Domaine Tempier - Bandol rouge 2019 :
(ouvert une dizaine d’heures à l’avance)

Robe rubis intense mais translucide.
Nez qui ne se départit pas d’une certaine réduction. Puis on a de la cerise, un aspect sorbet aux fruits rouges.
La bouche est charnue, à la fois pulpeuse et sur une belle acidité. Le vin est assez simple d’expression mais agréable car une certaine profondeur se dégage.
Il y a de l’allonge en finale, qui est plus mate sur les fruits noirs.

Domaine Tempier – Bandol – Pour Lulu – 2017 :

Robe pourpre, dense, impénétrable. Nez ouvert, épices douces, badiane.
Bouche fraîche et pleine, jolis tanins qui demandent encore à se polir. Une puissance indéniable, très bien contrebalancée par la fraîcheur du vin qui s'étire sur des notes de mûre et de cassis.
Finale longue, notes poivrées, épices, piment doux. TTB avec un magret de canard au poivre.

Domaine Tempier – Bandol – Migoua 2010 : 
Un peu corseté, le vin ne se livre pas vraiment, du thym pour sûr, clou de girofle peut-être, le boisé est joli, le vin un peu asséchant, c’est bon sans être à la hauteur de l'étiquette. Sur l’épaule d’agneau au barbecue, l’accord pourtant programmé n’a pas lieu, le vin est peut-être trop fin, va savoir. Ma chère et tendre lui trouve une certaine sucrosité, elle doit avoir raison, car le miracle se produit (...suspens...) sur des fraises garriguettes natures : le vin se délie, démontre sa profondeur, sa longueur, sa finesse, c’est magique, en résonnance inattendue, iconoclaste.
Très bon, du coup.

Domaine Tempier - Bandol La Tourtine 2007
Bouteille simplement ouverte.
A noter sur la photo la superbe qualité du bouchon, juste marqué sur son disque.
La robe est profonde avec une teinte évoluée tirant sur des reflets brun orangé.
Très joli nez qui se dévoile à l’aération sur une série épicée qui évoque la garrigue avec ses notes de thym, de laurier, de girofle et mâtinée d’une touche mentholée qui rafraîchit l’ensemble.
Bouche à parfaite maturité, avec son tanin fondu et son acidité rafraîchissante, logés dans une structure toute à la fois dense et non dépourvue d’élégance.
La finale est longue, rehaussée des notes épicées perçues au nez et tonifiée par une touche mentholée.
Grand et beau Bandol qui a avantageusement donné le change à une épaule d’agneau à l’ail et à la sauge, doucement rôtie au four.

Note : 16/20.
Garde : à boire mais sans urgence.

Olivier
 

Domaine Tempier, Bandol blanc 2020

Bouteille ouverte pour l'apéritif puis pour accompagner un poisson blanc à la provençale,

Nez frais, avec du fruit, sur le citron, la pêche blanche, abricot, puis des notes d'anis, réglisse, et iodée,
Bouche toujours sur la fraicheur du fruit et ces notes herbacées/épicées très typées sud, enrobée par un joli gras, longueur correcte, quelques amers en finale,
Pas forcément ce que je préfère d'un point de vue aromatique mais force est de constater que c'est bien fait,
Bien+

oliv écrit:

Un soir au Petit Verdot


Domaine Tempier, Bandol rosé, 2020

 

Oliv
Robe cuivrée.
Beau nez immédiat et élégant, à la fois très causant mais sans une once de vulgarité, sur des notes de cassis, de pamplemousse rose, presque d'exotisme comme sur un sauvignon, avec un enrobage épicé.
Bouche magnifiquement bien construite, à la fois vineuse et fraîche, sur une belle structure avec du jus et du fond et de beaux goûts fruités.
Finale nerveuse et toute en gourmandise, sur une trame de vin blanc avec une petite mâche qui lui donne de l'allonge.
Délicieux !

Jean Paul B
Nez très expressif mêlant de manière étonnante agrumes et fruits noirs, bouche vineuse à souhait, belle matière riche mais bien tendue.
Très joli vin maintenant, avec sans doute un très beau potentiel de vieillissement.
Je ne connaissais le domaine que par ses rouges, qui ne m'avaient jamais enthousiasmé.
Là, c'est très beau.
 

Je ne change pas une ligne à ce CR.
Un rosé vineux, au nez magnifiquement équilibré, avec un fruit pur et élégant à la fois et une vraie tenue et structure qui ne sacrifient rien à la buvabilité.
Un très beau vin !

Bonjour,

j'ai également bu ce vin ce week end et j'adhére complétement à votre CR! Ce qui surprend dans ce vin, outre sa vinosité et complexité c'est cette aromatique délicieuse qui hybride des notes d'agrumes et de fruits rouges et noirs.

Salutations 

Christophe 

Provence, Bandol, Domaine Tempier, La Migoua 2015
La parcellaire de haute altitude du domaine. La caractéristique saillante de cette cuvée est son encépagement : environ 55% de mourvèdre seulement, suivi de grenache, cinsault et syrah. Grande diversité géologique. Elevage de 18 mois en foudres. Vignes de 40 ans environ. Trouvé chez un caviste à Paris à meilleur tarif que Wine-Searcher.
Epaulé et aéré durant 10h (j'avais peur que le vin soit un peu jeune). On pourra comparer ce CR avec celui du Château St-Anne en 100% mourvèdre posté plus tôt dans l'année .

En parcourant le fil, j'ai l'impression que La Migoua est le plus souvent décrite comme étant la cuvée la plus masculine ou animale de la gamme, or cela m'étonne par rapport à mon expérience. En effet, mes passages dans des salons et des discussions avec des vignerons de C9P allaient plutôt dans le sens que le cépage viril et tannique était le mourvèdre tandis que le grenache était plus confituré et moins astringent. Par ailleurs, la proportions relativement importante de cinsault contribuerait également à faire pencher la cuvée du côté de la finesse et du fruit. 

Oeil : La robe est noire et impénétrable. Pas de signe d'évolution.

Nez : Le nez a eu besoin de temps pour s'ouvrir et se stabilise autour d'une palette de fruits noirs sauvages (mûrs, myrtilles, un peu de prune), de la clou de girofle et quelques herbes de provence séchées. La puissance du nez n'est pas dans la démonstration mais dans la persistance des effluves : bien que changeant, les arômes fonctionnent par roulement sans que le nouvel arôme ne supplantent intégralement le précédent.

Bouche : La caractéristique notable du vin est bien son grain de texture qui lui donne une substance notable et que j'attribue au mourvèdre. Ce grain-là sans être aussi fort que dans le St-Anne me rappelle le Grüner Veltiner de Knoll également. Ce toucher de bouche me fait quitter le monde de l'eau pour entrer dans celui des vins de caractère. A mesure du dîner, ce grain sans disparaître va gagner en velouté et en soyeux (comme un vin bourguignon), procurant du plaisir en bouche. Ceci couplé avec un corps carré (15°) offre beaucoup de présence en bouche sans écoeurement ni ostentation. 
La palette aromatique demeure fruitée façon orchestre de cuivres : fruits noirs, fleur de badiane et clou de girofle, pointe mentholée en finale avec une finale "longuement moyenne" bâtie autour d'une fraîcheur intégrée au fruit. Les tannins sont quant à eux fondus.

Conclusion : Je pense que le vin vient d'entrer dans sa fenêtre de dégustation mais sans avoir développé d'arômes tertiaires encore. Potentiel de garde indéniable. Par rapport au St-Anne, je dirais que la palette aromatique de la Migoua était un peu plus large et d'une finesse légèrement supérieure. J'aime beaucoup ce genre de vin parce qu'ils ont plus de corps que les PN et, après intégration, pas grand-chose à envier du côté du soyeux. Beaucoup de potentiel pour faire des accords de textures avec des jolis plats même s'il s'est fort bien accomodé d'être bu pour lui-même (le tartare de cabillaud n'étant pas nécessairement son camarade de jeu idoine).

Migoua avec un tartare de cabillaud, il fallait oser !
ça va me faire ma journée ça 

legui écrit:

Migoua avec un tartare de cabillaud, il fallait oser !
ça va me faire ma journée ça 

L'auteur de l'accord signale lui-même que l'accord n'était sans doute pas parfait.

jlj

Migoua est la cuvée la "plus fine " de la gamme et celle qui pourra être bue le plus rapidement.
Plus il y a de mourvèdre ,plus ce sera animal et "viril", plus il faudra attendre.
Le quarté est donc par ordre croissant:
1.La Migoua 2. Cuvée classique 3. la Tourtine 4. Cabassaou

Cabassaou cela tabasse...

Gilles

Merci Gilt de confirmer que mon raisonnement était cohérent et que Idealwine et quelques autres cavistes en ligne jouent du pipeau. 

Domaine Tempier, Bandol blanc 2020

Nez raffiné et séducteur, sur les fruits jaunes et des parfums plus floraux. 
La bouche est plutôt délicate, légèrement grasse mais pas riche, réhaussée par une fraîcheur saline, plus que par l'acidité. Belle finale dans laquelle se manifestent les agrumes (pamplemousse, citron).
Probablement ni un grand vin, ni un rapport Q/P extra, mais pourtant un énorme plaisir à déguster ce vin cet été (bu avec des spaghetti au thon).

Vesale écrit:

Domaine Tempier - Bandol rouge  2018

Nez sur les fruits rouges, framboise, quelques notes de cassis, épicé, fond de tapenade,
En bouche, je suis assez étonné par la finesse des tanins, aucune agression, le touché de bouche est délicat, l'aromatique donne l'impression d'une certaine puissance encore un peu engainée par la jeunesse,
Belle persistance,

Il m'a semblé déjà abordable mais le potentiel d'évolution est là!

Très bien

Domaine Tempier - Bandol rouge  2018

Un an plus tard, je suis globalement d'accord avec moi même,
Le millésime est clairement super abordable, vraiment sur le fruit, avec une bouche qui présente beaucoup de finesse (mais il y a quand même de la structure on est à Bandol quand même!), 
Le vin est encore jeune mais semble déjà plus apaisé qu'il y a un an,
Quoiqu'il en soit, beaucoup de plaisir sur cette cuvée,

Très bien

LPV Grenoble en 2010

Vin 8
Robe plus claire, joli nez, cèdre, garrigue, on a encore du fruit.
En bouche le vin est encore un peu tanique mais ça passe  bien à table.
Vin pas très rock'n roll, c'est  un peu austère, avec le côté métallique que l'on trouve souvent sur le mourvèdre (on a annoncé bandol) vinifié sur la finesse.
Très bon
Domaine Tempier, Bandol, 2010

Marc 

Domaine Tempier - Bandol (rouge), 2015

Un vin dégusté sur 2 jours, sans trace d'évolution. 

Belle robe impénétrable.

Beau nez tout de suite bien défini, puissant, sur les fruits noirs intenses, le cacao, le thym. 
Bouche concentrée, mais néanmoins confortable et sans lourdeur. Le vin est plutôt rond et puissant, et la finale longue et épicée. 

Fond de verre très porté sur le cacao.

Je crois que je vais aller faire quelques courses supplémentaires chez mon caviste : on ne boit pas assez de Bandol, et un LPVien faisait très justement remarquer que les prix étaient encore très sages au regard de la qualité de ce terroir mais pour combien de temps ? 

Garde : à attendre de préférence je pense, à revoir d'ici 6-8 ans.

 Domaine Tempier Bandol 1980
Robe très claire
Nez entêtant, notes sanguines.
Matière assez décharnée.
Problème de bouteille pour ce mourvèdre faisant beaucoup plus âgé que ses 40 ans ?
A revoir

J'ai eu la même sensation sur une cuvée spéciale 1982 : le vin était mort et ce fut une déception.
Les bandols peuvent-ils se garder aussi longtemps ?
Le domaine Tempier n'avait  pas non plus dans les années 80 le niveau qualitatif actuel.

Gilles

Domaine Tempier - Bandol rouge 2020 :
(ouverte 24h)

Robe sur un rubis chatoyant.
Nez un peu réduit puis sur la cerise noire bien mûre, la terre humide, un léger viandox.
Bouche charnue sur un beau fruit mûr sur la cerise puis un côté cuir marqué et une certaine rusticité.
On sent que la matière n’est pas totalement en place. L’acidité le dispute à la chaleur.
La longueur est bonne et la finale est persistante  mais chauffe un peu.

Je pouvais pas le savoir avant mais peut-être eût-il convenu sur le lièvre à la royale d’Arnould ? 

Le ZWTG à 2 à Fribourg

Domaine Tempier, Bandol, La Tourtine, 2001

Claudius
oui Jérôme, en effet un achat effectué par Yves lors de votre voyage en commun à Bandol ... il y a déjà quelques temps 
nez sur le goudron avec une note médicinale, pas vraiment un grand nez complexe, mais en bouche ...
une espèce de croisement entre un CdP à point et un Barolo ... excellent et étonnant pour ceux qui comme comme pratiquent trop peu les Bandol !
j'ai noté: matière mûre avec fraîcheur énergisante, avec comme au nez ces notes de sparadrap, de goudron, cette densité de fruit mûr, puissant et profond
saveurs complexes qui ne donnent pas dans la lascivité oisive, beaucoup de pep ! 
excellent, 1 jour + tard encore meilleur, donc un vin à passer en carafe
semble avoir encore beaucoup de potentiel, question longévité ne semble pas craindre la concurrence bordelaise à ce niveau ni question puissance d'ailleurs 

Yves
Jérôme ne s’est pas trompé 
Suite à notre virée à Bandol, j’avais fait une petite collection de Bandol 2001 en prévision d’une horizontale (que nous n’avons toujours pas faite). La Cuvée spéciale de Tempier 2001 m’avait un peu déçu récemment, mais ce n’est pas le cas de cette Tourtine. Certes le nez n’est pas des plus sexy, avec ses notes de goudron un peu austères, mais ce vin nous montre la puissance de vieillissement des Bandol, avec une belle présence fruitée, beaucoup d’énergie et une jolie longueur. Belle surprise.

Bu à cette occasion
Domaine Tempier 2014 - Bandol
Robe violacée.
Nez viandé sur les fruits noirs (cassis).
La bouche, souple et déliée, affiche un joli fruit mûr.
La finale pique légèrement le bout de la langue.
Peut être bu dès maintenant mais à attendre avec confiance.
 

 Domaine Tempier Bandol La Tourtine 2016
Du gaz à l'ouverture le matin !?
Robe intense et jeune.
Joli nez sudiste d'obédience nature, léger vernis, floral.
Attaque avec de léger sr, savoureuse.
Puis une pointe acétique arrive et raccourcit le vin et met rapidement fin au plaisir...
Une Tourtine qui se présente comme un nature plus ou moins loupé...
A revoir car déception en l'état.

 Domaine Tempier, Bandol 2013

Le nez est plutôt ouvert sur les petits fruits noirs, on à aussi un peu de chocolat. Ça va évoluer avec des fruits rouges et des notes florales.
En bouche on a un fruité croquant, c'est fondu plutôt fin avec le côté floral qui amène gourmandise. La finale, par contre, est encore un peu tannique. C'est long et du coup plus puissant/massif. J'ai beaucoup aimé mais il ne faut pas hésiter à attendre encore un peu.
Pour l'accord sur une poire de l'aubrac, le vin est peut-être un peu trop puissant.