Que signifie "prix spéculatifs" ?

Je ne comprends toujours pas l'idée que seule la spéculation ferait le prix...

oberlin écrit:

Les.prix spéculatifs baissent en seconde main. Mais les prix domaine ne baisseront pas. Ça n'arrive jamais (enfin je ne crois pas)

 

Cela n'arrivera que si la demande se grippe durablement et que les vignerons sont en surstocks et en manque de liquidités...autrement dit pas avant 2-3 ans. J'espère me tromper!

Thejib21 post= écrit: Que signifie "prix spéculatifs" ?

Je ne comprends toujours pas l'idée que seule la spéculation ferait le prix...




 

“Seule la spéculation” ne fait pas le prix mais elle y contribue

1er ex l’amateur sait que le prix des vins de Arnoux Lachaux a explosé, il trouve une bt sur la carte d’un restaurant à 50% du prix du marché gris , il se dit mhh j’ai envie de gooûter, le prix est une affaire 😉😜😂. … que celui d’entre nous à qui ce n’est srrivé lève la msin 😉

2ème ex 
l’amateur qui reçoit la liste de prix du dernier millésime ex domaine s’étonne / se désespère … mais le petite diable lui susurre à l’oreille «  sur le marché gris, le prix est le double 

le mécanisme de la bicyclette 

Lorsqu'on achète parce qu'on SAIT que le prix est le double, il n'y a strictement démarche spéculative.

Et dans votre 1er exemple, aucune spéculation non plus.

La spéculation crée un 2ème marché parallèle aux prix plus élevés 
Une bt à prix inférieur à celui du 2ème marché crée une sorte d'illusion optique: 
ah ce n'est pas cher donc j'achète

les 1ers à l'avoir compris sont les Bordelais: haute note Parker, oh il n'y en a déjà presque plus
(300'000bt vendues en 1 matinée de primeurs) 
😂
et hop un 2ème marché naissait avec des tarifs bien évidemment tout autres créant ainsi la frénésie 

on devrait peut-être plutôt dire la manipulation et la spéculation créent le prix du marché 

Pourquoi "spéculation"

Si X paie 1000  ce que Y vend 50, ce n'est de la spéculation que si X envisage de revendre avec un profit.

Dans tous les autres cas, il n'y a aucune spéculation, juste la loi du marché...

Ce n'est pas X qui sépcule, c'est Y qui spécule... si et seulement si il avait acheté la bouteille dans l'intention de la revendre. Le spéculateur spécule dès son achat... ce qui est sans doute différent de celui qui achète une bouteille pour la boire puis, qui devant la folie de certains prix, préfère la revendre, soit pour acheter plus utile, soit pour s'équiper, partir en congés, ou s'acheter d'autres vins qui lui font envie depuis longtemps.
Dans mon esprit, ce ne sont pas du tout des spéculateurs.
Je n'ai jamais acheté du vin pour la spéculation, je l'achète pour le boire. Pourtant j'ai quelques fois vendu quelques bouteilles, souvent parce que je n'aimais pas tant que ça le vin, et parfois aussi pcq leur valeur avait dépassé un entendement qui faisait que je préférais les échanger et aller manger de très nombreuses fois au resto avec la famille ou des amis en s'offrant une énorme tranche de bonheur.

Après, je me pose une question sur la valeur dun vin. On parle de Rayas, par ex, qui a perdu la moitié de sa valeur...
Mais Rayas à 1500 balles c'est combien de bouteilles vendues ? 30 ? 50 ? 100 peut-être... ça ne fait pas la valeur de Rayas, ça.
La valeur de Rayas se calcule sur 10 ou 15 000 bouteilles produites, dont finalement 90% au moins sont bues par celui qui les a acheté, non ?
Sa valeur est donc inférieur à 180 EUR pour ceux qui l'achètent au domaine et qui les boivent, Sa valeur doit être de 300 EUR chez les cavistes et les restaurateurs honnêtes et raisonnables (et il y en a énormément), et elle est largement supérieure pour quelques uns, ultra minoritaires, qui acceptent de les payer plus de 600 d'euros, dont une infime minorité accepte et peut payer plus de 1000 EUR.
Ce qui fait la valeur d'un bien, ce n'est pas la valeur la plus élevée qu'il atteint dans une vente spot, c'est la moyenne. Et ça, qui peut le dire ? En tout état de cause, ce n'est pas pcq les 100 bouteilles les plus chères se vendent 800 au lieu de 1500 que ça a perdu la moitié de sa valeur à mes yeux. Je me dis que Rayas, en moyenne, ça doit être 220-230 balles.
Et je ne crois pas qu'en les mettant à 700 balles au domaine, la famille Reynaud vendrait toute sa prodution. je suis sûr que non. Et ils sont suffisament sages pour le savoir pertinemment.
J'ai pris l'exemple de Rayas, mais c'est valable aussi pour Sélosse, Raveneau, Bernaudeau, Richard Leroy, Roumier, la DRC et tous ces vins dont quelques uns les recherchent à presque tout prix, mais dont l'immense majorité les boit après les avoir achetés à un prix bien plus raisonnable que ce qu'on essaie de nous faire croire.

J'ai aussi une pensée pour Henri Chauvet... j'ai gouté quelques fois ses cuvées... 24 euros 2 fois (les 2021, en pinot), 32 euros un 2022 et gamay 55 euros dans un resto étoilé angevin... Merci Monsieur de tenter des choses et de prendre des risques. J'ai beaucoup aimé découvrir vos vins, mais j'ai adoré la façon dont Patrick m'a parlé de vous. J'ai adoré découvrir le vignoble volcanique de l'Auvergne, voir où était boudes, je suis allé voir sur google maps, et me dire "tiens, il y a de la vigne pas loin de l'autoroute pour descendre en ardèche, faudra que je passe voir les vignes à l'occasion". Merci pour ça, ne lâchez rien !

flo



 

Florent,
Vos ne confondez pas valeur et prix ?

-

Nous ne communiquons jamais par courriel.

Le téléphone est opérationnel, on trouve à chaque fois un interlocuteur.

La maison de champagne Laurent-Perrier vend moins de bouteilles, mais plus chères
information fournie par Boursorama avec AFP•24/11/2023

www.boursorama.com/b...

C'est la définition de l'inflation !!!

Marché
Les grands crus de Bordeaux résistent mieux que ceux de Bourgogne au retournement de marché.

www.vitisphere.com/a...

oui et je pense que ça ne pas aller à s'arrangeant, bientôt ce sera un vrai privilège de s'offrir une bonne bouteille de vin. Peut être commencer à faire les stocks maintenant 

Les stocks on les fait. Le problème c'est qu'on les vide aussi...

C'est tout le problème lorsqu'on est assez bête pour acheter du vin dans le but de le boire. Quelle idée ! 

C'est tout le problème lorsqu'on est assez bête pour acheter du vin dans le but de le boire. Quelle idée ! 

Ben oui : faites un mausolée comme Chasseuil ! 

Autant l'aventure humaine de Michel dût être passionnante, voir en direct caveau tous ces vignerons de légendes (Petrus, Conti...), autant je trouve que c'est pathologique de collectionner pour accumuler. 
Surtout que le mauvais ressort rapidement ; dans un reportage il disait en préambule que surtout lui, l'argent fallait pas lui en parler, son truc c'était l'ampélographie. L'histoire du vin. 
Puis une fois dans la cave, on savait avant même le cépage le prix de ses bouteilles... 
​​​

Ma conclusion :- Je n'ai pas l'impression que les distributeurs FR gagnent mieux leur vie qu'ailleurs en Europe.
- Si le vin semble trop cher en France, alors que le négoce ne gagne pas énormément, il est possible selon moi que cela soit dû :
    - soit à la fragmentation du métier et à l'absence de gains d'échelle (et dans ce cas il faudrait que les distributeurs se rachètent entre eux et se concentrent pour abaisser les coûts en mutualisant les charges fixes, au lieu d'avoir une flopée de petits acteurs qui doivent tous se payer un salaire)
    - soit au fait que dans le cas spécifique des bouteilles courues par les membres de ce forum, l'argent est capté par des personnes physiques et non des personnes morales (le cas typique de l'allocataire qui met tous ses Reynaud sur IDW) : mais ce n'est a priori pas un phénomène de masse.
    - soit au coût du travail en France, avec des charges plus lourdes que par rapport aux autres pays d'Europe. Dans ce cas, nos bouteilles de vin contribuent à payer les retraites.

J'ai une alternative à proposer : les coûts du transport ont explosé. Et comme dirait Rocco : c'est la double peine ! L'augmentation du carburant affecte le trajet producteur/entrepôt distributeur, puis ensuite entrepôt distributeur/domicile client. Ça rogne les marges quand on est établi dans l'un des pays d'Europe où le carburant est le plus cher.
Et quand le distributeur offre l’entièreté de la livraison pour une occasion spéciale de type "FAV" ou "Vendredi Noir", ça n'a que deux buts :
- Accroitre la base client (c'est toujours bien quand on veut habiller la mariée en pensant à la valeur de revente) dans l'espoir de réduire la concurrence à la portion congrue ;
- Accroitre les volumes d'expédition ... pour mieux négocier des prix avec les transporteurs.

Bref, la logique amazonienne n'est pas loin.

Gastronomix écrit:

Bref, la logique amazonienne n'est pas loin.
 

C'est vraiment la jungle, quoi.

Jean-Paul B. écrit:

Gastronomix écrit:

Bref, la logique amazonienne n'est pas loin.

 

C'est vraiment la jungle, quoi.
 

Mais n'est pas Tarzan qui veut ...

Tarsinge, l'homme zan (*), ça se passe en Afrique.


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Ils termineront zan chemise et zan pantalon.