Merci à toi Gael pour ces notes.

Karim

Bonjour

une question et une remarque

ma question : quid du Rayas 91 que je vais bientôt rentrer?

ma remarque: concernant les appréciations de Bob PARKER il faut savoir prendre un peu ses distances quant à l'apogée des vins.
Une petite histoire qui concerne la côte de Nuits: je suis client et copain de Daniel Chopin, remarquable vigneron de Comblanchien très bien noté par Parker, mais qui a pris sa retraite voici qq années maintenant. Parker semble particulièrement apprécier ses vins mais conseille de les boire dans les dix ans maximum. J'ai eu l'occasion de boire ces trois dernières anné'es chez lui quelques PMG remarquables
Nuits St Georges 1er cru les chaignots 90 pas encore prêt!
La même en 83 donnant encore bien du plaisir sur un millésime difficile selon Daniel C.

L'an dernier un chambolle village 88 qui selon son géniteur commençait seulement à se goûter correctement et encore bien d'autres merveilles ....

Voilà juste pour la petite histoire.

Cordialement

le PMG, c'est bon, mais j'ai un petit faible pour le PNG..........
Gérard

Moi aussi mais là c'est avec D. Chopin qu'il faut voir!!

Bonsoir

j'attends toujours les éventuels commentaires et autres appréciations sur Rayas 1991.
A bon entendeur!!

Cordialement

Bonsoir,

J'entends bien, mais il est possible que ce soit un faux...
La seule mention sur le site de Parker pour le 1991 est "This wine has been declassified" >< et il n'y a ni note ni commentaire passé.
Par comparaison avec ce qui est dit sur le 1992 avec une maturité entre 1996 et 2002, il se comportait très bien en 2005 lors de ma première rencontre avec ce vin (je n'avais alors pas ressenti le besoin de carafer). Il se peut donc que la longévité soit plus importante qu'annoncée par Parker, bien évidemment, et cela ne me surprendrait pas avec Rayas. Il est peut-être pourtant sur la pente descendante !
Je remets un 1992 au menu prochainement, affaire à suivre...
Bonnes fêtes

Merci du commentaire. Je crois que je vais quand même l'acheter! La personne qui me propose deux bouteilles ne semble pas avoir l'allure d'un faussaire. Je pense avoir les bouteilles dans quelques semaines et donnerai alors mon avis.
Encore merci à jlcc.

Cordialement

D'aprés mes info il n'y a pas eu de Chateau Rayas 1991...!!!!:

Robert Parker "Les Vins du Rhône" Solar.
Rubrique Rayas.
Page 580:

Un seul 1991 est commenté: Pignan (89/100).
On lit:
"Issu des lots déclassés de Rayas, le Château Pignan constitue une meilleure affaire que la cuvée générique..."

Cordialement,
Thierry

le rayas 1991 ressemble donc fortement à un collector

Wait and taste:)--D

HERBEY 99 écrivait:

---

> Wait and taste:)--D

Est ce que tu as compris que ce vin risque de ne pas avoir existé...

Cher Laurent Lalouette

J'ai finalement appelé E.Reynaud qui me confirme de Rayas 1991 existe bel et bien! Dont acte.
J'enverrai mon commentaire une fois l'affaire finalisée, ce qui devrait se faire fin janvier 2009.

Donc plus de crainte de boire un Kiravi avec une étiquette contrefaite.

Merci de vos commentaires, craintes et mises en garde amicales.

Cher Herbey99,

Je te souhaite une bonne dégustation.
Curieux quand même de ne trouver aucune info...

Bonsoir,

Allez, pas d'inquiétude : un faussaire aurait certainement fabriqué un 1990 , ou alors il est sacrément c...
Bonnes fêtes

Merci jlcc

figurez-vous qu'avant de déranger E. Reynaud j'avais fait exactement le même raisonnement. Toutefois j'avais été suffisamment ébranlé par le manque de "traces bibliographiques" pour finalement décrocher mon téléphone...

Grand merci à tous et comptez bien que je donnerai un commentaire.

Cordialement.

Rayas 2002

Ouvert 3h avant non carafé

Ma première expérience de Rayas quel choc
J'ai beaucoup pensé aux différents qualificatifs utilisés sur LPV et les ai tous retrouvés:
touché de velour et dentelle notemment

Une année de m..... à chateauneuf et pourtant
Dés l'ouverture la robe étonnament claire avec quelques reflets tuilés, je pensais avoir un problème de bouteillle (j'étais pourtant averti par LPV que ce vin était clair). Pas du tout un nez d'une richesse époustoufflante sur la figue, les fruits rouges. Dés le nez ça sent la classe. Et puis en bouche j'ai retrouvé le velour. La richesse aromatique et tout en finesse, très complexe sur le pruneau , la figue, le genièvre et la girofle et la cerise. C'est là que l'on retrouve "la dentelle", avec une longueur de bouche dingue bien que l'on sente qu'un millésime moins dilué ne doit pas avoir cette "faiblesse" si je puis dire au milieu.

On a tous convenu qu'en blind test on se serait fait avoir mille fois: la robe claire vers un bourgogne, le nez de girofle vers une syrah. Mais je pense que j'arriverai maintenant à reconaitre le coté dentelle et ce toucher de bouche dont j'ai tant entendu parler

Sur un Chapon farci ce fut un accord magnifique

Je suis complètement sous le charme, et d'avoir de telle bouteilles en cave permet de vieillir plus volontier ou du moins de voir les choses d'un bon coté

Eric,

Quant à moi, j’ai révisé mes classiques :)o !

Le soir du réveillon me permit de tester Rayas 2003 sur un émietté de confit de canard, avec un parmentier aux petits navets. Bouteille ouverte à 18 heures, testée pour voir : la couleur est tellement claire que cela en serait inquiétant, et une finesse de bouche en dentelle tellement il n’y a aucune aspérité. Penser que c’est 2003 en plus ! Mais je carafe, et je savais qu’il fallait le faire….

Trois heures plus tard, l’évolution est nette et superbe : la dentelle est toujours là mais avec un côté velours, une densité qui apparaît mais toujours sans aucune rugosité. Je trouve que la magie de Rayas est là, dans sa texture, et le vieillissement ou le long carafage lui apportent cette évolution (la prochaine fois j’anticiperai plus). Les parfums sont bien plus présents maintenant, de la fraise écrasée, des épices et du tabac blond, avec une finesse jusque dans la longueur…

Le jour du réveillon donne l’occasion de tester deux millésimes plus anciens, que je connaissais, sur un chapon rôti avec des cardons à la crème. Là aussi, ouverts et goûtés à peu près 3 heures avant, et carafés. Un 1992 pour commencer, « petit » millésime mais qui m’avait laissé un grand souvenir il y a trois ans, infiniment plus intéressant à l’époque qu’un 1998. Le velouté est là, les notes typiques de Rayas, mais il est en retrait sur mes souvenirs même s’il communique bien avec le chapon. Un 1994 en parallèle se montre plus fermé, sans l’intensité des parfums et la finesse des tanins : c’est bien mais là aussi nettement en-dessous de mes souvenirs.

Est-ce le contexte ? Est-ce la conservation des bouteilles ? Je les avais achetées lors d’une vente aux enchères l’hiver dernier, et je pensais que l’état minable des étiquettes ainsi que la qualité des niveaux étaient un gage de bonne conservation, j’en suis moins sûr maintenant… Parker indique une maturité dépassée de 6 ans pour le 1992, et encore 4 ans de maturité pour le 1994. Même si je ne partage pas l’avis, il est clair que 1992 est à boire, quant à 1994 rien ne presse !

bu hier soir Pignan 2003

ouvert 24h à l'avance.
Robe violette, nez assez particulier, très chimique, sur le dissolvant, la térébenthine...bizarre, mais pas super dérangeant...quant à la finesse, la dentelle, elle n'était pas du tout au RDV.Je l'ai trouvé "bodybuildé".

Je suis assez sceptique sur cette bouteille...rien à voir avec vos CR sur son grand frère Rayas 03.

Manu

Le terroir de Pignan n'a rien a voir avec celui de Rayas, étant issu d'un secteur, je crois, de type "Gatets roulés" très typé Châteauneuf mais qui n'a rien à voir avec les sables de Rayas. Le vin, c'est finalement très déterministe, les mêmes causes (les mêmes terroirs) produisant les mêmes effets en termes de dégustation...

Mais notre ami Patrice alias Tipat07 en avait fait une description plutôt satisfaite le 09/11/2008, les effets en dégustation changent parfois très vite !
Effectivement le sol aura une importance encore plus grande dans un millésime comme 2003...
Ouvert 24 heures à l'avance : l'as-tu goûté à l'ouverture et était-il déjà ainsi ? Si c'est simplement ouvert il se passe peu de choses quand même !

Jlcc,

Non je ne l'ai pas gouté à l'ouverture, ce n'est pas moi qui m'en suis occupé.

Manu.

Jean Louis,

Nous aussi avons bu ce Rayas sur un Chapon et l'accord était sympa.
J'ai retrouvé dans ta prose plein de choses que j'avais ressenti aussi:
-" la couleur est tellement claire que cela en serait inquiétant"
- " la dentelle est toujours là mais avec un côté velours, une densité qui apparaît mais toujours sans aucune rugosité"

Il est vraiment surprenant qu'un vin du sud soit si fin, le terroir je veux bien mais pas sans le toucher du maitre

Je regrette de ne pas en avoir une autre 2002 à laisser vieillir un peu

Bonne fin d'année et bonnes dégustations

Allez, je me suis sacrifié :)o avec Pignan 2003 ce soir.
La finesse de Rayas n'est certes pas là, mais je lui trouve quand même plus de ressemblances que de différences. Par rapport à l'appellation et au millésime, on est dans un registre de finesse même s'il n'y a pas de dentelle. C'est un beau vin, sans aucun défaut, avec des tanins fins mais présents et des notes qui peuvent faire penser à la Chartreuse, mais en tous cas pas de produit chimique... On est plus sur le café et la torréfaction.
L'air de famille est tel qu'il me semblerait intéressant de goûter successivement Fonsalette, Pignan puis Rayas spécialement dans ce millésime atypique. Il y a un air de famille indéniable, et ceux qui ne sont pas familiers de Châteauneuf du Pape peuvent s'y essayer sans crainte !

Jlcc,

J'ai eu un peu de mal avec ce Pignan.
L'as-tu carafé?

Manu.

Bue après une aération de 2 heures, en compagnie d'un Beaucastel blanc 2001, après moults champagnes.

Le Rayas a une belle couleur dorée, un nez sur des tons miellés, encaustiques, fruits blancs. Pas d'oxydation comme je le craignais.
La bouche est belle, grasse et longue. Une certaine noblesse !

A côté, Beaucastel est davantage sur la fleur blanche, avec une acidité qui le rend plus frais en bouche, mais aussi plus simple.

Rayas fait plus "grand vin", mais le Beaucastel est très séduisant et agréable. Les deux années d'écart suffisent-elles à expliquer de tels écarts?

Ravi en tout cas d'avoir ouvert ces bouteilles parfaitement aptes à être consommées dès maintenant.

KarlM

Bu ce soir Rayas 2002 sur un civet de lapin.

Carafé 7 heures.

Ralala quel beau vin !! Tout en finesse : nez sur la fraise mure et le poivre, bouche sur le même thème avec des aromes de laurier, de grirofle. Le tout va ensuite sur la rose séchée.

Beaucoup de fraicheur (ce qui a assuré un super accord avec le plat qui aurait été enfoncé par un vin lourd) et comme dit plus haut une finesse et un raffinement étonnant pour un vin du sud.

Bref un grand moment.

Nico.

Rayas 2005

pirate, vainqueur d'une dégustation de Volnay ...

je plaisante, mais qu'à moitié

le nez est encore très jeune, mais quelle finesse et longueur en bouche ...

un goût si intense et dense

tout en restant fin et aérien à la fois

miracle?

grand vin en devenir

Je confirme, Rayas 2005 est effectivement un vin magnifique!