Bonjour
Recevant des propositions d’allocations sur 2022 de Bourgogne et Allemagne, je sollicite l’éclairage des plus confirmés sur l’impact de forte chaleur sur les fermentations et en definitive sur le vin.
hélas, c'est compliqué !!!
D'abord, il y a des années chaudes, avec des nuits restant fraiches. Et d'autres chaudes à nuits trés chaudes, 2003 restant LA référence.
Des années à journée raisonnablement chaude mais ciel étoilé et nuits fraiches peuvent avoir des mêmes T° moyenne / 24 heures que des journées à ciel plombé moins chaude en journée mais moins fraiche la nuit....
Il faut aussi voir le régime hydrique associé à une année chaude, et le sol concerné ( donc AOC mais aussi la propriété ).
L'impact en fermentation n'est pas le critère dominant sur l'impact sur le vin. Les caractères physico chimiques sont déja définis pour le moût.
Parfois en année canicule, la maturité est bloquée, les feuilles tombent, le raisin n'est pas "mur" pour autant et il peut subsister une certaine acidité ( voir forte ) car c'est pas mur. Et une incorporation de "pas mur" peut avoi du sens, comme la rafle, pour amener un peu de végétal et d'acidité dans une confiture trop mure et trop riche.
Les fermentations poussives peuvent être associées à un paquet de facteurs, un trés haut degré n'en est qu'un parmi 'autres. T° de FA ( capacité à la gérer ), toxiques, levures inadaptées, déficit de nutriments,
Les années trés chaudes ne sont clairement pas celles ( sauf coup de bol monstrueux ) des apprentis vignerons ou des new ageux. Il faut du matos ( plus qu'en année "normale" ) et de la cervelle technique.