Jean-Bernard écrivait:

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> Pourquoi? Pour les cl prélevés par le sommelier?
> La carte des vins non remise à jour? Autre?

La cuisine était sympa, sans plus. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir mangé quelque chose que je n'aurais pu faire moi-même. En sortant, nous nous sommes dit que c'était bon, mais qu'il n'y avait rien d'exceptionnel.
Mais le coup de la carte des vins, alors que j'y allais pour ça, m'a vraiment refroidi.
Et puis, prendre son métier de sommelier à coeur alors qu'on est dans l'incapacité de fournir les références proposées à la carte...

Vincent

Je vais mettre un peu d'oestrogènes dans cette discussion.

Il faut savoir que par défaut, une femme n’y connaît rien aux vins (sauf cas rarissimes de sommeliers ultra compétents qui reconnaissent qu’ils font toujours attention au pouvoir des dégustatrices).

Donc à chaque fois que je vais au resto « entre filles » j’ai le droit d’être prise pour une imbécile lors de :
- la prise de commande (« Qu’avez-vous comme vin rouge servit au verre ? » « Vous voulez un rouge léger servit frais ou un rouge chambré ? »). Le « rouge chambré » serait-elle une nouvelle AOC ?
- Lors du « goûtage » (« Qui goûte le vin puisque vous êtes en célibataires ? », réponse d’une amie « mon amie ci-présente est œnologue, vous avez un doute sur ses compétences ? »). Le petit mensonge de mon amie lui a cloué le bec.
- En cas de problème de bouteille, dans le cas présent, nous avons été servies sans avoir la possibilité de le goûter (« Excusez-moi, il me semble que ce vin à un défaut », « Oui, Madame, vous permettez que je le goûte » IL goûte « mais non vous faites erreur » suivi de « venez les filles on se casse ».
- En cas de descente immodérée de la bouteille (il faut bien noyer notre chagrin) « les p’tites dames reprendront bien une bouteille ? » je ne me souviens plus de la réplique, mais comme il y en a une dans le lot qui ne boit pas, elle a du être incendiaire.
Souvent à la fin du service, je propose ma carte du blog et précisant que je ne manquerai pas de parler d’eux en bien … ou pas !

Je n'ai jamais eu droit à cette misogynie lorsque je suis avec mon Astre.

merci Vincent

merci gweno pour ce témoignage édifiant

Personnellement, mais mes expériences dans les 2 ou 3 étoiles se compte sur les doigts d'une seule main, je n'ai jamais vu un sommelier goûter... et dans les "une étoile" et "non-étoilés" les sommeliers se font déjà plus rares...
Qu'un sommelier goûte après coup, en cas de défaut signalé par le client, je comprends.
Que l'on garde quelques cl pour le sommelier si le vin est plutôt rare, c'est une manière de savoir-vivre que je découvre ici et que je serais tout à fait heureux d'adopter le cas échéant.
Qu'un sommelier goûte à la demande du client afin de lui garantir la qualité du vin, pourquoi pas?
Pour le reste cela me semble relever d'un decorum suranné, ou d'un manque de savoir recevoir, non?

IL goûte « mais non vous faites erreur » suivi de « venez les filles ont se casse ».



Dieu que les femmes sont chères et que les hommes valent peu !

Gweno,
merci pour ce regard. Au fond, voila une bonne manière de vérifier qu'un restaurant est sérieux : y traite-t- on avec condescendance le rapport de femmes au vin ?

Une autre anecdote me revient.

Dans un restaurant de Dijon. Un peu fatigué par les dégustations du jour, nous commandons juste 2 verres de chablis de La Chablisienne.

L'un est bouchonné, l'autre pas !

J'appelle la serveuse et lui fais part de mon étonnement, ainsi que de ma supposition que l'un d'entre eux provient d'une bouteille débouchée pour l'occasion, le premier ayant été servi avec la fin de la bouteille précédente. L'hypothèse s'avère exacte.

Je dis (sans réfléchir encore à toutes les implications) : "j'espère que c'est la précédente qui était bouchonnée !"
Elle me répond : "moi aussi !" (ce qui implique tout de même que tous les clients précédents ont eu droit à du Chablis bouchonné... peut-être eût-il été judicieux de répondre "c'est heureusement peu probable"...)
Le verre de vin bouchonné disparait pour être remplacé par un autre verre de vin... tout aussi bouchonné ! Preuve d'un grave dysfonctionnement neuronal doublé d'un art accompli du foutage de gxxx. En plus, il a été impossible de capter a nouveau l'attention du staff (qui était pourtant plus nombreux que les tables occupées), le verre est donc resté ostensiblement plein et ma gorge moins ostensiblement seche, d'autant que personne n'est venu nous proposer un verre de rouge avec le bourguignon alors que le choix était déjà fait.

Bon aller je suis sympa je vais vous éviter la même mésaventure : il s'agissait du Restaurant et "Cave a Vin de la Porte Guillaume"

Benjamin

PS : cette anecdote rappelle tout de même que, pour du vin servi au verre, le personnel n'a aucune excuse pour ne pas goûter chaque bouteille ouverte !!

Benji écrivait:

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cette anecdote rappelle tout de même que,
> pour du vin servi au verre, le personnel n'a
> aucune excuse pour ne pas goûter chaque bouteille
> ouverte !!

Tout à fait d'accord !!
Y compris dans les salons. Je me rappelle passer à un stand, gouter un vin dont la bouteille était bien entamée et signaler au vigneron qu'elle était bouchonnée...

Vaste débat....-

Pour ma part, je déguste de manière quasi systématique les vins dont je viens de prendre commande. Mais il y a façon de faire, se servir copieusement, en faisant profité le staff à côté, et servir un fond de verre inao !!! Vous aurez compris que je suis dans la 2eme catégorie

Autre sujet, autre débat...
Mais l'on peux aussi retourner le problème a l'envers... Puisque nous sommes dans les anecdotes

En plein bouillon avec plusieurs commandes en tête, un vin a décanter et un digestif a servir, je ne peux m'occuper d'une des dernières tables arrivées, un couple d'amoureux. Mon collègue maître d'hôtel prend en commande et débouche un Chassagne Mt les Baudines 1998 de Bernard Morey.... Quelques instants plus tard, le coup de feu est retombé, j'arrive a la dite table pour prendre un peu la T°, et je m'aperçoit que le vin est jaune orangé, complétement oxydé Que faire, la bouteille est déjà à la moitié :

Et là, patatra, on me complimente sur la sélection de la cave, et surtout sur ce merveilleux chassagne, je cite :"d'un parfum exquis" Devant tant de bonheur face a ce vin, je suis un peu resté bouche bée.... Et puis je n'allais pas casser l'ambiance romantique

Reste aussi les faux soucis de bouteille mal choisit par le client, mais qui a la commande refuse l'idée d'être conseillé....Et qui une fois le bec dans l'eau tente de faire passer le vin pour mort ou madérisé ( terme préféré des "clients" ces derniers temps )... Ceux là en règle général, n'on pas le réflexe de se protéger le dentier qu'ils on déjà Bernardo qui viens de dégainer.... -

Bernardo,

dans ton cas (celui du couple) je suppose que le mieux à faire est de dire que tu le trouves tout de même un peu inhabituel (voire qu'il fait plus que son age, ou encore qu'il pourrait être "encore un peu meilleur") de sorte à ménager la chèvre (tes clients) et le chou (ton honnêteté intellectuelle...)...

Pas facile, c'est certain !!
L'important c'est tout de même un client content...

Benji

FRGO écrivait:

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> Benji écrivait:
>

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>

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>
> Tout à fait d'accord !!
> Y compris dans les salons. Je me rappelle passer à
> un stand, gouter un vin dont la bouteille était
> bien entamée et signaler au vigneron qu'elle était
> bouchonnée...

Ca m'est arrivé souvent et en général le producteur me remercie (parce qu'ilne doit pas vendre grand chose avec ses vins bouchonnés)

cette anecdote rappelle tout de même que, pour du vin servi au verre, le personnel n'a aucune excuse pour ne pas goûter chaque bouteille ouverte !!

Tout au contraire, c'est une hérésie économique ! Toute goutte bue est une goutte non facturée alors que goûter un vin vendu en bouteille ne coûte rien

> FRGO écrivait:
Tout à fait d'accord !! Y compris dans les salons. Je me rappelle passer à un stand, gouter un vin dont la bouteille était bien entamée et signaler au vigneron qu'elle
était bouchonnée...

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Benji écrivait:
> > Tout à fait d'accord !! Y compris dans les salons. Je me rappelle passer à un stand, gouter un vin dont la bouteille était bien entamée et signaler au vigneron qu'elle était bouchonnée...Ca m'est arrivé souvent et en général le producteur me remercie (parce qu'ilne doit pas vendre grand chose avec ses vins bouchonnés)

Bah moi, malgré toutes les précautions linguistiques et formes mises dans mon doute, il me dit que c'est moi qui ne reconnaît pas le terroir et que la bouteille est parfaite !
"De toutes façons, depuis le temps que la bouteille est ouverte, si le vin avait eu un problème, on nous l'aurait dit; Môssieur".
Sur ce, il tourne les talons et refuse de me faire goûter le reste de sa production.
A la décharge du Domaine de la P., ce n'était pas Philippe C. qui officiait. Probablement un couple de vendeurs un peu, comment dirais-je... bourrus. Oui ! Bourrus est bien le terme qui convient...

Pour apporter un peu d'eau de vin a mon moulin ...

La dégustation rapide du sommelier précédant celle du client est un service, un peu comme lorsqu'on se rend au garage avec sa voiture pour la révision annuelle.... Et que l'on vous facture l'essai de cette dernière pour voir si tout est ok.... De là a dire qu'un sommelier est là pour la sécurité..... Celle de l'esprit en tout cas et en règle général of course

Pour ma part, je ne suis pas un habitué des grands restaurants, même si j'en ai fait quelques-uns, et je n'ai jamais fait attention à ce détail. Mais au-delà de l'aspect "on me pique ce que je paie", je trouverai ça intrusif, un peu comme si le serveur prenait une bouchée dans mon assiette pour voir si ma viande est bien cuite...

Comme suggéré par d’autres messages, il me semble que la règle devrait être :
« monsieur ou madame, souhaitez-vous que je goûte le vin pour vérifier s’il convient, ou souhaitez-vous le faire vous-même, sachant que je n’interviendrai que si vous avez un doute ».

Et nous de lui répondre :

"Je me les sers moi-même avec assez de verve
Et ne permets point qu'un autre me les serve !"

Tu te sers toi-même quand il y a un sommelier ?

Débat intéressant
Je pense que le sommelier (surtout à un certain prix doit savoir ce qu'il vend) et pour savoir à quel stade est un vin il faut bien qu'il le goûte .
Ainsi il peut conseiller, quel vin se déguste bien en ce moment et sur quelle registre on est.Comme rare son les sommeliers qui croulent sous l'argent (et on un foie très costaud) pour ouvrir des grosses bouteilles pendant leur petite coupure de l'après midi chez eux il n'y a pas 36 moyens.
On demande au sommelier des connaissances sur ses vins, savoir ou ils en sont pour pouvoir établir le bon conseil et arrêter une référence si il le faut.
Il ne peut pas se référer qu'aux degusts d'lpv (bien qu cela soit utile)

je trouverai ça intrusif, un peu comme si le serveur prenait une bouchée dans mon assiette pour voir si ma viande est bien cuite..
c'est sur que vu comme ça mais le cuisinier a gouté la viande sait de quelle qualité elle est et surtout c'est lui qui transforme le produit avec sa technique .il sait ce qu'il envoi sur table.
Pour le vin c'est différent on suit sa transformation et on a aucun autre moyen de vérifier la qualité et l'état du vin que d'ouvrir une bouteille et de gouter.

bien sur il y a goûter et goûûûûûûûûû^ter;)

François Audouze écrivait:

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> Tu te sers toi-même quand il y a un sommelier ?

Cette question l'est tout autant . Le sommelier doit-il toujours servir le vin pendant tout le repas ou juste le premier verre???
Connaissant l'évolution de le répression de prise d'alcool, et la"responsabilité" du restaurateur envers ses clients.

calis écrivait:

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> François Audouze écrivait:
>

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>

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> > Tu te sers toi-même quand il y a un sommelier ?
>
> Cette question l'est tout autant . Le sommelier
> doit-il toujours servir le vin pendant tout le
> repas ou juste le premier verre???
> Connaissant l'évolution de le répression de prise
> d'alcool, et la"responsabilité" du restaurateur
> envers ses clients.

Tout dépend de sa réactivité :)o

calis écrivait:

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> Je pense que le sommelier (surtout à un certain
> prix doit savoir ce qu'il vend) et pour savoir à
> quel stade est un vin il faut bien qu'il le goûte
> .
> Ainsi il peut conseiller, quel vin se déguste bien
> en ce moment et sur quelle registre on est.Comme
> rare son les sommeliers qui croulent sous l'argent
> (et on un foie très costaud) pour ouvrir des
> grosses bouteilles pendant leur petite coupure de
> l'après midi chez eux il n'y a pas 36 moyens.
> On demande au sommelier des connaissances sur ses
> vins, savoir ou ils en sont pour pouvoir établir
> le bon conseil et arrêter une référence si il le
> faut.
> Il ne peut pas se référer qu'aux degusts d'lpv
> (bien qu cela soit utile)


Je suis assez d'accord avec cet argument !

Gweno,

Il est vrai que ce coté "macho" n'est malheureusement pas prêt de disparaitre (cela reflète néanmoins le niveau de l'établissement à mon sens)...

Régulièrement, lors d'un diner en tête à tête, on s'approche de moi "je vous fais gouter le vin ?" et je m'amuse à répondre : "non, c'est madame...".

Zeff,
Je pense que celui qui devrait goûter en premier est celui qui a commandé le vin. Lorsque c'est mon choix, je l'assume et si le sommelier veut le faire goûter à François, je demande que ce soit moi qui le goûte !
Ceux qui nous connaisse nous le font goûter généralement à tous les 2 ... cela invite les conflits !

calis écrivait:

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> François Audouze écrivait:
>

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>

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> > Tu te sers toi-même quand il y a un sommelier ?
>
> Cette question l'est tout autant . Le sommelier
> doit-il toujours servir le vin pendant tout le
> repas ou juste le premier verre???
> Connaissant l'évolution de le répression de prise
> d'alcool, et la"responsabilité" du restaurateur
> envers ses clients.

En incitant le client à repartir avec la bouteille entamée comme on le voit de plus en plus, le restaurateur se dédouane quelque peu en responsabilisant le client sans le culpabiliser.

Gweno1 écrivait:

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> Zeff,
> Je pense que celui qui devrait goûter en premier
> est celui qui a commandé le vin.

Bien sûr. Mais dans mon cas, Madame aime bien avoir un oeil sur la carte par rapport au budget vin (elle craint que je m'emballe un peu parfois... comme si cela m'était déjà arrivé !) et donc régulièrement elle donne son avis, voir même fait, le choix final (entre 2 ou 3 vins).
Et même dans ce cas le reflexe primairo-primate du serveur / sommelier fait surface : "Hunk ! Gromok : homme gouter vin !"

Jean-François,

Toutes les traditions ne sont pas forcément mauvaises.

Je sais qu´il est de bon ton désormais de verser dans le féminisme primaire, parfois même au détriment de la galanterie, mais on ne peut demander au sommelier d´identifier au premier coup d´oeil une femme ayant des connaissances sur le sujet

Luc

François Audouze écrivait:

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> Comme suggéré par d’autres messages, il me semble
> que la règle devrait être :
> « monsieur ou madame, souhaitez-vous que je goûte
> le vin pour vérifier s’il convient, ou
> souhaitez-vous le faire vous-même, sachant que je
> n’interviendrai que si vous avez un doute ».

c'est effectivement ce que j'aime entendre d'un sommelier, mais qui se fait très rarement à part dans les grands étoilés...

Nicolas

Laisser son épouse choisir le vin et en plus le goûter, mais où va-t-on ? 65 ans que les femmes ont le droit de vote et voilà le résultat !

Pour avoir un peu travaillé dans la restauration à une époque, je pense qu'il faut être un peu indulgent avec les sommeliers. Les amateurs et amatrices éclairés de vins ne sont qu'une petite partie de leur clientèle.
Ils en voient débiter à longueur de journées des poncifs sur le vin,
et doivent parfois aussi conforter (ou habilement modérer) les choix de Monsieur qui veut faire le cador devant madame (ou sa belle famille, ses collègues etc...).
Alors si il sont parfois sexistes ou péremptoires au premier abord, un peu de savoir être de part et d'autre suffit en général pour ne pas se retrancher chacun dans son camp et gâcher un repas.

Ou pour faire clair: il y a sans doute autant de c... chez les sommeliers que parmi les amateurs/trices éclairés de vins. ()

Laisser son épouse choisir le vin et en plus le goûter, mais où va-t-on ? 65 ans que les femmes ont le droit de vote et voilà le résultat !

Oui, pourquoi pas une femme ministre des sports tant qu'on y ait !

Il n'est pas question de féminisme ou autre mais juste comme le faisait remarquer Gweno que la personne qui commande le vin est la personne qui doit le gouter ; ce n'est pas toujours retenu par les serveurs / sommeliers quand c'est une dame qui commande le vin.

Tout comme (et c'est HS), dans les restaurants qui présentent des menus sans les prix sauf pour la personne qui invite, lors de diners en tête à tête avec ma femme, c'est systématiquement moi qui ait le menu avec les prix... c'est embarrassant lorsque ma femme m'invite pour mon anniversaire !