Un Saint véran les crèches 2011 du domaine Saumaize-Michelin, gardé pour juger du potentiel de la cuvée... Rien qu'à sentir le bouchon le diagnostique était posé... Il semblait y avoir du vin derrière....bref, j'ai bu une bière pour oublier^^

TCA
Où l'on apprend que la nouvelle génération élevée aux carottes en sachet serait presque insensible au goût de bouchon !

A lire !

www.sfchronicle.com/...

TCA
Marché de niche en vue pour lutter contre le goût de bouchon !


www.winespectator.co...

Castello di Volpaia.

Nez madérisé.... Pouah, après je sens le bouchon. Bingo, c'est bouchonné. J'en ouvre une deuxième, c'est comme d'hab.

moi un Marsannay "Le Finage 16" de René Bouvier, sans l'ombre d'un doute malheureusement... j'ai quand même écrit au domaine pour le signaler.

Un Chablis 1er cru (Jouan) 2012 de T Pico la semaine passée m'a fait un superbe et dernier (cette saison) civet de chevreuil...

jlj

Et hier, une James 2010 de JMB...
J'ai beau épluché le calendrier de Maria, je ne trouve pas de jours liège, pourtant!!!

jlj

Ce soir chez moi, l'évier s'est rincé un Savennières 2005 du domaine aux Moines irrémédiablement liégeux...

Au diner ce soir, un Domaine de l'hortus Grand Cuvée rouge 2016

Quand j'ai goûté le vin, tout de suite le bouchon, en l'aérant le goût a disparu.
Je me suis dis, j'ai eu de la chance !

Tu parles, 10 mn après, c'était une horreur
Direction évier


Daniel

désastre avec un Clos de la Maréchale 2006 de Mugnier ... avec happy end, puisque le vin était pas bouchonné

J'ai eu juste le même problème la semaine passée avec un Savagnin 2008 de Tissot... et pas bouchonné non plus.

jlj

Un bouchon qui part en miettes comme celà, c'est un défaut de trous de vers ou de fourmis ( qui a d'ailleurs de grandes chances de donner une bouteille couleuse - soit au bout quelques semaines après mises...ou plus tard ... ou bien plus tard ).
Il n'y a aucune corrélation entre ce défaut et le gout de bouchon.

intéressant ... mais cette bt de Mugnier sort d'une caisse de 12 qui n'ont pas présenté le même défaut, les vers sont-ils retenus/confinés par la capsule ?

Les bestioles font leurs galleries dans le liège brut AVANT qu'il soit tubé.
Ensuite le liège est tubé dans la planche ( bref: le cylindre est obtenu ). En cas de pas de bol, on peut avoir un cylindre dont les contrôles visuels extérieurs sont OK, mais l'intérieurs est disons comme mité. Le bouchon est donc paré pour finir classé dans une belle qualité dans ton cas, on voit sur la face externe étampé "chambolle....etc" que la qualité visuelle est celle d'un plutôt haut de gamme.
Les planches brutes sont passent par l'étape dite du bouillage avant tubage, et une heure dans de l'eau à ébullition, ça calme les vers et les fourmis....Le mal a été fait en amont, ce n'est pas une "contamination" du bouchon une fois qu'il existe tel que tu le vois.

NDLR 1: ce type de défaut engendre donc à terme une bouteille dite couleuse centrale ( il y a aussi la couleuse périphérique qui a d'autres causes imputables plutôt aux conditions de mise, la bouteille, le traitement de surface du bouchon, T° de stockage / transport, etc... ). Couleuse centrale = le vin passe par le coeur du bouchon. Couleuse périphérique = le vin passe à l'interface verre / liège. La mesure prophylactique principale au niveau de la plantation des chênes lièges est de limiter la présence de bestioles, ce qui passe par exemple par l'absence d'animaux ( plus gros ...) au milieu des arbres,vecteurs de parasites. Ce pourquoi les planches de liège du Maghreb seront impropres à donner du liège à bouchons tant que des chèvres s'y baladeront, par exemple.

Il existe un procédé pour s'affranchir de ce problème depuis peu sur des lièges naturels, lié à un fabricant, mais on m'accusera de faire de la pub ( en plus, c'est pas eux qui me payent ) donc je ne détaille pas. C'est un tri du bouchon après tubage.

NDLR 2 : En terme de risque statistique, le risque de couleuse centrale "admissible" par le bouchonnier dépend de la qualité du bouchon ( et donc de sont prix ). Pour faire simple, disons qu'entre 1 et 2% de "couleuses" mesurables dans les qq mois après mise sont dans la tranche qui agace le viticulteur mais qui n'est pas réellement prise en charge par le bouchonnier. A moins de 1 %, le message est = pas de chance, mais circulez y'a rien à voir. A dessus de 2%, il peut y avoir un règlement amiable, qui est de toute façon TRES éloigné de la valeur totale des bouteilles.
Au cours des années peu glorieuses du liège naturel ( disons du milieu 90's au milieu 2000's ), il est arrivé que des lots avec des bouchons plutôt entrée de gamme ou moyenne gamme coulent à 10% !!!!!

NDLR 3 :
Le vin peut être embouteillé selon 2 circuits physiques différents: le tiré bouché TB ou le 4 opérations ( 4 OP, ou parfois 5 OP ).
En TB le vin est mis en bouteille, avec un bouchon, puis remis dans des box. Plus tard a lieu la reprise d'habillage pour mettre une étiquette et mettre en carton / caisse. L'opération est en partie manuelle, les couleuses sont écartées. Ne passeront ( quasiment ) que les bouteilles comme la tienne: ça ne coule pas de suite, ce n'est pas détectable avant le tire bouch. Ou assez tard entre la reprise et le tire bouch'.
En 4OP, le vin est directement mis en une seule fois en carton et palettisé. Tout ce qui doit couler va couler.
Si on prend un même lot de bouchons avec potentiel 0.5% de couleuse à 3 mois ( hypothèse d'école ) alors on aura la chose suivante pour le consommateur:
- 0.5% de couleuse si mise 4OP
- Quasi rien mais pas zéro en mise TB puis reprise. Disons moins de 0.1%.

Merci pour ces infos, Christophe.

A quoi sert le petit cylindre de cire coulé au dessus du bouchon chez des domaines comme Zind Humbrecht ?
A protéger le bouchon des bestioles même une fois tiré bouché ?

Ca sert à rien, c'est visuel.

Certains cirent sur des bouteilles stockées en Tiré Bouché ( TB ) en imaginant que ça protège d hypothétiques insectes bouffeurs de lièges.
D'autres cirent en imaginant que ça va protéger le vin par rapport à des phénomènes d'oxydation sur des bouchon liège naturel.
Dans les 2 cas ça relève de l'homéopathie: ça ne fait pas de mal, ça ne fait pas de bien, mais ça permet à certains de mieux dormir....

www.24heures.ch/savo...

Je sais pas si vous avez accès, mais quelle découverte. Plus de débat possible

Domaine Ganevat « Grusse en Billat » 2012

La robe d'un joli doré annonçait un joli vin, malheureusement, au nez c'est indéniablement bouchonné.
La matière en bouche aurait pu être belle, mais elle est là aussi gâchée par le TCA.

A noter que le bouchon était intégralement imbibé.

Grrrr, c'était ma dernière.

oliv écrit: Merci pour ces infos, Christophe.

A quoi sert le petit cylindre de cire coulé au dessus du bouchon chez des domaines comme Zind Humbrecht ?
A protéger le bouchon des bestioles même une fois tiré bouché ?

Oliv,

je suis surpris que tu ne sois pas au courant.
Si la cire est en contact avec du liquide ( vin ) elle va se détacher et être oxydée. (j'ai dejà tester sur zind)
C'est un signe d'oxydation et de vin daubé.

Mais ce n'est pas super efficace, car une bouteille peut etre daubé avec une cire intacte.
Pour moi c'est une bonne idée cette cire mais cela ne semble etre partagé que par 1-2 viticulteurs.

Euh, j'ai pas compris, François.

Quel liquide serait en contact avec quoi ?
L'opercule de cire que j'ai vu sur les Zind est sous la CRD, entre elle et l'extérieur du bouchon.
Donc à l'opposé du contact avec le vin sauf cata totale.

J'imaginais ce rajout comme une sécurité contre les vers lors d'un stockage tiré bouché avant habillage.
Tu veux dire qu'elle se détache en cas de saignée dans le bouchon et sert d'indicateur ?
J'ai dû rater une étape car quel intérêt ? On renvoie au domaine et il vous change la bouteille ?

Quand le bouchon est imbibé ou en cas de grosse coulure, la cire se décolle et change de couleur (ou elle change de couleur et se décolle).

Ok mais c'est quand même pas mis juste pour ça, si ?

Domaine Daniel Bouland, Morgon vieilles vignes 2010

Vendredi soir passé, envie d’un beaujolais pour accompagner des paupiettes au poivre vert.

Mon choix se porte sur cette cuvée dont les petites sœurs m’avaient déjà fait plaisir, même si je subodorais qu’elles n’avaient pas encore tout donné.
Ouais, ben en parlant de subodorer, à peine la bouteille ouverte, mon nez fut assailli de l’odeur tant redoutée. Je goûte par acquis de conscience, et le doute ne m’habite pas un seul instant. Du TCA d’école comme je n’en avais peut-être jamais rencontré. Moi qui ai souvent tendance à vouloir faire confirmer mon ressenti de bouchon par une autre personne, je n’en ai pas senti le besoin.
Bon, c’est pas grave, je trouve que j’ai un taux de bouteilles bouchonnées «acceptable», c’est la vie, c’est du vin, c’est vivant, etc …

Je me rince la bouche, je prends un autre verre, et je vais chercher sa jumelle.

Je hume le bouchon et … patatras, revoilà cette odeur qui vient me chicaner les narines. Comme ce n’est pas aussi intense que pour la première bouteille, j’essaie de me convaincre (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) que ce sont les réminiscences de la première qui parasite mon aspirateur à effluves. Donc je goûte et… grande lassitude. Bis repetita non placent! Et puisque j’en suis aux locutions latines, j’ai décrété que perseverare diabolicum et nous avons bu de l’eau

Il y aura des jours meilleurs.

Bien cordialement,
Eric

Le liège a encore de l'avenir...

www.foodandwine.com/...

Une Vosne-Romanée 2014 de chez Mongeard-Mugneret me semble clairement bouchonnée.
Un gout de serpillère, de rongeur dans le grenier, une cagette en petit bois moisie ...
Dans un réveal-up intense de 55cl, l'aération augmente le phénomène.
Je regoûte le soir par acquis de conscience et c'est identique avec même une sécheresse marquée en bouche pour la gorgée que j'ai eu le tort de porter à mes lèvres
J'ai déjà dû boire entre 20 et 30 bouteilles de chez eux sans jamais avoir ce problème.

Je l'ai signalé au domaine, pour la science et parce que je suis un peu inquiet vu qu'il me reste des 2014 de chez eux.
Ils m'ont demandé très professionnellement de leur apporter le bouchon pour analyse lors de mon prochain passage.
Il se trouve que je devrais pouvoir y passer après-demain sinon il aurait fallu attendre l'automne pour que je leur laisse.
D'où ma première question: Si le bouchon est contaminé, le restera-t-il toujours avec la même intensité ?
Il semblerait donc qu'il soit possible de faire des analyses plusieurs mois après l'ouverture.

Et la seconde: Est-il possible qu'il n'y ait qu'un bouchon contaminé de façon isolé ou alors il y a forcément une grande partie du lot qui est touchée ?

Je mesure là aussi l'avantage qu'il y a d'acheter en direct parce que lorsque c'est en x ème mains, c'est un peu plus délicat pour signaler le problème.
Je l'ai vu il y a qqs semaines avec une Pomerol Rouget 2001 achetée sur IDW. Le bouchon était sorti en miette et le vin était bouchonné.
Dans ce cas on n'a plus qu'à s'asseoir dessus.
Je trouve que j'ai un taux de bouchonnées assez faible mais quand ça arrive, ça fait toujours rager

starbuck écrit: Est-il possible qu'il n'y ait qu'un bouchon contaminé de façon isolé ou alors il y a forcément une grande partie du lot qui est touchée ?

C'est possible d'être tombé sur LE bouchon farçi sur 1000, comme il est possible que le lot soit un peu hors des clous.
Tout est possible, son contraire aussi, et le fait de tomber sur une quille bouchonné ne permet de tirer AUCUNE conclusion.

je suis passé au domaine qui m'a remplacé la bouteille.
J'en ai ouvert une autre depuis et elle était impeccable.
C'est à priori très rare et pas simple à comprendre.
De passage au Soufflot, je lui en ai parlé puisqu'il ouvre beaucoup de bouteilles.
Charles m'a parlé d'un taux de 5 pour mille.
Désormais quand ça m'arrivera, j'enverrai le bouchon au domaine pour analyse ... ou pas.
Un pro me disait que certains domaines demandent le bouchon pour éviter les petits malins qui essayeraient d'avoir une bouteille à l'oeil de temps en temps.
Du coup quand la déviance est légère, le client ne réclame pas forcément.
Dans mon cas, c'était un cas d'école. Le vin était imbuvable et le bouchon puait également.
Je trouve en tout cas très correct quand le domaine remplace la bouteille défectueuse.

Je trouve en tout cas très correct quand le domaine remplace la bouteille défectueuse.

Peut-il en être autrement si on rapporte la bouteille (pleine) avec le bouchon ?
Sans la rapporter, c'est autre chose, certains tentant probablement de gruger…
Chez un caviste, c'est sans doute plus compliqué car il n'est pas directement responsable et peut avoir lui-même du mal à obtenir un dédommagement (surtout pour les domaines spéculatifs).

-un Latour à Pauilac 1982, un Armalhaic 2001, un Talbot 1986, un Branaire 1998, un Côtes Rôtie Guigal 1999, Un Bosquet des Papes 2013 et tant d’autres ...c’est le prix à payer pour un produit vivant, et la déception qui en découle quand on n’a pas sa petite sœur.


C’est le jeu ma pauvre Lucette....

Une sensation légèrement liègeuse et savonneuse sur un Domaine du Vissoux, Fleurie, Les Garants, 2016. Ces notes étaient présentes sur le bouchon, à midi. Le soir, sans qu'il n'y ait une grande évolution, ces notes savonneuses et liégeuses/amères sont toujours présentes. Assez peu spécifiques et identifiables par des personnes non aguerries, il n'en reste pas moins qu'elles ont masqué et pris le dessus sur ce vin dont on devinait derrière, une certaine forme de floralité, de finesse tannique et de légèreté. Bref, un bouchon fourbe et sournois. Dommage...