Bruno,

Belle dégustation et beau CR !
As-tu fait attention au bouchon du savennières ?
Je demande ça car j'ai ouvert la même bouteille (2002) il y a un peu plus d'un mois... et sur le bouchon était inscrit "2004"...
Le domaine ne m'a jamais répondu sur ce point...

Florian

J'avais été surpris, moi aussi, de l'aptitude à vieillir du Condrieu 1985 de Vernay...

Cordialement,
Thierry

je comprends ton coup de gueule, mais je l'étends à la bourgogne ,en général ,
Je suis trop souvent déçu ,et pour cela je déguste toujours avant d'acheter ,et même en prenant cette précaution, à l'ouverture des vins ,c'est quelque fois la déception:?
l'alsace et le rhone constituent la majorité de ma cave , et chablis la moitié de la bourgogne, vu les prix des grands crus bourguignons ,je n'ai pas envie de jouer à la roulette russe.
Je préfère acheter les vv de la janasse ,les yeux fermés:)
cordialement

Une nouvelle rencontre organisée de mains de maître par JP , nous nous retrouvons donc en ce Vendredi au restaurant de Stéphane Martin pour une soirée à partager entre bonne humeur et bonnes bouteilles.

Riesling « cuvée Frederic Emile » - Domaine Trimbach 1999 : Un doute sur un problème de bouteille, nous fais carafer le vin. Nez sur des notes pétrolées avec un coté fleuri et fruité. Une bouche grasse et dense avec des notes d’agrumes (citrons) en finale et une belle longueur. Même si le coté liégeux à tendance à disparaître il en ressort que la bouteille n’est pas nette.

Riesling « Kabinett albtrocken » - Domaine Reichsgraff Von Kesselstatt 1997 Robe jaune pale – Nez sur des notes de silex, d’agrumes - Bouche d’une richesse importante avec en finale une légère sucrosité, mais bien incorporée dans une acidité relativement importante. Beau vin qui ne fait pas du tout son age. BIEN +

Savennières « Roche-aux-Moines » - Domaine Chamboureau 2002 : Robe jaune soutenue – Nez assez fermé sur un fond d’exotisme – Bouche assez tendre avec une finale qui tombe rapidement. Correcte sans déclancher une folle affection pour la bouteille en question.

Condrieu - Domaine Georges Vernay 1985 : Robe jaune bouton d’Or – Nez légèrement grillé – Bouche D’une très belle tenue avec une puissance allant crescendo sans se montrer lourde et déséquilibrée. Une fine acidité en finale fournit la fraîcheur nécessaire. BIEN ++

ERIC

Saint-Aubin Premier Cru « En Remilly » - Domaine Marc Colin 2003 : Robe jaune reflet vert – Nez torréfié et noiseté, avec une prise au bois encore trop importante – La bouche reprend ce coté boisé en attaque pour ensuite laissé place à un fruité puissant et net. Un très, très beau potentiel issu d’un millésime atypique, qui à su tout d’abord se refaire une acidité en bouteille, il ne reste plus maintenant que le laisser le temps de digérer son boisé, qui est vraiment trop présent aujourd’hui. Mais cela ne m’inquiète pas, car le potentiel est bien là, juste à attendre quelques années. BIEN ++ (aujourd’hui) / TRES BIEN + (demain)

Chassagne-Montrachet Premier Cru « Les Champs Gain » - Domaine Niellon 2002 : Robe jaune paille – Nez serré – Bouche encore fermée sur des fruits légèrement confits. Beaucoup de puissance en sous-jacent. A attendre quelques temps et à revoir.

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Chassagne-Montrachet Premier Cru « Clos du château de la Maltroye » - Domaine du château de la Maltroye 2001 : Robe légèrement évoluée - nez relativement discret sur des notes de fraises – Bouche avec une belle attaque partant ensuite sur des cerises acidulées. La finale s’étire en longueur. En conclusion un assez beau vin sur un millésime ou les rouges ne sont pas toujours à la fête. BIEN

Pommard Premier Cru « Les Argillières » - Domaine Lejeune 2001 : Robe rouge assez pâle – Nez sur les fruits légèrement cuits – Bouche avec un manque évident de matière et tombant très vite.

Nuits Saint Georges Premier Cru « Les Vaucrains » - Domaine Henri Gouges 1993 : Il en fallait au moins un, pour nous rappeler que les TCA existent toujours… Sal#&@~£µ - Je vais rapidement en ouvrir une autre pour vérifier que cela est juste dû à cette bouteille et non à un lot complet

Vin de Pays des Bouches du Rhône – Domaine de Trevallon 1995 : Robe rouge soutenue – Nez de griottes, fumé, un poil de volatile – Bouche grasse, ample sur une finale d’épices. Avec encore un beau potentiel de conservation. TRES BIEN

Pauillac 2ème Grand Cru Classé – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1986 : Robe rouge avec des notes d’évolution - Nez sur la fraîcheur et la suavité – Bouche d’une belle rondeur, une présence qui emplit le palais qui finit sur des notes soyeuses. A boire ou à conserver de nombreuses années, car aucune notes asséchantes ne vient ternir le tableau. TRES BIEN / EXCELLENT

Hermitage « La Chapelle » Domaine Jaboulet Ainé 1988 : Robe marquant son évolution - Nez un poil poussiéreux avec un coté animal – Bouche manquant de profondeur avec une finale tombant assez courte. Une déception au vue de l’étiquette !

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Meursault Premier Cru « Poruzots » - Domaine Mikulski 1997 : Pas besoin d’épiloguer longtemps sur le nez ou la bouche… La sentence est nette Oxydation de la bouteille. Et là, je rejoint les propos de Bobosse (Bruno) pour élever la voix au sujet de (trop) nombreuses bouteilles de Bourgogne blancs (et principalement des années 90) qui se révèlent oxydées au bout d’une dizaine d’années.

Meursault Premier Cru « Perrières » - Domaine Pierre Morey 1995 : Robe jaune or – Nez sur du grillé – Bouche avec une finale asséchante – que dire… que dale.



Sauternes Premier grand cru Classé - Château Sigalas Rabaud 1997 : Robe jaune orangée – Nez puissant sur les fruits exotiques avec une touche truffée – Bouche – d’une assez belle complexité, avec une finale sur la fraîcheur. Mais pas trop mon style préféré.

Coteaux du Layon « Sélection de Grains Nobles » - Domaine Philippe Delesvaux 1997 : Je déguste ce flacon pour la deuxième fois en une semaine (encore merci Laurent !), et décidément j’adore celui-ci. Robe jaune soutenue – Nez d’une superbe complexité avec des notes sur les abricots, les fleurs séchées, des notes de pêches, de tilleul, extraordinaire rôti d’une pureté exemplaire – La Bouche n’est absolument pas en reste avec une longueur époustouflante, un équilibre charmeur entre sucrosité bien présente et acidité. Vous l’avez compris j’ai ADORE ce vin. EXCELLENT

Gaillac doux « Muscadelle » - Domaine Plageoles 2006 : Robe jaune citron – Nez sur les fleurs finesse et délicatesse reprise en bouche avec un gaz assez présent. Manque un peu de complexité.

Maury Domaine de la Coume du Roy 1994 : Robe acajou – avec bcp de dépôt – Nez café, caramel – Bouche jouant plutôt sur la tension. Personnellement la bouteille manque de structure en largeur.

Enfin voilà pour le résumé de cette soirée ou le coté Gunthard de Bruno (et en plus, ils nous ont placé côte à côte !) m’a presque autant passionné que les vins eux-mêmes – et c’est cela (enfin pour moi) l’esprit de telles soirées. -D

Dis donc Eric, tu vas devenir accro à la SGN 97.
Bravo belle soirée, joli CRs.

Ben dis donc, heureusement que toutes ces belles quilles oxydées ne sont pas des petits vins de Loire...
Comme toi, je comprends l'emportement de l'ami Bruno.

Bruno, j'ai choisi une autre méthode imparable, je me réapprovisionne régulièrement.

Soirée "C'est un peu tard pour les voeux mais on se les souhaite quand même", organisée de main de maître par un JP en grande forme. Malheureusement, ce n'était pas mon cas... un peu de mal à suivre la cadence et à sortir des notes cohérentes, mais on a bien rigolé !!!

Riesling « cuvée Frederic Emile » - Domaine Trimbach 1999 :
Une robe or clair. Un nez de dissolvant/vernis/pétrôle. Une attaque vive. En bouche, l'acidité pétrôlée domine avec une finale jus de citron. Bien -.

Riesling « Kabinett albtrocken » - Domaine Reichsgraff Von Kesselstatt 1997:
Une robe or clair/blanc. L'attente avant la dégust laisse apparaitre de fines bulles dans le verre. Un nez très expressif de cassis. Une attaque franche, une bouche aromatique et perlante. L'ensemble est très agréable. Bien +.

Savennières « Roche-aux-Moines » - Domaine Chamboureau 2002 :
Robe or pâle. Le nez est fermé. Une attaque franche, la bouche est ronde avec un bel équilibre acidité/rondeur et une finale beurrée. Je n'aurais pas pensé à un Savennières. Bien.

Condrieu - Domaine Georges Vernay 1985 :
Robe or clair. Le nez, peu expressif, me parait bizarre... Une attaque franche et une bouche de noisette grillée. Je ne sais quoi penser de cette bouteille, d'autant plus que , l'ayant apportée, je manque de partialité. C'est bien mais pas aussi bien que le 75 dégusté l'an dernier.

Saint-Aubin Premier Cru « En Remilly » - Domaine Marc Colin 2003 :
Robe or clair. Un nez boisé, irrésistiblement chardonnay. Une attaque franche, une bouche ample et bien équilibrée. Belle bouteille, très plaisante. Bien/Très Bien.

Chassagne-Montrachet Premier Cru « Les Champs Gain » - Domaine Niellon 2002 :
Robe or clair. Un nez fromager (??), tirant vers l'animal... La bouche est puissante, aromatique (toujours ce coté fromage) avec une pointe de gaz. Déconcertant mais beaucoup de potentiel. Bien/Très Bien.

LES ROUGES

Chassagne-Montrachet Premier Cru « Clos du château de la Maltroye » - Domaine du château de la Maltroye 2001 :
Robe rubis. Un nez plaisant, animal et poivré. Une attaque souple. La bouche est légère, fine, bien que dominée par l'acidité. Toujours le poivre. Bien.

Pommard Premier Cru « Les Argillières » - Domaine Lejeune 2001 :
Robe rubis clair, évoluée. Un nez très animal. La bouche est équilibrée mais on sent qu'il s'agit d'un vin évolué, voire dépassé. Moyen/Bien.

Nuits Saint Georges Premier Cru « Les Vaucrains » - Domaine Henri Gouges 1993 :
Gouges et 93... Je n'en demandais pas tant ! Mais hélas...

Vin de Pays des Bouches du Rhône – Domaine de Trevallon 1995 :
La robe est foncée. Un nez eau-de-vie. Une attaque franche, une bouche équilibrée acide/tannins, ces derniers étant très présents. Très aromatique (merise, épices). Mon premier Trevallon et surement pas le dernier. Très Bien.

Pauillac 2ème Grand Cru Classé – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1986 :
Une robe qui manque de limpidité. Un nez animal mais peu expressif. L'attaque est franche, la bouche est équilibrée sur acide et alcool avec des tannins piquants (agressifs serait un peu fort). L'ensemble est puissant.
Je l'ai pourtant gouté il n'y a pas si longtemps mais je n'ai pas reconnu la Comtesse, au grand dam de la mienne...

Hermitage « La Chapelle » Domaine Jaboulet Ainé 1988 :
Une robe très évoluée. Un nez de vin vieux... La bouche est eau-de-vie... et c'est tout. Je désespère de gouter un jour la Chapelle dans sa meilleure forme. Bof.

LES BLANCS servis avec le fromage

Meursault Premier Cru « Poruzots » - Domaine Mikulski 1997 :
La robe est or, le nez clairement oxydé, ainsi que la bouche qui est également plate... Bof.

Meursault Premier Cru « Perrières » - Domaine Pierre Morey 1995 :
Robe or. Un nez de fenouil frais... bizarre ! De l'acidité en bouche et pas grand chose de plus... La malédiction JP/Morey a encore frappé !!

LES MOELLEUX

Sauternes Premier grand cru Classé - Château Sigalas Rabaud 1997 :
Une robe or presqu'ambrée. Un nez de cire et de fruits jaunes secs. La bouche est riche et aérienne, en équilibre sucre/alcool. Ca cogne !! mais dans le bon sens... C'est 97 quoi. Bien/Très Bien.

Coteaux du Layon « Sélection de Grains Nobles » - Domaine Philippe Delesvaux 1997 :
La robe est or. Un nez de crème Nivéa (Ce n'est pas moi qui l'ai sorti en premier mais j'approuve...) et de cire d'abeille. La bouche est très sucre mais très légère à la fois. Très bel équilibre. Très Bien.

Gaillac doux « Muscadelle » - Domaine Plageoles 2006 :
Robe or pâle. Un nez expressif de raisins secs. La bouche est ample, crèmeuse, avec néanmoins de l'acidité, aromatique (toujours les raisins secs). Très Bien.
J'ai apporté ce petit bonus suite à la discussion dans le thread de Plageoles et les redémarrages de fermentation sur ce vin. Vérification faite, je ne lui ai pas trouvé de coté gazeux mais je respecte l'avis de mes distingués collègues.

Maury Domaine de la Coume du Roy 1994 :
Robe légèrement tuilée, profonde. Quelque chose me perturbe au nez... la bouche est sucre et alcool, tendue, avec une finale café. Je suis déçu car le vin m'apparait déviant quelque part... Moyen/Bien.

En résumé, pas d'extase (surtout dans mon état) mais rien de dramatique non plus. J'ai eu beaucoup de plaisir à revoir mes chers camarades et à me fendre la poire. De plus, la cuisine de Stéphane Martin est toujours aussi bonne, ce qui ne gâte rien.

><

SGN 97, Créme Nivéa....il va falloir réviser vos classiques....

certainement, le meilleur liquoreux que j'ai eu l'occasion de déguster...pour son équilibre.

J'aime bien votre esprit "Guntarr", mais où sont passées les notes confites/rôties, coing, abricot, écorce d'orange ...
En bouche, l'équilibre sucrosité et acidité, reprise des arômes, la finale légèrement tourbée (pour faire plaisir à Jérôme) ....

Tiens... le revoila !

Et pourtant je n'ai pas parlé de C***...

Désolé, je ne comprends pas ce langage...

Bonjour bruno,

A propos de ton coup de gueule (dont je suis pas assez callé pour approuver ou confirmer mais dont en tant qu'amateur je peux comprendre), un producteur de meursault et webmestre d'un site concurrent a repris tes deceptions pour le mettre sur son site...

Bruno, j'avais bien lu les deux premiers commentaires.
C'est le troisième qui m'interpelle...

Je ne comprends toujours pas???

Galinsky écrit: Une nouvelle rencontre organisée de mains de maître par JP smiling

Quand on peut faire plaisir...Cela dit je n'y suis pour rien ()

Belle dégustation...

Très belle dégustation Bravo. J'ai été super surpris par l'année du Condrieu dégusté (je ne pensais pas que cela pouvait vieillir autant à part Grillet). En plus François parle dans son CR de 75 dégusté l'an dernier ? C'est une cuvée particulière de Vernay ou à l'époque il y avait un seul condrieu chez lui ?

Arnaud

Arnaud,

Vu l'étiquette des bouteilles d'alors (75, 85), j'ai tendance à penser qu'il n'existait effectivement à l'époque qu'une seule cuvée. J'avoue ne pas m'être informé auprès du domaine sur ce point.

Encore une bien belle soirée avec beaucoup de rires. A ce propos, j’espère que Dame Bobosse s’est remise de mon « cadeau ».

Apéro avec un champagne de la maison (si quelqu’un se souvient de quoi il s’agit ???) : champagne de facture classique avec des notes de pommes granny smith et de citron. En bouche, le dosage est un peu marqué, mais il est agréable pour débuter un repas.

Les Blancs avec des huîtres légèrement rôties au beurre d’herbes

Riesling « cuvée Fréderic Emile »1999 - Domaine Trimbach :
Au nez, des notes pétrolées ressortent aves des notes de pommes (limite calva). Je ne trouve pas la bouche franchement nette, genre Calva dilué et citronnée.

Riesling « Kabinett albtrocken » 1997 - Domaine Reichsgraff Von Kesselstatt
Complexe, minéral, avec des notes citrus (combawa) et de miel d’acacia. En bouche, il devien très floral avec des notes de fleur de pêcher assez marquée, puis se développent des notes de citron sur la longueur avec une belle trame acide. La finale est un peu ronde (sucres résiduels). J’aime beaucoup ce style

Savennières « Roche-aux-Moines » 2002 - Domaine Chamboureau
Un nez peu expressif sur le beurré et les fleurs blanches. En bouche, l’attaque est vive avec des notes d’agrumes mais il est très court.

Condrieu 1985 - Domaine Georges Vernay
Le nez est assez fermé. En bouche, il est puissant et équilibré avec des notes de fleurs blanches et de mousse de chêne sur une trame acide / amère très longue. J’ai un meilleur souvenir du 75 qui était plus aromatique.

Saint-Aubin Premier Cru « En Remilly » 2003 - Domaine Marc Colin 2003 :
Le nez est encore boisé, un peu animal avec un fruité un peu sucre cuit. En bouche, il est superbe, des notes d’agrume, la finale un peu beurrée et le boisé / noiseté qui structure le tout.

Chassagne-Montrachet Premier Cru « Les Champs Gain » 2002 - Domaine Niellon
Un vin marqué par son terroir avec ses notes de fleurs blanches, de pamplemousse rose et son fond beurré. C’est encore un bébé qui doit être attendu mais qui a beaucoup de potentiel.

Les rouges avec un jarret de porc braisé au miel d’épices et son embeurrée de chou rouge

Chassagne-Montrachet Premier Cru « Clos du château de la Maltroye » 2001- Domaine du château de la Maltroye
Je le trouve un peu léger au nez avec des notes typiques du pinot noir (groseille et fleur de sureau). En bouche, il reste assez léger, mais il est de belle facture avec des notes de groseille, de fraises des bois. Il est assez long avec de la minéralité.

Pommard Premier Cru « Les Argillières » 2001 - Domaine Lejeune
Le nez est assez flatteur et gourmand en fruits rouges. En bouche, il manque un peu de matière mais a de beaux arômes de fraises des bois cuites au beurre.

Nuits Saint Georges Premier Cru « Les Vaucrains » 1993 - Domaine Henri Gouges : la bouteille bouchonnée de la soirée. ….

Vin de Pays des Bouches du Rhône 1995 – Domaine de Trevallon
Nez de fruits rouges où la merise domine, d’épices douces avec un fond de « bêtes à poils ». En bouche ; il est puissant, long, complexe, sur la mûre et les confitures. Très beau vin.

Pauillac 2ème Grand Cru Classé 1986 – Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande
Merci Gilles d’avoir apporté mon vin préféré. Même servit à l’aveugle, je l’a reconnais. Toujours aussi élégante avec un beau fruité qui commence à évoluer vers des notes viandées.

Hermitage « La Chapelle »1988 - Domaine Jaboulet Ainé
Nez viandé avec du boisé noble et des épices. En bouche, il fait cabernet franc évolué avec une acidité assez marquée. Grosse déception lorsque l’on découvre la bouteille.

Les deux derniers blancs avec les fromages

Meursault Premier Cru « Poruzots » 1997 - Domaine Mikulski
Des notes de pommes et de poires en surmaturités. Oxydation lorsque tu nous tient ….

Meursault Premier Cru « Perrières » 1995 - Domaine Pierre Morey
Fenouil frais, acide et plat. Pas de chance mon JP.

Tarte fine aux pommes avec quelques douceurs

Sauternes Premier grand cru Classé 1997 - Château Sigalas Rabaud :
Un nez de noix et de poire séchée. En bouche, il est puissant sur la noix et la poire avec un bel équilibre sucre / alcool.

Coteaux du Layon « Sélection de Grains Nobles » 1997 - Domaine Philippe Delesvaux
Un nez de sucre cuit, de pomme caramélisée, d’abricot sec, avec une pointe mentholée. En bouche, il est complexe, très riche en sucre avec une pointe mentholée.

Gaillac doux « Muscadelle » 2006 - Domaine Plageoles 2006 :
Ce vin aurait du être servi avec le Coteaux du Layon car j’ai été saturée par ce dernier. C’est un vin fin et délicat avec des arômes floraux.

Maury 1994 Domaine de la Coume du Roy
Nez de caramel et de café. En bouche, l’acidité est trop marquée pour aller avec un desser au chocolat.

Bon ben le "Papy" va repondre mon petit Bruno.
Avant tout, je dois mettre un petit bemol a ta colere (bien legitime, je le reconnais mais un peu trop ....... categorique). Il est tout a fait vrai que lors de nos degustations, un certain nombre de bouteilles, essentiellement des bourgognes blancs de grande naissance, presentent une oxydation qui les rendent imbuvables. C'est d'autant plus agacant (et le mot est faible) que tout peut changer d'une bouteille a une autre, provenant du meme vin, achete et stocke dans les memes conditions. Mais pour le Perrieres de Pierre Morey, je dois avouer en etre peut-etre responsable (quoique .....). Fort de mes deux premieres experiences desastreuses, j'ai decide d'ouvrir la bouteille le matin et de la gouter. Tres joli nez et bouche a la hauteur mais j'y ai decele une acidite un peu trop importante et ai decide, a mon grand tort, de la laisser ouverte au frais jusqu'au soir. Resultat, une bouteille pas vraiment oxydee mais possedant une bouche plutot plate et sans grand attrait. Seul le nez est reste a la hauteur.
Que doit-on en penser ??? J'avoue ne pas trop comprendre car j'ai ouvert la meme bouteille il y a moins de deux mois et elle etait superbe. Ce probleme semble etre reellement repandu sur les blancs car je viens, ce midi, d'ouvrir une bouteille completement oxydee d'un chablis 1er cru les vaillons 2000 de chez Daniel Dampt. Heureusement que ma cave n'est pas loin et que mes invites etaient comprehensifs .

Passons a la degustation a present. Organisant la soiree, j'avoue ne pas avoir eu le temps de prendre des notes mais je vais vous parler de mes coups de coeur.

Riesling kabinett all trocken 1997, domaine Reichsgraff von Kesselstatt:

Nez extraordinaire d'agrumes, de peches blanches et de fleur. Un vrai grand bouquet , un parfum appelant au plaisir. En bouche, vin eblouissant de purete ou l'on retrouve tout ce qu'on a hume. Le leger sucre residuel apporte une souplesse qui equilibre partaitement l'acidite du riesling. SUPERBE !!!

Saint-Aubin Premier Cru En Remilly 2003, domaine Marc Colin
Merveilleux nez d'amandes finement grillees, de beurre et de brioche. J'ai passe dix minutes le nez dans le verre. La bouche est a l'identique et d'une grande longueur. Bien que connaissant le millesime, j'ai ete bluffe par cette merveilleuse bouteille. Sans vouloir polemiquer, bien des meursaults et autres pulignys 1er crus ne lui arrivent pas a la cheville. SUPERBE !!!

Pauillac 2eme Grand Cru Classe, château Pichon Longueville Contesse de Lalande 1986:
Enfin un vin qui me reconcilie avec le bordelais. Il y a fort longtemps que je n'ai pas pris autant de plaisir a en deguster un, et ceux qui me connaissent savent combien j'ai beaucoup de mal avec les rouges de cette region. Bien qu'ayant eu la fin de la bouteille (ben oui, les pauvres etres qui servent les autres convives n'ont plus que les "restes" !!! Le pauvre Gilles en sait, lui aussi, quelque chose ), j'ai pu apprecier la finesse de ce vin, bien loin du cote stereotype trop frequent de nos jours, surtout pour un 86 qui, la plupart du temps, doivent encore etre attendus (en se demandant meme s'ils s'ouvriront un jour ......). Bouquet charmeur et delicat, bouche aromatique, avec des tanins presents mais enrobes et delicieux et une longue finale pleine d'elegance. TRES TRES BIEN !!!

Coteaux du Layon, Sélection de Grains Nobles 1997, domaine Philippe Delesvaux :
Un monument !!! Vin qui defiera le temps et qui sera debout bien apres nous. C'est tres long, tres puissant mais dote d'une finesse et d'une acidite qui lui donnent un equilibre incroyable. Ne pas donner ce vin a boire au debut d'un repas . Les autres n'existeront plus. SUPERBE !!!

A part deux ou trois gros problemes de bouteille, deja cites par Bruno, les autres flacons m'ont vraiment plus.
Tres belle soiree, joli repas et beaucoup de gaite et de convivialite. Merci a tous.