Merci pour ce premier retour sur un millésime qui va assurément faire date chez E. Reynaud !!

Alex

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2009

Bu sur un civet de lièvre, après le 2010 ci-dessus, il a parfaitement rempli son office.

La robe est plus foncée et dense que le précédent, tout en restant reynaudienne.

L'olfactif fait dans l'intensité, plus que dans la finesse, d'abord sur les amers du café, le cacao, puis, bien sûr sur les fruits rouges confiturés, fraise, orange sanguine, pruneau et épices douces.

L'attaque en bouche est pleine, musclée, dense, sur des tanins puissants mais qui savent rester suaves. Les épices sont là, l'alcool aussi, pas encore dompté par une matière encore sur la retenue. La finale est très longue sur des amers un peu trop prégnants à mon goût.

Grand vin au potentiel énorme, à reboire dans quelques années (là je suis d'accord), mais bien adapté à la richesse du plat.

Gérard

Hello Gerard

Tes commentaires sont très justes

Pour ma part j’ai vraiment préféré 2010
Il y avait tout
Une profondeur incroyable et un toucher de bouche fin comme je les aime avec un volume et une explosion de saveur en bouche
Un équilibre entre fraîcheur, puissance, arômes
Quel plaisir, d’ailleurs la bouteille n’a pas fait un pli
Grand vin clairement

Le 2009 était vraiment sur un registre plus musclé
Peut être un peu plus de tout que le 2010 mais de façon moins fondue, moins harmonieuse
Sur le plat ça allait mais j’avais moins cette gourmandise que sur 2010
C’était très bon mais il va falloir les laisser tranquille en cave un bon moment
Mais assurément un grand potentiel

C’était un chouette moment

Messieurs, une préparation selon les recommandations du sieur Reynaud sur ces deux bouteilles?

HERBEY 99 écrit: Messieurs, une préparation selon les recommandations du sieur Reynaud sur ces deux bouteilles?

Salut Rachid,

Les recommandations reynaudiennes étaient d'ouvrir les bouteilles 48 h minimum avant dégustation et de les laisser tranquilles à température de cave, avec passage en carafe possible mais pas obligatoire, deux heures avant service.
Les bouteilles ont été ouvertes à J-1, en fin d'après-midi pour dégustation le lendemain au déjeuner, avec une moitié de chaque bouteille carafée 4 h avant le déjeuner.
La différence entre le vin resté en bouteille, servi en premier et la moitié servie en carafe m'a paru plus sensible sur le 2010, où le vin passé en carafe s'exprimait pleinement dans sa complexité. Pas de différence notable, pour moi, sur le 2009, entre les deux préparations.

La température de service me parait importante, surtout sur une année chaude, et le dernier verre sur le 2009 chauffait un peu plus que le premier, assurément. Début de service à 14° environ. Dernier verre à 16/17 je suppose, mais pas de vérification faite.

Gérard

tout a fait d accord avec PSYLO.
C est la fraicheur du 10 qui fait la difference.
le 09 donne l impression de trop de matieres bien mures.on verra dans le temps.

Château Rayas 2008
Un nez très rayas... fraise, rose, thé fumé, assez épicé avec une belle note de ronce qui apporte de la fraîcheur et de la complexité. Intense, pur, précis, complexe et tout simplement jouissif. Je ne me lasse jamais de ces nez enchanteurs.
Bouche d’une finesse et d’une intensité de première grandeur. C’est juteux, gras mais aérien. Équilibre, matière, longueur, tout y est: un grand vin.
 

Présent il y a (déjà!!!) 18 mois sur  cette feuille de match , probablement le plus grand Rayas rouge qu'il m'ait été donné l'occasion de boire...

message qui me permet de saluer Jean Loup et dire que les réunions LPV Grand Centre manquent!!!

écrit:

Présent il y a (déjà!!!) 18 mois sur  cette feuille de match , probablement le plus grand Rayas rouge qu'il m'ait été donné l'occasion de boire...

message qui me permet de saluer Jean Loup et dire que les réunions LPV Grand Centre manquent!!!

 

Je partage votre point de vue, c'est un très grand Rayas. Car il a une noblesse incroyable dans l'aromatique et une certaine joie vivre que n'ont pas des millésimes comme 2005 ou 1995. A titre personnel, mon préféré reste 1990 qui est malheureusement bien difficile à trouver de nos jours.

Château Rayas 2003

J'avais eu une première expérience décevante avec ce millésime il y a 6 ou 7 ans avec toutes les caractéristiques des vins méridionaux trop chaleureux que je n'aime pas trop .

Cette fois très bonne surprise avec un vin d'une grande finesse qui a d'ailleurs beaucoup plu à mes amis plus habitués à la Bourgogne .Le vin a été simplement ouvert moins de 2 h avant le repas .
Il s'est montré vraiment délicieux,des tanins presque fondus, velouté, fruité, épicé avec des notes orientales et une légèreté, une buvabilité surprenantes.

Un très beau Rayas presque au niveau du 2001, mais encore loin de l'incomparable Rayas 1990.

Le fameux millésime de la canicule.tant apprécié par Parker.

Il a été critiqué, assassiné parfois.(les deux d ailleurs). Avec le temps il se révèle exceptionnel sur Châteauneuf.
La concentration a laissé place a la finesse, surtout pour les Grenaches.
Les 2001 le sont aussi actuellement alors qu'à la sortie ce millésime ne faisait pas partie des meilleurs.
Rayas bien-sûr, mais la Mordorée et sa Plume du Peintre aussi, Janasse cuvée Chaupin et la Vieilles Vignes, Beaucastel et ses Hommage, Domaine du Pégau et sa Da Capo, les Clos des Papes et Clos du Caillou, etc. ...

Ils font les beaux au milieu d'étiquettes prestigieuses de Bourgognes ou de Bordeaux, mais les acheteurs amateurs du monde entier commencent à s'en apercevoir et les prix grimpent. Plus de réassort, mais ce qui a été pris est pris et quel bonheur on a eu.

Rayas bien-sûr, mais la Mordorée et sa Plume du Peintre aussi, Janasse cuvée Chaupin et la Vieilles Vignes, Beaucastel et ses Hommage, Domaine du Pégau et sa Da Capo, les Clos des Papes et Clos du Caillou, etc. ...

Tu parles du 2001 ou du 2003 ?
Dans l'horizontale que j'avais organisée à cette occasion fin 2016 la Janasse cuvée Chaupin, le Clos des Papes et Beaucastel n'étaient pas sortis dans les premiers. Par contre la Mordorée était l'une de celles que j'avais préférées.
Rayas 2001 était excellent mais pas (encore ?) exceptionnel.
Pour l'instant je préfère le Rayas 2003 au 2001 mais peut-être que le 2001 a évolué depuis.

Concernant le 2001, avez vous déjà observé une variabilité entre les bouteilles. Bu 4 fois ce vin, une fois grand vin (fin 2015), 2 fois excellent (2014 et 2016), et 1 fois franchement décevant (2019). 

écrit:

Concernant le 2001, avez vous déjà observé une variabilité entre les bouteilles. Bu 4 fois ce vin, une fois grand vin (fin 2015), 2 fois excellent (2014 et 2016), et 1 fois franchement décevant (2019). 

Je n'ai jamais dégusté 2001 mais de manière générale, j'ai fait le même constat que vous: à savoir une variabilité assez importante entre les bouteilles.
Par curiosité, ces 4 bouteilles proviennent-elles de la même source?

Oui, du domaine, mais pas conservées dans les mêmes armoires ou caves ensuite.

Est-il besoin de préciser, qu'à chaque fois, lorsque l'on parle d'un vin il ne s'agit en fait que d'une bouteille de ce vin ?
Bien évidemment, qu'il y a variabilité d'une bouteille à l'autre et plus ou moins importante selon les vins.

Par exemple le Rayas 1990 que j'ai bu n'était pas grand, il était immense !
Dans le top 10 de mes plus grandes bouteilles de vins rouges et j'en ai vu passer pas mal. 

D'autres l'ont bu simplement très bon, à tel point que je redouterais presque d'en reboire (si par hasard cela se produisait), pour que ce souvenir de rêve ne soit pas détruit   
 

écrit:

Concernant le 2001, avez vous déjà observé une variabilité entre les bouteilles. Bu 4 fois ce vin, une fois grand vin (fin 2015), 2 fois excellent (2014 et 2016), et 1 fois franchement décevant (2019). 

Bu deux fois Rayas 2001. La première en 2014, bouteille achetée auprès d'un caviste à la Charité sur Loire. La seconde en 2019, apportée par un ami.

Les deux fois le vin s'est montré absolument superbe.

Jean

Château Rayas 2004
Robe moyennement profonde commençant à tuiler.
Le nez fait assez rapidement "Reynaud" mais dans le bon sens du terme, à savoir qui ne tombe pas dans l'outrancier que je déteste parfois (rose, lichee, orange).
Ici, on est plus sur les fruits rouges compotés, doucement épicé, un peu sanguin, cèdre.
Très beau!
La bouche est de haut niveau, avec une matière évanescente, fraiche mais présente, beaucoup d'élégance, pas d'amertume.
Longue finale sur la fraise.
C'est excellent!

Julien

Pour les allocataires , quel est le dernier millesime de Rayas que l'on vous a attribué ?  merci

2011

2010 qui m’avait déjà été proposé en même temps que 2009 l’an dernier mais que je n’avais pas pris.

2011 ?    Alors c'est bon , c'est ce que je viens d'avoir . Je m'inquietais car j'ai eu 2010 en 2018 .....  N'ayant pas commandé depuis , je pensais qu'on etait plus avancé que cela !!!

merci

Vous avez de la chance d avoir eu quelque chose . Je ai envoyé  en Mars ma lettre et depuis pas de réponse . Cela fait un peu long je trouve 3 mois ?

Vous avez de la chance d avoir eu quelque chose . Je ai envoyé  en Mars ma lettre et depuis pas de réponse . Cela fait un peu long je trouve 3 mois ?

Si ça peut te rassurer, j'ai un ami qui est dans la même situation

Pas d'inquietude , ca va arriver !  J'ai eu une réponse le 10 juin à mon courrier de FEVRIER !!!!

 

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2003 (rouge)
Disons-le sans ambages,  l’ordonnance du bon docteur Rachid  m’a mis l’eau à la bouche.
Une côte à l’os profondément persillée est l’occasion parfaite de vérifier toutes les qualités du vin dégusté lors de cette furieuse soirée.
Le bouchon est imbibé sur un bon tiers.
La robe présente de belles teintes d’évolution.
Place à présent à la suite de la dégustation qui semble avoir mené (à l’aveugle  ) nos amis vers un « gros canon » de la Côte de Nuits.
Et bien, trêve de suspense, je peux tout à fait comprendre le cheminement.
D'abord, un nez d’une extrême finesse, très orienté sur les fruits à noyau et une note de cerise, l’ensemble est souligné par une note épicée qui évoque le girofle.
En bouche, on retrouve effectivement toute l’élégance du Pinot Noir avec une structure de taffetas, sans la sécheresse que certains rouges de 2003 peuvent présenter dans le tanin, un corps plein et une très longue finale, d’une totale fraîcheur et toujours cette perception sur les fruits à noyau.
Un très grand Cru de la Côte de Nuits Châteauneuf-du-Pape qui réussit l’improbable équilibre entre finesse et richesse dans un millésime brûlé par la canicule.
Grandissime !
P.S. : j’ai  dégusté la bouteille tout au long de la soirée (Euro 2020 oblige) et après 03 heures d’aération, les notes typées d’un Châteauneuf-du-Pape ont commencé à poindre.
Note : 19/20.
Garde : on se fait plaisir aujourd’hui et pour, à mon avis, de très nombreuses années.

Olivier


 

Bu ici :  L' ordonnance du Doc' était parfaite ! - La Passion du Vin


Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2003 (rouge)

Leteckel : Nez qui me parle bien pinot noir, avec du fruit (toujours pas compoté) mais qui semble être mature. JB qui me laisse la main confirme le pronostic de grand bourgogne à point !
La bouche est énorme, fraiche (si si) avec du fruit encore bien présent.
Là aussi, c'est un vin magnifique et même la chaussette levée, je ne peux m'empêcher de penser pinot noir tellement la buvabilité du vin est grande. Un tour de force au regard du millésime.

HERBEY 99 : Les deux loustics chaud comme la braise mettent le nez sur leur verre et annoncent quasi en même temps qu'il s'agit d'un gros canon de la Côte de Nuits. Le fait est que j'aurais probablement annoncé la même chose. 
Emmanuel Reynaud a su réaliser le tour de force de livrer un vin d'une très grande fraîcheur dans un millésime où même en Bourgogne les vins compotés sont légions. RESPECT!!

Emmanuel Reynaud a su réaliser le tour de force de livrer un vin d'une très grande fraîcheur dans un millésime où même en Bourgogne les vins compotés sont légions. RESPECT!!

exactement le point sur ce 2003 merveilleux !
cf cr qpart dans cette rubrique 

À priori même effort à été dupliqué au 2007…

écrit:

Emmanuel Reynaud a su réaliser le tour de force de livrer un vin d'une très grande fraîcheur dans un millésime où même en Bourgogne les vins compotés sont légions. RESPECT!!

exactement le point sur ce 2003 merveilleux !
cf cr qpart dans cette rubrique 
 

Facile à retrouver avec le merveilleux moteur de recherche et les CR bien rangés 
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