Envoie moi un message auparavant, je t'aiderai à te reperer (j'ai des plans du vignoble).

Manu.

>

Voici quelque chose qui, je pense, pourra aider beaucoup d'amateurs....

plan ici

Mais j'avoue que ce domaine n'est pas évident du tout a trouver, aucune indication, même si on nous explique le chemin, c'est pas évident....surtout que quand on est devant on se dit "c'est ça Rayas?".

Manu.

Actuellement un petit Parisy du domaine des tours en 2006, avec toujours cette petite pointe gazéifiée en finale. Mais sinon, c'est comme papa dans maman, quelle facilité, quelle belle gourmandise, vraiment du petit lait pour 5 euros la bouteille.

Gael

CR:Quand les épouses sont absentes ... tajine d'agneau aux fruits secs (figue, pruneau, aromatisé au paprika et à la cannelle) et en dégustation :

A l'aveugle pour Alain Hinant, je connais l'échantillon.

Château Rayas 1998
La bouteille est ouverte le midi pour dégustation le soir, simplement débouchée en cave.
Comme je carafe Terre Inconnue Los Abuelos 2003, j'en profite pour goûter et je décide de la carafer en même temps.

La robe est évoluée sur des teintes orangées.
D'emblée, le nez annonce un vin costaud, voire alcoolisé sur des notes très épicées, de réglisse, de cuir et un petit côté animal.
Confirmation du ressenti au nez avec un vin qui emplit littéralement la bouche proposant un ensemble épicé et réglissé avec des tanins intégrés.
Avec une longue aération, le fruit apparaîtra.
Un vin costaud, à garder en toute confiance et en toute ... gourmandise.

Voir aussi le CR sur Terre Inconnue.

Olivier

à ces deux là! plus aucune limite...(tu)

à bientôt,
Alfonso

Moi qui croyais que tu te morfondais de l'absence de Nancy.

Belle dégustation.

Me morfondre ? Môa ?
Il y a une vie à côté tout de même -

Va falloir qu'on se calme, enfin pas avant la fin du WE en champagne !

Olivier

C'était hier soir, un passage à Toulouse me permet de passer rendre visite, et d'apporter deux bouteilles (et pas de petit pot de quoi que ce soit) à mon ami Pierre Loup.

Ce faisant, il était prévu que je reste pour un apéritif amélioré dirons-nous, et la table du salon se remplit. Arrivent des verres contenant un liquide jaune de belle couleur, au nez marqué, qui me semble être un chardonnay de belle origine avec du gras et de la consistance. Le vin est froid, voire trop froid, en général cela ne me dérange pas mais là cela masque les arômes qui apparaissent petit à petit et m'éloignent de la Bourgogne. Un Chardonnay étranger ?

Que nenni ! C'était un Rayas blanc 2002 qui se révèle à l'aération et au réchauffement, et qui gagne en complexité et en douceur. Avant même que cette bouteille ne soit finie, Pierre amène un autre blanc du même domaine : Fonsalette 1988. Là les notes sont plus fermes, plus évoluées, mais c'est un grand blanc avec encore des parfums et de la texture. J'aurais tendance à préférer Fonsalette, mais en revenant ensuite sur Rayas c'est quand même plus en finesse.

Bref, pour moi c'était la semaine du Fonsalette blanc ! Le 1988 arrivait après après un Fonsalette blanc 1997 samedi dernier au Chaudron (Tournon), qui présentait une couleur orange et des notes oxydatives que n'aurait pas renié un savagnin du Jura ! Renvoyé, il sera remplacé par un autre vin.

Encore merci à toi Pierre et à ton épouse pour votre accueil d'hier soir :)o

Jean-Louis,

J'ai des Fonsalette blancs 1997 qui ont su bien vieillir.
Yves peut le confirmer

Problème de conservation?

Amitiés,
Thierry

Thierry, je ne sais pas.
Je m'étais régalé avec ce même vin l'an dernier, déjà au Chaudron, mais là il est arrivé directement carafé et terriblement orangé. Problème de bouteille ou de bouchon plus que de conservation je pense.
Bien sincèrement

JLCC

Après un Pignan 2002 (cr. à suivre bientôt) la semaine passée, mon père a envie de goûter un Rayas 2003. Tout d’abord comme le choix c’est fait sur un coup de tête, il faut parer au plus presser pour ouvrir la bouteille, je l’ouvre donc vers 14h pour 20h. A l’ouverture, le vin a un nez animal peu engageant, la robe est très claire, transparente et la bouche est fluette mais agressive et presque dissociée. Je carafe donc immédiatement la moitié de la bouteille, pour voir.
Et 5 à 6 heures plus tard, c’est la révélation.
La robe a foncé considérablement (passant d'un rouge/rosé très clair, à un profond rouge rubis), le nez ce révèle magnifique de complexité, sur les fruits rouges, une touche de mûre, le cuir et une intéressante minéralité. La bouche est très belle, fine, d’une superbe texture soyeuse, le tout porté par un belle acidité. Mais l’équilibre laisse encore à désirer, l’alcool est trop présent. Une grande longueur tout de même. Très beau mais pas renversant non plus…
Mais il reste la moitié de la bouteille, heureusement !
Avec un jour de plus d’aération, c’est-à-dire un jour et demi depuis l'ouverture, la robe est encore plus foncée. Le nez ne change pas fondamentalement, même s’il gagne quelque peu en intensité et en complexité. Mais la bouche, est maintenant magnifique d’équilibre et de longueur, la texture est encore plus soyeuse. Alors même si ce n’est pas un monstre de puissance, ce vin est d’un grand raffinement, seule ombre à ce tableau, l’alcool est un poil trop présent, mais je crois volontiers que l’âge lui fera grand bien.
Pour ceux qui doutent qu’il faille carafer Rayas vraiment longtemps, je les invite à en faire l’expérience, au pire, vous ne perdez rien. L’évolution est vraiment bluffante. Je pense qu’un jour est le minimum.

L'ocasion hier soir, sur une fondue bourguigonne à partir de fin gras du Mézenc (viande AOC SVP), de retester Rayas rouge 1992.

La précédente datait de trois ans, et m'avait laissé le souvenir d'un vin à la texture soyeuse et aux parfums charmeurs, un très beau souvenir. Celle d'hier soir provient d'une vente aux enchères, et il ne reste que quelques morceaux d'étiquettes, mais ce serait plutôt le gage d'une bonne conservation .

A l'ouverture, le vin est clair et discret, avec presque une forme de sucrosité, du moins il en a un peu la consistance même s'il n'en a pas le goût. C'est typique du cru, avec des note de tabac blond, de griotte, de garrigue, et une belle longueur toute en finesse. La carafe lui fait du bien, je m'y attendais, et deux heures plus tard c'est superbe mais sans cette texture veloutée et soyeuse dont je me souvenais. Ce vin reste fluide et léger, mais que c'est bon ! Mon beau-frère, qui n'a vu que la carafe, situe tout de suite le cru et l'époque : Chateauneuf-du-Pape, Rayas, âgé... Bien vu !

Je pense que cette bouteille a été mieux conservée que la précédente, stockée dans un endroit certainement moins sec et moins chaud en été. Ce 1992 n'est pas au bout de sa vie, mais quel plaisir de pouvoir attendre des millésimes plus récents en se régalant de plus anciens... avec quand même un petit risque de conservation !

souvenir de pegau 92 (très bon) et célestins 92 (exceptionnel) dans ce millésime dit difficile! parait qu'il n'y avait pas que du 92 dedans
qu'en fut-il de Rayas!?

Je n'en sais rien, mais 91 ou 93 n'arrangeraient guère la situation non ?

91 certainement, mais je n'en ai jamais gouté, mais le seul 93 bu (cadettes de la nerthe) était magnifique. mais valait mieux compter sur 90 en effet!

Pignan 2002
La robe est très claire presque transparente et peu être apparentée à du rosé. Le nez est intense et élégant sur la rose, les fleurs, la fraise. C’est assez surprenant mais très beau. La bouche est fine et soyeuse mais l’acidité est mordante. Mais le manque de structure, de matière ne parvient pas à créer l’équilibre avec l’alcool. La bouche chauffe, la longueur est correcte.
Au final, c’est une belle bouteille, parce que le bouquet est vraiment magnifique mais la bouche est malheureusement en net retrait.
Après une semaine, dans une bouteille simplement rebouchée, le vin n’a que peu bougé, mais il ne s’est pas amélioré. J’ai des doutes sur son potentiel de vieillissement. La différence par rapport à Rayas 2003 est grande.

Jlcc,

C'est marrant, j'ai aussi mangé un filet de Fin Gras, ce week-end, cuisiné façon Wellington.
Mais mon choix de vin c'est porté sur un Domaine de Chevalier 99.
Aussi, bien que Rayas soit à part dans les CNP, le vin n'a-t-il pas cassé la viande ?

cdlt

François

Pas de souci entre le vin et la viande, quand deux produits sont au top chacun prend sa place. La finesse de Rayas laissait la viande s'exprimer, je n'aurais pas essayé d'autres Chateauneuf cependant (spontanément je ferais plus une syrah, mais bon c'était pas le jour ...)

Bonne soirée

bonjour a tous les amateurs de Rayas
qui pourrais me dire ou se trouve Rayas a chateauneuf du pape
je ne le trouve pas sur les plans ou site du village ...
merci d avance

Sybarit...,

Il se trouve derrière le Château de Vaudieu.

Au quartier Rayas, facile non ? C'est un lieu-dit marqué sur les cartes de l'AOC...

Heureux de constater que notre ami JLCC a retrouvé la " forme "...il était bien tristounet ce dernier vendredi .

Jean Louis ... une petite allergie au CDR générique de Guigal ...serais tu devenu un buveur d'étiquettes : Rayas - Bonneau !!

Quelques ennuis de santé mais pas bien méchants, un passage à vide... Ca va repartir X(!

Rayas rouge 97

Ouvert ce week end sur un plateau de fromages.

La bouteille a été ouverte 24heures avant. Pas de passage en carafe.

Couleur claire (on est sur de la grenache), assez typique chez Rayas.

Le nez est relativement animal. Beaucoup de présence, assez "entetant". En "fouillant" un peu plus, on retrouve la typicité d'un vin sudiste avec des senteurs de garrigue.

On s'attend a quelque chose d'assez puissant, mais en bouche, la finesse est incroyable. Le gôut n'est pas du tout en adéquation avec l'idée que l'on peut s'en faire par rapport au nez. On est sur des notes de fruits rouge, en majorité sur la cerise, mais aussi fraise et framboise.

La longueur est très belle et le vin persiste en bouche d'une manière magnifique.

On est vraiment sur un vin exceptionnel. C'est seulement le 2eme Rayas que je goute (le précedent était un 2002), mais j'ai eu l'occasion de boire des Fonsalette et Pignan.

Pignan 97, en comparaison au Rayas 97, parait plus typé chateauneuf. Plus puissant, un poil plus lourd, on ne retrouve pas completement la finesse du Rayas. Mais c'est quand même fabuleux.

Rayas est vraiment atypique, un univers à part. Et c'est tant mieux.

Vivement le prochain.

Manu

Manu,

Je n'ai jamais ouvert un Rayas 1997 24 heures avant la dégustation.
Mais pourquoi pas?
Mes bouteilles, moins aérées, conservent de la cerise au nez.

Bien cordialement,
Thierry

Thierry,

La bouteille a été ouverte 24h avant mais pas de décantation.
Lors de ma rencontre avec Emmanuel Reynaud, il m'a préconisé une ouverture de la bouteille 48h avant.
Il affirme que ses grenaches doivent respirer et être aérées...entre une ouverture 48h avant et le midi pour le soir, j'ai tranché, couper la poire en 2....1 jour avant.

On a pourtant eu l'impression que le vin qui a été servi en début de repas a continué a légerement evoluer dans les verres.
Ou alors est-ce que cette evolution n'en était pas une et que l'on a été trompé par ce que nous mangions? (repas fromage). Cela peut-etre envisageable, on s'est posé la question.

As-tu déja eu l'occasion de comparer Pignan, Fonsalette et Rayas sur un même millesime? Qu'en as-tu pensé?

Lors de mon premier passage à Rayas, E Reynaud m'a proposé un "carton panaché" avec des millesimes plus anciens (en l'occurence des 97 en rouge et 97/96/95 en blanc), prêts à boire afin de découvrir ses vins que je ne connaissais pas encore (mis a part Rayas 2002).
Dans les rouges, il m'a conseillé de commencer par boire Pignan, après Fonsalette et ensuite Rayas. Considererait-il Fonsalette comme supérieur à Pignan?

Manu.

Manu,

J'ai bu trop peu souvent Pignan pour avoir un avis...
Pour Fonsalette et Rayas en 1997, Rayas me semble l'emporter par sa finale fabuleuse qui fait suite à une bouche plus élégante.

Cordialement,
Thierry

Château Rayas (rouge) 1999

Robe classique pour Rayas, c'est-à-dire peu soutenue.
Nez à la fois floral et fruité, déjà très complexe, avec des épices douces également.
La bouche est très très belle, les tanins sont extrèmement soyeux.
La finale est très longue, toute en finesse.
Grand vin tout en devenir.
(86 euros sur table au restau, qui dit mieux ?)

Gilles

Vive le sol sablonneux.