C’est exactement pour ça que je me suis mis à en demander cette année car j’avoue que je me vois bien les boire à la retraite dans 20-25 ans...
Pour patienter j’ai les Tours

rayas blanc 1984 bu a millésime bio avec cmch était un vin énorme, hors normes...
quasiment indescriptible et en dehors des marqueurs que l'on connait
je pense que depuis cette bouteille, je mesure bien ce que sont les arômes "tertiaires"...

Dégusté à cette occasion

Pignan, Châteauneuf-du-Pape 2009
Pas de notes. Nez assez intense, kirch, prune, épices. À l’aération, ça part sur les agrumes. La bouche offre des sensations fortes mais le vin est un peu chaud, ce qui ne permet pas de masquer l’alcool qui chauffe généreusement la finale.
Le fond de bouteille bu le lendemain, bien rafraîchi, se montre plus aimable même si ça joue toujours en puissance. Le nez est un voyage et la bouche sort de l’ordinaire. Un vin de caractère.

bu ici

Château Rayas, Châteauneuf du Pape, Rouge 2004


Gilles
Pas grand chose à dire sur ce vin en demie teinte qui semble un peu éteint et qui n'est pas complètement net.

Sébastien
Un nez est très joli; sur la fraise Reynaudienne, et de belles flagrances florales et des épices.
La bouche n'offre malheureusement pas le même plaisir; une sensation de vin légèrement dilué, avec un creux en son milieu, il repart un peu en finale mais de façon poussive. 
Plusieurs autour de la table évoquent un problème de bouchon.

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape Rouge 2005

Voilà comment challenger une étiquette, 35° a l'ombre, ouverture à l'arraché, millésime de garde... Mais il y avait une superbe cote de bœuf avec une purée truffée alors mon domaine des tours 2014 s'est transformé en rayas 05, yolo .
Le vin est servi frais sorti d'une cave électrique vers les 13°.

Le nez est ouvert sur la fraise, le poivre, un peu d'orange sanguine et des épices douces.
En bouche c'est suave et plein sans être trop puissant. L'ensemble est assez fin et reste frais (la température de service aidant). Il y a vraiment un toucher agréable et une patte Reynaud qui marche super bien avec la cote de bœuf. Déjà bien accessible, ça se boit tout seul, je me demande quand même si c'est tant de ça au-dessus du domaine 14, j'aurais du ouvrir les 2 mais le midi ce n'est pas sérieux.
Le 2001 bu récemment était, je pense, un peu au-dessus.

icna écrit: Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape Rouge 2005

Voilà comment challenger une étiquette, 35° a l'ombre, ouverture à l'arraché, millésime de garde... Mais il y avait une superbe cote de bœuf avec une purée truffée alors mon domaine des tours 2014 s'est transformé en rayas 05, yolo .
Le vin est servi frais sorti d'une cave électrique vers les 13°.

Le nez est ouvert sur la fraise, le poivre, un peu d'orange sanguine et des épices douces.
En bouche c'est suave et plein sans être trop puissant. L'ensemble est assez fin et reste frais (la température de service aidant). Il y a vraiment un toucher agréable et une patte Reynaud qui marche super bien avec la cote de bœuf. Déjà bien accessible, ça se boit tout seul, je me demande quand même si c'est tant de ça au-dessus du domaine 14, j'aurais du ouvrir les 2 mais le midi ce n'est pas sérieux.
Le 2001 bu récemment était, je pense, un peu au-dessus.

Je n aurais jamais osé essayer de confronter le domaine et un Rayas surtout dans un immense millésime comme 2005.
Le principal est le résultat qui semble satisfaisant même si bu un peu trop jeune peut etre.

On avait fait une dégustation très instructive il y a quelques années avec les pacas Ici , et la hiérarchie n'est pas si évidente que ça. C'est peut-être simplement qu'on goûte mal

Château Rayas rouge 2003 - Châteauneuf-du-Pape
La robe est fraise aux reflets carmin.
Nez typique du géniteur sur le pot-pourri, la fraise macérée, la menthe poivrée et l'encens.
L'attaque est fraîche et acidulée et d'entrée on sent une trame soyeuse et la finesse du jus. Le déroulé est fondu et harmonieux sur les fruits rouges et noirs et les épices douces. On perçoit une note végétale fine de rafle bien intégrée et qui apporte au jus le trait de fraîcheur qui le relance et l'allonge.
Ce vin produit dans ce millésime caniculaire ne cesse de m'étonner.

David,
Nous l'avions bu avec Pierre ( Clos de Morey )ainsi que d'autres de notre groupe et nous avions tous constaté une très belle fraîcheur sur ce millésime solaire.
Stéphane

Idem. Bu 2 fois (dont une fois ici pour ce qui me reste comme étant un des accords majeurs que j'ai pu croiser jusqu'à maintenant), et toujours impressionné par la maîtrise et la fraîcheur qu'à pu conserver ce vin sur ce millésime, chaleureux s'il en est.

et ça continue ,encore et encore...
comme dans la chanson,c est toujours aussi bon les 2003 (mordorée,beaucastel).
le millesime tant décrié au depart se revèle une bombe a retardement. le 2001 aussi s affirme dans la durée.

Adieu Eric...

Château Rayas, Châteauneuf du Pape, 2001



Icna
Le nez est magnifique, typé, profond sur les agrumes, la fraise. On a un peu d'évolution.
La bouche est soyeuse, fraîche et parfumée, un reynaud au top de sa forme.
Celui-là me remet en selle !

Enzo
Nez mûr et mat sur les épices douces, la figue, la cerise. Précis à défaut d’être très fin.
La bouche est juteuse dès l’attaque, ample et de gros volume. On perçoit une légère sucrosité, de la glycérine mais l’alcool est parfaitement intégré malgré une certaine puissance qui se dégage. Elle possède un très beau déroulé jusque dans la longue finale jeune et salivante, aucune fatigue sur le palais.
Un superbe vin encore jeune à l’avenir radieux qui a perdu ses défauts de jeunesse avec un alcool dissocié.
Très Bien +

Oliv
Robe sur un grenat léger avec un petit peu d'évolution.
Nez complexe, étonnant, à la fois riche par des notes de fruits noirs mais aussi frais par un côté médicinal, sur le thym, un floral, sur le lys.
Bouche puissante, jeune d'expression avec un beau volume charnu et velouté en attaque mais qui se resserre assez vite sur une forme de densité de corps. L'aromatique est entre deux âges, plus vraiment primaire mais comme un peu sur la réserve.
L'ensemble est d'évidence plein de potentiel car on sent l'équilibre encore à polir pour atteindre plus d'harmonie.
Très bien.

Château Rayas, Châteauneuf du Pape, 2000

Le nez est expressif sur les fruits cuits, un peu tertiaires, de la cerise kirshée on à aussi de l'encens, de la rose et des épices douces.
La bouche est puissante, soyeuse et sudiste. Il y a de l'évolution mais il s'améliore à l'aération en s'homogénéisant avec presque un fruité plus jeune, des fruits rouges, perdant le côté sanguin. On sent qu'il y a de l'alcool sous-jacent mais ce n'est jamais dérangeant. Il y a une belle complexité qui donne envie de prendre son temps. Grosse longueur sur la garrigue et les épices douces.

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône - 2008

Nez explosif
Épices, figues, fruits rouges, floral
Bouche en finesse avec une aromatique puissante
Aucune sensation de lourdeur.
Finale d’excellente longueur sur les fruits rouges le tout porté par une grande fraîcheur.
Ceux qui aiment ce style se régaleront
Personnellement j’ai adoré

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône - 2003

Nez resplendissant, typique de la maison mais d’une grande complexité affinée par les années : épices, orange, fleurs séchées, pointe de sous bois ..
Que ça peut être beau un Reynaud un peu évolué !

Grande délicatesse en bouche avec une très belle palette aromatique reprenant certains marqueurs du nez, avec des touches fruitées encore présentes.
Impossible de donner le millésime, l’alcool qui parfois déséquilibre certains vins chez Reynaud n’est pas ressenti ici. La longueur est belle sans être exceptionnelle.

La bouteille descend à une vitesse phénoménale … Une très belle Fonsalette, je n’attendais pas le millésime à un tel niveau.
17,5/18 - Excellent

Si ça c'est pas un Cr qui donne envie...



Happy Birthday amigo

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape Rouge 2001
Nez un peu diffus et de bonne intensité avec un gros fruit bien mûr, un peu confituré sur la fraise écrasée, la cerise et l'orange sanguine. On retrouve de l'olive noire, du cuir, touche animale, il y a aussi du végétal noble qui trahit la vendange entière. Il y a aussi des notes de violette, lavande. Bref, c'est un festival d'arômes, mais il ne faut pas chercher la précision au laser, elle n'y est pas. Par contre, il y a beaucoup de charme.
Bouche puissante et chaleureuse. C'est clair qu'il y a de l'alcool, mais la concentration est tellement énorme que cela passe tout seul. C'est doté même d'une certaine finesse, car il y a une bonne acidité, des tanins fins et soyeux. Forme d'énergie. Longueur énorme.
Grand vin.

J’en ai bu peu (de Rayas), seulement sur les millésimes 1999/2000/2001 et 2004 et 2001 est une des plus belles émotions viniques que j’ai eu dans ma vie.
Le 2004 m’a semblé grand aussi mais plus ferme alors que 2001 c’est l’ode au plaisir.
2000 bu deux fois deux immenses déceptions et 1999 très bon, mais pas de vibrations particulières.

Bref 2001 : Le millésime de Rayas à déguster pour moi pour comprendre (et légitimer), le mythe Reynaudien.

Alex

Alex écrit: '' J’en ai bu peu (de Rayas), seulement sur les millésimes 1999/2000/2001 et 2004 et 2001 est une des plus belles émotions viniques que j’ai eu dans ma vie.
Le 2004 m’a semblé grand aussi mais plus ferme alors que 2001 c’est l’ode au plaisir.
2000 bu deux fois deux immenses déceptions et 1999 très bon, mais pas de vibrations particulières.

Bref 2001 : Le millésime de Rayas à déguster pour moi pour comprendre (et légitimer), le mythe Reynaudien.

Alex ''

Moui sauf que lorsque tu lis (et bois), que Pialade est au niveau de Rayas, tu te poses des questions sur la primauté du terroir...

J’apprécie beaucoup Pialade et le rapport qualité/prix est peut être le meilleur de France (à prix domaine naturellement).

J’en ai bu beaucoup (de 2006 à 2014), mais hélas jamais à côté de Rayas. Il faudrait le faire à l’aveugle.

La dernière excellente était 2010 bue avec val59.
La dernière plutôt décevante était 2014... J’ai le sentiment que c’est tout de même un net cran en-dessous, du moins quand Rayas est magique. En tous cas, il me semble que la variabilité des bouteilles (déjà importante chez Reynaud) l’est encore plus sur cette cuvée. Un 2014 bu très bon, un 2014 plat, austère, sans âme ni fond. Même provenance direct domaine.
Sur 2006 mon caviste en avait plein à 19€ J’en ai bu 7 ou 8, plusieurs sincèrement magiques, 3 strictement imbuvables et à l’évier...

De toutes façons chez Reynaud, et c’est une particularité unique, tu peux prendre un pied inimaginable avec le simple domaine des Tours à 9.95€... Ce vin me scotche littéralement. Le 2014 est d’ailleurs lui aussi excellemment réussi.

Influencé par l’étiquette possible, du moment que je n’étais pas à l’aveugle ça ne sert à rien de disserter.
En revanche, je me souviens du moment familial passé et de la plénitude de ce vin magique (Rayas 2001), qui aura marqué de la plus belle empreinte mon expérience de « dégustateur » et d’épicurien.

Alex

Tu en as bu beaucoup Michel des Pialade qui ont supplanté Rayas ?
Lesquelles ?

Loin de moi l’idée d’affirmer que c’est impossible, de temps en temps.
Un ami caviste en a d’ailleurs fait l’expérience avec 20 amateurs pour une dégustation de toute la gamme Reynaud et sur le cul au moment du résultat final, Pialade en 1 (je n’y étais hélas pas).

A mon niveau (même si à des mois d’écart) j’ai d’ailleurs bien préféré Pialade 2010 à Rayas 2000 et ce étiquettes découvertes, mais je serais tout de même étonné que l’expérience soit si fréquente que ça.

mgtusi écrit: ''Moui sauf que lorsque tu lis (et bois), que Pialade est au niveau de Rayas, tu te poses des questions sur la primauté du terroir... ''

On en restera donc au stade de l’assertion ?

Alex écrit:

mgtusi écrit: ''Moui sauf que lorsque tu lis (et bois), que Pialade est au niveau de Rayas, tu te poses des questions sur la primauté du terroir... ''

'' On en restera donc au stade de l’assertion ? ''

Pour ma part, oui car je n'achèterai sans doute jamais plus de Rayas.

Mais j'ai pris la précaution d'écrire "lorsque tu lis (et bois)...".

Je ne connais pas d'autre domaine où un tel nivellement des terroirs avec une fréquence non exceptionnelle.

Mais oui, il faudrait les boire à l'aveugle en horizontale.

J’avais bien vu le lis

C’était par curiosité, connaître les millésimes de pialade qui t’auraient fait personnellement grosse impression...

Tant pis

J’ajouterai, pour mon expérience perso, que les meilleures des pialade bues (une 2006 superbe, une 2008 sensas pour moi la meilleure et 2010 donc qu’il faut néanmoins bien aérer) étaient très sensiblement en dessous de mes souvenirs de Rayas 2004 et a fortiori 2001.

Les pialade étaient excellentes, ces Rayas étaient grands. Après oui compte tenu du fait que c’est 10 x moins cher on peut faire des arbitrages d’encavement plus ou moins rationnels.
Mais ce n’était pas le sujet.

Alex

Pialade 2011 m'a fait très forte impression autant que Rayas 2002 (Rayas 2000 bof)

J’adore Pialade. Mais je ne ne crois pas avoir jamais bu de Pialade au niveau de Rayas jusqu’à présent. Il faut dire que je bois beaucoup moins souvent des Rayas, faudrait que j’ouvre plus de Rayas pour voir !!!

Edit : Ahah il faudrait que je mette la main sur une Pialade 2011 pour voir !

Thien

Ok pialade 2011 je note
J’ai dû la boire mais je ne m’en souviens plus...
A l’époque j’ouvrai ça comme du beaujolais
Ok pour Rayas 2000 très déçu en effet.

Alex

Il y a un style Reynaud, que les amateurs reconnaissent avant même de dire le nom de la cuvée et à l'aveugle sur des vins jeunes bien malin qui saura dire à coup sûr ce que c'est. En revanche je pense que sur un vieillissement prolongé Rayas est encore là, pour Pialade j'ai des gros doutes! Et dernière petite réflexion toute personnelle, à mon goût les millésimes frais sont particulièrement réussis ici avec des vins élégants et même évanescents parfois sublimes

Oui Rachid, il est bien possible que le terroir ne se révèle pleinement qu'avec le temps.

Val59 écrit: '' Château de Fonsalette - Côtes du Rhône - 2003

Nez resplendissant, typique de la maison mais d’une grande complexité affinée par les années : épices, orange, fleurs séchées, pointe de sous bois ..
Que ça peut être beau un Reynaud un peu évolué !

Grande délicatesse en bouche avec une très belle palette aromatique reprenant certains marqueurs du nez, avec des touches fruitées encore présentes.
Impossible de donner le millésime, l’alcool qui parfois déséquilibre certains vins chez Reynaud n’est pas ressenti ici. La longueur est belle sans être exceptionnelle.

La bouteille descend à une vitesse phénoménale … Une très belle Fonsalette, je n’attendais pas le millésime à un tel niveau.
17,5/18 - Excellent ''

Il y a 5-6 ans, je l'ai bu à deux reprises, et l'alcool ressortait pas mal. Est-ce qu'il s'arrange avec le temps, ou est-ce une question de profil de dégustateur (je suis PDF++).