Nous avons 1758 invités et 55 inscrits en ligne

Les amis de Jongieux Tome 5 : Bon anniversaire Jean Luc ! (épisode 2/3)

  • Xtof
  • Portrait de Xtof Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 1161
  • Remerciements reçus 38
Les festivités à l'occasion de l'anniversaire de Jean Luc continuent!

4 convives supplémentaires sont cette fois de la fête pour ce second dîner à l'auberge des Morainières.

Champagne "Avize Grand Cru" 1996 Jacquesson,
Champagne "Vauzelle Terme" 1996 Jacquesson,

Mises en bouche : cromesquis et roulé de foie gras,
Emulsion aux truffes, champignons et châtaignes

[img=http://img15.imageshack.us/img15/5007/1jaquesson1996.jpg]

Nous avons la chance de déguster en parallèle le blanc de blanc (Avize) et le blanc de noir (Aÿ) de la maison Jaquesson sur ce magnifique millésime champenois qu’est 1996. La robe du Vauzelle Terme apparaît de prime abord plus marquée, trahissant un supplément d’évolution, au-delà du caractère traditionnellement un peu plus soutenu des robes de champagne issue de pinot noir. Cette différence se retrouve au nez. Celui de l’Avize est encore très vif, brioché, sur des notes encore citronnées. Le Vauzelle Terme présente pour sa part une vinosité supérieure qui se traduit par des notes d’agrumes confits (mandarine) tout en gardant une acidité très présente. 2 styles bien différents : tension, finesse et vibration aérienne pour l’Avize, vinosité, densité et plénitude pour le Vauzelle Terme. 2 superbes expressions du millésime, avec pour ma part une préférence pour l’Avize. La table était dans l’ensemble très partagée.

Champagne Salon 1990,
Gâteau de champignons et châtaigne, bouillon beurré,
[img=http://img15.imageshack.us/img15/7584/2salon1990.jpg]

La robe est encore assez peu évoluée pour le millésime. Le nez est pur, tendu et vif. C’est la même impression qui prédomine à l’attaque en bouche : pureté, tension, classe et complexité. Le vin présente une structure impressionnante et ne montre encore aujourd’hui que peu de traces d’évolution. Il vibre en bouche de façon interminable. Enorme potentiel qui demande encore à s’ouvrir. J’ai beaucoup aimé.

Bâtard-Montrachet 2001 Niellon,
Bâtard-Montrachet 2001 Leflaive,

Foie gras poélé, ananas rôti, jus de passion et sorbet balsamique blanc,
Homard Breton, tiède, sabayon de carcasse

[img=http://img255.imageshack.us/img255/7769/3batardmontrachet2001.jpg]

Le Bâtard de Niellon présente une couleur un peu moins évoluée que celle du Leflaive. Son nez est compact et relativement profond. Sa texture en bouche est très riche, dense et séveuse, par opposition à celle du Bâtard de Leflaive qui pour sa part apparaît plus minéral et tendu avec un développement très linéaire et énergique. Ce dernier (de part sa vivacité) s’accommode mieux de l’accord avec la texture du foie gras.

Roussette de Savoie "Marestel" 1971 Dupasquier,
Oursin Méditerranéen au topinambour,
[img=http://img255.imageshack.us/img255/6931/4marestel1971.jpg]

La couleur du vin apparaît d’emblée assez marquée, promesse d’une noble évolution. Le nez va par contre nous faire déchanter. Quelques arômes fugaces de cave humide nous obligent à nous rendre à l’évidence : la bouteille à un problème. Grosse déception pour Jean Luc qui, bien qu’il nous ait avoué avoir déjà goûté ce vin à un tout autre niveau, ne cessera de lui donner sa chance en l’aérant au cours du repas. Peine perdue, malgré un timide frémissement en fin de soirée. Je sens par contre qu’il y aura une revanche avec cette bouteille ;)

Haut Brion blanc 1985,
Bar sauvage, cardon doré, mandarine et eucalyptus,
[img=http://img7.imageshack.us/img7/2525/5hautbrion1985.jpg]

La robe est encore incroyablement pâle pour l’âge du vin. Le nez confirme cette impression de jeunesse par des notes très vives, citronnées, buis et fleurs blanches. Les arômes en bouche sont encore typiques du sauvignon jeune, mais avec une complexité, une rondeur et un gras que j’ai beaucoup apprécié. Le tout porté par une structure vive, pure et longiligne. Un vin très long et complexe que j’ai beaucoup aimé. Superbe accord avec le caractère iodé du Bar et la touche agrume de la mandarine.

Richebourg 1988 Gros Frères & Soeurs,
Richebourg 1978 Domaine de la Romanée Conti,

Paleron de boeuf, champignons au vinaigre, savora et truffe,
Purée truffée

[img=http://img15.imageshack.us/img15/7418/6richebourg.jpg]

C’est la deuxième fois de la semaine que j’ai la chance de boire ce Richebourg 1988 de Gros F&S. Et force est de constater qu’il se présente toujours aussi bien : un nez frais, vif, encore marqué par les fruits rouge. Des arômes pur, précis, encore irrésistiblement fruités. Le vin commence à peine à adopter quelques arômes tertiaires. De style résolument classique, il affiche une profondeur, une gourmandise et une longueur d’excellente facture. Un très beau Richebourg qui s’accordera parfaitement du Paleron tendre à souhait. Un régal. C’est un tout autre style qui s’offre à présent à nous avec ce Richebourg 1978 DRC. Nous quittons la Bourgogne classique (et son austérité cistercienne) pour voyager vers la sensualité de l’orient. Ce vin est avant tout un parfum ! On ne se lasse pas de le humer et de s’enivrer de ses senteurs orientales (toute la collection des fleurs et tabacs séchés ….). Un bonheur absolu jusqu’au moment où on réalise qu’il va bien falloir se résoudre à le boire et qu’on découvre finalement qu’il est aussi capable d’apporter longueur, vibrations et complexité en bouche. Grandissime.

Rayas 1990,
Ris de veau doré, jus de Mondeuse,
[img=http://img15.imageshack.us/img15/5271/7rayas1990.jpg]

Lorsque ce Rayas 1990 se présente, les esprits vagabondent, encore engourdis par cette communion Bourguignonne. Pourtant, dès le premier nez, les caravansérails orientaux semblent se reformer à l’horizon : épices orientales, herbes aromatiques d’une infinie complexité se développent au nez. Le vin (un peu plus clair que le Richebourg précédent) présente un style à la fois doux, suave et délicat, tout en disposant d’une structure longue, précise et complexe. La finale est une véritable queue de paon aromatique. Extraordinaire.

Barolo "Cannubi Boschis" 1990 Sandrone,
Les fromages,
[img=http://img255.imageshack.us/img255/4441/8barolo1990.jpg]

Difficile de passer après ces 2 monstres de finesse et de complexité. Pourtant ce Barolo dispose d’atouts absolument magnifiques : dense, long, concentré, il est encore explosif en bouche ! C’est un vin à la richesse superlative qui a cependant encore besoin de s’arrondir. A ce stade de la dégustation, l’acidité très présente du Nebbiolo ainsi que les tannins encore très marqués du vin (légèrement asséchant en finale) ont un peu desservi notre perception du vin. Il a en effet un peu souffert de la comparaison avec les 2 autres vins, beaucoup plus équilibrés.

Climens 1997,
d’Yquem 1997,

Ananas rôtis, craquelin noisette et chibouste à la badiane,
Pomme de 10h, mascarpone et caramel au beurre salé

[img=http://img7.imageshack.us/img7/7250/9sauternes1997.jpg]

Après un tel plaisir pris sur les rouges précédents, nous avons été clairement déçus par ces 2 Sauternes. Le millésime m’est apparu assez compact et confit, manquant clairement de fraîcheur, de pureté et de tension. Déception de la part de Climens que nous attendions à meilleur niveau. Yquem apparaît plus profond et concentré, sans toutefois déclencher l’enthousiasme des foules. Effet de saturation ?

Un immense merci à Jean Luc pour nous avoir permis d’approcher ces 2 mythes que sont Rayas 1990 et Richebourg DRC 1978.

A bientôt pour l’épisode 3/3.

Christophe
04 Mar 2009 01:04 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2990
  • Remerciements reçus 1
Reportage d'une grande sobriété Christophe : bravo !

La cuisine fut moins aboutie que la veille.

Subjectivement j'ai assez nettement préféré le Bâtard de Leflaive à celui de Niellon un poil joufflu.

Rayas 1990 parfait et Richebourg DRC dans le ciel étoilé de Savoie. Merci Jean-Luc.

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
04 Mar 2009 08:01 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 791
  • Remerciements reçus 3
Magnifique Christophe, quel bonheur de revivre ce moment d'amitié.

Avize 96, pureté, tension suivi par le fin Salon 90 dont la longueur en délicatesse me semblait interminable était une succession idéale, mais c’était sans compter sur Vauzelle Terme 96 aux biceps vigoureux en effet.

Je n’ai pas la même sensation que toi à propos du Batard 2001 de Niellon, que j’ai trouve très en retrait de personnalité par rapport à celui de Leflaive, une bouche presque fuyante, des aromes peu expressifs donnant presque une impression de dilution, en comparaison au Batard de Leflaive biensûr. Et si ce vin était dans une phase de fermeture ?
Pour le Batard 2001 de Leflaive, tu as tout dit, « énergie, vivant », c’est LE mot de ce vin, ou l’on sent une maturité de la vendange optimale offrant des aromes de fruits exotiques. C’est ainsi que je conçois les bourgognes blancs, avant toute chose, un raisin bien mur et une colonne vertébrale énergétique!

Marestel 71, je rajouterais un léger perlant, dommage car à son âge, on ne se mousse plus et je pense aussi à un problème de bouteille.

Le Richebourg 88 de Gros est encore jeune, la finale laisse encore des fruits rouges. Quelques aromes tertiaires pointent leurs nez avec une puissante encore juvénile.

Puis soudain, Richebourg 78 DRC, je suis coince dans le mas provençal familial, entre le jus concentré et salé du gigot Pascal, et des aromes de tapenade noire envoutants. Peut être 1h à humer son parfum, c’est la première fois que cela m’arrive.

Rayas 90, un style clairement plus oriental et sensuel aussi, il rempli pleinement la bouche. Là ou le Richebourg étalait son ossature dorsal telle une belle italienne à la peau blanche, au squelette saillant, allongée sur un divan, offrant à l’œil la courbure de ses reins et de son dos, Rayas nous joue le corps à corps, laissant infuser la chaleur humaine orientale à travers les peaux.

Pour passer derrière un tel enchainement, il faudrait être un extraterrestre, le Barolo 90 n’en ai pas un, mais il faut redescendre les pieds sur terre et force est de constater que ce vin d’une jeunesse insolente est issu d’une belle origine, fraicheur et générosité signent son allonge digne d’un Pascal Gentil. Les tannins présents en final laissent sceptiques certains, je n’ai pas le recul pour savoir s’ils seront asséchants dans 10 ou 20 ans, mais c’est assurément le temps qu’il faut lui laisser pour oser le présenter de nouveau sur une table.

Climens 97/Yquem 97, un match que j’ai l’impression de revivre avec celui des Batards, Climens/Niellon et Leflaive/Yquem. A noter un Yquem plus concentré que Climens mais d’une fraicheur supérieure.

A noter une cuisine un peu complexe, mais toujours bien maitrisée.

Un GRAND merci à Jean Luc, les souvenirs sont éternels.......

Damien
04 Mar 2009 09:57 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 9194
  • Remerciements reçus 1018
Un magnifique reportage de plus !
Je partage l'avis de Charles sur le repas : 1* au lieu de 2** la veille !

J'ai aussi préféré BM Leflaive à celui de Niellon

Salon 1990 à la structure impressionnante , manque encore d'épanouissement à mon gout. A revoir dans 10 ans .

Je rêverais de boire le Barolo Cannubi "Boschis" 1990 seul ou avec 5 à 10 ans de plus . Il le mériterait .

Richebourg DRC 1978 c'était "LE Parfum" . Si je peux me permettre une image , les autres vins n'étaient que l'eau de toilette :)

J'ai déjà dit que presque toute la table a été déçue par les 2 Sauternes 97 surtout après les nombreuses louanges lues notamment sur LPV. Certainement un effet de saturation après un tel repas mais pas que........

Enfin vint Rayas 1990 : un des chocs de ma vie !
En effet, j'attendais le Richebourg DRC 1978 à ce niveau . Je n'attendais pas Rayas : la perfection dès la première gorgée et jusqu'au bout hélas trop rapidement atteint .
Mes quelques autres expériences passées ne m'avaient pas transporté si haut !
04 Mar 2009 09:59 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2365
  • Remerciements reçus 4
wouaouw!!


Fabien
04 Mar 2009 11:44 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 599
  • Remerciements reçus 89
Bravo à tous pour cette organisation. Je regrette bien de n'avoir pu me joindre à vous... surtout que le jeune Jean-Luc vous a, à nouveau, merveilleusement accueilli en plus de vous gâter!
Xtof, c'est toujours un réel plaisir de lire tes compte-rendus tout en regardant les photos. Continue!

A bientôt.
David
www.moselfinewines.com/
04 Mar 2009 13:41 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2953
  • Remerciements reçus 4
Raymond, moi aussi j'ai été un peu déçu par les deux 97 et comme tu le remarques ce n'est pas qu'une histoire de saturation ; ce millésime n'est peu être pas aussi réussi que certains ont pu l'écrire . En tout cas , j'ai une préférence depuis le début pour Yquem 95 , pourtant moins bien noté par Parker (remarque , Quarin a confirmé il n'y a pas longtemps mon opinion et il a même dit que le 95 était aussi bon que 2001 !).

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
04 Mar 2009 14:32 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2990
  • Remerciements reçus 1
Richebourg DRC 1978

Cette bouteille était plus émouvante encore, plus définie et dans le même temps plus délicate, que celle bue aux Ambassadeurs.

Là où Xtof a voyagé aux confins de l'orient, là où Damien a donné libre cours à ses fantasmes, elle m'a transporté dans l'univers poétique d'Odilon Redon et de Claude Debussy. Avec un tel vin chacun a pu vivre son intimité recueillie.

La robe délitescente, même pour un pinot de 30 ans, peut susciter une certaine appréhension.

Le nez frappe immédiatement par son évidence. Tout à la fois pénétrant et insinuant, d'une race aromatique à nulle autre pareille : des notes d'hibiscus obsédantes sur fond de poivron rouge mûr. Malgré la fallacieuse fragilité de la robe, la stabilité de ce bouquet à l'aération est fascinante.

La bouche éthérée épouse admirablement cette essence olfactive. Elle l'accompagne ténue mais toujours juste. Ce corps admirablement évanescent m'évoque cet extrait du Faust de Gounod où Giuseppe di Stefano laisse s'éteindre le contre-ut indéfiniment...

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
04 Mar 2009 15:17 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 791
  • Remerciements reçus 3
Charles,

Ce qui est le plus appréciable finalement, c'est que la complexité aromatique de ce vin laisse transpirer les émotions propres à chacun et que de cette complexité né, non pas une, mais une multitude de vérités.

A noter également l’absence de notes de rose fanée propres à de nombreux vieux Bourgognes dont le Grand Echezeaux 78 bu l’année dernière.

Damien
04 Mar 2009 16:27 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2990
  • Remerciements reçus 1
Haut-Brion blanc fut le vin le moins consensuel. Il a pâti probablement d'un petit côté variétal. Je l'ai tout de même beaucoup apprécié : quelle jeunesse !

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
04 Mar 2009 17:00 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 94824
  • Remerciements reçus 24617

Malgré la fallacieuse fragilité de la robe, la stabilité de ce bouquet à l'aération est fascinante.


Est-il possible de mieux exprimer la grandeur du vin de Bourgogne que dans cette image? (tu)

Bravo à tous et un grand remerciement à Christophe pour nous permettre de partager ces extraordinaires moments avec autant de talent.
04 Mar 2009 17:31 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 9194
  • Remerciements reçus 1018
Malgré la fallacieuse fragilité de la robe, la stabilité de ce bouquet à l'aération est fascinante.

Je reprends à mon compte cette belle phrase de Charles : en effet c'est ce que je me disais intérieurement.
Comment un reste de ce vin , agé , au fond d'un verre , garde t il ses aromes aussi longtemps , sans déviation ??????
04 Mar 2009 21:36 #12

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2953
  • Remerciements reçus 4
C'est vrai que ce Richebourg 78 c'est vraiment le style de vin qu'on boit une fois dans sa vie et qu'on met directement à son panthéon personnel ....et pourtant on en en-quille un peu depuis quelques temps .... ;)

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
04 Mar 2009 21:52 #13

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • milleret jean luc
  • Portrait de milleret jean luc
  • Hors Ligne
  • Cet utilisateur est bloqué
  • Enregistré
  • Messages : 3956
  • Remerciements reçus 2
""C'est vrai que ce Richebourg 78 c'est vraiment le style de vin qu'on boit une fois dans sa vie et qu'on met directement à son panthéon personnel ....et pourtant on en en-quille un peu depuis quelques temps ....

Arnaud ...que dois-je faire de la dernière bouteille disponible !!
J'ai une petite pensée pour un " grand " Monsieur ...Etienne Guigal ( le grand-père ) qui réclamait un petit verre de Mouline sur son lit d'hôpital .
Je pense que je vais la conserver pour mon prochain séjour en maison de retraite .....avec mon ami Raymond !! ::o
05 Mar 2009 09:31 #14

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 9194
  • Remerciements reçus 1018
Arnaud ...que dois-je faire de la dernière bouteille disponible !!

Allez ouste , maison de retraite !(:P)
05 Mar 2009 09:49 #15

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2990
  • Remerciements reçus 1
Raymond, Jean-Luc,

J'arrive... !
Plus sérieusement, j'ai une petite bouteille de La Tâche 1996 qui vous attend quand vous nous ferez le plaisir de passer dans notre Far West ! :)

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
05 Mar 2009 10:33 #16

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Xtof
  • Portrait de Xtof Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 1161
  • Remerciements reçus 38
Comme disait mon grand-père lorsque je lui faisais goûter une bouteille de plus de 5 ans d'âge :

- "Il est rance ton vin!" (bien rouler le R avec l'accent du Sud-Ouest)

J'ai renoncé à lui ouvrir ma bouteille de Gruaud Larose 1916 ... 8-)

PS: il produisait son propre vin ...
05 Mar 2009 10:41 #17

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 2953
  • Remerciements reçus 4
Jean luc , on viendra à la maison de retraite t'amener un beau Homard Breton grillé et une petite bouteille de Perrières ...style le bonheur est dans le pré ! X(

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
05 Mar 2009 12:00 #18

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck