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Chambolle-Musigny Bryczek 2003 : 11,5/20 – 24/11/07
La recommandation du patron n’est pas très judicieuse. Ce vin exagérément alourdi par l’alcool se révèlera piquant, vraiment peu digeste (les verres ne se videront pas). Le millésime ne saurait constituer une excuse suffisante.

Bryczek - Gevrey Chambertin 2002

Belle robe rubis, assez claire et sans trace d'évolution.
Nez sur le cuir, les arômes tertiaires, net et agréable.
En bouche, de la matière, des tanins puissants, une longueur correcte. Un vin simple et bon.
A pleine maturité!

Je goute ce Morey 1er cru "Hommage à Jean Paul II" 1992 afin de surveiller l'evolution de la bouteille, issue d'un petit millésime.

Le vin est visiblement evolué à la couleur de la robe, qui commence à oranger nettement sur les bords du verre, mais l 'impression visuelle est encore bonne par contre, le verre reste rubis.

Le nez ne dément pas l'oeil, net effluves evoluées : ça commence un peu à renarder dans le verre. C'est un style à l'ancienne, me rappelle les Bourgognes d'avant 1990 en gros.

La bouche est correcte en attaque, mais on sent que le vin commence à perdre de sa force en finale, qui reste honorable mais d'amplitude limitée toutefois. Bon on ne lui demande pas plus qu'il ne peut donner..

Avec un gibier (filet de chevreuil) et une sauce grand veneur l'accord est correct.

Un vin pour amateur de flacon évolués toutefois. Mais cette cuvée spéciale tient assez bien la route pour moi, les rouges 1992 sont quand même assez fatigués en ce moment, il arrive cependant que la pêche soit bonne . Ma fille aînée, pas très objective sur le millésime ) assure qu'il peut tenir encore 3-4 ans. Je suis moins certain malgré la bénédiction papale dont il a fait l'objet (Il me semble avoir lu que M Briczek a obtenu ce rarissime privilège car il était originaire du même village que Jean-Paul II ) .

YR

Domaine Bryczek, Morey-Saint-Denis 1er Cru, Cuvée du Pape Jean-Paul II, 2001, Rouge

Jusqu'alors je n'avais pu découvrir que des Bourgogne Rouge plutôt récent.
C'est lors d'une vente aux enchères à Douai, qu'un ami a pu m'obtenir deux bouteilles de ce millésime. C'était l'occasion pour moi de découvrir des "vieux" vins de bourgogne.
Je remarque aussi que ce domaine n'est pas très connu sur LPV.

Le niveau de la bouteille est très bon. Je ne connais pas très bien les avis sur l'année 2001 en Bourgogne, mais la notation de Idealwine parle d'une réussite dans les vins de la côte de nuit.
J'ai ouvert ce vin avec ma femme sur un bourguignon de sanglier

Robe : Elle tire sur le grenat carmin et semble assez claire.
Nez : un nez évolué, que me rappelle la confiture, la prune, la cerise et les champignons.
Bouche : une bouche fine, avec encore un beau fruit mûri et des notes de sous bois, j'y retrouve la prune à l'eau de vie. Mais pas beaucoup de volume en bouche.



Je ne m'y connais pas vraiment, mais je pense qu'il est en phase descendante et aurait du être bû quelques années avant. Et pourtant, je le trouve très bon compagnon à table.

(J'ai bu ce vin en Octobre, mais je couche mes notes papiers sur LPV aujourd'hui)

Domaine Bryczek, Gevrey-Chambertin "Aux Echezeaux" 2018

Voici un domaine bien discret que je n'avais vaguement connaissance que par la cuvée Jean Paul 2 dédiée par le pieux et centenaire père de Christophe Bryczek (l'actuel vigneron). Si je comprends bien, une bonne partie de la production part à l'export mais une fraction se retrouve parfois, en proportion variable mais généralement assez faible, selon les années, en grande distribution.
Ici, un Gevrey village parcellaire, contigu du vignoble de Morey Saint Denis, bien placé sous les grands crus (Mazoyères/Charmes).

Vin d'une belle couleur rubis, limpide et qui exhale des senteurs de fruits rouges et de torréfaction, coulure sur le bouchon,de facture convenable, En bouche, la cerise noire, la mûre et la framboise, une touche de viandox et des notes florales se cachent encore derrière les notes de torréfaction (café, fumée) qui dominent pour l'heure. Mais il y a du volume et de la structure qui augurent une promesse pour l'avenir. A revoir dans quelque temps.
 

Domaine Bryczek, Gevrey-Chambertin "Aux Echezeaux" 2018

Un an plus tard, les tannins ont largement commencé à se polisser et le vin demeure tout aussi agréable.
Je retiens cette modeste (3.5 ha) et très discrète adresse (et je me charge en Gevrey 2019). Pour l'anecdote, le domaine est lié (par alliance) au domaine Jean Fournier Fourrier, partage un parcellaire presque identique et suit une méthode similaire.

Edit : bêtement, j'ai confondu Jean Fournier (Marsannay) et Fourrier 

  Domaine Bryczek - Morey-Saint-Denis 1er Cru - Cuvée du Pape Jean-Paul II - 2013

Bue chez mon filleul qui sait recevoir !
Sans prise de notes.

La robe est bien tuilée mais a conservé une bonne densité.
Le nez exhale avec Intensité des arômes tertiaires de Bourgogne à point : feuilles mortes, rose fanée, compote de cerises.
La bouche a atteint l'harmonie et la sagesse d'un vin à son apogée, aussi bien en aromatique qu'en équilibre chair-vivacité. L'allonge appréciable laisse une bouche nette ne demandant qu'une nouvelle gorgée. 
Belle découverte que ce domaine !
Très Bien +

Jean-Loup 

Domaine Bryczek, Gevrey-Chambertin Les Echezeaux 2019

J'ai un peu perdu l'habitude de faire des CR mais ce vin m'oblige à réagir et à partager mon ressenti.
Petit (3.5 ha) domaine très discret, qui écoule une partie de sa production en GD au moment des foires aux vins de printemps, il n'a pas vraiment vocation à briller sur le forum, sa seule marque de "noblesse" étant le lien conjugal et la proximité géographique avec le domaine Fourrier, mieux connu ici.
Pourtant, j'avais déjà été assez emballé par le 2018 dans un style plein et solaire (cf. plus haut).
Ici, l'ambiance est bien différente : nez sur la fraicheur et les petits fruits rouges et première bouche très tendue, presque trop, sur l'acidité : il y a de quoi bousculer de prime abord mais rapidement le palais est tapissé (envahi) par des arômes de framboise et de confiture de groseille, le tout enrobé par des notes finales d'orange sanguine. La sensation reste longtemps, longtemps en bouche... quel pied !