En ce qui me concerne, mon observation quotidienne de la nature m'a toujours conforté dans ma certitude que la lune n'avait rien à voir dans la météo ou la pousse des plantes.
Et c’est quoi ton observation quotidienne de la nature ???
Peux-tu nous dire ce que tu sais des cycles de la lune ???
De plus, le Serpentaire je m’en fiche totalement. Le jour où je connaitrai tout le reste, je m’occuperai de son cas. Pour le moment, on en est loin…Malheureusement pour moi.
Par son statut salarié, il est compréhensible ne s'expose pas complètement sur PC. Ce serait tout à fait normal. Il peut donc s'exprimer sur le Champ des Treilles, là ou il est maître chez lui.
Un adultère reste un adultère même s’il se passe hors du domicile conjugal…
Je suis tenu par une obligation vis-à-vis de mon employeur. Je la comprends et je la respecte.
Je suis loin de tout connaitre mais je pense maintenant être en mesure de raisonner la biodynamie que j’applique au quotidien. C’est le fruit de plusieurs années de travail.
Le principe qui nous occupe n’est pas à ce niveau là, on en est beaucoup plus simplement à se demander si la biodynamie est ou non une arnaque intellectuelle ; sans forcément en connaitre le détail.
Ceux qui ne voient dans mon travail que du bon sens paysan ont sûrement raison de le penser car ça les conforte dans leurs idées.
Je peux vous dire qu’il n’en est rien. Le bio « basique » est beaucoup plus proche du conventionnel que de la biodynamie. Et c’est cette biodynamie qui est appliquée ici à Pontet-Canet et dans les autres domaines de cette « sphère » d’influence.
Je dis la chose suivante aux viticulteurs incrédules : vous n’avez qu’à essayer. Au pire, il ne se passera rien, au mieux, vous verrez un changement dans les vins au bout de 2 à 3 ans. Dans la vigne, certains changements se verront tout de suite ou presque. Craché, juré !
Ainsi, vous saurez ce que vous avez fait et ce que vous aurez changé. Vous serez en mesure de juger.
Pour les autres, il reste à regarder la lune comme je l’ai indiqué précédemment. On note tous les jours s’il a plu ou non (c’est l’information minimale qu’il faut noter) puis on compare avec les cycles de la lune qui sont synthétisés dans les calendriers du même nom. Celui de Maria Thun coûte environ 10 €.
En l’achetant, vous ferez coup double en finançant aussi LA CAUSE…
En 2004, après m’être fait avoir pour un traitement prévu et difficilement réalisé pour cause de pluie, je me suis dit que c’était trop dommage d’avoir un calendrier donnant les phases planétaires et de ne pas être capable d’en tirer une quelconque information pratique et utilisable au quotidien, par exemple pour les risques de pluie.
C’est là que j’ai commencé à comparer la pluviométrie de l’année précédente et les grandes phases lunaires (périgée, pleine lune,…)
Rien ne semblait significatif. A l’époque, j’avais sûrement la conviction du débutant, pensant accéder facilement à un savoir universel. La suite m’a montré que là aussi, il fallait de l’humilité et la tête plutôt penchée vers le bas que le menton levé fièrement vers le haut !
En désespoir de cause, j’ai essayé sans y croire de comparer alors les pluies et le passage de la lune devant les constellations d’eau (scorpion, cancer, poisson). C’était vraiment la dernière chose avant de ranger mes papiers et rentrer chez moi.
Et là, miracle j’ai eu des choses très significatives. Dans 70 % des cas, il pleut à Pontet-Canet lorsque la lune passe devant une de ces constellations.
Que se passe-t-il au Sahel ou en Norvège ? Je m’en fiche.
En rapportant ma découverte à Corinne, on l’a testée sur les premiers mois de l’année en cours, 2004. Un de nous avait le calendrier, l’autre la fiche des pluies. Le second pouvait trouver les jours de constellation d’eau rien qu'en regardant les jours où il avait plu.
Certains mois, il avait plu seulement 3 fois dans le mois, pile au moment des constellations de pluie!
A partir de là, mon regard a changé car je n’avais pas du tout estimé cela.
Depuis, j’ai progressé dans ce savoir en intégrant les choses de façon plus globale ce qui demande aussi plus de recul, donc plus d’années d’observations.
Mais, effectivement, la tempête Klaus n’est pas arrivée au hasard. Idem pour Xinthia.
Ce serait tellement intelligent d’amalgamer toutes les cultures pour le meilleur au lieu de les opposer sinon de les voir se combattre.
Evidement, mon savoir est embryonnaire et je regarde aussi la météo au quotidien.
Ce que je viens de dire sur la lune, tout le monde peut en faire autant. Je ne suis qu’un humble observateur qui ne vit pas de la vente de livres sur la lune, ni de conférences…
En 1989, lorsque jeune arrivé à Pontet-Canet, je cherchais les chenilles dans les grappes, les vieux vignerons me disaient parfois que je n’allais rien trouver ce jour là parce que la lune, la marée,…
Au début, je les regardais amusé du haut de mes certitudes. Mais, effectivement ils avaient raison.
J’ai appris d’une part l’humilité et d’autre part que la lune pouvait avoir une importance.
Vers 1995, j’ai commencé à comparer les vols de papillons et l’arrivée des chenilles, à la lune. A l’époque, j’étais toujours dans la chimie lourde et je ne savais rien ou presque de la lune. Je me suis donc tourné vers les coef de marée que je savais être reliés à la lune. Comment ? Mystère…
J’avais donc un paramètre chiffré utilisable sur une courbe. J’ai comparé cette dernière aux vols de papillons. J’ai constaté que ces insectes arrivaient toujours au même moment du cycle des marées.
J’en ai parlé au distributeur local, très connu de Phi, mais on m’a ignoré poliment
(à l'époque Pontet-Canet et Lafon-Rochet représentaient quand même 120 ha d'achats de produits phytos) car l’heure était aux ordinateurs et aux programmes de modélisation des maladies.
Imaginez, on pouvait savoir dès le 1er janvier, grâce au calendrier du facteur la date d’arrivée du papillon. Trop facile…
Finalement, ne pouvant plus progresser seul et attiré vers d’autres sujets de préoccupation qui m’ont conduit à la biodynamie, j’ai laissé tomber cette voie tout en gardant en mémoire le rôle de la lune. Maintenant, on paie des gens pour faire des comptages d'oeufs ; ce qui est d'une efficacité toute relative.
Voilà ce que je peux dire de mon expérience en la matière.
D’ailleurs, je pense l’avoir déjà dit ici même.
S’il y en a un qui me dit que c’est farfelu, qu’il me montre où ma démarche n’a pas fait l’objet d’une rigueur scientifique.
Et c’est toujours avec la même rigueur que Corinne et moi continuons d’avancer.