Une seule remarque : très bon CR, bien complet !

Jean-Loup 

Domaine du Monteillet _ Saint Joseph Rouge 2019

Le vin a été bu avec un plateau de fromages.
Robe rouge soutenue avec des reflets pourpres.
Le nez est sur le petit fruits rouges, une intensité moyenne.
La bouche est souple toujours sur les fruits rouges avec un petit coté épicé qui amène un peu de complexité.
La longueur songeur est plutôt moyenne.

L'intérêt du vin s'est révélé avec certains fromages. Pour lui même, nous avons trouvé le vin "simple" et sans doute trop jeune.
C'est un bon vin, sans effet "waouh" à ce stade pour moi. La cuvée cavanos de Cuilleron, millésime 2018, s'est révélée être plus élégante/charmante.


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écrit:

Domaine du Monteillet _ Saint Joseph Rouge 2019

La songeur est plutôt moyenne.

 

Cela me laisse rêveur.
Cordialement
Gaëtan

Domaine du Monteillet - La Syrah à Papa 2018 - IGP Collines Rhodaniennes

Belle robe rouge sombre aux reflets violacés.
Le nez est bien ouvert et évoque les fruits noirs, la fumée, le poivre.
La bouche est dense avec des tanins bien fondus.
S'y retrouvent ces fruits noirs, de la fumée mais aussi un peu de violette.
Un vin simple mais bon et efficace.

Gilles

Passage au domaine du Monteillet - Les 2019 rouges et 2020 blancs



Ceux qui ont déjà pris la route de Chavanay pour monter au domaine savent de quoi je parle : c’est toujours un grand moment que d’arriver au sommet, dans ce chai moderne, surplombant le Rhône qui apparaît alors en majesté, et les vignes. Alors, au coucher de soleil, cela donne un cadre idyllique avant de pénétrer dans l'un de mes temples de la Syrah préféré. Les quelques lignes qui suivront seront peut-être imprécises, ayant rencontré un problème, avec la perte de mes notes. Ce qui suivra sera donc rédigé de mémoire, pendant que c’est encore chaud et qu'il en reste pas mal de souvenirs, avant que cela tombe dans l’oubli. En espérant que le lecteur exigeant pardonne les possibles imprécisions, et les cuvées non retranscrites (principalement les blancs).

Nous commençons avec Les hauts du Monteillet 2020 (11,50€), il me semble n’avoir jamais goûté cette cuvée et agréablement surpris par la gourmandise et le rapport qualité-prix.

Condrieu - Chanson 2019 (34,5€) est d’un très bon niveau, un nez puissant sur l’abricot avec un léger fumé. Un vin qui allie gourmandise, fraicheur, rondeur et minéralité, et quel volume en bouche ! Belle performance sur le 2018 qui m’a séduit l’an passé, encore mieux en 2019. A boire dans les 3 ans ou attendre 10 ans selon notre sommelière du jour. Coup de cœur du week-end en blanc  j’en ai pris une pour la peine.

Saint-Joseph 2020 (19€): tout jeune, ce St Jo s’offre sous un profil simple, accessible et propose ce qu’on peut attendre de cette appellation.

Saint-Joseph – Cuvée du Papy 2019 (24,5€) : une cuvée que j’aime re découvrir année après année, pour moi l’un des meilleurs qualité-prix de l’appellation. Un profil qui présente plus de fraîcheur que les St Jo dégustés chez Coursodon – au caractère plus « sudiste » –, ce Papy propose un nez de belle intensité et très bien défini.  Malgré un élevage en fûts pendant 20 mois, il dévoile de très belles notes, pures, de fruits noirs, de poivre et de violette, avec un côté léger moka. En bouche c’est déjà accessible, avec une gourmandise et un côté acidulé. Une valeur sûre, un côté glou-glou évident, mais à garder au moins 5 ans pour plus de complexité.

Côte-Rôtie - Fortis 2019 (49€) : Une magnifique côte-rôtie, quelle classe  Un nez très délicat, fruits rouges, aux accents vanillés, de moka, encore de la fraîcheur, c’est fin et équilibré. De la dentelle en bouche, et une finale marquante. A attendre 10 ans mais déjà très bon. Coup de cœur du week-end en côte-rôtie ! Incrachable, j’ai même souhaité re goûter pour calibrer mon achat, portant finalement mon choix sur 3 bouteilles au lieu de 2.

Côte-Rôtie - Bons arrêts 2019 (72€) : un nez présentant une parenté évidente avec la Fortis plus haut, mais en plus sophistiqué, plus puissant et intense, plus sombre aussi, avec un côté fumé. La matière est concentrée et dense, c’est vraiment très bon.

A la fin de la dégustation, je songe à ce sujet qui agite LPV ces derniers temps : l’inflation . Aussi, je questionne : « Si je peux me permettre, qu’est-ce qui explique l’augmentation des prix entre les millésimes 2018 et 2019, il me semble que le « Papy » a pris 2,5€ et le côté-rôtie Fortis presque 5€, depuis notre venue l’an passé".
Les deux raisons avancées sont les suivantes :  
1. Baisse des rendements sur 2019 ;
2. Le domaine n’a pas augmenté ses prix depuis 3 ans

Il est temps de rentrer. Les derniers nés du domaine m’ont en tout cas, là-aussi, apporté plaisir et satisfaction. Toutes les cuvées étaient déjà diaboliquement accessibles, proposaient un beau niveau de maturité et un potentiel de garde évident. Il est difficile selon moi de départager 2018 et 2019 qui sont de vraies réussites chez Montez, la différence se fera sûrement à la garde. Ça tombe bien, je commence à en avoir pas mal en cave…

Avant de quitter définitivement Chavanay, passage obligé à la boucherie du village dans l’excellente « Maison Vittoz » pour se fournir une belle pièce de bœuf : une jolie bouteille nous attend à la maison…

C'est juste dommage que l'on voit deux dômes au loin ... 

Bon même si ces deux dômes m'ont permis justement de découvrir les vins du rhône et particulièrement celui de montez ... 

Stan, je me demande si nous n'étions pas au même moment chez Stéphane Montez...

 

Bibi

 

Visite au domaine lors d'un week end de remplacement du marché aux vins d'Ampuis (CR ici ).

On commence comme d’habitude par les blancs.

IGP Collines Rhodaniennes Le Petit Viognier 2020
100% viognier, 11 mois d’élevage en fût de chêne.
Nez variétal, sur la fleur d’oranger, le jasmin et la pêche.
Bouche grasse, ample, un peu pâteuse, dominée par l’abricot.
Bilan : correct, bien trop mou à mon goût. Note 2/5 (15€)

St Joseph blanc 2020
2/3 roussanne et 1/3 marsanne, 11 mois d’élevage en fût de chêne.
Nez discret, entre fleurs blanches et pêche.
Bouche en ½ puissance, bien équilibrée, saline. C’est plutôt discret aromatiquement, entre fleurs blanches, mirabelle et pêche. Aucune amertume ne viens me gêner comme c’est souvent le cas sur ce type de vin. Finale finement saline, avec une petite rondeur.
Bilan : c’est bien, dans un style discret. Note 3,5-/5 (19€)

Condrieu Les Grandes Chaillées 2020
Assemblage de 3 terroirs, 11 mois d’élevage en fût de chêne.
La première bouteille n’est pas terrible avec une amertume un peu verte et un manque d’éclat ; il me semble y trouver un fond de TCA. Je le signale et on nous ouvre une autre bouteille qui confirmera le diagnostic.
Nez assez sympa sur la pêche et le caillou mouillé.
Bouche bien équilibrée et très aromatique, sur la confiture d’abricot et le jasmin. Finale fine et aromatique.
Bilan : c’est bon, mais il ne faut pas en abuser. Note 3/5 (28€)

Condrieu Chanson 2019
Cuvée parcellaire, 22 mois d’élevage.
Nez boisé (grillé, vanille, léger caramel) et abricot.
Bouche ample, puissante, acidulée. C’est gourmand, avec une retro sur l’abricot, le pain grillé, le beurre et le café. Un petit déjeuner à lui tout seul ce vin ! Belle longueur.
Bilan : c’est très bon, dans un style bien « élevé ». Note 4-/5 (34€)

On passe aux rouges.

IGP Collines Rhodaniennes Les hauts du Monteillet 2019
100% syrah plantée autour du domaine, élevage 16 mois.
Le premier nez est un peu chimique, entre odeur d’officine de pharmacie et chamallow. Ensuite les fruits rouges confiturés arrivent, accompagnés d’une note lardée.
Bouche fraiche, souple, épicée, avec des petits tanins un peu asséchants. Retro sur les fruits noirs, les épices, le poivre, le fumé et la fougère. Belle longueur.
Bilan : c’est bon. Note 3+/5 (11,50€).

Saint Joseph rouge 2020
Vignes de 4 à 18 ans, élevage 12 mois en ½ muids.
La robe est violacée intense. Le nez est sur les fruits noirs, la vanille, le café et le graphite.
Bouche plutôt concentrée, fraiche, avec des tanins fondus. Arômes de fruits noirs, épices, violette, pain grillé, avec un fond de café en finale. Belle longueur.
Bilan : c’est bon à très bon. Note 3,5/5 (18€).

Saint Joseph cuvée du papy 2019
Vieilles vignes, élevage 20 mois en ½ muids.
Le nez est sur les fruits frais, le graphite, avec un élevage assez fin et fondu. On trouve aussi une odeur de bacon.
Bouche ample, concentrée, puissante, avec des tanins nombreux un peu accrocheurs. Retro sur les fruits un peu confiturés, un peu de zest d’orange amère et de fleur d’oranger. Grosse longueur.
Bilan : très concentré, à attendre. Bien en l’état. Note 3/5 (23€).

Côte Rôtie Fortis 2019
Elevage 20 mois en ½ muids.
Le nez est sur la ventrèche, les fruits noirs, les épices.
Bouche en ½ puissance, fine, fraiche mais avec une petite amertume et un trait de verdeur. Retro sur les fruits noirs, la violettes, les agrumes, les épices et une pointe lardée.
Bilan : bien en l’état. Note 3/5 (48€). Les notes d’agrumes dans les vins rouges ne sont pas trop ma tasse de thé.

La Côte Rôtie Bons Arrêts Monopole 2019 (72€) n’est malheureusement pas disponible à la dégustation .
Nous finirons donc sur un Condrieu doux, que j’aborde avec méfiance car les 2 expériences de viognier moelleux que j’ai eues ne m’ont pas emballé.

Condrieu doux Candice 2018
Sélection de grains nobles en 3 tries successives . Elevage 20 mois en 100% fûts neufs
Robe orangée intense. Nez sur le miel, la noisette et de belles notes florales.
En bouche, on trouve dans l’ordre chronologique : du miel, de la noisette, du rhum raisin er du sésame grillé car c’est évolutif. L’équilibre est bon, et la concentration de la liqueur plutôt légère. Je demande le taux de SR, c’est autour de 50 g/L de mémoire. Belle longueur.
Bilan : vraiment un joli moelleux. Excellent. Note 5/5 (45€). Mon a priori sur la capacité du viognier à faire de grands moelleux est levé.

Bibi

 Domaine du Monteillet - Côte Rôtie "Bons Arrêts" 2016

Bouteille ouverte par erreur, je croyais avoir remonté de ma cave Fortis 2012...

Révélant un nez prometteur à l'ouverture, cette bouteille n'a fait que se refermer au cours de la dégustation.

Autant j'avais été vraiment séduit par cette cuvée lorsque je l'ai goûtée pour la première fois au domaine en 2019, autant là elle s'est montrée beaucoup trop "en dedans" sur tous les plans.

Probablement en phase (sévère) de fermeture, grosse déception en l'état.

Domaine du Monteillet - La Syrah à Papa - IGP collines rhodaniennes 2018
Robe pourpre sombre et limpide.
Nez floral, fruité primaire (entre rouge et noir, difficile à placer précisément), légèrement sanguin.
La bouche présente de la matière tout en étant fluide, avec une vivacité marquée. Elle présente à mon goût un profil de vin primeur (aromatique y compris), ce qui pour moi n'est pas nécessairement une qualité, laissant à penser qu'il n'est pas encore en place.
En l'état, difficile à accorder : de la charcuterie le rend métallique, avec des lasagnes il paraît trop strident et les arômes ne collent pas. C'est avec des pois chiches saucisse qu'il s'accorde le mieux (et encore, max 3/5 à l'échelle Guerrinesque).
Ajout de dernière minute : le fond de bouteille a trouvé un partenaire de choix avec une côte de bœuf au bbq : le fruité et les tanins du vin répondant parfaitement au saignant et la texture de la viande, on atteint le 4/5. J'ai pourtant l'habitude de trouver que les vins élevés sous bois répondent bien au fumé du bbq, mais là rien à dire.

Domaine du Monteillet – IGP Collines Rhodaniennes - Le petit viognier - 2018

L'or de la robe est bien soutenu, dévoilant même quelques reflets vieil or.
Le nez expressif propose des fruits jaunes et des arômes floraux de verveine et de violette, avec une touche miellée.
La bouche présente un bon équilibre, haut perché pour toutes ses composantes : l'aromatique prégnante rappelle le viognier, si tant est qu'on en doutait au nez, l'ampleur est rehaussée par un léger gras, et une certaine vivacité maintient bien l'ensemble. La finale bien persistante reprend les caractéristiques du cœur de bouche, avec des accents de violette.
Bien ++ / Très Bien mais pas plus malgré ces bons commentaires car cela reste plutôt simple, même si très bon !
Ce bon plat goûteux réalise un beau mariage (4 / 5), avec de beaux échanges de ping-pong de saveurs, et en apaisant le vin tout en l'affinant.

Jean-Loup

Domaine du Monteillet – Condrieu - Chanson - 2018

 

Ouverture 2 heures et épaulé une bonne heure avant dégustation pour ce déjeuner dominical. D’abord sur une belle tranche de foie gras mi-cuit artisanal tout à fait remarquable, que j’ai relevé au poivre de Kampot, puis sur un pavé de saumon cuit dans la crème et et le lait de coco, accompagné d'une fondue de poireau. Pour terminer sur un plateau de fromage de compétition (pont-l’évêque, abondance, reblochon).

Belle robe, qui tire presque vers le ocre, et présage ainsi une petite évolution.

Le premier nez est bien défini et tout de suite sans concession : ça sent la pêche à plein nez ! Au réchauffement, cette pêche s’enrobe de beaux arômes de vanille, c’est très doux, agréable et gourmand. 

En bouche, le vin affiche un très beau volume, bel équilibre, à mi-chemin entre le minéral et le liquoreux. Ça match très bien avec le foie gras et avec le saumon. La longueur est vraiment bonne, et cette rétro vanillée/pêche tout à fait délicieuse. A signaler, sur les fromages, ce Condrieu s'est particulièrement bien entendu avec le reblochon.

Au fur et à mesure de la dégustation, le fruit se fait plus gourmand et précis, avec de belles notes de caramel qui font leur apparition.

Garde : une belle bouteille, à boire avec beaucoup de plaisir maintenant mais peut encore être gardé. A titre personnel, je vais suivre les conseils du domaine qui suggère de le boire dans les 3 ans, ou d'attendre ensuite 7 ans. La prochaine sera donc pour 2025

Cote rotie Montez Fortis 2015

Le nez est sur un léger boisé, avec de la myrtille, du cassis. C'est frais avec un trait vert.
La bouche est droite bien fruité mais un peu unidirectionnelle. On sent le potentiel mais il n'a pas encore pris toute sa place en largeur alors qu'il a la matière pour. C'est d'ailleurs bien soyeux. C'est long et classe avec du poivré en finale. Ca évolue un peu vers le floral amenant de la complexité. Je pense à un clos des grives mais il manque un peu de sexy, autrement a l'aveugle je lui trouve la carrure d'une cote rotie. C'est très bon mais ce n'est pas un 2016.

Domaine du Monteillet – Condrieu Chanson 2018

Bouteille ouverte une heure avant dégustation, Zalto vin blanc. Bouchon légèrement imbibé sur 3/4 mm sans coulures.

Belle robe or brillante avec début d'évolution, superbe limpidité.

Le nez dégage de magnifiques arômes de pêche, de vanille, de beurre, une petite note minérale ou d'amande plus je pense qui amène de la fraîcheur. Pas sûr qu'à l'aveugle j'aurais misé sur un viognier en première intention.

La bouche se déroule en 4 temps ;

- Une attaque mordante, ou l'acidité fait saliver les papilles.
- Un milieu de bouche réconfortant, avec une matière pleine, enrobante mais suffisamment déliée pour amener de la fraîcheur, légèrement tapissante.
- Une belle persistance aromatique en rondeur sur ces beaux arômes de pêche et de vanille.
- Puis un retour en fin de bouche de l'acidité / de beaux amers avec une petite rétro caramel permettant d'allonger / tendre le vin sur une finale extrêmement rafraîchissante et gourmande.

En résumé toi lecteur qui me lit ; c'est très bon. 16,75/20, à boire en l'état je trouve sur cette belle plage acidité / fraîcheur - gourmandise / rondeur.

Stéphane Montez / Domaine de Monteillet Condrieu Candice 2018

Confirmation que cette cuvée est un bien joli vin moelleux.
Au nez, des airs de gewurztraminer vendanges tardives, plus de belles notes exotiques de coco.
Une matière d'un joli volume, mais surtout des biens beaux amers et acides en fin de bouche signant une finale racée et de grande longueur.
Plutôt Excellent
À boire ou à garder 5 ans sereinement.

Stéphane Montez / Domaine du Monteillet - Saint-Joseph Blanc 2018

Barbecue du dimanche soir !

Au programme brochettes de poisson marinées (basilic / citron & curry / thym, crevettes, saumon, cabillaud), qu'il est bon d'être en vacances (en vrai demain je bosse, mais ça sent quand même vachement bon l'été, et c'est pas le coup de lune que j'ai sur les omoplates qui me dira le contraire).

J'ouvre donc au débotté ce Saint-Joseph Blanc 2018, dégustation en Zalto Vin Blanc siyouplé.

La robe est dorée, or plutôt vif qu'ambré mais d'intensité toutefois assez soutenue.

Le nez est ouvert sur une pêche présente mais qui ne prend pas tout le lit, l’acacia, une pointe florale (ou fleurs blanches c'est selon) type aubépine mais tel un zeste (j'aime pas quand trop prégnant), les agrumes (citron), le chêne en fond de verre. On sent le sud, mais ça reste extrêmement frais, rehaussé par des notes minérales type pierres mouillées.

En bouche l'attaque reste salivante, la matière légèrement perlante ce qui amène beaucoup de fraicheur à l'ensemble. La matière est plus "grasse / tapissante" que "huileuse", mais cette pointe perlante permet de délier l'ensemble et proposer un Saint-Joseph frais et digeste, qui ne tombe jamais dans l'excès et la lourdeur / l'alcool. La persistance est là, un verre en appelle un autre, et ces notes d'agrumes permettent de gagner en fraîcheur et d'éviter l’écœurement.

C'est très bien réalisé, et comme toujours je trouve pour Montez excellent en Q/P.

15/20, 16/20 pour le Q/P.

Domaine du Monteillet – Saint-Joseph - Cuvée du papy - 2017

 

Bouteille dégustée sur 3 jours

un nez bien défini et d'une belle intensité aromatique, qui proposera toujours un fonds de fruits noirs, avec à l’ouverture une fraîcheur presque mentholée, herbacée et un fonds léger moka.

La bouche est agréable, un peu soyeuse : les tanins commencent à se fondre. La finale est longue, appréciable et appelle la viande (ça tombe bien, à J+2 elle accompagnait une belle pièce de boeuf), même si elle n'est pas très complexe.
Un St Jo de copain amélioré, pourrait-on dire, et une belle dégustation.

Garde : je pense qu’il en a encore sous la pédale, on peut le boire avec plaisir, ou le regoûter, ce qui sera mon cas, dans 2 ans

Domaine du Monteillet – Saint-Joseph - Cuvée du Papy - 2015

 

La robe est très sombre, comme il se doit (syrah), et bien jeune.
Intense et élégant, le nez offre des arômes de fruits noirs, mûres et myrtilles, et de vanille, ainsi qu'une touche de violette mais pas de poivre. À l'aération apparaissent des notes lardées.
La bouche est encore serrée par un manteau de tanins mais ceux-ci sont très fins. L'aromatique se révèle toute aussi fruitée qu'au nez. L'équilibre est réalisé grâce à une fraicheur appréciable et on ne ressent pas d'alcool, ce qui parait normal (13 °). La finale croquante s'allonge en présentant une très belle sapidité.
Très Bien +(+) pour ce beau représentant du Rhône septentrional.

On peut donc l'apprécier dès à présent mais je vais attendre ses deux petites sœurs quelques années, sans crainte, pour voir si elles acquièrent plus de complexité.

Avec des aiguillettes de canard à la poêle, le vin laisse ressortir des accents épicés que je n'avais pas perçus en dégustation pure, pour signer un accord intéressant (3,5 + / 5).

Jean-Loup


 

Condrieu Chanson  2014 - Domaine du Monteillet:

Jeudi soir, invité à l'apéro chez des voisins qui ne sont pas spécialement amateurs de vins, je me pointe avec un petit blanc de l'Île d'Oléron (Péchapié -assemblage Sauvignon/Colombard- du Domaine Favre). Le genre de truc bien exécuté, sur les arômes primaires qui passe partout.

Présent chez nos voisins: un de leurs amis bien porté sur le vin. Du coup je suis allé un peu tapé dans ma cave durant la soirée qui s'est prolongée un peu plus longtemps que prévu...

Ce Condrieu il m'a surpris sans me surprendre. Il m'a surpris car avec ses 8 années, la robe n'a aucun signe d'évolution, au contraire elle est étrangement très pâle, claire. Sans sentir le vin, juste à la vue de la robe ça suggérerait à mon esprit qu'on allait boire du jus de cailloux!
Ensuite c'est le nez qui m'aura vraiment marqué sur cette bouteille. Un nez "kaléidoscopique" sur la fleur blanche principalement, comme s'il y avait tout plein de nuances de fleurs blanches. C'est juste superbe de complexité, de précision, d'intensité et le tout sans n'être jamais exubérant. Généreux certes, mais pas dans un style "viognier" qui pourrait lasser assez vite. La bouche, elle, est de belle consistance, on a l'impression de croquer à pleine dents dans un tapis de fleurs blanches pour ensuite finir par des notes beurrées discrètes, le tout sur une trame tendue et fraiche et sans amertume notable (C'est du Viognier? Vraiment?). Une longueur très intéressante pour conclure ce magnifique vin.
Et donc, ce vin ne m'a pas surpris d'un autre côté car c'est ce que j'en attendais plus ou moins. En 2016, Stéphane Montez nous avait fait gouté un 2008 qui était également superbe sur un registre plus classique pour du Viognier. Je voulais réitérer l'expérience d'un Condrieu avec quelques années. D'ailleurs, ce 2014 avec ses 8 années au compteur était encore bien jeune, comme quoi, le Condrieu ça peut très ben vieillir quelques années, voire même plus!

Pour son nez, sur cette bouteille, on est -ça n'engage que moi- sur un grand vin, et pour sa bouche on en est pas loin, surtout par ce côté frais et tendu que je n'attendais pas sur cette AOC, même si le millésime aide pour sur. Le type de vin que je ne rencontre que rarement à ce niveau de qualité. Moi qui suis fan du citron/cailloux je vais pourtant encaver de nouveau ce Condrieu dès que l'occasion se présentera: on le trouve facilement et son prix ne bouge quasiment pas depuis des années il me semble.

En tout cas Chapeau M. Montez pour cette superbe bouteille!

 

  Domaine du Monteillet – Saint-Joseph blanc - 2020

 

La robe se présente sous un or légèrement gris.
Bien ouvert, le nez offre des senteurs de fruits jaunes, d'amande et de miel.
Assez grasse et ample, la bouche est dotée d'une belle sapidité et d'une bonne fraîcheur, des touches minérales et boisées venant s'ajouter à l'aromatique du nez en rétro. La finale dévoile des classiques accents de clou de girofle.
C'est pour moi un Saint-Joseph blanc très typique, sans les excès boisés et/ou amers que l'on y trouve trop souvent.
Bien / Très Bien

Le fruité ressort bien lorsqu'il s'accompagne de filets de féra (3,5 / 5).

Jean-Loup 

Domaine du Monteillet Condrieu doux Candice 2015 - Condrieu
Robe dorée claire.
Nez sur la prune, le litchi, les herbes médicinales.
Bouche fraiche associant une matière riche, l'acidité des fruits de la passion et le côté salin d'un bord de mer.
La liqueur se fait toutefois un peu trop discrète à mon goût.

Domaine du Monteillet - Saint-Joseph - Cuvée du Papy, 2018

 

Bouchon en parfait état, carafé 1 heure.

Un nez friand, de belle intensité, très typé Rhône nord me dis-je, sur la violette, les fruits noirs intenses presque confiturés, peut être même le menthol, et enfin sur un léger élevage boisé vanillé. 

Belle bouche, fraîche, avec une jolie rétro sur le chêne, maîtrisée, qui enrobe l’ensemble sans le dénaturer et apporte un surcroît de gourmandise au vin - qui n'en était déjà pas dénué. 
On se régale !

Bouteille qui surclasse le 2017 bu il y a quelque mois, en concentration et en expression aromatique.

Garde : très bon à ce stade, même si le vin paraît encore un chouilla serré en dégustation, je me suis noté à regoûter l’année prochaine, puis sur 5 ans sans problème.

Domaine du Monteillet - Côte-Rotie - Fortis 2020

Première sur une Côte-Rotie du domaine, bue au restaurant sans sans aucune préparation, la sommelière me l'ayant recommandé en raison de sa buvabilité sur le fruit. 

La robe arbore une parure rubis profonde très brillante sur le disque, le nez n'est que délicatesse sur du fruit rouge éclatant, des épices et le poivre de Timur, avec une rémanence persistante sur le côté agrumé du poivre. 
En bouche, c'est frais, sapide et très digeste, avec des tannins ronds absolument pas abrupts. Ca manque évidemment de complexité mais ça n'en reste pas monolithique.
L'accord avec une pièce de cochon noir de Bigorre grillé et des champignons sautés et superbe.

Fichtre ce que c'est bon, j'aurai pas parié un copec sur une syrah aussi jeune, il faut bien avouer que ça se boit très bien.

Sachant qu'un kopeck est égale à 1/100 de rouble, qu'un rouble vaut 0,0166€, le sommelier a du être très très convaincant.

Domaine du Monteillet - Côte-Rôtie - Fortis, 2016

Bouteille passée en carafe une heure.

Nez ultra profond pour une cote-rôtie si jeune. Avoir bu le Papy 2018 quelques jours avant me permet de constater une similitude en matière d'élevage, une sorte de patte Montez si je puis dire : comme si une fraîcheur mentholée enrobait l’ensemble. 
C’est frais, profond. Festival de petits fruits rouges, un peu poivre blanc, tout en délicatesse et précis. La bouche est à l’unisson du nez : d’une belle délicatesse mais néanmoins puissante, assez pour affronter le superbe gigot d’agneau qui lui faisait face.
Très belle longueur.

Unanimité générale autour de la table, très beau moment de gastronomie. Si je devais chipoter, je dirais que je préfère les côtes-rôties au profil un peu plus concentré, ce que mes 2019 devront, je pense, apporter.

Garde : à regoûter tranquillement dans 4 ans.

Domaine du Monteillet - Stéphane Montez, Saint-Joseph "Cuvée du Papy" 2019

Couleur : Robe violacée profonde, des larmes assez imposantes qui glissent lentement du verre présageant un titre alcoolique aux alentours de 14°. 

Nez : d’intensité aromatique normale (+), patiné, dégageant une relative fraicheur permettant l’expression d’un fruit mur mais frais présageant un côté « digeste » au nez.
A l’ouverture, on avait des notes liées à l’élevage assez présentes – c’est souvent le cas sur cette cuvée en particulier lorsqu’elle est dégustée jeune – à savoir de la vanille, du boisé-moka et de la réglisse « cachou ». Cela s’estompe après aération et sur le deuxième jour en particulier. Le fruit n’est pas 100% en place – on n’a pas le côté gourmand et la précision aromatique que l’on a sur cette cuvée après quelques années, mais on ressent déjà de la framboise bien mure (type liqueur) et de la mûre. Fond bacon fumé. 

Bouche : l’entrée de bouche est d’intensité aromatique normale (+) à assez bonne sur de la liqueur de mûre.
En bouche, on retrouve un corps assez ample, on a le côté gourmand typique de la Cuvée du Papy ; c’est très patiné, enrobé, velouté par des tanins graisseux sans que cela ne soit trop rébarbatif grâce à une relative bonne acidité.
Pour le profil aromatique, on est sur des fruits noirs (mûre, cassis) avec des épices boisées, une touche de violette puis de l’amertume (type zest d’orange sanguine) arrive en seconde partie de bouche. C’est jeune - l’élevage mérite de se fondre et l’aromatique de se mettre un peu plus en place.
Finale ronde, enveloppante, un peu sucrailleuse, avec une petite touche alcoolique, sur de la mûre, réglisse noire, un côté caramel, et de l’orange sanguine amère entremêlée d’épices boisées. Longueur assez ample. 

Note : 16-16,25/20 i.e. 90-91/100
Dégusté le 12/08/2022

A short presentation in the  suitable place , I've got a bottle?
Thanks a lot!

Il me semble que l'on a fait une superbe recrue avec toi... 

Jean-Loup

Stéphane Montez - Domaine du Monteillet, Saint-Joseph « cuvée du Papy » 2015  
En magnum 

Couleur: robe rubis profond. 

Nez : d’intensité aromatique normale sur des marqueurs de syrah de Rhône Nord assez clairs : lard fumé, myrtilles, mûre, violette, zan, poivre noir - épices boisées qui donnent du lift au nez, touche vanille. Nez parfumé et attrayant – sexy dans son kaléidoscope aromatique. « A crowd pleasure » comme on dit en anglais !Le fruit ressenti au nez annonce une matière normale (+) et une assez belle maturité de fruit sans être du tout du côté du sur-mûri ou confituré grâce à une certaine « minéralité ».   

Bouche : L’entrée en bouche est digeste, d’intensité aromatique normale sur des fruits bleus et de la violette. De corps normal (+), le milieu de bouche est juteux, le fruit se montrant digeste et équilibré – pas de sur-extraction ou de sur-maturité dans ce millésime solaire. A l’inverse, on pourrait s’attendre à plus de concentration et de matière sur ce millésime.
A noter que pour ma part, je trouve qu’on prend un peu moins de plaisir à déguster le vin pour lui-même et il mérite d’être accompagné par une belle viande rouge pour être pleinement apprécié non du fait de tanins rugueux ou d’un fruit lourd mais plutôt du fait d’un élevage encore présent (à travers ces notes de chocolat, d’épices boisées et ce côté fumé) qui mérite de s’assagir.
La trame tannique est souple et soyeuse même si quelques tanins se font encore sentir en fin de bouche.
Palette aromatique : myrtille, mûre, violette puis poivre noir, épices boisées, chocolat noir, notes fumées, herbes aromatiques.
Finale de longueur un peu décevante – normale (-) à normale avec un fruit un peu fuyant et qui manque de matière sur cette finale – sur des notes de violette, de mûre, de zan, d’épices boisées et de chocolat noir. 

Intensité aromatique : 6,5-7/10
Complexité aromatique : 7/10
Précision aromatique : 7,5/10 

Note : 16/20 i.e. 90/100

Merci pour ce chouette CR.  

Résolution 2023: bien penser à respecter les consignes d’indexation expliquées sur www.lapassionduvin.c... 

Bonjour à tous.

Bouteille bue lors du réveillon du 31 décembre :

Œil : Le vin se présente sous une belle couleur rouge sang, assez soutenue. Elle présente des reflets rouges profonds avec un  très léger soupçon d’évolution sur les bords du disque. Les larmes sont belles et larges. Très léger dépôt dans la bouteille.

Nez : Il est très expressif à l’ouverture et gagnera en profondeur avec le passage en carafe. D’entrée superbe panier de fruits rouges, de fruits noirs, d’épices, de violette avec une touche mentholée. L’ensemble est frais, fruité, épicé et dégage une belle puissance.

Bouche : La matière est superbe. On retrouve les éléments du nez : fruits rouges, fruits noirs, épices, fleurs, menthol le tout porté par des tanins veloutés, fins et presque soyeux. L’équilibre est superbe avec une belle trame acide qui maintient l’ensemble. Les fruits noirs épicés, avec un très léger côté «fumé» qui complexifie l’ensemble, composent une superbe finale. Superbe accord avec le civet.

Il s’agit de :

Rhône - AOC Côte-Rôtie - Domaine du Monteillet - Côte-Rôtie « Fortis 2009» - 95% Syrah + 5% Viognier -13%.

Nathenri