Pour les questions de différences de ressenti, il ne faut pas se prendre le chou. On a sur LPV de multiples exemples qui décomplexent. Les comptes rendus Enzo/Oliv en sont une preuve éclatante.
Ceux de Peterka, Luc et Michel, postés à quelques heures (ou même à quelques minutes) d'écart, sur la cuvée "Plesivica 2018" de Jérôme m'avaient frappé. On pouvait se demander s'il s'agissait réellement du même vin. Et pourtant, tous ceux que je cite sont des amateurs qui ont une sacrée connaissance du vin...
C'est benêt comme raisonnement mais il faut laisser la sincérité s'exprimer.
Finalement la multiplicité des ressentis par rapport au vin n'est pas sans rappeler celle qui gouverne les rapports humains. Vous trouverez toujours des gens pour apprécier Michel, par exemple...

D'accord avec Marc et puis, entre ta déception à l'ouverture et le fait que plus généralement tu ne sois pas à l'aveugle doublé d'une attente assez haute (je parle à Arnould), tu peux être déçu. Mais, j'ai trouvé ce vin très bon, c'est un simple village, tout Coche qu'il est ! Cette pas le profil attendu mais bon...

Domaine Coche-Dury - Bourgogne Chardonnay 2016

Même bouteille bue vendredi dernier à "la colline du Colombier" l'excellente succursale campagnarde de la maison Troisgros .
Cette fois elle accompagnait un menu tout homard délicieux et plus approprié que le lièvre à la royale de novembre dernier .
Bizarrement le vin , spectaculairement bon dès le début la dernière fois , se présentait cette fois plus fermé et a eu besoin d'un certain temps dans le verre pour s'ouvrir . Mais après le festival JFCD a pu commencer .... pour se terminer hélas bien trop vite à 3 buveurs .

PS- Pour info, le vin était à 75€ sur table , ce n'est pas donné mais c'est guère plus cher que chez beaucoup de cavistes ......... à condition d'en trouver !

Domaine Coche-Dury - Meursault blanc 2016 :

Robe or clair brillante.
Premier nez riche et vif, allant de l'agrume à la fougère.
Bouche grasse et fraîche, d'une grande persistance. Un bel amer vient fermer le ban.
A l'aération, le nez gagne en complexité sur de douces et fugaces notes vanillées. Toujours aucune trace du pop corn du papa. Moi, ça me va très bien.
En tout cas, une dégustation qui me rassure étant donné le premier ressenti au domaine à l'enlèvement des vins fin 2018.
Vraiment très bien et amha plein d'avenir.

Cordialement,

Hervé

Domaine Coche-Dury - Meursault blanc 2017

Carafé 90 minutes avant.

Robe extrêmement claire, translucide, resplendissante à reflets verts.

Nez intense de pain grillé, de citron très mûr, d'anis, de menthe et de chèvrefeuille.

Bouche fraîche, salivante et tendue, d'une longueur superlative terminant sur une finale saline vibrante.
A l'aération, le nez délivre une légère touche de réglisse. La note de pain grillé, évanescente mais omniprésente, résonne comme un hommage aux flaveurs de pop-corn des temps passés.
L'intensité de la bouche donne une sensation presque tannique au vin. Si vous aimez les vins ronds, passez votre chemin. L'équilibre entre vivacité et maturité impressionne.
En fin de dégustation, le nez délivre de fines et discrètes flagrances de pierre à briquet, de mousseron.
Un village majuscule dont il sera bien intéressant de découvrir l'évolution.
Magnifique.

Cordialement,

Hervé

Domaine Coche Dury Puligny Les Enseignères 2007

Bonjour à tous,
Voici quelques jours à la maison ce premier blanc sec et tranquille (il a été précédé par un excellent Colline Inspirée de Emmanuel Lassaigne) de la soirée pour escorter un clafoutis aux champignons de Paris (habituellement la recette se décline avec des pleurotes) .
La robe est un joli jaune paille brillant, le vin a une allure encore très très jeune sur le visuel. Le nez est précis, millimétrique même, et heureusement il ne dégage pas ces effluves sésamés si fréquents sur les vins du domaine.
On retrouve des notes de fruits et fleurs blancs. La bouche est impeccable comme on peut s'y attendre, impactante, sèche, droite et tonique. La concentration évidemment ne fait pas défaut et la longueur impressionne quand on sait que c'est un simple village. Dans le secteur ce vin en imposerait très aisément dans une catégorie supérieure. Pour autant le blanc suivant me fera une plus grosse impression avec une énergie aussi importante mais un tactile plus délicat (Sonorité du vent 2014 de Kenjiro Kagami)

Bonsoir,

Samedi midi en petit comité plusieurs flacons proposés dont cette bouteille sortie par votre serviteur:

Domaine Coche-Dury - Bourgogne rouge 2017
La robe offre un joli rubis profond, brillant, et pas du tout sombre (je songe au Mugneret Gibourg bu hier soir)
Le nez embaume le beau pinot, pas de doute, tout amateur sait où il est!! On retrouve des notes fruitées, cassis, framboise, quelques notes florales (violette). Il est agréable de noter que pas une note boisée n'apparait.
La bouche est un modèle d'élégance. Le vin est suave, long, sapide, frais même si il est mûr. Aucune fatigue à siroter une telle limonade jubilatoire. Un vin qui boxe clairement dans une catégorie supérieure. La tablée est conquise et ovationne le vin alors qu'il y avait des flacons à l'origine (sur le papier encore une fois!!) plus prestigieuse sur la table.

Un petit reproche quand même, les bouteilles de 75cl dans ce domaine ne font que 75 cl, qué tristezza!!

Domaine Coche-Dury - Meursault - 2018

Mardi
Le premier verre est assez muet
C’est bon mais pas fou

Vendredi
Ça s’est ouvert avec un nez qui se délivre un peu plus et laisse paraître une fine réduction
La bouche est plus ronde, moins ciselée mais plus gourmande

Samedi midi : le fond de bouteille est clairement le meilleur
C’est en place, le nez est plein, la bouche comme la veille
Très bon

A attendre (c’est pas un scoop) ou à ouvrir longtemps à l’avance pour en profiter

Quand même pas beaucoup de grosses cartouches de Coche qui sortent des caves! Ou sont les CC?

Moi je voudrais bien mais j'ai bu le dernier CC 2004 à mon anniv (avec des amis pas forcément grands connaisseurs d'ailleurs) et des Coche je n'en ai plus!

totolouga écrit: '' Quand même pas beaucoup de grosses cartouches de Coche qui sortent des caves! Ou sont les CC? ''

DCD ?

"le fond de bouteille est clairement le meilleur
C’est en place, le nez est plein, la bouche comme la veille
Très bon

A attendre (c’est pas un scoop) ou à ouvrir longtemps à l’avance pour en profiter"


... Ou bien commencer par le fond !

Bravo Samuel, je vois que tu as recouvré tous tes moyens et que tu as fait fort !
C'est ce qui s'appelle un confinement studieux !

Gérard

Domaine Coche-Dury, Meursault, 2018

Bue lors d'un superbe repas LPVien au Soufflot

Pins: Servi un peu frais, il a du mal à s’exprimer, nez finement grillé, bouche fluide, peu de relief.
Au réchauffement, ça s’ouvre prenant des notes de confit, écorce d’orange, agrumes, citron.
Pas l’extase pour mon premier Coche. Mais surement trop jeune.
Je vais donc rester chez BC et Jean-Baptiste Bouzereau. Ca goute mieux.
Sur table 80€ (ça c'est top par contre)

Ptitcoco: Le Coche Dury était bon, davantage sur la tension, avec une jolie matière et une finale assez courte. Un Meursault correcte, qui ne vaut pas l'extase planétaire suscitée.

Frisette: La robe est or claire à reflets gris. Le nez est assez peu expressif au départ. On devine à l’aération quelques fleurs blanches et un soupçon de noisette grillée. La bouche est fluide, sans gros volume ni grosse matière. C’est plutôt évanescent comme vin, il manque cruellement de profondeur. L’aération révèle quelques notes plus intéressantes de poire et de chèvrefeuille sans toutefois beaucoup gagner en volume. La finale est simplement correcte. Il n’en reste pas moins que ce vin est une réelle déception pour un vin de ce standing et n’est pas supérieur à un niveau village. Bien à Très Bien (15,5/20), mais assez quelconque.

Frisette a écrit : " (...) Il n’en reste pas moins que ce vin est une réelle déception pour un vin de ce standing et n’est pas supérieur à un niveau village. Bien à Très Bien (15,5/20), mais assez quelconque. "

C'est très difficile à comprendre, ces contradictions (déception, niveau village, bien à très bien, assez quelconque....).

Moi je comprends : c’est sans intérêt, mais comme c’est le petit Coche, qu’il est assidu, fait bien ses devoirs, a en général de bonnes notes et s’assoit devant on ne peut quand même pas lui mettre en dessous de 15
Ou sinon parce que ça coûte moins cher sur table que ça aurait pu coûter sur le marché gris et que donc forcément ça peut pas valoir moins de 15 non plus ...

On n'a peut être pas bu le Meursault issu de la parcelle la plus qualitative
(encore faudrait-il que se soit mentionné sur l'étiquette.....)

Blog écrit: '' Moi je comprends : c’est sans intérêt, mais comme c’est le petit Coche, qu’il est assidu, fait bien ses devoirs, a en général de bonnes notes et s’assoit devant on ne peut quand même pas lui mettre en dessous de 15
Ou sinon parce que ça coûte moins cher sur table que ça aurait pu coûter sur le marché gris et que donc forcément ça peut pas valoir moins de 15 non plus ... ''

En fait, je me suis posé la question de savoir si moi aussi j'aurais cédé à la tentation de goûter ce blockbuster de renommée mondiale. Fort heureusement (pour moi), certains LPViens partageurs sont passés par le Soufflot quelques jours avant moi, et je n'ai pas eu besoin de me poser la question bien longtemps

philippe loiseau écrit: Frisette a écrit : " (...) Il n’en reste pas moins que ce vin est une réelle déception pour un vin de ce standing et n’est pas supérieur à un niveau village. Bien à Très Bien (15,5/20), mais assez quelconque. "

C'est très difficile à comprendre, ces contradictions (déception, niveau village, bien à très bien, assez quelconque....).

Bah c’est pas bien compliqué.
C’est un très bon vin dans la catégorie meursault village en valeur intrinsèque mais compte tenu du pedigree du domaine je suppose qu’on est en droit d’en attendre bien plus et ce serait déjà une relative déception de l’acheter à prix domaine à 50€ (je présume) et à 400+ (IDW) c’est une (immense) hérésie.

Alex

Bonsoir

J'ai toujours pensé (cela se vérifie dans les bouteilles que j'achète au domaine depuis bientôt 30 ans) que les blancs avaient besoin de temps pour exprimer leur potentiel, certains millésimes plus que d'autres évidemment. Je ne suis pas encore passé prendre mes 2018 et je bois en général des vins (surtout les blancs) qui ont facilement 8/10 ans au compteur. Malheureusement comme partout les prix ont un peu grimpé même si d'autres à la notoriété moins assise vendent au moins aussi cher sinon davantage.
Là je constate un tir groupé concernant une déception (pour ma part assez prévisible) sur une bouteille que Charles facture encore raisonnablement!! On ne peut "juger" ce domaine, que je ne cherche pas à défendre mordicus, sur une ou deux expériences. Arrêtez de fantasmer le vin, d'où qu'il provienne d'ailleurs et ne lui demandez jamais plus qu'il ne peut donner. On a malheureusement tendance à évaluer les qualités d'un vin à l'aune de sa cote sur le marché gris, c'est une hérésie qui a trop tendance à se généraliser avec tous ces vins supposés "cultes".

Bonne soirée

philippe loiseau écrit: Frisette a écrit : " (...) Il n’en reste pas moins que ce vin est une réelle déception pour un vin de ce standing et n’est pas supérieur à un niveau village. Bien à Très Bien (15,5/20), mais assez quelconque. "

C'est très difficile à comprendre, ces contradictions (déception, niveau village, bien à très bien, assez quelconque....).

Il n'y a rien de compliqué à comprendre: ce vin s'est présenté de façon quelconque. Autrement dit, dans la moyenne d'un vin de ce village, sans personnalité, ni plus ni moins...et c'est vrai que l'on en attendait plus, pas simplement qu'il reste tranquillement en plein milieu du peloton. C'est vrai également que le Germain suivant, et les Bachelet précédents lui ont mis la fessée.
Enfin, ma grille de notation n'ayant pas changé, l'ensemble place donc ce vin entre bon et très bon.

Alex a parfaitement résumé.

HERBEY 99 écrit: '' [...] Arrêtez de fantasmer le vin, d'où qu'il provienne d'ailleurs et ne lui demandez jamais plus qu'il ne peut donner. [...] ''

Rachid, je suis globalement d'accord avec ton analyse.
Néanmoins, pas sur cette phrase: un Meursault village doit pouvoir donner mieux que ça.
Samuel a visiblement mieux goûté cette bouteille que nous, moyennant une longue aération que nous n'avons pas pu avoir. C'est peut-être une piste.

C’est drôle car la discussion qui s’initie ici est là même que celle qui avait suivi il y a environ 2ans mon CR d’un Rougeot 2001 du domaine.

À l’époque, je voulais toucher le mythe, « boire un Coche » et n’étant ni allocataire, ni échangiste, j’avais remporté cette bouteille de haute lutte sur IDW. Oui oui, ça existe, et plus qu’on ne le croit au vu de la quantité énorme de Coche qui s’échange comme ça. C’est tout de même la façon la plus simple pour beaucoup d’accéder au Graal.

Et je me souviens que j’avais rédigé mon CR dans ce sens, à destination de celui qui voudrait voir ce que ça donne en craquant un gros billet. Je vais résumer ainsi et de manière fort provocante mon impression de l’époque: « 500€ pour un paquet de cacahuètes et un vin huileux, c’est tout de même exagéré ».

Raymond m’avait dit qu’il fallait juger le vin à l’aune du prix domaine, il n’avait pas tort non plus. D’ailleurs c’est aussi une affaire de style, le vin s’était bien présenté mais je n’avais pas été conquis. Néanmoins je m’étais exprimé par rapport à ceux qui voulaient « boire un Coche » en s’en portant acquéreur au prix fort. Je pense aussi que le fantasme serait de faire perdurer le mythe en trouvant des excuses au vin comme la mauvaise ventilation de la pièce, la lune en phase descendante, l’épaisseur du verre ou la température.

Donc c’est aussi sain parfois de rappeler que oui, c’est une hérésie d’aller se battre aux enchères pour ce type de vin, chose que la lecture des 77 pages de ce fil fait ressortir. Pourtant je le fais parfois et sans le regretter - encore heureux - mais là le différentiel entre plaisir et envolée tarifaire m’avait particulièrement frappé.

Frisette écrit:

HERBEY 99 écrit: '' [...] Arrêtez de fantasmer le vin, d'où qu'il provienne d'ailleurs et ne lui demandez jamais plus qu'il ne peut donner. [...] ''

Rachid, je suis globalement d'accord avec ton analyse.
Néanmoins, pas sur cette phrase: un Meursault village doit pouvoir donner mieux que ça.
Samuel a visiblement mieux goûté cette bouteille que nous, moyennant une longue aération que nous n'avons pas pu avoir. C'est peut-être une piste.

En effet le dernier verre était le meilleur (4 jours après ouverture) mais pas de quoi se rouler par terre non plus
Cependant, même si les prix au Soufflot sont corrects sur table, on me propose demain ce même vin au prix de la carte du Soufflot pour en mettre dans ma cave il est évident que je refuse l'achat.
Mais pour le savoir, encore faut-il pouvoir gouter
Du coup je comprends les amateurs qui souhaitent gouter pour savoir.
Malheureusement les prix sur le marché parallèle sont impossible à suivre.

Plusieurs remarques :
1)Bien que n'ayant bu aucun Bourgogne blanc 2018 et comme dit plus haut ce vin a été presque à coup sûr bu trop tôt . Je ne comprends même pas que le restaurant serve ce millésime .
2)Bien que n'étant pas allocataire j'ai eu la chance de boire pas mal de vins du domaine et je peux dire que les simples Meursault villages que j'ai bus entre 7 et 10 ans ont été souvent de très beaux vins mais jamais de très grands vins .
3) Il faut boire des Genevrières, des Perrières ou des CC à maturité pour accéder à cette dernière catégorie et avoir"l'effet Coche" et là , dans des dégustations comparatives ( et j'en ai fait quelques unes avec toutes sortes de grands vins ) ils sont rarement perdant.
Sans compter le nombre incroyablement faible de mauvaises bouteilles

En effet, servir un 2018 c'est l'assurance que le client qui goûte un Coche (ou un autre "grand nom"), pour la première fois soit déçu.
Enfin je parle du client passionné, pas le buveur/photographe d'étiquettes pour insta.
C'est dommage de ne pas les mettre de côté et les ressortir dans quelques années même un peu plus chers, car là au moins ça vaudra son prix. Mais peut-être le font-ils avec une partie de leur alloc.

Domaine Coche-Dury - Aligoté 2015

Un vin bu au restaurant étoilé "Côté Jardin" à Gien avant le confinement.
Un restaurant exceptionnel, tant par l'accueil que par la cuisine...

Cet Aligoté a accompagné la première partie du repas.
Le nez est à l'avenant, sur les fruits blancs, la poire, le citron jaune, un tout léger côté grillé.
La bouche est pleine, belle et gourmande, avec une touche salivante en finale qui appelle à finir le verre !
Très bon!

julien

Domaine Coche-Dury - Puligny Montrachet Les Enseignères 2007
Nez de bonne intensité, profond et net. Par contre, c'est un peu caricatural avec du pétard mouillé, fumé, réduction, pop-corn, boisé léger toasté, beurre. Le fruit sur le citron, pomme verte, la verveine et le champignon de Paris frais ne sont pas assez en avant. La patte du vinificateur domine.
La bouche est moyennement puissante, fraîche avec une acidité qui tranche dans la matière. C'est un peu mordant. Pas de gras, juste une sensation à peine crémeuse. Belle énergie, fougueux même. Aromatique similaire au nez avec plus de citron et une touche verte. En finesse. La longueur est excellente et de très bonne tenue.
Excellent objectivement, bien subjectivement car je n'ai pas eu d'émotion.
Bu à l'aveugle, certains ont reconnu de suite le style du vigneron avant de discuter le niveau de qualité et l'origine.

Domaine Coche-Dury, Bourgogne blanc, 2010
Joli nez ciselé, entre fleurs blanches et agrumes.
En bouche, l’attaque est droite, sur une réduction fine, puis la bouche s’élargit sur de beaux amers.
Très élégant.
Vaut largement plus que son prix domaine, et sensiblement moins que sa cote aux enchères.

Domaine Coche-Dury, Meursault, 2013

Bouteille ouverte et épaulée en fin de matinée pour le réveillon du 24 décembre. Le verre d'épaulage était un peu décevant avec un nez typique du domaine mais une forte acidité. Le soir, tout est rentré dans l'ordre, on a un nez identique au matin sur le célèbre sésame grillé, toasté, la bouche a pris de l'ampleur (sans être franchement gras) avec une grosse puissance, une grosse grosse tension, sur les notes du nez en terme d'aromatique. Très bien + / excellent, encore très jeune.

Après, c'est un style "à l'ancienne", j'avoue préférer quand on a aussi des notes de fruit ou florales également et que tout n'est pas écrasé par l'élevage, aussi réussi soit-il

Domaine Coche-Dury, Meursault 2009



Bouteille ouverte le matin pour le soir.
Sur des boudins blanc truffés.
Nez sur le grillé élégant caractéristique du domaine, qui va au fil du temps évoluer vers les fruits jaunes, l'orange, le beurre, la craie, sans toutefois perdre sa tension.
Bouche énergique sans être surpuissante, d'un superbe équilibre entre matière et minéralité. C'est long, traçant, salivant.
Superbe, et très intéressant à boire juste après le Clos 2008 de Dauvissat, vraiment très différent. Deux très belles expressions du chardonnay.
Chapeau bas dans les deux cas.

Les amis, c'est la vie !

Domaine Coche-Dury, Auxey-Duresses rouge, 2009



Robe assez nettement évoluée, sur des notes bordeaux qui tirent sur le marron.
Nez curieux, qui va et qui vient avec comme une curieuse trace fantôme d'élevage, à l'image du tableau retiré du mur qui laisse la trace de sa présence, sur des notes lactées boisées qui chahutent un joli fruit noir.
Bouche honnête mais sans intensité, un peu linéaire d'expression, sur un jus souple sans tanins qui manque de trame et d'énergie.
Finale honnête mais qui me laisse à penser que cette bouteille avait dépassé son plateau de maturité.
Bien, pas plus.