Troisième bouteille de ce Trousseau 2002 Tissot en quelques semaines... un vin complexe et fringant avec de jolis tanins et qui exprime encore son fruit... Avec en sus le plaisir d'un remarquable rapport qualité/prix (autour de 12€, encore chez le caviste).

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TISSOT POULSARD VIIELLES VIGNES 2006

bu en accompagnement d'une pierrade, un vin encore sur le fruit framboise et cerise et surtout les épices.Un très bon poulsard rustique et sauvage qui peut être attendu encore longtemps.

Eric

Je viens de déguster le Macvin rouge du domaine Stéphane Tissot élaboré le 23 octobre 2004 (signalé par la contre-étiquette) : bravo pour la précision! On peut même comparer avec son agenda personnel afin de connaître ce que l'on dégustait ce jour-là... Plus sérieusement, je trouve l'expérience globalement agréable... Cela dit, impossible de le distinguer, à l'aveugle, avec un Macvin blanc classique du Jura! Le jus de pinot noir est "noyé" dans son marc et cette technique d'élaboration des vins de liqueur prend le dessus sur la singularité de l'assemblage... La conclusion ?... 17% d'alc./vol... avec modération!

Stéphane Tissot Arbois dégustation au caveau sur la grande place d’Arbois.

Accueil très professionnel dans un très joli écrin. Si on ne fait pas toute la gamme, on en fera l’essentiel. Notons – je n’en suis pas amateur mais mes amis bien – l’excellente qualité et originalité des marcs et fines.
Pour les vins, si la qualité est au rendez-vous, je dois avouer que les prix sont élevés. Surtout si comme nous, on a fait sur le même week-end Michel Gahier et Philippe Vandelle. Par ailleurs, j’ai trouvé les blancs de Chardonnay trop bourguignons (élevage trop poussé même si seulement un an avec 1/3 de fûts neufs). Par contre, les sélections parcellaires de Jaune valent vraiment le détour…

Bruyères 2007 (16,50€)
Marnes bleues. Fin, grillé, noisette, gras
Sursis 2008 (Côtes du Jura, vignes de Chardonnay sur Château-Chalon) (17€)
Structure tendue, en retrait car mise récente.
Graviers 2007 (16,50€)
Grillé, fumé, esprit bourguignon
En Barberon 2007 (16,50€)
Sans soufre. CdJ – terroir de Bréry. Marqué par l’élevage pour le moment.
Mailloche 2007 (17€)
Côté fumé, fruits secs, finale sur l’amande.

Poulsard VV 2009 (10€)
Sans soufre. Joli fruit, en légèreté.
Trousseau singulier 2007 (14,30€)
1 an de demi-muids. Epices et fruits noirs. Moins à son avantage que la veille au restaurant : comme quoi les conditions de dégustation…
En Barberon 2008 (pinot noir) (22€)
Un fruité cerise aux tannins marqués. A attendre.

Traminer 2008 (11,80€)
Elevage en cuve inox. Floral, fruité, massepain, très joli vin.
Savagnin 2006 (17€)
6 mois d’ouillage et ensuite 2 ans de voile. Pomme, épices, noix, noisette, gras, beurré. Très bon.
Vin Jaune 2003 (33,50€)
Gras et long, avec des notes de comté, d’épices et de noix.
Vin Jaune 2003 En Spois (40€)
Terroir de marnes du trias, orienté Est. Nez très tourbé, fumé mais aussi gras. Pour les amateurs de whisky.
Vin Jaune 2003 Bruyères (45€)
Marnes du Trias, orienté Sud. Structure davantage marquée par l’acidité. Fin, notes d’amande, de noisette, d’épices douces. Très beau.

Spirale 2006 (28€)
Chardonnay, poulsard et savagnin. Nez étonnant, riche. Note de tapenade d’olives vertes. Pour moi, dominé par le sucre.
Audace 2006 (29,50€)
Très cerise, fruits exotiques confits. Pour moi, un équilibre trop basé sur le sucre.

Julien

Tissot Poulsard VV 2009 (sans ajout de souffre)

Après quelques trousseau 2007 très agréable mais qui seront certainement meilleurs dans quelques années, j'ai décidé d'ouvrir une bouteille de poulsard.
Le vin est explosif tant au nez (beaucoup de fruits (framboise), et d'épices) qu'en bouche avec une très belle matière un beau volume et une finale fraiche et équilibré qui rend ce vin facile à boire.

bref un vin tout à fait à mon goût que je consommerai sans l'attendre même s'il pourrait l'être.

Armand

Indigènes, nouvelle cuvée de crémant chez Stéphane Tissot. C'est plus vineux, plus terroir que le crémant normal. La différence? D'après mon caviste, les levures. Indigènes bien sûr.

Didier

Bu il y a quelque jours à l'apéritif ma deuxième bouteille de ce savagnin ouillé (en version capsule à vis) : Traminer 2008 Stéphane Tissot

Pas de notes car il y avait du monde. Les 2 bus lors de la virée jura (match capsule contre bouchon) avaient un peu plus de relief et de vivacité. Un 2006 l'an passé me semblait déjà presque mou; Là ça garde une petite tension mais en fait, ce vin ne procure que peu d'émotions. Il est très bien fait, peut être trop bien (des raisins parfaitement mûrs?), se laisse boire mais manque finalement d'un peu de peps comme j'en trouve dans le naturé de Berthet-Bondet (un mélange d'acidité un peu plus tranchante et une pointe d'amertume et de dureté en finale qui titillent en passant et s'accordent mieux sur les plats)
MOYEN+

Domaine André et Mireille Tissot - Arbois - Savagnin - 1999

La robe est sur un beau doré brillant.
Le nez est très puissant et complexe, sur des notes de noix, de fruits secs et de cuir.
On s'attend une bouche violente et pas du tout !
L'ensemble est gras, finalement très élégant, sur ces arômes de noix et de curry, un toucher de bouche très agréable créé par un bel équilibre acidité / maturité.
Le vin s'accorde parfaitement au vieux comté qui était là parfaitement par hasard !

Très joli vin !

[size=x-small]Allez, ce coup-ci , je le mange , mon chapeau !
Attendez vos savagnins ![/size]

Quand Oliv s'occupe des fromages et du vin qui va avec, on est assuré d'un immense plaisir !

Merci Oliv pour le plateau de fromages absolument dantesque, et pour ce vin qui me fait de plus en plus aimé le savagnin !

Thomas

Tissot Bruyères 2007
Nez : grillé, fruits à chair blanche

Bouche : très droite. Attaque toastée, se prolonge sur la pêche de vigne et une franche acidité qui rend le vin digeste et promet un beau potentiel de garde.

Beau vin de gastronomie même si je lui préfère les Mailloches 15/20

Domaine André et Mireille Tissot - Arbois - Chardonnay la Mailloche - 2006 (15,5€)

Nez sur des notes grillées, des épices
La bouche est très puissante avec les mêmes notes grillées complétées par du fruit blanc
Egalement un léger côté piquant.
Bonne longueur

Très bon et parfait pour des plats de la mer relevés

Marc

Domaine André et Mireille Tissot : Les Bruyeres Poulsard 2009
Ce soir une saucisse de Morteau passait a la maison. Je l'ai agremente d'un compagnon jeune et vaillant, qui convient parfaitement aux lourdes chaleurs de fin d'ete en Provence. Le vin est bu vers 10-12°C pour le premier verre, puis ca se rechauffe tres vite. Le nez est tres engageant, sur de jolies notes de groseilles, de raisins, de compotes de fruits rouges. En bouche, l'equilibre est convaincant, la gourmandise des aromes se melant bien avec la fraicheur de la trame tannique. Les tannins, justement, sont encore un peu trop apparents (ma femme fait la grimace), le vin aura besoin d'une ou deux annees pour s'assouplir encore un peu. Vin plaisant pour sur, encore un peu rustique, je ne le qualiferai pas encore de gourmand (terme que je reserve pour l'instant, pour les vins de 2008 et 2009, principalement a quelques belles cuvees de la vallee du Rhone). M. Morteau a bien apprecie egalement.

Sylv1

Stéphane Tissot - Spirale 2005

Très beau vin dégusté pour lui même en fin de repas. Des parfums intenses d'abricot, de pêche et de rhubarbe. Le tout sur un beau sucre et une structure élégante et délicate. Belle longueur. Mon premier Spirale et certainement pas le dernier. Un coup de coeur (merci Fred!).

18/20

Cordialement

Raoul

Stéphane Tissot Arbois Traminer 2008
Bu la semaine passée à l'apéro, bien rafraichie. Superbe vin d'apéritif, aromatique (floral, massepain, fruité) avec une acidité qui lui confère une vivacité de bon aloi qui m'a fort emballé. Ca se goûte bien mieux qu'il y a quelques mois. La bouteille a reçu l'assentiment de toute la table.
Julien

[size=large][/size] Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot) la Mailloche 2000

Le nez puissant, fin, émouvant me touche vraiment, avec sa touche d' amande amère, subtilement miellée, mélée aux arômes de fruit frais ( pomme, poire ), de fleurs séchées, apportant de la fraicheur à l' empreinte minérale légèrement beurrée, un peu pain grillé. En bouche, la matière est grasse, dense, fine, bordée à la fois par de beaux amers qui se déposent au fond de la gorge et par une trame acide, minérale et fruitée, presque aérienne. C' était ma dernière Mailloche 2000, quelle belle bouteille ! A l' époque, le guide RVFparlait du " jeune Stéphane Tissot qui vinifie désormais certaines cuvées du domaine " Quel chemin parcouru depuis, chapeau Stéphane !

Daniel

Je rêve ou bien c'est la bouteille du mois ?
-D Daniel !

[size=medium] Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot) la Mailloche 2000[/size]

Pur hasard, mon cher Christophe, c' est toi qui me mets au courant, je suis vraiment en retard de cr ! Le plat qui allait avec, était une nage au curry de coquilles St Jacques sur laquelle la copine qui nous invitait, avait servi un Costières de Nimes blanc Terres d' Argence du domaine Mourgues du Grés dont les 14,5° étaient plus adaptés au plat délicieux mais vraiment trop pimenté, que la Mailloche plus élégante, plus raffinée.

Amitiés

Daniel

Je cherchais un jura pas trop cher à Auchan pour faire une sauce et je tombe sur des vins de Stéphane Tissot, avec un habillage de bouteille faisant penser à la Reine Jeanne, mais qui est bel et bien du Domaine André et Mireille TISSOT. J'ai donc acheté un Arbois Sélection 2008 (70 chardonnay - 30 savagnin) pour 12 euros. Savez vous s'il s'agit d'un vin spécial GD ou est ce dans la gamme normale du domaine aux côtés des parcellaires ?

je peux me tromper, mais je ne crois pas que le domaine fasse de cuvée spécial GD. L' Arbois Sélection chardonnay savagnin fait partie des classiques historiques de la maison. On parle tellement des parcellaires et explorations multiples de Stéphane, que l' on a tendance à oublier son début de gamme plus abordable mais toujours bien fait.

Daniel

Ah bon. Je vais tester ça en même temps que je fais ma sauce. Stéphane TISSOT n'apporte jamais ce vin dans ses dégustations et je ne suis pas certain de l'avoir vu dans ses tarifications.

bonjour oliv,
ton post donne envie de conserver ce savagnin de tissot, suggères tu 10 ans de garde pour être dégusté à son meilleur? j'ai un 2003 que je comptais ouvrir

Bonjour Joann,
C'est le constat auquel je parviens en effet et je m'emploie dorénavant à attendre les savagnins de Stéphane Tissot une dizaine d'années.
Les dernières bouteilles que j'ai ouvertes après quelques années de cave étaient incomparables (j'isole le 2005 que j'ai toujours trouvé grand) avec ces mêmes vins bus dans leur jeunesse.
Les posts de Daniel, qui connait le domaine depuis plus longtemps que moi, semblent confirmer ces impressions.

Je précise que je n'ai pas goûté 2003 donc ignore l'impact de ce millésime particulier sur la cuvée.

Amicalement,
Oliv

De passage au caveau j'ai rapidement gouté le seul jaune qui reste ainsi que "les sucres". Le paille est très bien, Spirale et Audace sont bien aussi, mais j'ia trouvé ça un peu lourd niveau sucre, même si effectivement ça ne paraît pas 300g, mais ça manque un peu d'acidité pour moi. Au niveau des macvins (la gamme s'est bien élargie), j'ai bien aimé le macvin de Trousseau et de Pinot noir, des beaux nez, ça appelle le dessert chocolat/griottes. J'ai succombé au macvin blanc 10 ans d'âge, une grosse claque, faisant penser à un vieil alcool, à boire en digestif. Un compte rendu plus détaillé suivra. Une bonne surprise. Je suis aussi reparti avec une bouteille d'AMPHORE, savagnin surmûri macéré en amphore, à la façon des vins oranges italiens. J'ai hâte de gôuter. Si certains ont des idées d'accompagnement et de service (température, carafe?) je suis preneur. Les tarifs sont toujours dans la fourchette haute, parfois un peu trop, mais la qualité est bien au rendez vous.

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La Mailloche est une parcelle de 1,16 hectare en AOC Arbois plantée de Chardonnay sur la commune d’Arbois. Pour le domaine André et Mireille Tissot (d’autres producteurs se partagent ce lieu-dit), celle-ci a été reprise en 2000 par Stéphane Tissot qui l’a convertie en biodynamie en 2004.
La Mailloche qui est exposée Est soleil levant, domine Arbois par l’Ouest et la fameuse parcelle de la Tour de Curon par le Nord. Elle est constituée de sols argileux du Lias incroyablement durs. Vous comprendrez aisément que la mailloche en patois local, c’est le maillet, qui était utilisé pour les travaux des champs !

Selon Stéphane, cette argile développe un grillé/fumé caractéristique ainsi qu’un caractère réducteur. C’est également dans ce sens que le vin est élevé en fût dont 30 % de bois neuf. La mise intervient au terme de 12 mois d’élevage. Les doses de soufre sont inférieures à 20 mg au total, seuil atteint lors des derniers millésimes.

5 millésimes, 14 contributions
2000 : 1
2005 : 1
2006 : 6
2007 : 4
2008 : 2

Les participants (13)
Daniel Pop, Satristim, whogshrog43, Icna, Jean-Bernard, Cédric42, Denaire, Alfonso, Gogos51, Vetshow, Kamuro, Marc C, Gildas

La Mailloche 2000
Daniel Pop
Le nez puissant, fin, émouvant me touche vraiment, avec sa touche d' amande amère, subtilement miellée, mêlée aux arômes de fruit frais ( pomme, poire ), de fleurs séchées, apportant de la fraicheur à l' empreinte minérale légèrement beurrée, un peu pain grillé. En bouche, la matière est grasse, dense, fine, bordée à la fois par de beaux amers qui se déposent au fond de la gorge et par une trame acide, minérale et fruitée, presque aérienne. C'était ma dernière Mailloche 2000, quelle belle bouteille ! A l'époque, le guide RVF parlait du « jeune Stéphane Tissot qui vinifie désormais certaines cuvées du domaine ». Quel chemin parcouru depuis, chapeau Stéphane !

La Mailloche 2005
Satristim
Un vin qu'il faut impérativement aérer pendant au moins une heure, voire carafer... Il prend un peu de temps à se mettre en place, mais gagne clairement en précision après aération. Au nez, des notes de miel, de grillé, d'ananas, d'oxydation, de noix, ces dernières d'estompant sans pour autant disparaître après aération. En bouche, c'est à la fois gras et léger, avec une attaque vive sur les agrumes (citron), la fleur blanche. Il y a une belle matière, tendue par une acidité très vive (presque trop à mon goût). Peu à peu se déploient des notes minérales, citronnées, avec un milieu de bouche profond, expressif et une finale qui persiste. On décèle également des notes pétrolées.
C'est un beau vin de gastronomie, précis, avec une tendance à la vivacité exacerbée. Un peu trop exacerbé, peut-être...

La Mailloche 2006
whogshrog43
Carafé une heure. Bu sur des sushi.
Le vin s'ouvre sur des aromes de cidre, de pommes au four et d'épices (4 épices) qui donne un sentiment "d'oxydatif" maitrisé. La bouche de montre d'emblée parfaitement équilibrée avec un alcool quasi absent, une grosse "énergie", une belle matière et une finale appétente sur des belles notes salines.
L'aération va faire apparaitre l'élevage, des notes intenses de grillé et de noisette qui disparaitront rapidement au profit des fruits blancs (poire au sirop notamment) puis de arômes intenses de piment qui se retrouvent en bouche donnant une finale assez explosive, le vin "emportant" la bouche de manière très agréable en finale.
Un vin clairement original et clairement un flacon de gastronomie de qualité. 14/20

Icna
Ouverte 1/2 heure avant le repas puis 12 heures plus tard.
A l'ouverture le nez est un peu grillé avec des notes végétales, des herbes fraiches, des fruits mûrs et quelques notes de noix, c'est puissant.
La bouche est grasse sur des fruits blancs bien mûrs, on a un léger aspect grillé. Le milieu de bouche est gras sur les fruits très mûrs avec un petit aspect particulier que je n'arrive pas à définir, c'est un peu sur les herbes fraiches, de curry et un peu sur la noix sans être oxydatif. La longueur est juste correcte.
L'accord avec une pastilla transcende le vin lui donnant de l'ampleur et de la gourmandise.
12 heures plus tard le vin a bien changé.
Le nez est très grillé, on dirait un meursault, on a aussi un petit aspect de plantes, genre génépi, tilleul et une pointe de curry.
En bouche l'attaque est franche, on retrouve le grillé très présent, il y a une belle matière, c'est gras et puissant, on a un peu de fruits blancs bien mûrs mais ça garde une belle tension qui soutient le vin de bout en bout et apporte de la fraicheur. C'est très long sur le grillé avec un petit aspect mentholé. Je trouve que ça a un esprit très meursault et j'aime bien.

Jean-Bernard
Vin carafé deux heures, servi autour de 12°.
Robe or soutenue. Un premier nez qui saute au pif, plein de superbe sur la noix. Deuxième nez, noix, pomme, pralin (noisette).
En bouche le volume est imposant, l'acidité fondue. Impression de suavité et de gourmandise.
Longue persistance, finale légèrement saline.

Parfait sur une blanquette aux chanterelles avec une pointe de verjus ; correcte sur le Comté. Un merveilleux compagnon de table, en dégustation pure il lui manquerait un peu de finesse.

Un vin que j'aimerais vraiment acheter pour la gastronomie "canaille". J'aimerais voir aussi ce qu'il donnerait avec 4 ou 5 ans de plus (plus de finesse?)

Je n'ai pas l'habitude de noter les vins mais je le situerais à l'entrée des très bons vins, 15/20.
Le lendemain le vin est apparu un peu fatigué, avec moins de corps et des arômes dilués.

Cédric42
Vin ouvert deux heures avant sans carafage
... à sa décharge cette bouteille n'était pas accompagnée d'un plat... elle a été gouté avant et après le champagne servi à l'apéritif du réveillon..
Bref.. au risque de me faire lapider sur la place publique Lpvienne, je n'ai pas été emballé par cette bouteille...
Je ne dis pas que je n'ai pas aimé, ce vin est correct, mais je n'en encaverai pas...
Pourquoi ? Car j'ai ressenti dans ce vin un nez de vieux chardonnay et une bouche de savagnin moyen... c'est à dire que :
- si j'ai envie d'un bon chardonnay, je ne choisirai pas cette bouteille, il y en a d'autres de bien meilleur...
- si j'ai envie d'un savagnin, je ne choisirai pas non plus cette bouteille, mais j'irai piocher dans mes quelques vins jaunes…
(je précise que je suis un modeste amateur de vin jaune ou de Château chalon et que de les siroter en fin de repas en guise de digestif ne me pose aucun problème).

En fait, je ne vois pas l'intérêt de ce vin hybride bien que la bouteille soit correcte. Quoique au final, le rapport plaisir/prix ne me satisfait pas...

Robe or claire avec quelques reflets verts. Nez : première effluve sur le miel et l'amande amer me laissant rêver à un début de nez de Puligny-Montrachet, rêve éphémère ! Puisque la lourdeur de ce nez ne laisse pas paraitre la finesse et la complexité de ce grand Chardonnay.
Second nez sur des aromes beaucoup plus minéraux avec une sensation d'élevage bois importante, style un mâconnais élevé en fut.
Troisième nez et nez définitif se stabilisant sur la pomme talée, le miel et l'amande amère, me donnant une sensation de vieux chardonnay oxydé.
Bouche : typée dans l'ensemble savagnin: longueur correct sur prédominance pomme et noix et persistance sur l'amertume de l'écorce d'agrume (pamplemousse ou orange)
Bouche sans doute équilibrée mais en dessous sur chaque critère de celle d'un vin jaune.

Comme si la grenouille chardonnay voulait se faire aussi grosse que le bœuf Savagnin...

Dire que ce n'est pas dans mes gouts serait faux... mais selon mes gouts à moi, rien qu'à moi. je ne vois pas l'intérêt de cette bouteille... A chaque cépage sa spécificité... Après ceci n'engage que moi, et je n'ai bien entendu pas la prétention de connaître suffisamment les vins du jura, et pas la prétention non plus d'être un grand connaisseur et orateur du vin...je me situe d'ailleurs dans la moitié la moins expérimentée des Lpviens...

Denaire
Robe or intense. Après une aération minimale, le nez, un peu perturbé au départ, se stabilise. Il est dominé par des notes grillées intenses, des notes de tourbe, et plus en retrait des senteurs de fruits secs et d'agrumes. En bouche, l'attaque est relativement stricte, puis le vin prend une ampleur considérable en milieu de bouche, que la finale viendra confirmer. L'acidité paraît relativement basse, on n'est pas sur un registre tranchant, mais sur un vin plus lascif, possédant beaucoup de puissance et de volume.
les arômes paraissent assez évolués, évoquant presque de vieux jaunes par certains aspects, fruits secs (noisette, pignon de pin) et épices, façon Christmas pudding, très en avant, et un côté salin assez marqué. Le fruit reste cependant encore là, avec des notes d'agrumes (pamplemousse).
La finale est superbe, très longue, limite queue de paon, sur les fruits secs, et marquée par une belle amertume (pour l'anecdote, ce qui persiste en bouche après plusieurs dizaines de secondes évoque de manière assez frappante l'olive noire).
J'aime beaucoup. Un vin qui semble plus ou moins à maturité, plus expressif en bouche qu'au nez. Il fait preuve de beaucoup de puissance, avec une bouche assez ronde, très longue. On est clairement dans le Jura : même mon amie, moyennement experte, a trouvé la région sans hésitation. Très bien.

Chouette accord avec un poulet au citron - salade de topinambours à l'huile de noisette, et pas mal non plus sur le morbier / salade d'endives.

Marc C
Nez sur des notes grillées, des épices. La bouche est très puissante avec les mêmes notes grillées complétées par du fruit blanc. Egalement un léger côté piquant. Bonne longueur
Très bon et parfait pour des plats de la mer relevés

La Mailloche 2007
Alfonso
Ayant vu la 2007 à la carte du restaurant, ni une ni deux je la commande
Le nez est fumé avec des petits accents de noix, de pomme biens mûrs (qui a dit d'oxydation) et quelques touches d'épice.
La bouche est opulente mais reste surtout équilibrée avec une acidité dominée par les agrumes..
Belle longueur en finale!
Le vin accompagne avec brio un foie gras juste poêlé!

Gogos51
Bel accord sur un carpaccio de St Jacques
On est très proche du 2008 : le nez est sur des notes grillées et un peu florales.
En bouche, la texture est grasse, mais le vin est très nerveux et long. Ce sont encore les notes grillées quii prédominent, avec de la minéralité (craie, notes salines). Parfait pour la table pour son équilibre gras, acidité et sa belle rectitude. Bel accord sur un carpacio de St Jacques
16/20

Vetshow
Bouteille carafée 2 heures. Seul à l’apéritif puis sur des tagliatelles au saumon et gambas. Bue avec Gildas.
Le nez est plus fumé que grillé avec des notes de menthol. La bouche est puissante et présente une belle finale sur l’acidité. J’aime sa structure. C’est un poil monolithique et clairement à attendre

Gildas
Bouteille carafée 2 heures. Seul à l’apéritif puis sur des tagliatelles au saumon et gambas. Bue avec Vetshow.
La couleur est assez soutenue. Goûté au moment du passage en carafe, le fumé s’impose et domine. Avec l’air, le fumé laisse un peu sa place à quelques notes de pommes vertes et de noisettes. On s’attend à de la rondeur et la maturité du fruit est évidente. Les parfums sont caressants et semblent presque sur la retenue. En bouche par contre, ça affirme une certaine typicité et puissance : fleurs blanches, fumé omniprésent avec un volume qui s’impose. La longueur est intéressante. Un peu plus d’air encore et le vin devient plus docile et gagne en subtilité. Attention à ne pas carafer trop longtemps, car il perd son côté fumé et grillé.
Au finale, un vin qui me plait, tant sur son aromatique que sa typicité qui m’interpellent et m’enchantent. Je pense que quelques années de garde donneront une bouteille d'avantage intéressante.

La Mailloche 2008
Kamuro
Sur un rôti de veau. A l'ouverture : la robe est limpide, jaune légèrement dorée avec des reflets rose.
Le nez est très expressif, tout d'abord sur l'élevage avec des notes briochées, de noisettes grillées, puis florales et ensuite de belles épices douces. Le coté fumé est assez impressionnant.
La bouche est très bien équilibrée entre le gras du vin et une belle fraicheur .Un vin assez long avec en finale des notes fumées, salines , de coquillage et une quasi sensation de légers tannins.
Encore un peu marqué par le bois avec un coté brioché bien présent, c'est toutefois une très belle bouteille.
Après 24h d'aération : aucun changement.

Gogos51
Dégusté auprès de Stéphane Tissot, chez un caviste.
Le nez est agréable, note réductrices sur le sésame grillé, un peu d'anis, de la complexité. La bouche est volumineuse, ample. Attaque grasse, sur le grillé. C'est minéral (craie), et beurré. Ca se prolonge sur une belle acidité.
16/20

Au final, les commentaires parlent d’eux même. A de rares exceptions, cette bouteille plait par sa typicité et les notes issues du terroir de fumé/grillé sont clairement mises en avant. La table ne lui fait pas peur, bien au contraire, c’est un compagnon qui fait mouche sur des plats de viandes blanches ou de crustacés.

Merci à tous pour votre participation !

Son prix : environ 15 €

Domaine André et Mireille Tissot
39600 Montigny les Arsures
Tel : +33 3 84 66 08 27
@ : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

[size=x-small]Merci à Stéphane Tissot pour les photos et les données techniques[/size]

Bravo pour cette superbe présentation ! Et merci aux participants !

Luc

Bonjour,

Magnifique reportage. Merci.

Cordialement,
dfried

Merci beaucoup pour la compilation et cette belle présentation, Gildas!

Je trouve qu'il y a une homogénéité certaine dans le jugement qualitatif (clairement positif, sans pour autant que quiconque hurle au génie) mais aussi dans la description des arômes, même s'il y a nécessairement une certaine variabilité des perceptions.

La comparaison des CR est instructive, elle confirme entre autres qu'il est utile, au-delà de la description "objective" de la structure et des arômes du vin, de donner un avis global sur la qualité perçue et le plaisir ressenti : par exemple, je me retrouve plutôt bien dans les éléments de la description de Cédric... tout en tirant une conclusion diamétralement opposée!

Allez, la question basique, parce qu'on me l'a posé, et j'étais quand même un peu emmerdé pour répondre : c'est quoi, l'origine de la typicité de ces chardonnays ouillés jurassiens ? Certes, le terroir de la Mailloche a sans doute une typicité propre, encore qu'il soit difficile de la définir à partir de la dégustation de la cuvée vinifiée par Stéphane Tissot - celle du domaine de l'Octavin est par exemple très différente - , mais il ressort tout de même un côté immédiatement jurassien de l'aromatique de ce vin, que l'on note dans les descripteurs aromatiques cités par bon nombre de participants.

Pourquoi les arômes de ce chardonnay ouillé du Jura, et de pas mal d'autres chardonnay ouillés de la région, sont-ils à ce point différents des arômes des chardonnay ouillées d'ailleurs, de Chablis, de Bourgogne, de Limoux, de partout, à vrai dire? Le terroir, me direz-vous. Mais quoi, dans le terroir? Le type de sol doit bien se retrouver ailleurs, non? Les levures? Le matériel végétal est-il différent? (chardonnay rose, melon à queue rouge, ?) Quoi? Help!

[size=x-small]La question est toute bête, pourtant...[/size]

Mathieu

je suis ne puis qu'ajouter ma voix au choeur de louanges : superbe !

Merci Gildas

Matthieu pour rebondir sur ton post, les chardonnay de chez Rijckaert (j'ai goûté le Vignes des Voises 2005 en CDJ) me semblent avoir un profil bourguignon (ça vient peut être du bonhomme aussi). C

Pour en avoir un discuté chez Tissot au dernier SVI, pour eux la Mailloche est clairement à part et c'est vrai qu'elle donne l'impression de goûter un vin non ouillé (cf. le CR de Cédric)

Marc

J'ai pour ma part renoncé à faire un CR sur ma Mailloche 2007 car perplexe, j'ai pensé à un défaut de bouteille. Une couleur presque ambrée et un nez avec de légères notes oxydatives associées à des hydrocarbures (Denaire a dit tourbe c'est peut-être ça). Une sorte de liquoreux sec. En bouche c'est plus neutre, l'acidité n'est pas immédiatement perceptible et ça envoie du lourd, puissance et longueur. En fait je me retrouve plutôt dans certains commentaires sur le 2006.
Il ne me reste qu'à ouvrir la deuxième bouteille...

Juste une remarque à Cedric, il me semble qu'il confond le cépage savagnin et le mode d'élevage oxydatif. Un savagnin ouillé c'est tranchant et ça ne sent ni la pomme ni la noix

edit.. Ah oui quand même , bravo Gildas, joli travail, c'est bien plus que de la compilation, encore plus de regret de ne pas en être.