Robe profonde d'une belle brillance.
Nez expressif de fruits noirs charnus (mûre, cerise noire), de viande fraîche, un aspect minéral (ardoise). Avec l'aération, l'alcool ressort un peu.
La bouche est franche, sur une acidité bien présente qui fait ressortir un fruit primaire, juteux. Les tanins sont bien marqués sur la langue mais pas désagréables. La longueur est correcte sans plus et le vin termine un peu court en finale.
Un vin plutôt sympathique trouvé en FAV pour une huitaine d'euros.
Eh bien ne voilà-t-il pas, mon cher Sideway, que 6 ans après ton dernier commentaire, je goûte ce même vin qui avait présidé à l'ouverture du sujet.
Force est de constater qu'on est sur l'acidité (saillante) et le fruit primaire (raisin en l'occurrence, tendance pruneau ascendant vinaigre) que tu évoquais.
C'est rustique et l'alcool (14,5) ressort avec une certaine vigueur. C'est d'ailleurs, à la grume, à peu près tout ce qui ressort, raison pour laquelle je n'hésiterai pas à parler de vin très moyen (euphémisme ?), à l'agonie qui plus est.
Bref, c'est pas dans la poche à la cantoche.
Je me rabats sur un Madiran Tour Bouscassé 2016.
Bouscassé... pas trois pattes à un canard, si je puis me permettre (avec tout le respect que je dois à cet adorable volatile).
Nez sans intérêt, bouche maigre, un peu crayeuse, austère et sans joie, rébarbative, ennuyeuse à l'extrême.
Bon, finalement, je vais boire un coup de clairet.
Ah, enfin du vin !
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