Avec, comme d'habitude, beaucoup de retard, les photos d'une (bonne) partie des bouteilles bues la dernière semaine de 2008, propice aux agapes, mais pas aux prises de notes.
Vous devrez donc vous contenter de quelques commentaires lapidaires.
Celles qui marquent : Connaisseur ou pas, il y a des bouteilles devant lesquelles chacun s'arrête, marque une pose dans les discussions, tant leur qualité prend le dessus sur tout le reste. Pas de grosse surprise dans cette liste, des valeurs sûres, jamais décevantes, j'ai nommé
Krug Grande Cuvée, malheureusement ma dernière bouteille, il va falloir que je mette en chasse pour en retrouver à un prix correct,
Côte-Rôtie 1999 Jamet, remarquable bouteille, sans doute le meilleur rouge de la série, talonné de près par
Rayas 1999, toujours aussi magique et irrésistible.
La palme de la régularité revient au Champagne
Larmandier-Bernier Terre de Vertus, quatre bouteilles bues sur 8 jours, toutes au même et excellent niveau, caractérisé par sa finesse, sa rectitude et sa longueur, très beau.
Le palme du vin le plus surprenant revient au Champagne
Jacques Beaufort doux 1988, que j'ai presque du servir de force à mes invités, amateurs exclusifs de Brut, et qui sont repartis conquis par la complexité et l'équilibre magistral de cette bouteille finalement vidée en moins de temps qu'il ne me faut pour écrire ces quelques lignes. Juste après, je citerais
Zinzèle, pinot noir du Trentin, dont j'ai oublié le millésime, digne d'un très beau premier cru bourguignon.
Les plus rassurantes sont au nombre de deux, tout d'abord le
Riesling Muenchberg 2001 de Julien Meyer, très mal goûté récemment avec le CDR-LPV Belgique, et qui s'est parfaitement comporté cette fois, tout comme le
Grange des Pères blanc 2005, ouvert trop précocement suite à l'un ou l'autre commentaires inquiétants lus sur le forum.
La préférée de Charly, pour ses arômes variétaux très marqués (trop à mon goût), j'ai cité
Silex 1999. A noter que pour ceux qui ne le savent pas, Charly est le chat de la maison. Comprenne qui pourra...
Le prix spécial des torréfacteurs est attribué à l'unanimité à
Monbousquet 1999, à réserver exclusivement aux amateurs d'Arabica et de Moka. Le
Mas Jullien 1999, servi juste après, n'a eu aucun mal à imposer sa classe naturelle à ses côtés.
Sotanum 1999 aurait pu concourir pour ce prix spécial, mais Monbousquet était vraiment hors concours.
Pour terminer,
Le prix du vin le plus bouchonné est attribué au
Clos de Tart 1999, et je ne m'en suis pas encore remis...
Luc