Le RD 90 bu il y a 4-5 ans est un grand souvenir. Aurait-il mal évolué depuis ?

Ce n'est pas impossible, car pour le groupe il y a eu 4 ou 5 bouteilles ouvertes par millésime. Et les commentaires concordaient.

Bonsoir,
j'ai invité un client à dîner demain soir et il m'a dit qu'il apportait une bouteille de Grande Année 1999 pour l'apéro...
Question : qu'est-ce que je peux proposer avec à grignoter ?

Merci pour vos conseils ;-)

Je te suggère des mini-sushis ou des amuses bouche avec crustacés (langoustines, ...). Il me reste quelques bouteilles tu vas te régaler.
S'il t'amène du rosé, c'est que tu as un client très heureux.

Philippe C.

pourquoi parler de Rosé ? Quand on dit Grande Année, en principe c'est blanc. Le Rosé c'est Grande Année Rosé.
Avec le blanc, je ne mettrai pas de crustacés ou poissons. J'opterais plutôt pour gougères, cubes de parmesan, vieux comté, toasts d'un bon foie gras, un beau jambon type pata negra, petits feuilletés volaille/ris de veau et morilles, ...

Amicalement.

Merci à tous pour vos conseils !
Finalement ma femme a fait une brioche au saumon qui allait très bien avec le Grande Année 1999 (que j'ai trouvé bon mais sans plus au demeurant).

Grande Année 1990 (en juillet 2011)

A l'ouverture c'est fermé, charbon, brûlé, et fortes notes de grillé. En 30 minutes (environ) c'est une explosion d'agrumes. Effervescence parfaite à mon goût. Le champagne prend une grande ampleur, tout en restant plus large que long. C'est excessivement bon, et malgré la puissante et la complexité du vin, c'est digeste, équilibré, frais. Excellent mais pas grand. Par contre, un album des Neptunes, un Comté 24 mois de chez Bordier, quelques jambons, une petite salade d'oseille avec vinaigrette aux agrumes et wasabi, gingembre frais... et là c’est un grand moment!

Que du plaisir et pas de trace de champignon, pas de déclin.

Bon, je retourne au plancher des vaches après ces discussions millésimées.

Bollinger Spécial Cuvée
Propre, classique, équilibré. Je rejoins les commentaires pour dire que l'on tient là un champagne solide mais pour moi, dépourvu d'émotion et indéniablement cher (prix caviste). Toutefois, je tiens à préciser que j'ai servi une Ancestrale 2004 de Vincent Carême après (bouteille déficiente, je pense), qui a clairement mis en évidence la qualité du Bollinger. Je pense aussi que le dégorgement est assez récent et que le vin méritera quelques mois d'attente. Pour info, je donnerais environ 75/100.

Bollinger grande Année 1999 champagne brut (dégorgé septembre 2006, 63% pinot noir, 37% chardonnay)

je n'avais jamais été déçu par cette cuvée déja dégustée en 96 et 2002, c'est chose faite

pour qui, pourquoi ? no sé

le nez est pourtant bien sympa avec ses notes de noisettes et de citron mûr, mais manque furieusement de complexité pour une cuvée de cet accabit, belle fraicheur cependant qui me fait espérer que la bouche soit au niveau

elle ne le fût clairement pas

l'attaque fût avec des bulles fines et élégantes, donnant de la fraicheur indéniable

mais une fois carafé (double-carafage en fait d'un verre à l'autre) le vin s'effondre quasiment complètement : la matière se veut fluette, pas diluée mais qui ne donne aucun allant, aucun peps, pas de profondeur du tout, pas de complexité, longueur moyenne (très...) et sécheresse en fin de bouche pour le moins surprenante

pas une très mauvaise bouteille mais à l'aveugle je n'aurait jamais payé ce vin plus de 10 euros

assez bien

espérant que ce soit un flacon malheureux !

Idem sur la dernière bouteille dégustée.

Bollinger Grande Année 2000
Bouteille apportée et bue au restaurant ( j'y reviendrai dans la rubrique ad hoc quand je retrouverai mon ordinateur...)
Une des meilleures bouteilles bues,si ce n'est la meilleure!
Une robe très claire, une bulle très vive et présente malgré les 11 ans du vin ( dégorgement avril 2010). Le nez est superbe; je lui trouve de beaux arômes de chardonnay malgré la faible part dans le vin ( environ 35%), un peu de brioche, fruits secs, massepain et un léger oxydé type pomme, très discret. En bouche, la bulle est fine pas envahissante, une belle conplexité et une longueur remarquable.
Ce champagne aura accompagné tout le repas avec brio.
Merci Christophe pour ce beau champagne; en fait merci Beaucoup à
Armand. Christophe est remercié quand même pour m'avoir signaler mon erreur ;-)

Bollinger Grande Année 2002 champagne brut

en voilà une belle bulle que j'ai pu encaver grâce à l'ami pierrot, et christophe qui se pointe avec un flacon me raconte que c'est en fait une commande groupée... avec lui

nous n'avons pas eu le temps de refroidir suffisamment le flacon mais il s'est avéré très avenant tout de même

le nez est marqué par des notes de noisettes au beurre ert d'une belle complexité, notes de fleurs blanches aussi, belle pureté malgré la température trop élevée

la bouche révèle une bulle présente mais d'une jolie finesse. la bouche est très ample et envoie du lourd en bouche, on n'est pas loin à mon sens du dom pé de la même année que j'ai ouvert voici peu de temps, la matière est riche et très complexe, profonde aussi.

même s'il parait clair que l'attendre ne fera que lui rendre justice le vin se présente super-bien et une future bouteille ouverte à température plus appropriée me remplira de joie

vivement qu'il soit à maturité, ça promet un futur vin jouissif !

très bien + en l'état ! et rien à voir avec la piètre prestation du 1999 !

Bollinger RD 1999 est en vente... (depuis...?)
Je serais curieux de connaître les impressions de ceux qui l'auront goûté, étant donné les réserves que j'ai sur ce millésime, et sur la Grande Année... Car si on attend sur le RD plus de fraîcheur, est-ce qu'il aura plus de personnalité et de complexité?

En tout cas, G.A 99 ne m'a pas laissé un grand souvenir...

Tarkan,
Je suis de ton avis, et c'est pour ça que je m'interroge sur la plus-value d'un RD en 1999... A part la fraîcheur supplémentaire, et encore faut-il ne pas le boire 2 ans après le dégorgement, je suis sceptique sur le reste.
On peut toujours dire que les professionnels savent ce qu'ils font lorsqu'ils sortent un champagne millésime, mais on peut comprendre la phrase de diverses façons, quand on sait que la production millésimée se vent le double ou le triple du BSA.
Autant je n'aurai pas de scrupules à acheter une Grande Année 2002 à 80 euros, autant je m'abstiendrai pour d'autres millésimes.
Finalement, je m'aperçois que je n'envisage le champagne millésimé que dans de grande années, mais je dois être trop idéaliste.
Sur les 15 dernières années, je n'aurais millésimé que 88,90,96,97 et 2002... et peut-être 89 et 95 (Je n'ai pas assez de repères sur 2000). C'est pour jouer, bien sûr, je ne prétends pas à la compétence d'un vigneron en la question.

peu de 2000 ont trouvé grâce à mes yeux avec le recul...

on va dire que RD 1999 était en vente car les bouteilles ont été retirées pour la plupart.

Un souci qualitatif inexpliqué pour le moment (certaines bouteilles sont très bien, d'autres inexpressives) a incité la maison à stopper, pour le moment voire définitivement, la commercialisation de RD99.

Par ailleurs, je vous trouve bien dur avec La Grande Année 1999, c'est un très beau vin, sans doute plus que le 2000, en tous cas davantage dans le style Bollinger, riche, charpenté, puissant, vineux, ... que 2000.

Alors biensûr 2002 est certainement encore plus grand mais si le millésime d'exception devient la norme, on aura un millésime ou deux tous les 10 ans. 1997 était très bon mais bien meilleur que 1999 ?

Amicalement.

je ne me trouve pas dur avec ce vin
encore moins si je le compare au 2002 qui est une splendeur et ils valent grosso-modo le même prix...
je n'en rachèterai pas alors que du 2002 éventuellement !

Pierre Yves,
Merci pour l'info.
J'ai bu 4 fois GA 1997, 2 ou 3 fois GA 1999, et je trouve un grand écart qualitatif en faveur de 1997, qui a pour moi le caractère, la vinosité et la finesse dont est cruellement dépourvu le 1999... Le terme "inexpressif" rencontré sur certains RD 1999, inhabituel ou non, me paraît bien résumer ce vin... attention, je parle d'un point de vue relatif. En valeur absolue, c'est au moins un bon champagne.

Pour finir avec ma petite obsession du marketing "bien fait"...
Sur le site de Bollinger, on peut lire que "Seuls les plus prometteurs des Grandes Années peuvent prétendre figurer un jour parmi la liste très sélective des RD".
En lisant cette phrase, on se dit: allez, sur 10 Grandes Années, il sort 2 ou 3 RD.
Et en allant vérifier, on se rend compte que sur les 26 dernières Grandes Années... 22 sont sorties en RD.
Et là on a comme l'impression de se faire un peu rouler dans la farine.
Et je le dis d'autant plus facilement que j'adore Bollinger.

Vraiment bien vu Fred !!

Pour ma part, j'ai deux souvenirs précis du GA1999.

Une fois (c'était la première en fait), sur des hors d'oeuvres. Grosse impression niveau gras, matière, un peu moins pour l'aromatique et la complexité que je ne trouve pas trop au niveau. Mais c'est Bollinger, et je servais étiquette découverte, donc ça marche, les gens adorent. (je trouve ça bon mais quand même pas au niveau).

Fois suivante, car je suis taquin mêmes invités, mêmes circonstances mais cette fois en aveugle, avec un autre effervescent en parallèle.

Les limites de GA 1999 se font bien visibles. Le vin semble un peu lourd, peu intense et relativement court. Tout le monde est d'accord pour le trouver correct et de bonne facture mais personne ne le préfère à l'autre, qui, il est vrai, joue dans un registre complètement différent.

Bref, pour ces deux bouteilles (dont la seconde était un poil en dessous), nous avons eu affaire à un bon vin, très frustrant par rapport à l'attente qu'on pourrait avoir de cette cuvée.

J'étais vraiment curieux par rapport à RD1999, que j'ai eu l'opportunité d'acquérir à bon prix, je dois dire que je ne suis pas vraiment surpris que ce ne soit par au niveau.

Attendons de voir ce que va donner cet éphémère RD 1999... Et si RD 2000 sort lui aussi...!

Au fait, je peux me renseigner sur cette histoire de retrait.

Bollinger SC est la star des Foires aux vins, je plains les cavistes. On en trouvait hier à 29,98€ en coffret et en carton livré il y a moins d'une semaine.

Stéphane

Champagne - Bollinger Grande Année - 2002

Le nez est un peu évolué, sur la pomme et légèrement la brioche. Mais l'élevage n'est franchement pas opulent. La bouche est d'une grande pureté mais sans grand relief cependant qu'une bulle très fine la rafraichit plaisamment.
Après un peu d'attente, le vin présente quelques notes d'oxydation, faisant moins penser à un défaut, qu'à un parti pris d'élégance. On se trouve aussi face à des arômes de levure de pain.
Pour finir la brioche et le pain se présentent plus nettement en bouche.
C'est un beau champagne mais au vue de l'étiquette la déception est difficile à contenir.

Glou .

Bollinger R.D 1990

dégorgé en 2002

Belle couleur ambrée. La bulle se diffuse finement.

Le nez est sur les arômes tertiaires. Plus torréfié d'abord, il se fera empyreumatique par la suite. Il m'a rappelé le moka au début.

En bouche, c'est une force tranquille. De l'aération lui a été nécessaire. Belle matière tout en rondeur. Mais ce qui frappe le plus, c'est cette puissance que je n'avais encore jamais goûté chez un champagne. C'est vraiment impressionnant. Une puissance maitrisée avec minutie, très travaillée, avec un équilibre remarquable en tout point. La bouche est très ample, elle tapisse le palais de saveurs très diverses, et surtout le chocolat noir. La finale est tout aussi puissante, vraiment très longue, comme si le vin restait en bouche, avec ces délicieux arômes torréfiés.

Un excellent champagne, qui a beaucoup d'énergie. Il est puissant, mais jamais lourd ou agressif.

Champagne Rosé - Bollinger - La Grand Année – 2002

Deuxième « Grande Année » de ma vie et dans la même soirée. Merci Bernard (il fallait que je la place).
Un nez entre la framboise et les groseilles rouge et à maquereaux. Un petit coté miélé complète agréablement le tableau mais l’ensemble ne me bouleverse pas outre mesure.
La bouche est d’une belle amplitude, précise et pleine de relief, où la vinosité s’équilibre sur les notes framboisés du nez. Mais offrant une émotion plus importante que ce dernier (le nez).

Glou ½..

Champagne - Bollinger Grande Année - 2002

Bue au cours de la dégustation suivante de dimanche dernier :

Champagne Bollinger 2002, avec boudin blanc aux morilles : 17,5 / 20
Riesling GC Schlossberg Weinbach 1999, avec un cake à la choucroute : 17,5 / 20
Coteaux du Languedoc blanc Prieuré Saint Jean de Bébian 2005, avec des filets de rouget marinés : 17 / 20
Sancerre rouge Gérard Boulay 2000, avec une panna cotta aux girolles : 16 / 20
Côtes du Rhône Domaine de Gramenon La Sagesse 2005, avec une terrine de porc aux herbes fines : 15 à 16
Clos de la Roche Vincent Girardin 2001, avec une terrine de porc aux herbes fines : 17,5 / 20
Pessac Léognan La Tour Haut Brion 2000, avec des noisettes de filet d'agneau : 17 / 20
Pauillac Lynch Bages 1990, avec des brochettes de magrets : 17 / 20
Pedro Ximenez Montilla Moriles 1979, avec du stilton et du roquefort : 16 / 20
Maury Mas Amiel Charles Dupuy 2004, avec une tarte au chocolat fondant : 17,5 / 20

La robe est d'un or intense et présente une bulle très fine.
Le nez est puissant et classique pour un Bollinger Grande Année : pomme, fruits secs, presque oxydatif.
La bouche est ample, à la fois corsée et fraîche (citron), avec une belle matière et une superbe longueur.
C'est un vin racé (dixit ma chère et tendre), qui me rappelle un excellent souvenir avec l'ami Bernard. 17,5 / 20.
De façon étonnante, le vin se trouve un peu ébranlé lorsqu'on lui propose un mariage avec un boudin aux morilles.

Jean-Loup

PY Cainjo écrit: on va dire que RD 1999 était en vente car les bouteilles ont été retirées pour la plupart.

Juste pour info, le RD 1999 semble de nouveau d'actualité vu qu'il est en vente sur idealwine (vente fixe par le site) actuellement.

Boris

Je n'ai pas trouvé trace sur IDW de ces fameux R.D 1999

En fait c'est une offre "idéale" et non une vente à prix fixe