Ma première rencontre avec ce vin, et, je dois dire, une relative déception.
Le millésime ne se prête peut-être pas à un épanouissement total du cabernet sauvignon.
La bouteille est ouverte 6 heures avant, et décantée deux heures avant le repas.
Gros dépôt dans le flacon.
La robe est très sombre.
Le nez est sur la mûre, le cassis, la terre mouillée.
En bouche, avec un aloyau cuit aux sarments, le vin se révèle assez strict, avec des notes de poivrons verts mais sans trop d'astringeance. Les tannins sont bien là, et l'on sent vraiment que cette bouteille est certainement loin de son apogée (enfin, c'est ce que je me dis...).La finale est de moyenne longueur.
Bon, Francky l'est pas enthousiasmé alors y s'arrête là.
La prochaine sera pour dans 4 ou 5 ans...

Vu les rmq de Claudius et de Kenator, je me dis que je dois ressentir moins desagrement les tanins qu'autrui (pourtant je prefere plutot les vins murs que les jeunots).

Sur L-P 02, ce que je voulais dire, c'est que l'on peut avoir aussi du plaisir avec ce vin des maintenant et que cela m'avait surpris. Mais c'est purement perso comme ressenti. Je pense que ca depends aussi ce qu'on a bu avant.

Chevalier.

chevalier2 écrivait:

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>
> Leoville Poyferré 2002
... Ce vin peut déjà procurer un
> plaisir certain sans requérir obligatoirement un
> vieillissement supplémentaire de plusieurs années
> (sous couvert d’un carafage). Noté 4/5.
>
> Chevalier

Combien de temps as-tu carafé ce vin ?
Merci de ta réponse.

Amitiés
Niko

NIKO écrivait:

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>
> Combien de temps as-tu carafé ce vin ?
> Merci de ta réponse.
>
> Amitiés
> Niko

Voilà je me réponds à moi même : j'en ai ouvert un flacon pour un ami dont c'est l'un des crus favori, laissé en carafe 18h il était parfait. Mais effectivement la prochaine se sera plutot pour 2010/2012.

Jeudi soir dernier pour agrémenter un charmant petit repas j’ai voulu sortir le grand jeu en débouchant un Saint-Julien Léoville Poyferré 1996. Je me suis dit ” aucun risque ” étant donné que j’en avais ouvert un l’année dernière qui était déjà excellent.
Eh bien franchement quelle déception . Il faut dire que mes pauvres et chères bouteilles ont bien voyagées ces 3 dernières années et je pense que mon dernier déménagement les ont achevées. Car je ne peux concevoir d’être déçu par un tel vin.
J’espère que les dernière qu’il me reste seront bien meilleures !
Je vous livre tout de même mes impressions :
Le disque était fin et brillant (trop fin d’ailleurs). La robe de couleur rouge cerise noire présentait une intensité colorante assez soutenue. Le premier coup de nez m’a tout de suite interpellé car le vin était fermé malgré la mise en carafe d’environ 1h avant le service. Après aération on percevait nettement le fameux goût boisé et vanillé d’un élevage en barrique, probablement neuve. Le problème c’est que ces arômes prenaient le pas sur le reste. Caché derrière on notait tout de mêmes des aromes de fruits noirs. Les tanins étaient quasiment imperceptibles. En finale je l’ai trouvé plutôt dilué et manquant cruellement de matière. Une vraie déception. Je pense sincèrement que la cause de cela est la maltraitance (va t-on m’emprisonner pour un tel méfait ?) accumulée sur ces 3 dernières années.

Avez-vous eu la même déconvenue que moi ?

Léoville Poyferré 1982

Nez intense de médoc mûr, sur un mélange de notes tertiaires de cuir, de bois précieux, de confiture de petits fruits; des notes balsamiques apportent de la fraîcheur.

En bouche, le vin est dense, corsé, concentré, structuré et juteux, sur une trame soyeuse et serrée à l’attaque, s’élargissant un peu dès le milieu, la fin de bouche apparaissant plus virile. Finale persistante, racée et fruitée. On retrouve au palais, goûteux, énergique et complexe, les notes de cuir et les petits fruits perçus au nez, qui apportent une touche gourmande.

Ce vin a très bien accompagné une selle d’agneau rôtie. Le fond de la bouteille (très peu ) a été fini (avec grand plaisir) le lendemain. Le bouquet m’a paru encore très expressif et la bouche n'avait rien perdu de sa séduction, bien qu'elle fût plus difficile à juger en raison du dépôt.

Ce vin semble bâti pour tenir encore quelques année, voire peut-être même une ou deux décennies.

Très belle bouteille offerte par un ami qui m’est cher et que je remercie.

Yves Zermatten

Très beau compte rendu de dégustation.

Je tenais à le dire.

Léoville Poyferré 2002.

Bu ce week-end, un vin que je qualifierai d’immense tant que la force et la distinction étaient avec lui…Il est en train de se mettre en place. On sent la promesse et le plaisir à venir avec ce vin qui reste dans le registre classique avec une vinosité, une acidité et une sève à faire saliver plus d’un cru.
Je n’ai pas du tout perçu le bois tellement la matière était riche et le fruit était présent. De grosses et de très juteuses cerises noirs macérées dans un fond de liqueur, un petit chalumeau miniature et caressant suggéré par la présence massive d’alcool, vient de temps en temps vous balayer les parois de la cavité buccal afin d’en réguler à la hausse la température et de magnifier les arômes rétro olfactifs et les saveurs de chocolat noir et de crème pâtissière.La prune fraîche tient absolument à faire des apparitions très élégantes et très persistantes, jouant à cache-cache avec la cerise, dans ce manège infernal !
Une cerise noire et une prune fraîche odorantes, profondes, imbibées d’alcool, de senteurs, d’encens, d’épices, de fragrances de fleurs, et de chocolat noir, le tout d’une grande complexité.

Un vin d’avenir !

Tu es sûr qu'il ne s'agit pas d'un 2005 ?

Vas vite vérifier la facture ! ()

Jmm

Léoville Poyferré 2002.. si ce que tu dis est vrai, Nidal, c'est une très bonne nouvelle. La bouteille que j'avais bue il y a 6 mois était plutôt.. disons.. austère (comme beaucoup de 02 à ce moment-là d'ailleurs).

Alain

Bof! ça ne m'étonne pas tant que ça, nous l'avions placé juste derrière les ténors de l'année: bertrand.leguern.clu... le dégustateur 1 avait été plus perspicace que les autres.

Bonjour Bertrand,

Alors en revanche, le léoville las case 2002 : pas terrible du tout ???

Bien à toi

Vincent LUCIEN

Bertrand Le Guern écrivait:

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> Bof! ça ne m'étonne pas tant que ça, nous l'avions
> placé juste derrière les ténors de l'année:
> bertrand.leguern.clu...?
> file=data/discret/2006_01_22_bordeaux_2002.deg&sor
> tc=7&todo=2&discret=et le dégustateur 1 avait été
> plus perspicace que les autres.

Ben ... je ne me souviens plus trop ce qu'il était ressorti après quelques jours après, toute la discussion de l'époque est ici: www.lapassionduvin.c...

Avec la confirmation de Bertrand Le Guern et ce que dit Robert Parker ci-dessous, je commence vraiment à croire en lui (ce Léoville Poyferré 2002) et en mon palais qui n'est pas si nul que ça...Tout compte fait! (Je précise que ce fut l'une des rares fois où j'achetais un vin en primeur en caisse de 12 bouteilles, à Millésima...pour vous dire si je croyais en lui...)

This wine has completely shut down since it’s been bottled but exhibits a saturated ruby/purple color, high levels of tannin, and sweet, noble black currant fruit intermixed with some licorice, espresso roast, and pain grille. In the vernacular, it is closed for business, with medium to full body, high levels of tannin, and good acidity in a more structured, classic style than the 2003. This is a big, traditionally made wine to forget for a good 5-8 years. Anticipated maturity: 2011-2020.

Robert Parker, Wine Advocate (158).....

P.S.: CR de mai 2005...par contre il (Bob) ne lui donne qu'une note de 90/100 !!!

Léoville Poyferré 2002

je rejoins Alain, lors de ma dernière rencontre avec L.Poyferré 2002 à l'automne dernier, j'ai été confronté avec des tanins noirs qui dominaient tout le vin ...

donc très bonne nouvelle semble-t-il, qui me donne envie d'en ouvrir à nouveau une bt.

Château Léoville-Poyferré 1986

Un vin qui jusqu’à l’année dernière me laissait très insatisfait et qui vient enfin de s’ouvrir et de révéler une belle matière ; ceci confirmant la nécessité sans cesse répétée d’avoir à attendre parfois longtemps les vins de Cabernet-Sauvignon.
Bouteille ouverte une heure avant et fermée par un très joli bouchon, long, dense et peu marqué par le liquide. Il est à noter que ce vin titre 12,5 % et se montrera très digeste et bien loin des monstres de puissance, alcoolisés qui se répandent actuellement sur Bordeaux.

La robe rubis profond, bien brillante est finalement très peu marquée par son âge et présente seulement sur les bords du disque quelques signes d’évolution.
Le nez est pur, noble, complexe, très typé Cabernet-Sauvignon avec des notes légères de tabac de fruits rouges (fraise) ; c’est tout en parfums et en finesse. Des senteurs animales et de rose un peu fanée sont également perceptibles. C’est beau.
En bouche c’est plein mais tendu et très légèrement porté par une belle acidité ; les tanins encore présents sont légèrement asséchants mais cela ne nuit pas à l’harmonie générale. Les parfums découverts au nez se retrouvent encore plus nettement en bouche. C’est persistant et excellent dans un bel équilibre. C’est toujours très cabernet.
Le fond de bouteille, fait de lie poussiéreuse mais peu dense, cache un cassis très pur.

Il s’agit donc d’une belle bouteille qu’il m’aura fallu attendre longtemps pour l’apprécier ; cela démontre qu’il faut parfois éviter de porter des jugements définitifs et que des vins pouvant apparaître impénétrables, voire passés, peuvent réserver de belles surprises. C’est finalement là toute la magie de notre passion.
Je suis content qu’il m’en reste encore quelques flacons.

Didier écrivait:

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> Château Léoville-Poyferré 1986
>
> Un vin qui jusqu’à l’année dernière me laissait
> très insatisfait et qui vient enfin de s’ouvrir et
> de révéler une belle matière ; ceci confirmant la
> nécessité sans cesse répétée d’avoir à attendre
> parfois longtemps les vins de Cabernet-Sauvignon.

Et si c'était une bouteille meilleure (ou différente) des autres tout simplement ?

M@nuel.

Peut-être Manuel,

J'y ai aussi pensé mais j'ai préféré me dire que le vin était enfin arrivé à maturité ; c'est ça l'optimisme.

Je ne pense pas que ce soit une question de bouteille. En 86, j'avais acheté Poyferré en magnun, bouteilles et demies. Il y a longtemps que les demies sont superbes et elles le sont encore. Elles ont été conservées à 12°. Alors les bouteilles et les Mg ont encore de l'avenir quoique j'ai eu un jour un client qui m'a dit en avoir bu une bouteille dans un restaurant en Belgique et qu'elle était morte.Sur ce je lui ai fait goûté une demie et il n'en revenait pas. Comme quoi la conservation....
Daniel

LEOVILLE POYFERRE 90: acheté en grande distribution une douzaine d'euros (88 francs) en octobre 1993 - rien avant: robe légèrement évoluée d'intensité soutenue. Premier nez vif et frais dans le registre floral. Cette première aproche prometteuse justifie le (souvent trop grand) vinum à bordeaux de Riedel. Là se développent doucement des arômes plus évolués de sous bois mêlés au fruit profond limite surmûr. La bouche est délicieusement envahie et le vin glisse, les tannins réservent pourtant encore une petite fermeté bien venue et en belle harmonie avec une acidité qui soutient le tout. Le vin est long et envoûtant parfait à boire et sans doute sur un long plateau. 17/20

Bien à vous tous,

Lionel.

Je crrois sincérement au renouveau de Poyferre depuis les très beaux 2001, 2003 et 2004 et plus encore depuis l'embauche de Didier Thoman au chai (ex chasse spleen) pour le 2005. Longtemps dans l'ombre de Las Cases, Poyferre a selon moi un style plus aromatique de par sa structure tanique plus souple et une réelle facilité à être bu sans gros travail préalable (carafage...) comme selon moi Ducru Beaucaillou.

Je crrois sincérement au renouveau de Poyferre depuis les très beaux 2001

renouveau? ... les 90, 96 et 95 sont tout de même excellents à très bon et les 98 et 99 pas mauvais non plus

Ducru Beaucaillou

d'accord pour le c^té plus "souple" de D.B. mais pers. je le situe complètement à part parmi les St Julien ... cette finesse de texture et de structure en bouche qui dégage un charme aux antipodes d'un Léoville Barton par ex.

Poyferré 2004

Belle robe rubis profond. Fermé au départ mais s'ouvrant progressivement. Un peu disjoint et fluide de premier abord. Mais en l'oxygénant énergiquement, la texture change et se densifie nettement. Les aromes évoluent constamment, ce vin est un caméléon (muti-texturé comme dirait l'autre).

Ce qui m'a frappé c'est qu'il titre 13.5 ! mais l'alcool passe inapercu, on a plutôt une impression de fort taux de glycérine (ce qui est agréable).

Les aromes sont purs, complexes, intenses et assez floraux ... et me font en fait penser plus à un vrai Saint-Julien que d'habitude ... (j'avais le souvenir de Poyferré comme un vin plus austère, masculin). La finale est très intense et très tannique. Les tanins sont juteux, avec une très légère astringence.

Le bouquet est incroyable, il restait une goute dans le verre et pourtant cette goutte dégageait comme un verre plein!

A laisser sagement reposer 5 ans voire plus... ou bien décanter minimum 2h voire toute la journée

une superbe alliance de structure et de finesse aromatique. Très séducteur, vraiment c'est un grand vin sauf que... hier je l'ai gouté pour la troisième fois... piouf plus rien... plus qu'un nez très soyeux sur le confituré.. aucune persistance... mauvaise bouteille ou le vin s'est refermé... attention aux détenteurs... si d'autres le goute, merci de me le faire savoir car j'en ai que 4 ou 5, pas la peine que j'en crame un autre si , effectivement, il est refermé.

Bon à savoir pour moi aussi qui n'en ai que 2!
Alors d'autres avis?

Sur le site du château Leoville Poyferré, trois vins différents sont présentés : le grand vin, Moulin Riche et Pavillon des Connétables.

Il y en a pourtant un autre... Pavillon de Poyferré, qui selon le site 1855 succède à Moulin Riche en tant que Second vin de Léoville Poyferré.

J'ai pu goûter (non carafé) ce nouveau second dans le millésime 2004 : très fruité, bien équilibré et soyeux, bref un second qui ne déçoit pas .

Quelqu'un connait-il les origines de ces bouleversements chez les "autres" vins de Leoville Poyferré ?

Florian

Florian,

J'ai bu dimanche dernier un verre de ce Pavillon de Poyferré 2004.
C'était chez mon beau-père que j'estime beaucoup.
Malgré cette estime et ma passion du vin, j'ai refusé un second verre.
Ma femme a partagé mon point de vue:
ce vin nous a semblé dur, très tannique et à attendre absolument.
Aucun plaisir en buvant ce verre.
A force de boire des Rhône, je ne sais plus goûter les Bordeaux.
Il faut dire aussi que dans les 15 vins bus 48 heures plus tôt, il y avait, en Bordeaux rouge, Cos d'Estournel 1990 et 1947... ...

Cordialement,
Thierry

Bu ce soir Pofeyrre 2003
Ouvert et carafé 4h à l'avance.
le vin est tout simplement sublime, malgré jeunesse ; j'espere que j'aurai la patience de garder quelques bouteilles pour apprécier son évolution...
cordialement,
Fab

Thierry,

Effectivement, après un Cos sexagénaire je comprends que ce Pavillon 2004 puisse paraître bien jeunot...

Pour ma part, je restais sur un Daugay 2003 (St Emilion GC) tout à fait mauvais
Au nez et en bouche, on a quelque chose entre l'olive et le cheval...
Cela s'arrange à peine avec l'oxygénation.
Ce vin était pourtant rattaché au château Angélus à une certaine époque.
Etait-ce un effet bouteille ? Je n'en ai pas d'autres pour le savoir.

Cordialement
Florian

Millésime 2002:

Carafé 2 H

Robe Rouge Grenat d'une belle intensité

Nez: sur les épices (assez typique d'un St Julien), évoluant vers le cacao

Bouche: Bonne intensité, avec des aromes fauve type cuir, quelques notes de mûre et on retrouve le chocolat noir. Bonne longueur mais un manque d'intensité à mon goût

Conclusion: un bon vin mais pas grand (le millésime doit y être pour quelque chose) qu'on peut garder encore quelques années mais qui manque de profondeur. Ceci dit, très agréable et bon rapport qualité prix.

Arnaud