Restaurant "Le 14 février" à Lyon

Situé dans le vieux Vieux Lyon , rue Mourguet , du nom du célèbre marionnettiste du 19ème siècle inventeur de Guignol .
Mais le chef Japonais Masafumi HAMANO est tout sauf un guignol puisqu'en très peu de temps il vient d'obtenir une étoile et qu'il a fait de son restaurant l'adresse qui monte à Lyon .
Tout petit restaurant (14 couverts ! ) ou il faut réserver des semaines à l'avance
pou avoir de la place , en tout cas le WE .
Le 14 février n'est autre que le jour de la St Valentin qui semble avoir traumatisé le chef puisqu'il aurait exercé auparavant (et entre autres !) dans le village de St Valentin (Indre) !

Le soir ,2 menus-découverte en 7 ou 9 services ( respectivement 52€ et 75€ ) qui ne vous sont révélés qu'au dernier moment .
Très belle cuisine d'influence japonaise sans excès, raffinée et avec une grande précision des saveurs qui vaut largement son prix .
Le petit point faible est une carte des vins un peu courte à ce niveau et un peu chère .
Nous avons pris un Pouilly Fuissé 2008 Daniel Barraud : nez très expressif et bouche en finesse et fruité . Excellent .
Puis un Pommard Blain Gagnard 2002 qui a mis du temps à s'ouvrir mais en définitive agréable sans atteindre les sommets .

Mais il existe des formules d'accompagnement au verre de 3 , 4 , ou 6 vins différents .

Une adresse hautement recommandable et qui secoue un peu le classicisme lyonnais qui en avait peut être besoin .

Bonjour Raymond,

nous avons visité récemment l'établissement jumeau de l'Indre et baptisé, lui aussi, le 14 février.
Une très belle découverte avec un service de très haut niveau (le raffinement discret à la japonaise) et des compositions réussies dans l'assiette malgré des titres un peu effrayants par le nombre d'ingrédients mentionnés. C'était quitte ou double, et nous n'avons pas été déçus.
Un Savennière du domaine aux Moines 1994 a plutôt bien accompagné les menus composés de St-Jacques, Ris de veau, saumon, bar etc.

Benji

Bonjour,
je suis un peu surpris que cet établissement, ou les trois du même nom, n'ait pas plus de commentaires.
En tous cas nous avons passé mon épouse et moi une soirée délicieuse au 14 Février de Saint-Amour, surprenante car bien au-delà de nos attentes.
Je ne saurai résumer ici les plats du menu dégustation: ils sont composés dans un esprit "fusion" (on peut dire) qui n'est pas du tout Playskool où la moindre saveur, comme en pétale, renforcera en bouche l'harmonie de l'ensemble et ne se trouve nullement posée pour faire joli ou faire riche.
Nous n'avions pas eu un tel choc gustatif depuis notre première fois à l'Astrance.
Le service est d'une amabilité précise et chaleureuse.
La carte des vins est diversifiée, on peut se faire plaisir à tous les prix (début vers 30 Euros), ce respect du mangeur-buveur n'est pas fréquent. Pour nous ce fut un Saint-Véran de Olivier Merlin 2011 nez agrumes, mirabelle un peu, bouche bien droite, élancée; puis un Gevrey-Chambertin Lou Dumont 2012 mûres, cerise, réglissé en bouche, assez long, très joli aussi.

Allez-y je vous prie, et la région est si belle... Un peu au nord, à pieds, vous êtes chez Lamartine, un peu au sud, à pieds ou presque, vous êtes chez Gabriel Chevallier (dont il faut lire La Peur).
Yoann L.

Voici une autre opinion lors d'un repas au mois de mai. Nous étions 3 à avoir un avis semblable.

J'aime les influences de la cuisine japonaise dans la cuisine française. J'avoue que je n'ai pas compris la cuisine du 14 Février.
Il y a une présence excessive de sucre dans chaque plat et ce dès les mise en bouche.
De plus, beaucoup trop d'éléments composent les assiettes au détriment de l'équilibre et de l'harmonie.
Nous avons choisi le menu à 75 euros:
- mise en bouche peu appréciées (et notamment des macarons salés dans lesquels il y a aussi forcément du sucre)
- très bon espuma de petits pois sur une panna cotta au bacon
- éclairs de saumon en trois saveurs, pâte molle, goûts peu différenciés, effet brouillon
- poêlée de foie gras et plein de choses, excellent, ici l'accord avec le sucre fonctionne
- nous n'avons rien compris au plat de poisson, du bar bien cuit mais complètement déséquilibré par une multitude de choses sur l'assiette
- filet de canard trop ferme, pour les accompagnements on est à la limite de l'écoeurement par excès de goûts multiples depuis le début du repas.
Desserts corrects. Bon service, cadre agréable avec mise en évidence des amoureux de Peyney.

Nous avons bu un St Joseph blanc 2014 de Cuilleron (Saint-Pierre), plutôt pas mal, petit manque de fraîcheur pour mon goût et un pinot noir Les Varrons du domaine Labet (Jura) tout en subtilité et très agréable.
La carte pourrait être plus complète. A proximité, je préfère l'Auberge de Clochemerle et la Table de Chaintré, tant pour la cuisine que pour les vins.

A l 'occasion d'une visite à St Amour j'essayerai d'y passer quoique dans la région la Table de Chaintré me semble difficile à surpasser .

Mais moi je suis surpris que l'établissement lyonnais ( car il faut tout de même différencier les restaurants ) n'ai eu aucun commentaire depuis 2011 !!!

Personnellement je n'y suis pas retourné pour 2 raisons :

1)C'était difficile d'avoir de la place alors que je me décide souvent au dernier moment
2)Entre temps s'est ouvert à Lyon Takao Takano dans un style similaire mais à mon avis meilleur et plutôt un peu moins cher

Le "14 février" , moi, j'ai trouvé cela très bien et à un prix correct, tant pour les vins que pour les menus.
De plus, belles présentations, diverses mises en bouche, etc.
Pas souvenir en tout cas de plats sucrés multiples...

jlj

Pour ma part, je suis fan de ce restaurant, un très grand incontournable c'est certain.
J'ai écris un petit article ici pour ceux qui veulent en savoir plus.
www.lyonresto.com/re...