du volume, presque de l’embonpoint, mais quand même pas. Étonnant ce que peut faire un accord …

J’ai bien aimé, enfin surtout le deuxième mouvement, à suivre, je continue à chercher le Gewurtz …

Et après quelques jours de recherches, je n’ai été que très moyennement convaincu par les effets de l’aération sur ce vin. Le côté floral se développe (on tiendrait notre Gewurtz ?) mais ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.., et surtout la bouche devient brouillonne avec une finale sur des amers un peu trop prononcés.

J’ai définitivement préféré le Riesling.