Haut-Brion rouge 1997

Belle robe dense sans trace d'évolution, très beau nez, fruits noirs, tabac et notes fumées. Bouche sensuelle sur des tanins fins, mélange de finesse et de puissance contenue, je note toutefois une pointe de verdeur qui trahi le millésime. La longueur est bonne sans plus.

Une belle bouteille, s'il m'en restait une je la laisserais dormir 2-3 ans en cave. Même si ce fut très bon je dois dire que j'en attendais un peu plus. A mon goût assez loin du Margaux 91 bu au réveillon l'an passé

Bonjour,

Extrait d'une, comme toujours, mémorable rencontre du ZWTG en ce début 2008 dont vous trouverez le fil (rubrique Dégustations éclectiques) ici : www.lapassionduvin.c...

* Haut-Brion 1975 (bouteille ouverte sans décantage et laissée dans une pièce fraîche plusieurs heures) est grand.

Ma bouteille était il y a encore quelques mois couleuse avec un bouchon s'enfonçant dans le goulot et semblant aussi imbibé que mou sous sa capsule encore bien sertie. Le froid de la saison a fait son office et j'ai eu la surprise de ressortir un flacon au niveau légèrement bas et non haute épaule comme je le croyais et au bouchon qui se révèlera certes imbibé, mais solide.
Claude me rappelle que c'est La Mission Haut-Brion qui est noyé par les louanges de R.Parker et non l'illustre voisin tout de même considéré par "The U.S. Critic" comme réussi.

Un nez qui présente de douces notes de boite à tabac et de cèdre faisant pencher vers Pauillac. Un parfum de grand parfumeur !
La bouche est complexe encore tannique, mais bien équilibrée. Le fruit est pur, la longueur est au rendez-vous tout comme une retro gourmande, mais moins pleine et complexe que l'on pourrait l'espérer avec une légère amertume.
C'est tout de même vraiment grand, mais il est vrai que nous ne sommes qu'aux pieds des 3 déesses déjà dégustées (Lafite Rothschild 1975, Latour 1983 et Palmer 1975) et que le hasard d'un Pauillac (oubli malencontreux de Latour) et d'un Pessac esseulés dans l'horizontale a collé ensemble Haut-Brion et l'une des divinités de la soirée, le Lafite.
Or, la comparaison immédiate fait souffrir ....................................
Odieux béotiens que nous sommes....

24 heures plus tard un verre tendu par Claudius tiré de la bouteille encore à moitié pleine et enfin préservée au gaz après 10 heures d'ouverture puis placée dans une pièce à la fenêtre ouverte est magique.
Je ne sais pas au départ ce qu'il m'offre à boire et suis donc sans préjugé croyant même au départ qu'il vient d'ouvrir une bouteille.

Le nez laisse échapper des notes fumées, du graphite, un léger pruneaux et des fruits noirs. Incroyable, encore un brin plus hypnothique que la veille. J'ai l'impression que je vais plonger mon visage entier dans le verre tant je suis mesmérisé par les délicates effluves. Et la bouche, la bouche,... Un velour profond. On se noie dans les draperies précieuses de saveurs rondes avec toujours une jolie acidité qui apporte la tension et la précision nécessaires. Une autre gourmandise.
Un moment de luxe.

A noter que Claudius littéralement subjugué par le nez, est moins enthousiasmé par la bouche (mais il faut souligner à quel point il est tombé en amour exclusif pour le Lafite Rotschild 1975 [dégusté dans la même volée]... Un amour sans concession ).

Cordialement,
dfried

Haut-Brion 75 Très beau nez, sur des notes de confiture de fruits rouges, de tabac et de cuir. En bouche, on retrouve le fruit, la complexité et le style. C’est très bon, voire grand, mais il ne m'a pas procuré l’émotion d'un Lafite 75 ou d'un Mouton 96

Yves Zermatten

Petite verticale au GV en présence de Jean-Philippe Delmas :

HB blanc 2005:
La robe est or jaune/blanc. Un premier nez expressif, complexe et encore boisé (50% de futs neufs et un an d'élevage en barriques, dominé par un sauvignon agrumes (kumquat) malgré l'encépagement 50/50 avec le sémillon. L'attaque est souple. La bouche présente une belle trame acide et de la puissance. Une finale fraiche de fruits fins (framboises blanches). Magnifique.
L'accord avec la langoustine bretonne rôtie à la chutney d'ananas est évidemment parfait.

HB 1995 :
La robe est rubis profonde.Un premier nez expressif, une pointe de tabac, qui évolue vers les fruits noirs (cerise noire), puis le bois de réglisse. L'attaque est franche, la bouche est tannique mais dominée par l'acidité. une finale poudrée, épicée, longue. Très Bien.
En accord avec des supions farcis au piment d'Espelette et risotto de riz noir.

HB 1988 :
La robe est rubis profonde. Un premier nez de thé fumé, poivré, qui en s'aérant devient légèrement viandé et minéral.Plus tard, je le trouve fleurs séchées.
Une attaque souple, une bouche tannique. Très grande longueur avec un beau grain de tannins. Excellent.
Il est presque écrasé (presque, mais pas totalement!) par le Canard de Duclair aux poivres torréfiés et aubergine fumée.

HB 1982 :
La robe est rubis, très légèrement évoluée au disque. Un premier nez de poivre, complexe, profond, fumé. Après aération, il est plus minéral et des notes viandées apparaissent. L'attaque est franche, en bouche une belle acidité et un très beau grain de tannins. La finale est superbe et très longue. Magistral, Sublime, Merveilleux...
Sur le carré de veau de lait rôti aux girolles de Sologne, que demander de plus ?

Un bien beau CR !

Quel dommage pour HB 1988...

Haut-Brion blanc 2005 : Très beau profil fruité, l'air dévoilant mieux sa race aromatique (merci, Charles ! )

Un grand Haut-Brion 1988 bu chez AlainW. 1989 le dépasse de la tête et des épaules.
Sur les 2 précédents dégustations, j'avais été déçu (trop tôt ou flacons en berne ?).

Est-il vraiment temps d'attaquer les Bordeaux 1995 (cf les beaux Trotanoy et Lafleur bus chez babette) ?

Dommage pour l'accord (encore que, avec un tour de moulin sur le canard...) mais le vin est superbe, très Haut-Brion.

Personnllement, je n'ai pas trouvé que le 88 était écrasé par le canard !

Mais je t'aime !!

Mais je t'aime !!

Mignon.
Une des dimensions ultimes du vin, non ?
Comme je te l'ai déjà dit, Gwenola, profite ...

Ne t'inquiète pas Laurent !
J'ai mis mon CR dans la rubrique le vin et la table (car pour moi c'était plus un diner qu'une dégustation), lorsque j'aurai mis le photos tu verras si je profite pas !

Bonjour à tous,

N'ayant rien trouvé par la recherche standard, je vous mets à contribution...

Auriez-vous quelques informations concernant le HB Blanc 1971 et surtout est-ce encore buvable ?

Merci d'avance.

Buvable: certainement, fatigué: probablement, pour le reste hormis si "Sir" Audouze en a ouvert récemment, c'est l'incertitude la plus totale

Cavanono,

Je te trouve assez sévère sur ton avis sur HB blanc 1971 sans savoir dans quel état est la bouteille ainsi que la couleur du vin.

La capacité de vieillissement de ces vins est assez exceptionnelle et j'espère que tu as eu l'occasion d'en boire pour donner un avis aussi "tranché" ...

Un simple exemple, Laville Haut Brion 1970 s'est révèlé extraordinaire ce week-end et les CRs seront postés prochainement, le temps de faire une mise en page correcte.

François, comment se présente la bouteille?

c'est pour ca que je dit, que c'est l'incertitude la plus totale
il se peut que se soit grandiose.

ou pas!
Laville Haut Brion 1950 y a 2/3 mois était magnifique,

Après +de 3heurs d'ouverture

Voici la bouteille en question :

J'ai un peu de mal à me faire une idée de la couleur du vin...

Le niveau me parait bas, j'ai offert un 1977 à un ami il y a peu et le niveau était "comme neuf".
1/Est ce que la capsule te semble collé?
2/ quel aspect a le bouchon si tu le voit?
D'un autre coté j'ai ouvert des bouteilles ou ont aurait cru qu'il en manquait 1 tier qui était top et d'autres ou le niveau était superbe et elles étaient fané.

Nono, j'aurais beaucoup de mal à te répondre car je n'ai pas (encore ?) cette bouteille. Je m'interroge quant à l'opportunité de l'acquérir...

Elle me semble avoir eu chaud, le niveau est bien 1.5cm + bas que la 1977 que j'ai eu entre les main, j'ai un Latour 1953 qui est moins bas que ca.

Je pense que compte tenu du millésime (1971) qui n'est pas aussi ancien que cela par rapport à un niveau relativement bas et une couleur (tout en se méfiant des photos) relativement brunissante et bien en fait moi... Je passerais mon chemin François.

Il me semble que la bouteille est eu à un moment un coup de chaud !

ERIC

Merci, chers amis, pour vos réponses.

ebay est ton ami ???

Ouaip.... Comme mon digicode !

Surtout après une soirée LPV...:)o

Galinski écrit: Je pense que compte tenu du millésime (1971) qui n'est pas aussi ancien que cela

Merci Eric !

Bonjour,

Je me permets d’entrer dans la discussion.
Personnellement, je trouve le niveau assez bon. Des vins au niveau bien plus bas m’ont comblé.

Par contre, à mon humble avis, Haut Brion 1971 ne vaut pas son rang, la qualité du cru dans les années 70 était bien basse.

Enfin, la couleur du vin me semble bien pâle, confirmant mes craintes qualitatives.

Perso, j’éviterais cette bouteille, j’aime mieux me tourner vers un vin jeune et de qualité au même prix. Il y a tant de crus à découvrir, pourquoi prendre un tel risque.

Cordialement

Pourquoi ?

A moi de t'en poser une... ton épouse n'est pas née en 1971 ?

Quelle est la question précise?

Cordialement,

Je te demandais si ton épouse était née en 1971. A mon avis non...

et ?

Et je suis née en 1971 et Mon FRGO de mari voulait me faire un cadeau !