> """Quant aux rendements chablisiens, rien de
> nauséabond, je te conseille simplement de faire un
> petit tour sur place après la taille et d'estimer
> les grappes par vigne, donc les rendements finaux.
> Je l'ai fait pendant une matinée et c'est parfois
> édifiant ""

Ceux(adhérents) qui livrent à la Chablisienne(qui devient de plus en plus exigeante pour la qualité)sont sans doute encore dans cette optique de volume:
54 hl/ha GC
58 hl/ha PC
60 hl/ha Chablis et Petit Chablis
Ce sont les volumes maxis autorisés pour l'appellation.
Donc quand tous se passent bien et même plus pour certains, ils leurs arrivent d'avoir du surplus pour les copains(adhérents) qui ont eu des soucis,gel,grèle,etc........

Ceux qui font de la bouteille n'ont pour moi pas cette optique mais plutôt celle de la qualité.
Ex Fèvre:rendement sur 2010 de 28 à 42 hl/ha ce qui est très différent ainsi qu'un travail du sol important(80%),ils ne labourent pas les petit chablis c'est tout.
Maintenant on peut faire du Chablis avec 3/4 grappes par cep,12 à 15hl/ha de rendement,plantation à 10000 pied/ha,etc,etc.....et à 300 à 500€ la btlle svt les conditions météo.
Bon tout ceci ne concerne pas les vins à proprement parlé de Dauvissat.
Vdsr

>
> C'est justement parc qu’en goutant plusieurs fois
> les vins nous avons toujours senti(nez et bouche)
> un petit quelque chose de dérangeant.
> Et c'est pourquoi nous nous permettons de demander
> si cela pourrait être la cause de leur mutisme
>
Enzo, comme le montre ce post d' il y a 5 heures j ai bel et bien dit que ce coté souffré nous avait dérangé lors de nos degusts.

Merci Philippe pour ton appui.

On dirait Qu il est devenu tabou de parler de souffre quant on aborde les grands noms du vin....Comme le dit Philippe je suis loin d' être un ayatollah du sans souffre mais ma passion du vin passe par autre chose que de savoir simplement si le vin est bon ou non...D' autre part j ai trouvé le coté " si tu n Es pas content passe ton chemin" indigne de ce forum.
Bien à vous

Enzo, comme le montre ce post d' il y a 5 heures j ai bel et bien dit que ce coté souffré nous avait dérangé lors de nos degusts.

voilà ton premier message mon cher pupi:
"Pour aller dans le sens de Renzo, je ne comprends pas moi non plus comment un vin muet comme une carpe pourrait se bonifier avec le temps...Si encore ils étaient marqués par une acidité tranchante on pourrait se dire que le temps viendrait arrondir les angles mais quant il n'y a ni fruit ni acidité j'ai du mal à suivre...
Alors effectivement en vieillissant le vin prendra forcément des notes beurré,de noisette...Mais est ce vraiment ça se bonifier...?
Parcque des vins accessibles dans leurs jeunesse et qui prendront plus tard ces même notes il en existe plein comme le souligne Renzo, alors pourquoi encaver des vins qui ne peuvent se boire qu'au bout de 15 ans quant on peut acheter un vin qui donne des émotions à chaque étapes de sa vie...?"

je n'y vois pas trace de soufre soulignée, c'est seulement lorsque nous en avons parlé que tu as embrayé là dessus mais j'avais bien compris depuis le début que la question n'était pas innocente même si pas franche, c'est justement pour cela d'ailleurs que les réactions ont été mitigées...

On dirait Qu il est devenu tabou de parler de souffre quant on aborde les grands noms du vin

c'est tout l'inverse, c'est la nouvelle mode bobo que de tenter de détecter le soufre avant même de savoir si le vin est bon.

Enzo,

Si tu remets en cause ce que j'ai ressenti je préfère arrêter tout de suite....Je dois avoir sur l'ensemble de ma cave 5 ou 6 vins dit "nature" tous les autres ont du souffre ajouté.
Simplement quand je goute un vin qui en a plus qu'un autre je le ressens et ça me dérange, c'est aussi simple que ça et ce fut le cas pour Dauvissat ou Raveneau sans que cela remette en cause le fait que ces deux là soient de grands vignerons.
Je soulève une question suite à des gènes lors de dégustations et la seule réponse c'est :"Écoute le vin est bon alors pas besoin de fouiller,passe ton chemin..."
Il me semble avoir le droit de dire,j'aime leurs vins mais ce coté soufré à tendance à me gêner, sans que tous les allocataires du domaine me tombent dessus sans apporter en prime aucun renseignements objectif sur le point que je soulève,à savoir le taux de souffre dans le vin...

Et arrêtez de parler de "mode bobo" c'est un sujet important que des vignerons courageux ont décidé de prendre à bras le corps.Quand tu lis les compte rendus des dégustation des salons à Angers comme le "renaissance" (ou je n'ai pas pu aller malheureusement) tu vois que tu as a faire a tout sauf des bobos ou des extrémistes.Il y a de plus en plus de vignerons reconnus pour la grande qualités et régularité de leurs vins ainsi que leurs potentiel de garde.
Faut se réveiller, il est fini le temps ou les domaines en biodynamie était l'apanage des "bobos". Ces vignerons sont maintenant de vrai pros dans le bon sens du terme,à savoir des vignerons qui essaient,reconnaissent leurs erreurs quand le vin est trop instable et corrige le tir mais tout en gardant cette volonté de toucher le moins possible à la matière première.

Un peu plus de transparence et de débat c'est tout ce que je demande.

Si tu remets en cause ce que j'ai ressenti je préfère arrêter tout de suite....

je ne remet rien en cause, je te lis et rappelle ce que tu as écris, tout simplement. tu devrais faire de même avec moi. (soufre, un seul "f").

Et arrêtez de parler de "mode bobo" c'est un sujet important que des vignerons courageux ont décidé de prendre à bras le corps.

regarde ce qu'on boit dans les bars à vins parisien, et on en reparle si ce n'est pas une mode.
sinon, aucun rapport entre BioD et sans soufre, ne mélangeons pas tout.
Pour le reste, tu bois ce que tu veux, ça ne me pose aucun problème.

Pupi
juste pour votre gouverne, Vincent comme d'autres vignerons (je pense particulièrement à Fred Lafarge à Volnay) est en biodynamie mais ne le revendique pas.
Encore une fois c'est le côté allusif qui m'a gêné. Quand le vin me plait je ne passe pas mon temps dans les caves avec un carnet et un crayon à noter les rendements, les taux de soufre et tout ce que vous voudrez. il m'arrive chez des vignerons de déguster avec d'autres amateurs que je ne connais pas et le vigneron n'est pas forcément soumis à un feu de questions techniques. Encore une fois je suis un simple amateur, rien de plus et de connaitre certains détails ne change en rien ma façon d’appréhender le vin. Si ce côté "trop soufré" vous gêne, que vous répondre d'autre que de changer de fournisseur? Demander au vigneron de changer pour vous plaire? Je n'ose l'imaginer, d'autant que Vincent qui travaille proprement ne matraque pas ses vins!
bonne journée
R

enzo d'aviolo écrit: regarde ce qu'on boit dans les bars à vins parisien, et on en reparle si ce n'est pas une mode.

Oui, enfin pas tous non plus. Et il y a des bobos parisiens qui boivent du Trimbach, aussi;).

Je suis le premier à pester contre la mode des vins "naturels" qui tend à devenir hégémonique et qui aboutit, in fine, à une réduction de la (bio)diversité des vins que l'on peut boire dans les bar à vins et les restaurants de la capitale.

Mais attention aux amalgames trop rapides, il faut quand même qu'il reste possible de poser la question des doses de soufre objectivement et sans arrière-pensée (ça arrive...), sans se voir assimilé aux plus extrémistes de cette mouvrance. Sinon, ça va être compliqué de discuter...

Mathieu

Mais attention aux amalgames trop rapides, il faut quand même qu'il reste possible de poser la question des doses de soufre objectivement et sans arrière-pensée (ça arrive...), sans se voir assimilé aux plus extrémistes de cette mouvrance.

ça je suis d'accord Mathieu mais disons qu'il y a une façon de le demander et là, l'arrière pensée était bien flagrante.

denaire écrivait:

---

> Mais attention aux amalgames trop rapides, il faut
> quand même qu'il reste possible de poser la
> question des doses de soufre objectivement et sans
> arrière-pensée (ça arrive...), sans se voir
> assimilé aux plus extrémistes de cette mouvrance.
> Sinon, ça va être compliqué de discuter...
>
> Mathieu

Merci

Bon pour calmer tout le monde je propose un verre d'Aligoté de Roulot et un doliprane pour tout le monde !

En ce qui concerne les rendements,c'est parfois intéressant de monter dans les GC après les vendanges et de les parcourir en long et en large (il n'y a qu'une bonne centaine d'ha).
C'est fou les différences qu'il y a d'un vigneron à l'autre et très instructif de voir le nombre de grappes laissées sur place...
C'est bien de dire "j'ai fait seulement 35hl cette année" mais ,si on a laissé trois grappes par pied,qu'est-ce que cela vaut???

jlj

jean-luc javaux écrivait:

---

> En ce qui concerne les rendements,c'est parfois
> intéressant de monter dans les GC après les
> vendanges et de les parcourir en long et en large
> (il n'y a qu'une bonne centaine d'ha).
> C'est fou les différences qu'il y a d'un vigneron
> à l'autre et très instructif de voir le nombre de
> grappes laissées sur place...

> C'est bien de dire "j'ai fait seulement 35hl cette
> année" mais ,si on a laissé trois grappes par
> pied,qu'est-ce que cela vaut???
>
> jlj

Ca en laisse pour ceux qui aiment grapiller, en raisin de table ce n'est pas dégueux du tout.

Tu as raison ainsi que ceux qui ramassent tout et font le tri après!

Vdsr

Bonsoir

Bu hier soir cet Irancy 2006 de Vincent Dauvissat. Un vin de soif, sans grande complexité, mais semblant assez proche des autres. Arômes de fruits noirs et fruits rouges. Longueur moyenne mais vin tout à fait honnête. Il était confronté aux Irancy de Goisot, Colinot et Verret. C'est le vin de la famille Goisot qui l'a emporté de la tête et des oreilles.

Cordialement
Christophe

Le blog de mon club

Vincent Dauvissat Chablis "La Forest" 2000

Le premier soir ce vin se montre sous un jour peu avenant: en plus de quelques notes mielleuses, on est confronté au nez et en bouche à des notes un peu piquantes que je pourrais prendre, si j'osais, pour du soufre (à moins que ce soit de la réduction - mais le vin ne fait ni Coche ni Auvenay ). Le vin est dense avec une finale serré, presque tannique.

C'est le deuxième soir que le vin est beaucoup plus épanoui avec un nez mûr de miel et de fleurs jaunes, mais aussi des notes de rivière/mousse plus chablisiennes. On retrouve ces arômes en bouche, avec une belle matière et une grande vivacité qui porte le vin vers sa belle finale. TB

Ralf

PS: je ne ferais de commentaire sur la vinification mais une chose se confirme : les vins de Dauvissat nécessite une bonne aération, même un premier cru de 12 ans.

Bonsoir Ralf, merci pour ton commentaire.

Par contre qu'entends tu par des notes de "rivière/mousse" ??

Difficile de dire plus - une odeur aquatique mais plutôt eau douce que eau salée (je mettrais "iodé, algues")

En tout cas, c'est un pur descriptif sans jugement de valeur - perso, cela me plaît plutôt

Ralf

Merci Ralf pour ta précision...effectivement je vois ce que tu évoques, j'ai cette odeur quand je pêche à la truite dans les ruisseaux.

Par contre jamais identifié dans un vin, j'y ferais attention....

Vincent Dauvissat - Chablis 1er cru Séchet 1998

Belle robe jaune claire.
Je ressens des notes citronnées puis de miel, avec un vin ample, plutôt gras, et qui laisse apparaître ensuite une très belle minéralité.
C'est très bon, et c'est même une incitation à la consommation.
c'est en tout cas un vin prêt à boire, mais sans urgence.

Eric

Un vin plus à consommer qu'à boire en urgence en somme, non?:)o

Vincent Dauvissat - Chablis 1er cru Séchet 2001

Robe or à reflets vers, légèrement évoluée.

Le nez est assez ingrat, sur la croûte de fromage, le foin coupé, quelques notes miellées plus discrètes, un peu de pralin, et un fruit en retrait. Assez complexe, mais pas très agréable pour autant.

La bouche ne présente pas de défaut majeur, l’acidité est mesurée, mais l’aromatique peu avenante le rend difficile à apprécier en dégustation pure. Ca passe mieux à table, sur des mets choisis.

La bouteille sera péniblement finie sur trois jours. Difficile millésime…

Assez bien -

(A propos du Séchet 1998 "prêt à boire, mais sans urgence", le 1er cru Côte de Lechet de Tribut donnait il y a quelques semaines une impression proche...)

Mathieu

A boire sans urgence, donc plutôt à consommer effectivement

cordialement

eric

Eric;

En cas d'urgence, on peut quand même le consommer sans urgence?

Ok, je sors.

Pas de souci, en cas de tremblement, d'hallucinations visuelles, de troubles du sommeil, il est urgent de se jeter sur cette bouteille si vous la possédez.

Alors bonne soirée

eric

Je suis un petit peu surpris de lire certaines choses sur Vincent DAUVISSAT (je découvre ce fil, et j'ai parcouru les 3 dernières des 53 pages du sujet !-D )

Ses vins sont parmi les moins soufrés que je connaisse.
Il met des sulfites à la cuvaison, et, sauf erreur de ma part, il n'en ajoute plus après ! c'est en tout cas ce qu'il m'a déclaré, et ce n'est pas le genre de vigneron à dire des trucs qu'il ne fait pas. Il est simple, direct, et franc.

Donc, lire que ses vins sont extrêmement soufrés me laisse perplexe...d'autant que la dégustation ne m'a jamais démontré le contraire.

Le paradoxe extraordinaire, c'est que ses vins vieillissent admirablement.
Ne jamais boire un premier cru avant 7 ans (10 c'est mieux) sinon il paraitra fermé et peu expressif.
Les villages partir de 5/6 ans (et plus si affinités)
Quant aux GC avant 10 ans c'est un véritable crime !! Et les Preuses se font un petit peu plus vite que les Clos.
Personnellement, je termine doucement mes 88-89 en GC
J'ai bu l'an passé un Preuses 92 de toute beauté, qui n'était qu'un superbe adolescent.

S'il y avait une seule chose à dire de ce domaine, c'est qu'on boit toujours ses vins trop tôt. sans parler qu'on n'en a jamais assez !)

Vincent Dauvissat chablis 1er cru Forest 2007

Pardonnez-moi car ce soir j'ai péché, j'ai ouvert une bouteille de chablis 1er cru Forest de l'ami Vincent de l'an de grâce 2007

Malgré tout, il faut bien l'avouer, j'ai pris un plaisir immense à boire ce vin superbement équilibré, tranchant comme pas deux, où rien ne dépasse. Les vins de VD sont d'une grande précision, à tout âge.

Les arômes sont à mon goût déjà bien développés et comme on peut mourir demain, je ne regrette rien !

Incroyable Michel, j:'ai ouvert la même bouteille il ya 10 jours, et le vin n'avait rien ou presque a exprimer, même après une longue aération. Je me suis dit qu'il était urgent d'attendre. Bizarre..

Arnaud, ma bouteille était plutôt causante ; je verrai la suite demain ! (on vieillit...)

Bonjour
débouché ce midi ce Chablis 1er cru Forest 2002, ma première, pour voir. Le nez après aération est remarquable de pureté sur la fleur de laurier et le miel. La bouche est à la fois fraiche et grasse. L'acidité du millésime confère un accent tonique qui invite à se resservir. Je me fais violence pour garder la moitié de la bouteille le soir et je trouve le vin encore plus épanoui. Tres belle bouteille. L'aromatique ne m'a pas paru bridée.
On peut commencer à boire ou garder encore quelques années, le vin peut encore s'épanouir davantage.

Bonne soirée

R

Si je dois boire tout ce qui ne doit pas me survivre avant demain, c'est certainement le coma éthylique qui m'emportera...

Je sais, il est difficile de ne pas succomber à la tentation. Mais courage...

bonne journée

Eric

dégusté lors d'une soirée ici :

Chablis Grand Cru Domaine Vincent Dauvissat "Les Clos" 2003
Oliv:
Le nez est splendide, complexe, sur une réduction très fine qui s'exprime sur des notes de léger grillé qui enrobe un ensemble floral.
L'aération révèlera des arômes plus miellés et classiquement chablisien.
L'attaque en bouche est incroyable de gras, la perception est limite huileuse. Le vin ne semble pas manquer d'équilibre, j'ai l'impression que la matière masque en l'état un équilibre que le vieillissement pourrait bien voir réapparaitre.
Aromatiquement, le vin est assez peu expressif, sur sa concentration de texture.
La finale est en revanche très longue même si elle manque de précision.
Je parie sur une grande bouteille d'avenir !

Enzo:
Nez au départ de boite de sardine, de grillé que l’aération dans le verre fera rapidement et totalement disparaître, signe d’une réduction fugace. Ce sont ensuite de jolies notes de fruits jaunes, une touche vanillée puis des notes pralinées qui vont s’exprimer de façon intense.
La bouche est ultra grasse, presque huileuse, sans aucune sensation alcooleuse ni lourdeur. C’est d’un gros volume, très large avec une longue finale anisée. Un joli vin de table à attendre encore un moment car encore un peu monobloc en comparaison de Vaillon ou Forest du même millésime. Très Bien.