C'est pas que ce soit en bout de course, Jean-Bernard, c'est que cela manque cruellement du soleil nécéssaire pour donner du fruit sur de longues années.... je parle globalement, évidemment.

Ok Patrick, je le note car c'est intéressant. Je ne polémique pas, je n'ai pas de billes pour ça, pas d'autres expériences dans la région.

Bonjour,

Burlenberg 2005 est-il à boire de suite ? Est-ce un grand millésime pour ce cru ?

J'ai été déçu par celui-ci il y a environ un an alors que 2003 m'avait vraiment scotché, un de mes plus grands moment vin.

Fabrice.

Burlenberg 2005 est-il à boire de suite ? Est-ce un grand millésime pour ce cru ?

Par rapport à 2003, c'est en retrait, mais ce ne sera pas aussi maigre que 2002. Personnellement, pour un millésime frais, je trouve le Burlenberg 2004 très intéressant, quoique très animal. Ailleurs, c'est plus "dur".

Je ne peux pas croire qu'on puisse qualifier le Burlenberg 2002 de maigre (même relativement)!
Avons nous bu le même vin?

Jean-Bernard,

Oui, je maintiens, en comparaison, bien sûr au 2003, au 2005, voire au 2004. Cela ne veux pas non plus dire que l'on a là un vin "maigre" ou "désseché", encore que "maigre" soit probablement un mot trop fort, même comparativement. Probablement que ses congénères de millésime ont forcé mon vocabulaire....

Merci Patrick, ça me rassure sur mes perceptions, et ça me donne une furieuse envie de goûter un millésime solaire.

En tous cas en Belgique, je planifie un assez gros machin, en Belgique sur les "noirs" alsaciens 2003 vs 2009 avec des tas de pirates bourguignons... ca devrait être ... amusant, pour le moins.

je planifie un assez gros machin, en Belgique sur les "noirs" alsaciens 2003 vs 2009 avec des tas de pirates bourguignons... ca devrait être ... amusant, pour le moins.

tu nous diras si vous avez retrouvé les grands terroirs

Patrick Bottcher écrit: un assez gros machin

Oulà.... Ces mots en disent longs...

Pour la science, mes impressions sur ce Burlenberg 2004.
Ici aussi, ça semble sacrément dur...

lapassionduvin.com/p...

bonjour j'ai trouvé chez un caviste les bouteilles suivantes de ce domaine :
- Gd cru altenberg de bergheim 1989
- Gd cru altenberg de bergheim 1997
- Gd cru Schoenenbourg 1997

Toutes sont à des prix abordables. Avez-vous un conseil ? Est-ce que l'une dépasse les autres ou est-ce que l'une est quasiment introuvable ?

C'est quoi abordable ?

entre 40 et 50euros chacune. Enfin il me semble, j'irai revérifier quand même si jamais ça vous semble pas possible.

finalement j'ai acheté le Schoenenbourg 1997 riesling vendanges tardives, je l'ai ouverte ce soir et comme tout le monde le bouchon s'est effrité.
Il a fallu la passoire et la carafe, dommage pour une bouteille à 40€. Sinon le vin m'a trop emballé, trop vif en entrée de bouche. Sinon une acidité et une minéralité assez plaisantes.
Bref, évitez l'année 1997 chez Deiss

Bref, évitez l'année 1997 chez Deiss

Trop emballante ?! O.

"le vin m'a pas trop emballé" désolé pour la faute mais je pense que vous aviez compris.

Bonjour à tous,

Bu hier soir un Burlenberg 2003 du Domaine Marcel Deiss, carafé 3 heures.

Ce même vin dans le millésime 2002 avait été pour moi une de mes découvertes de l'année 2011 et m'avait littéralement bluffé...il n'en a pas été de même avec ce 2003.

Le nez est monolithique sur des arômes de pneus neufs (et oui), de marrons chauds (un coté un peu brulé / grillé) et le caoutchouc brulé...rien n'a faire pour passer à autre chose malgré les 3 heures de carafe et l'agitation dans les verres.

La bouche est massive, dense, puissante mais devient rapidement asséchante à l'extrème... (chauffe du bois ?)

La sensation que le vin n'a pas grand chose à donner à part sa puissance et son élevage.

Bref j'ai autant détesté ce 2003 que j'ai adoré le 2002 il y a quelques mois : tellement mauvais que malgré les effort de mon compère et de moi même, les verres n'ont pas été terminés et le vin a fini à l'évier. Non noté donc...

Une drôle d'expérience donc qui ma laissé dubitatif. Me reste un autre 2003 en cave, que j'appréhende avec un énorme pessimisme.

Un merveilleux souvenir que cette dégustation de vins matures de JM Deiss. Tous avaient quelque chose à raconter. Le Mambourg était moins en forme mais était très agréable avec de la finesse au départ.
Deiss
- Mambourg 2002: très agréable mais sans ligne conductrice comme les suivants. On a l'impression que la bouteille a souffert avec un coté oxydatif 2 heures plus tard.

- Schoenenbourg Riesling 1995 vendanges tardives: suprème finesse avec des arômes d'agrumes dévieloppés à l'infini, mais aussi des fleurs blanches, du litchi. Une merveille.

- Grand vin de l'altenberg 1997: fermé, pas en place, avec initialement trop de sucre en avant. Rebu 2 heures après, il se révèlera beaucoup plus causant sur des parfums de tisane, mais sans la grandeur de ceux qui l'entourent.

- Altenberg Gewurztraminer 1995 selection de grains nobles: nez et accord avec la bouche qui est une déclinaison de rose, litchi, confiture d'orange amère, poire avec une minéralité qui vous emmène avec élégance et persistance jusqu'au fond du palais pour vous y perdre. Grand vin qui ne fait pas le sucre qu'il porte.

- Altenberg Pinot gris 1994 selection de grains nobles: Tout aussi grand par une finesse insigne, des parfums d'une grande élégance sur la pomme et le cidre, le litchi, la rose extrèmement bien en place. Une harmonie à couper le souffle tellement il emplit le palais de sa légèreté et de sa longueur parfumées.

Une grande dégustation et une découverte pour beaucoup. Merci Mr Deiss de faire des vins de ce niveau. Les vins de complantation nous ont paru toutefois moins convaincants, mais le niveau est élevé.

Le blog de mon club

Jolie petite dégustation en effet...

J'ai dégusté un Mambourg 2002 chez Deiss fin décembre et c'était incroyable de finesse, de tension, de minéralité et de précision.

Ce serait donc pas étonnant que la bouteille que tu as dégusté ait souffert comme tu l'as dit...

A+

Bu en after d'une horizontale Bouchard Père et Fils 1983 avec queqlues Lpviens.

Marcel Deiss Engelgarten 2008

Il y a un bel équilibre avec des SR, c'est d'abord un peu perlant, on a du pétrole, du citronné, c'est riche et frais. C'est sucré avec un aspect tendu. Ca m'a fait pensé à une Marestel de Dupasquier (spécial Manu).

Quatre jour après, le vin a pris toute son ampleur.
Le nez est sur les fruits jaunes, les fruits exotiques, le citron et une pointe de pétrole.
En bouche l'équilibre est exemplaire, on a des fruits jaunes, des fruits exotiques, il y a un petit peu de sucre mais c'est contre balancé par une superbe acidité. C'est long, ample, frais avec une finale citronné.
J'adore.

Edit : j'ai rajouté le millésime, merci.

Quentin, de quelle année stp ton Deiss?

Marcel Deiss Gewurztraminer St Hippolyte 2005
Très belle couleur jaune or, nez très intense mais assez monolithique sur le litchi, un peu d'épices. Belle matière en bouche mais le sucre se fait beaucoup sentir et la finale laisse une légère impression de mollesse. Très bonne longueur toutefois.
Un des exemples de vin bien fait mais au rapport Q/P très défavorable. Au niveau des vins de cépage on peut tomber un peu sur tout chez Deiss...

Christophe

Un des exemples de vin bien fait mais au rapport Q/P très défavorable. Au niveau des vins de cépage on peut tomber un peu sur tout chez Deiss...

Christophe,

J'ai un peu de mal a interpréter cette phrase... pourrais-tu développer le fond de ta pensée ?

Patrick,

J'aurais du séparer les deux idées.

D'une part ce vin (d'une bonne vingtaine d'euros) entre par son prix en concurrence avec énormément de beaux crus dans la région. Il est bon, sans plus, mais ne dépasse pas un Gewurz GC Steinklotz de Mosbach bu il y a quelques semaines. Et ce dernier vin coûte quasi moitié moins...

Pour ce qui concerne les vins de cépage chez Deiss, je me suis déjà retrouvé en face de superbes cuvées (Muscat 08, PG 02 Bleblenheim) mais aussi en face de vins relativement insipides (notamment le Riesling 09).

Christophe

Deiss gewurztraminer Altenberg de Bergheim SGN 1997
La robe est jaune légèrement ambrée.
Au nez on sent du caramel du muscat, un côté sirupeux et en retrait, presque effacé le côté litchee.
La bouche est très "huileuse", énormément de sucre et de l'alcool qui masquent la majorité des arômes. Le caramel se fait sentir malgré tout avec toujours ce côté litchee très discret. Longueur moyenne
Moyen

Alsace 1er Cru Huebuhl 2002 – Domaine Marcel Deiss
J'étais resté sur ma faim (ma soif pardon !) avec Grasberg 07 et schoffweg 02 qui s'étaient révélés inintéressants, sans personnalité, indigne de Deiss. Problème de bouteille ?
Ce Huebuhl est d'un tout autre niveau. La robe est d'un dorée magnifique, en bouche le vin est d'une fraîcheur et d'un équilibre remarquable sur l'ananas, l'abricot, la pêche jaune avec un sucre bien dompté par une belle acidité rafraîchissante. Belle longueur et bel avenir encore. Un vin très fin, beau travail !
Ma note : 17/20

Deiss grand vin de l'altenberg 2004

12°d'alcool. Robe jaune dorée soutenue et brillante. Nez explosif sur les fruits blancs et exotiques avec une certaine finesse. Bouche très fruitée, assez concentrée et savoureuse. Ce n'est pas un vin d'une puissance importante mais il est digeste et savoureux, avec une acidité un peu juste, plus consensuel que racé. Pas de botrytis ici contrairement à d'autres millésimes. A point, il ne se bonifiera plus à mon avis. 17,5

Riesling GC Altenberg de Bergheim 2002, Deiss

Un nez changeant, complexe. Fruits, fleurs, miel, champignons frais, pétrole. Waow !
La bouche est riche et tendue (avec une note minérale qui amplifie cette sensation). Moelleuse avec 40g de SR annoncés. La finale est très classe aussi avec en plus du reste, des notes fumées, tourbées et d’une dimension exceptionnelle pour moi.

GC Altenberg de Bergheim 2005, Deiss
Bu sur des gyoza et de la salade cesar
couleur or sombre, nez fruité (pêche blanche, poire), gout sucré et fruité mais le vin reste relativement équilibré : un très bon vin

Gregory