Les amis, c'est la vie !

L'andouille bressane est un classique de la maison, un de ces moments que j'attends dorénavant avec délectation.
La fondue est agrémentée de tomates et de poivron, méridionalisation de la recette classique au résultat, ma foi, très agréable !

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En souvenir des grands moments passés en Bretagne , Alain a fait venir des huîtres directement de Carentec !
Cet homme a décidément la grande classe et toujours une pensée pour faire plaisir aux autres !

Aaaaaaaaaaah, quel pied !!
Alain maîtrise mes goûts presque aussi bien que les recoins de sa cave.
Mon affection pour le gras double, les pieds & paquets et tous ces plats de triperie qui font l'honneur de la cuisine de ménage ne lui est pas inconnue.
Je me suis régaaaaaaaaaalé !

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C'est dans ces moments là, quand nos bouteilles chéries nous jouent les filles de l'air ou l'auberge du cul tourné qu'on est content que le cuisinier soit compétent pour se requinquer le moral.

Encore une fois, Al' fait preuve de ses légendaires qualités de saucier, à en faire pâlir d'envie un étoilé !
Bon à en lécher le plat, comme si souvent en ces lieux !

Les amis, c'est la vie !

Le persillé chez Al', c'est comme l'hostie à la fin de la messe, un passage obligé pour tous les pratiquants de la religion du bien vivre ! -D

Le plat n'a qu'une limite: celle de quantités raisonnables qui évitent à mon tour de taille de prendre trois crans de ceinture en un week end.
La sauce est un bijou absolu, avec une texture absolument extraordinaire de fondant et de légèreté.
Un nouveau morceau de patrimoine se joue à cette table !

Le grand accord, on passe des dizaines de repas et de bouteilles à l'envisager, le poursuivre, le rêver. Et quand on obtient un de ces moments de tolérance où le vin ne tire pas la couverture sur un plat qui ne lui marche pas sur les pieds, on en sort pour le moins satisfait.

Mais Monique & Alain ce soir ont réussi un de ces petits moments d'éternité qui fige le temps et vous file des frissons !
La finesse extrême de ce vin exigeait un plat à sa mesure pour éviter que des excès de textures ou de goûts viennent briser ce point d'équilibre incroyable.
Le fondant et la délicatesse du filet de bœuf et des délicieux champignons ramassés par Raboliot dans la semaine qui précède comme la passerelle parfaite d'une sauce au vin incroyablement bien réussie ont permis un de ces moments rares de perfection illustrant si besoin en était encore que les grands vins exigent une cuisine sans excès d'apprêt pour être parfaitement mis en valeur.

Mémorable !

Citeaux, Comté 24 mois, Old Bradbander, Brillat Savarin, Chèvre

La récolte 2013 des olives
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[size=large]A peine déposées sur le palier les valises italiennes que j'ai sous les yeux et entamées les négociations avec ma balance pour éviter qu'elle ne porte plainte pour coups et blessures répétées, on m'annonce dans l'oreillette qu'il est temps de remettre ça !

Même pas peur, même pas mal, on the road of the paradise again ! ()

Toujours là, toujours prêts pour filer un coup d'mains à un agriculteur de copain en période de vendanges, c'est la grande caravane des Alamis qui se retrouvent bonheur sur les visages et sourires aux lèvres afin de faire tomber les olives et remonter les quilles de la cave !
Un délicieux fumet circule sous la porte de la cuisine...

Aie aie aie, je sens que c'est pas encore ce week end qu'on sera à plaindre...
A table !
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Domaine Étienne Sauzet, Chassagne Montrachet Les Enceignères, 2009

Enzo
Nez de pralin, d'agrumes, une touche beurrée et de fruits blancs mûrs aussi, et finement réglissé. C'est assez pur.
La bouche est bien équilibrée, d'ampleur correcte, assez grasse et fraiche en même temps.
L'acidité salivante compense bien la maturité jusque dans la finale qui manque un peu d'allonge. C'est bon.
Bien ++.

Oliv
Robe claire, sur le jaune paille.
Nez ouvert et agréable, sur les fleurs blanches, un côté bien mûr, quelques notes finement beurrés.
Très joli bouche confortable, à l'ampleur bien gérée grâce à une jolie acidité qui lui donne de l'allant.
L'ensemble est simple mais élégant et finalement très gourmand.
Finale de mi longueur mais son côté apéritif est parfait à ce stade du repas.
Très joli !


Domaine des Comtes Lafon, Meursault 1er Cru Charmes, 2008

Enzo
Nez de miel, caramel, anisé. C'est à la fois frais et pesant avec un élevage sensible et de l'évolution sur le pain d'épice, une touche maltée.
La bouche est d'un autre calibre en terme de volume et de matière. C'est riche, gras, large, dense et l'acidité est suffisante pour laisser le vin énergique.
La finale est longue sur les agrumes, acidulée avec une fine amertume. Dommage à ce stade que le bois soit encore marqué car c'est un très beau vin.
Très Bien.

Oliv
Robe dorée.
Nez construit, ample, presque large. Des notes florales et anisées sont un peu chahutées par un ensemble généreusement élevé, sur le beurre et un boisé présent sans en devenir vulgaire ou écœurant pour autant.
Bouche puissante, là encore sur une construction aux rouages d'élevage un peu visibles en l'état.
Mais l'impact sur le palais est évident, sur un ensemble concentré à la belle acidité.
Finale longue, peut être encore un peu brouillonne qui devrait s'affiner à la garde.
Très beau vin, encore perfectible.


Domaine Jean François Coche Dury, Meursault Côte de Beaune, 2005

Enzo
Nez peu expressif qu'il faut aller chercher puis à l'aération dans le verre sur la cerise, la framboise, le floral, C'est pur, précis, avenant et encore primaire.
La bouche est fraîche, réglissée, possède un fruit croquant conjugué à de la suavité et du coup beaucoup de gourmandise.
L'équilibre est irréprochable, les tanins imperceptibles et la finale de longueur correcte sur le fruit. Très bon.
Très Bien.

Oliv
Robe rubis profonde.
Nez précis et droit qui révèle à l'aération de délicates et belles senteurs de petits fruits rouges, sur la framboise en particulier.
L'attaque en bouche est fine, sur un fruit délicieusement croquant et une trame légère et énergique.
L'ensemble est floral et fruité, assez irrésistible d'évidence gourmande malgré une matière de demi corps.
La finale fraîche, sur des tanins imperceptibles, manque sûrement un peu de fond.
Mais ranafout', qu'est-ce que c'est bon !!


Domaine Hubert Lignier, Chambolle Musigny 1er Cru Les Baudes, 2001

Enzo
Le nez est fin et plus évolué, sur la viande crue, le floral, kirsché, la framboise.
La bouche est assez riche sur les fruits acidulés mais à l'acidité haute pour mon palais.
Le vin tient surtout grâce à celle-ci, il est plus ferme, moins gourmand et la finale m'a semblé assez courte.
Moins convaincu que par le coche même si cela reste très buvable.
Bien +(+).

Oliv
Robe grenat avec un début d'évolution.
Nez un peu brouillon, sur les fruits noirs et une note curieuse, entre la fourrure et le grillé.
L'attaque en bouche est pleine, sur une très belle matière élégante bien élancée.
L'acidité haute du millésime est salivante et donne du rythme à ce bel ensemble.
Les goûts sur les fruits noirs sont agréables et les tanins de très belle qualité.
Finale fraîche et confortable.
Très bon !


Domaine Robert Michel, Cornas, La Geynale, 2002

Enzo
Nez explosif et complexe sur l'olive noire, l'encens, le pot-pourri, un trait vert, c'est floral sur la rose ancienne. Quel nez dément, quel parfum !
La bouche est très vendange entière, beaucoup de fraicheur, une suavité fabuleuse, ça ne joue pas sur la richesse ou la densité mais c'est une caresse du palais complexe et gourmande bien que droite.
La finale est très persistante sur les agrumes avec une acidité qui tend le vin. Superbe. Merci Alain.
Très Bien +/Excellent.

Oliv
Robe légère au début de roussissement.
Nez....... génial de complexité et d'évidence ! Même pas besoin de bouger le verre pour qu'il exhale de superbes notes orientales, compromis de fruits noirs, d'encens, de santal, de fleurs séchées, de torréfaction. Et de tout ce que je n'arrive pas à définir.
L'attaque en bouche est suave et d'une fraîcheur remarquable. Le vin est lancé par une très belle acidité et prend son envol aromatique pour offrir un plaisir redoutable d'évidence, à la fois savoureux et frais.
La finale est précise et juteuse, sur de jolis tanins qui participent à sa persistance.
Un vrai délice !


Domaine de la Grange des Pères, VDP de l'Hérault, 1995

Enzo
Le nez souffre de son passage après la Geynale d'autant qu'il est assez terne avec une réduction sensible qui ne partira pas malgré le secouage du verre, sur la cacahuète et quelques notes épicées. Un nez sans plaisir.
La bouche est par contre très belle, plus sudiste, large, suave, glycérinée et gourmande. Le vin parait très jeune, l'équilibre idéal fait saliver avec toujours de la fraîcheur.
La finale est longue avec des tanins encore sensibles. Ahurissant de jeunesse sur cette bouteille, dommage que le nez gâcha quelque peu le plaisir. Personne ne l'a reconnue.
Très Bien.

Oliv
Robe sombre un peu trouble.
Nez sérieux, mat, sur les fruits noirs, des notes épicées et un côté austère façon porte de prison.
Belle attaque sur une matière ample à la belle acidité mais dont l'aromatique reste un peu fermée, sur des accents bordelais.
L'équilibre est là mais les tanins encore fermes signent la jeunesse impressionnante de ce vin.
Finale un peu sévère qui laisse à penser que ce vin n'est pas prêt.
Ébahissement total à la tombée de la chaussette !


Maison Paul Jaboulet Ainé, Hermitage, La Chapelle, 1985

Enzo
Nez de cacahuète, iodé, de métal, réduit, puis à l'aération sur la figue, la prune, la venaison, on sent un nez de vieux vin.
La bouche est fraîche, assez riche bien que les tanins soient totalement fondus, avec une acidité haute qui tient le vin.
Ça manque un peu de relief, toujours sur des arômes évolués de venaison mais la finale reste encore assez longue.
Pas emballé plus que cela mais ça tient encore sur ses pattes.
Bien ++.

Oliv
Robe trouble et assez évoluée.
Nez de fruits noirs, de viandox, un peu perturbée par des senteurs d'arachide.
La bouche est d'une belle ampleur, sur une attaque franche et une matière veloutée à l'acidité vertébrale bien intégrée.
Le vin est confortable, très agréable par sa construction et ses tanins fondus même si son âge pèse un peu à compter du milieu de bouche par son incapacité à se relancer.
La finale est belle, sur de beaux goûts évolués.
Très bon.

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Maaazette !
Encore une fois, Monique & Al' nous sortent un repas du feu de dieu, le genre de moment à finir avec des moignons à la place des doigts !

Bon, au dodo et fissa !
Car demain, le patron embauche tôt, parait qu'il va falloir mériter son salaire en nature.
Oliv[/size]

La récolte 2013 des olives
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[size=large]Ce matin, tout le monde est sur le pont !

Comme le patron sait motiver comme personne les ouvriers turbulents, il a prévu de payer au Bleu.
Donc ce midi, c'est gamay dans les verres et chou vert dans les gamelles. Mais va falloir bosser avant pour mériter sa pitance !
Les quotas sont fixés, 25 arbres tondus ou c'est Château La Pompe pour tout l'monde...

Les sudistes ont chaussé leur tenue de survie comme s'ils partaient en Sibérie !

L'Enzo se prend pour un chasseur alpin avec sa moumoute spéciale grand froid et ses mouneboutss de Jean Claude Duss.
Pélusse affiche son air mimi mi-mythique mi-miteux, un truc à faire la manche à la sortie d'une bouche de métro de Bucarest avec cette élégance qui n'appartient qu'à lui.
Le ChâChuiche déroule sa panoplie d'Edith Piaf genevoise à tee shirt d'ébène et godassesqu'ontvécu avant la montée sur l'olivier. [/size] [size=x-small](l'arbre, hein, je vous vois venir...)[/size]

[size=large]Enfin bref, je vous dis pas le vrai tableau de cirque qui se met au boulot...

Trois heures plus tard, garde à vous dans l'oliveraie, le patron débarque pour contrôler les rendements.
Ça moufte pas dans les rangs affamés, l'angoisse se lit sur tous les visages émaciés...
Mangeront... mangeront pas ?

Une caisse, deux caisses, dix caisses...
Hum, allez, c'est bon !

A table, les gosses !
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Domaine de Vissoux, Beaujolais, 2011

Enzo
Nez amylique, sur le poivre, la vendange entière, la fougère, le bonbon, on n’est pas loin d'un primeur.
La bouche est souple, assez juteuse, très simple, poivrée, amylique aussi mais c'est gourmand comme un bon primeur de la région. Finale de longueur correcte. Bien.

Oliv
Robe rubis.
Nez délicat, ouvert et frais, sur des notes de bonbon anglais et de petits fruits rouges un peu entêtantes.
Jolie attaque douce, sur une matière légère au fruit croquant, peut être un peu grignotée par une acidité assez forte.
Pas de tanins perceptibles mais l'ensemble reste d'une joli fraicheur simple et franche.
Finale sur le fruit sans aucun présence tactile.
Un vin simple et agréable.


Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2011

Enzo
Nez floral, délicat, de framboise, encore très jeune.
La bouche est pleine, poivrée, fraiche, de bon volume et assez dense.
Le vin n'a pas la rigidité des vins du domaine habituelle en jeunesse, il se livre rond, digeste, salivant et long sur les fruits rouges et le poivre. Très bon.
Bien ++/Très Bien.

Oliv
Robe sombre, sur un violet impénétrable..
Nez discret, mat, assez serré, à peine sur les fruits noirs.
Bouche fermée, d'une belle concentration et à l'acidité bien intégrée.
Mais le vin semble statique, presque terne, refusant d'élancer sa belle matière.
Finale fraiche mais qui confine à l'ennui.
Pas fan.


Domaine Pascal Granger, Juliénas, Cuvée Spéciale, 2011

Enzo
Nez de vendange entière avec une touche animale de réduction qui partira. C'est très floral, fin et assez profond.
La bouche est dense, encore ferme mais fraiche, très précise, pure avec un gros fruit.
C'est bien sûr tout jeune, ça se sent mais on perçoit le potentiel jusque dans la longue finale. Très bon.
Très Bien (+).

Oliv
Robe sombre et violacée.
Nez sérieux, masculin, sur les fruits noirs, une note végétale et une pointe bestiale qui lui donne finalement une certaine classe.
Bouche concentrée, serrée mais ample, d'une belle extraction sans sécheresse ni déséquilibre.
Le fruit est bien défini quoiqu'assez discret, le vin jouant en l'état bien plus sur ses belles qualités tactiles que gustatives.
Finale dense et de grande présence, à l'aromatique encore fermée.
Vin très bien né, à attendre afin qu'il se détende !


Domaine Jean Foillard, Morgon, Côte du Py, 2011

Enzo
Nez de vin "nature", animal, d'épices douces, de framboise. C'est moins pur, plus brouillon et cela s'aggrave à l'aération.
La bouche est suave, glissante, de bon volume, gourmande, facile.
C'est moins dense que le précédent, de bon volume avec une longueur finale correcte avec une fine amertume.
Placé entre des beaujolais traditionnels, il a souffert pour son manque de race. Style aisément reconnaissable.
Bien (+).

Oliv
Robe grenat claire un peu trouble.
Nez bordélique, oscillant entre des notes vernis désagréables et, au repos, de jolies senteurs de framboise.
La bouche attaque sur une texture douce et agréable, très glissante.
Malheureusement, l'acidité un peu piquante et âcre casse vraiment le tout dans un ensemble instable et qui manque de volume.
Finale stricte et peu avenante.
Très peu de plaisir.


Clos de la Roilette, Fleurie, Cuvée Tardive, 2011

Enzo
Nez très frais et jeune de vendange entière, floral, de poivre.
La bouche possède une belle richesse, elle est large, gourmande, pleine de fruit avec une sensation tactile vraiment plaisante car les tanins sont de qualité.
Le côté croquant, juteux, bien que moins dense que le Julienas en fait un vin à l'équilibre idéal qui le rend irrésistible si jeune. Belle persistance finale. Quelle belle Roilette !
Très Bien (+).

Oliv
Robe profonde et violacée.
Très beau nez plein et droit, sur les fruits noirs, la violette, un fin côté poivré épicé qui m'évoque la girofle.
Belle attaque ample, sur un beau volume concentré à la très belle suavité.
Le vin déroule sa matière généreuse dans un ensemble frais et savoureux, à la belle acidité et au fruit net.
Finale dense à la grande présence tactile, étirée par de jolis tanins gras.
Très joli vin !

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Tuuutuuut !
Le chef de chantier sonne la fin de la pause ! Les rendements du matin n'ont pas eu l'air de satisfaire totalement la comptable... -

Allez, au boulot les jeunes, ça va vous faire digérer de bosser un peu.

A suivre...
Oliv[/size]