Bonjour à tous,

j'ai besoin de contacter Emmanuel Reynaud suite à une commande passée mais toujours pas reçue 3 semaines après (ce qui me paraît long). Le téléphone du domaine sonnant inlassablement dans le vide, je souhaiterais savoir si j'ai davantage de chance d'avoir une réponse via le fax. Cela avant de me prendre la tête à chercher où pouvoir en envoyer un...

Merci de vos lumières et expériences.

Cordialement,

Hervé

Hervé,
la dernière fois, j'ai reçu les bouteilles plus d'un mois après avoir envoyé le chèque etc....j'ai donc envie de te dire, pas de panique

OK merci.

Pour tout dire, je ne panique pas de ne pas avoir encore reçu mes topettes. C'est juste que je n'aime pas ne pas être certain que le chèque est arrivé à bon port...
Dernièrement, j'ai payé un domaine par virement. Vous croyez que l'on pourrait proposer cette solution à Emmanuel Reynaud ?

Cordialement,

Hervé

C'est très difficile d'entrer en contact avec Emmanuel Reynaud.
Cette année j'ai eu un délai de plusieurs mois entre la commande et la réception de la commande.
J'ai reçu les vins un jour par surprise.
Pas d'inquiétudes !

Gilles

Faut pas s'inquiéter ! Quand tes chèques seront débités, en partance tes vins seront. Ca fonctionne comme ça. Rien d'alarmant à attendre plusieurs mois sa commande.

herve2 écrit:

OK merci.

Pour tout dire, je ne panique pas de ne pas avoir encore reçu mes topettes. C'est juste que je n'aime pas ne pas être certain que le chèque est arrivé à bon port...
Dernièrement, j'ai payé un domaine par virement. Vous croyez que l'on pourrait proposer cette solution à Emmanuel Reynaud ?

Cordialement,

Hervé


Salut Hervé 

Pour faciliter la communication, il est préférable de joindre le château des tours.
 

Bonjour
Perso mon chèque a été tiré il y a 3 mois et je suis toujours en attente des flacons.
Mais bon, le paradis vaut bien cette attente...
Frédéric

Non définitivement tu n'as pas à t'inquiéter Hervé, le respect du client est une valeur cardinale chez Môssieur Reynaud....



Médéric

 

Hervé 

En effet pas d’inquiétude   et appeler plutôt aux Tours. Il n’y a personne, ou presque, de permanence à Rayas.

Bises
Thien
 

Sur vos bons conseils, j'ai effectivement appelé le Château des Tours où une charmante dame a décroché (Hallelujah !!) avant de me passer Emmanuel Reynaud.
Il m'a certes répondu sur un ton légèrement goguenard, mais il m'a répondu. Donc, je ne m'inquiète pas, il a sûrement reçu mon chèque et le colis devrait partir la semaine prochaine ou dans 15 jours...
Me voilà rassuré... enfin presque.
Le principal, évidemment, est d'encaver ces magnifiques bouteilles, qui ne seront, de plus, pas bues maintenant. Mais bizarrement, j'attends avec davantage d'impatience ce type de colis que le résultat de ma dernière prise de sang !!!

Cordialement,

Hervé

P.S. : et le monsieur, même si je ne le connais pas personnellement, a l'air tout de même bien sympathique... Donc on lui pardonne volontiers cette gestion très personnelle, qui va finalement très bien avec le caractère unique des vins qu'il produit.

Avé 1er touriste,
Avril: son gel, son pollen, ses phénomènes climatiques, son carême , son abstinence ... (ah ben pas aujourd'hui), son abstention.
Avril: ne te découvre pas d'un fil de laine d'agneau.
Avril: agneau pascal, noel avant l'heure et après l'heure.
Invités chez une amie sous le prétexte fallacieux d'inaugurer une terrasse en bois et la 51e semaine d'une pré-quinqua, nous proposons d'amener un vin pour accompagner les souris d'agneau au miel et herbes.
Oliv, le miel est effectivement très discret, et se  sent légèrement essentiellement dans le jus.
Notre hôte a carafé de son côté un  Chateau Fonsalette 2009 qui sera servi en 1er.
Le nez est superbe, mélange d'épices douces, de fruits, entêtant. En bouche, la finesse cohabite avec une sapidité redoutable. L'accord est réussi.
De notre côté nous avons juste ouvert vers 9h le  Chateau Pignan 2010 (servi vers 14h): la robe est un peu plus foncée, légèrement turpide.
Le nez est plus mutique, plus poivré (étonnamment) , plus pruneau que fraise.  En bouche, la puissance l'emporte un peu, c'est fougueux, un peu alcooleux.
En alternant les verres, on s'aperçoit que l'aération permet aux vins d'évoluer, la tablée trouve même majoritairement que Fonsalette prend de l'épaisseur.
Je pense néanmoins que Pignan mérite encore un peu de garde (ou  une carafe?).
Fonsalette a mes faveurs, mais la tablée (5)  les a appréciés tous deux.
Vous ne pourrez  pas vous projeter avec ce compte rendu, j'en conviens.... mais bon, avril  => agneau => rhône sud = 
Et quel plaisir de partager ces bouteilles avec des amis qui apprécient sans se soucier de l'étiquette!

Agnèaus




 

Château Rayas rouge 2008
Starbuck:
Bertou trouve assez vite Reynaud et même le millésime mais pas la cuvée.
Pour ma part, je suis parti avec un handicap car j'imaginais que Gaétan n'avait que 07 et 09, c'est ce qui m'a un peu perdu.
En fait il avait eu Rayas 08 avec une triplette 09
Le vin a une grosse fraicheur qui évoque un maximum de vendange entière.
Les arômes sont complexes mais ce n'est pas le feu d'artifice comme j'ai pu connaitre avec Rayas 2000
La bouche est ample, les tannins perceptibles mais jamais revêches.
Au final j'ai un sentiment plus mitigé que mes amis car oui c'est un très bon vin, excellent même mais je trouve l'engouement en seconde main plus qu'irrationnel !
Au prix domaine c'est justifié mais au delà j'ai un peu de mal à comprendre.

Mais pour le savoir, encore faut-il avoir la chance de connaitre des amis qui ouvrent ce type de bouteilles.
A vérifier une autre fois avec une 07 ou une 09 peut-être


Bertou:
Nez intense et explosif sur un superbe mélange de fruits rouges mûrs, fraise écrasée, vendange entière, notes balsamiques, pousse de ronce, rose, pointe d'orange sanguine. Je tombe immédiatement sous le charme.
Bouche assez puissante, mais fraîche et dynamique. Il y a du fond et une sacrée énergie. Une certaine rondeur dans l'attaque avec une grosse présence en bouche. Pas très ferme avec une fine astringence. Longueur impressionnante.
Grand vin. Perso, j'étais aux anges.

Bu lors de  ce repas chez Lars.

Château Rayas – Côtes-du-Rhône La Pialade 2014
Nez de bonne intensité, parfumé sur un joli panier de fruits rouges, de la fraise écrasée, l’orange sanguine. Il y a des notes de pousse de ronce, notes balsamiques, rose. C’est expressif et file direct le sourire aux lèvres.
La bouche est assez puissante, fraîche, gourmande, mais avec du fond. Une fine trame tannique. C’est peu extrait avec une belle intensité. Touche de végétal noble qui donne un léger côté acerbe et une fine amertume des plus agréables. La longueur est très bonne.
Excellent.

LPV Grenoble  Paulée

Châteauneuf du Pape, Rayas, 2006 (blanc)
Emmanuel Reynaud, l'avais décrit comme à maturité.
Robe encore claire, nez frais, début d'évolution mais encore sur le fruit.
Équilibre d'école, acidité modérée, l'alcool n'est pas perceptible. Bouche grasse mais saline et enveloppante.
Longueur modérée
Excellent+. Parmi les vins de la soirée pour moi. Superbe accord sur des tartines de beurre truffé.
marc

Bonjour à tous, avant toutes choses et pour contextualiser mon intervention je suis jeune passionné de vins et donc forcément cela fait peu de temps que je m'intéresse aux vins d'Emmanuel Reynaud.

Il y une semaine je me suis rendu physiquement au château des Tours, j'ai été d'abord surpris par le nombre de personnes qui attendaient leurs vins, bref j'ai attendu environ 20 minutes devant le chateau avant de pouvoir discuter avec un monsieur qui s'occupait de délivrer les vins en demandant les noms & prénoms, jusque là tout va bien, mais quelques personnes n'étaient pas clientes et se voyait refuser d'acheter ne serait-ce qu'une bouteille et j'étais dans la même situation qu'eux mais j'ai réussi à sortir avec un VdP 2017 Domaine des Tours donc j'étais tout de même content de m'être déplacé sans aucunes garanties d'acheter quoi que ce soit.

Ce monsieur qui m'a gentiment vendu la bouteille avait un petit carnet et il m'a d'abord demandé mon nom et prénom avant d'aller chercher la précieuse, à la suite de ça je lui est demandé quand est-ce qu'avait lieu les prochaines ventes et j'ai eu une réponse assez vague mais compréhensible, il m'a répondu que c'était l'année prochaine et qu'il fallait que j'appelle avant de me déplacer…

Ma question est la suivante, d'après vos expériences, pensez-vous que cet homme m'a inscrit sur une liste de nouveaux clients (une sorte de liste de clients allocataires du même principe que les grands domaines de bourgognes) ? Je me pose cette question car je ne vois pas pourquoi il aurait noté mon nom/prénom …

MERCI DE VOS RÉPONSES, J'AIMERAIS ÊTRE ÉCLAIRÉ SUR LE SUJET !

Le système des ventes n'est pas le même pour Rayas, Pignan et Fonsalette que pour le Château, le domaine des Tours,...
Pour les premiers, il faut écrire un courrier à monsieur Reynaud qui répondra ( ou pas) en disant ce qu'il accepte de céder sachant que cela peut comprendre également des domaines,...
Pour les seconds il faut se présenter au domaine des tours : cela a beaucoup changé depuis peu et c'est moins fluide qu'auparavant; j'appelle toujours avant d'y aller.
Le nom a sans doute été pris pour la comptabilité mais cela permettra à mon avis d'être inscrit sur la liste des clients pour pouvoir se présenter l'année prochaine avec l'espoir d'avoir plus de bouteilles.
Je conseille donc également un petit courrier à monsieur Reynaud.

Gilles

Billy écrit:

Ma question est la suivante, d'après vos expériences, pensez-vous que cet homme m'a inscrit sur une liste de nouveaux clients (une sorte de liste de clients allocataires du même principe que les grands domaines de bourgognes) ? Je me pose cette question car je ne vois pas pourquoi il aurait noté mon nom/prénom …


 

Pourquoi ne pas lui avoir demandé, tout simplement ?

mgtusi écrit:

Billy écrit:

Ma question est la suivante, d'après vos expériences, pensez-vous que cet homme m'a inscrit sur une liste de nouveaux clients (une sorte de liste de clients allocataires du même principe que les grands domaines de bourgognes) ? Je me pose cette question car je ne vois pas pourquoi il aurait noté mon nom/prénom …




 

Pourquoi ne pas lui avoir demandé, tout simplement ?




 

Remémorons-nous nos jeunes années... où tout était beaucoup plus facile, mais où, face à certaines 'stars' (même si elles ne se considèrent pas comme telles); le béguaillemeit était parfois de mise.... 
 

flupke14 écrit:

Remémorons-nous nos jeunes années... où tout était beaucoup plus facile, mais où, face à certaines 'stars' (même si elles ne se considèrent pas comme telles); le béguaillemeit était parfois de mise.... 

 

Je n'ai jamais fréquenté les stars...

Pignan, Châteauneuf-du-Pape, 2007

Bouteille ouverte le matin pour le soir, puis carafée pour le service,

Nez sur la fraise confite, la figue fraiche, l'orange sanguine, le bois de santal, les épices douces, le thym,
Reynaud est rapidement évoqué autour de la table,
La bouche est suave, dense, les tanins sont complètement fondus, c'est puissant, large, très longue finale,
Très beau vin en l'état,

Excellent

Bu également un  Pignan, Châteauneuf-du-Pape, 2007, 
A la différence de Guillaume, mon exemplaire à été carafé 3h avant le service. Du coté du nez je m'accorde avec sa description j'ai été assez impressionné par les nuances de l'aromatique. En bouche, en revanche, j'ai perçu une fine astringence ( plutôt en fin de bouche ) qui ne s'est pas vraiment estompé au fur et à mesure de la dégustation. Est ce du à a différence d'ouverture ? En tout cas pour moi c'est un bouteille à attendre.

mgtusi écrit:

 

Je n'ai jamais fréquenté les stars...

Oui, et ?  ... de plus, tu as omis les guillemets, cela déforme mon propos. 

 Rayas blanc, Châteauneuf-du-Pape, 2006
Bu juste un verre, offert par le patron du Point rouge ( adresse Ô combien recommandable sur bordeaux) que je remercie encore ! Le vin n'a pas été servi à l'aveugle, et la bouteille était coravinée (aucune idée depuis quand). Et sans prise de notes.

Au nez c'est assez discret, voire mutique, mais en bouche attention la c'est redoutablement équilibré et diablement fin, la finale tient sur de fin amer ( mais vraiment super bien équilibré et dieu sais que c'est pas trop mon truc les finale trop amère). A noter une légère sensation chaleureuse en fin de bouche également, mais là je suis dur. Bref belle surprise car vraiment à mille lieues de ce que j'imaginais être un rayas blanc au vu de ce que j'avais gouté aux Tours. 
J'ai vraiment trouvé des ressemblances avec un Hermitage blanc 10 de chez Chave bu il y a quelques mois, peut être les mêmes cépages ?

Matteo
 

Je comprends l'analogie avec un hermitage blanc mais ce ne sont pas les mêmes cépages : clairette et grenache.
J'aime beaucoup le gras de ce vin.
J'utilise le coravin mais je n'aurais pas osé sur un tel vin.

Gilles

Aucune astringence sur ma bouteille pour le coup…
A cet âge là il peut aussi s’agir d’une simple différence de bouteille
Beaucoup de plaisir sur cette bouteille en tout cas et comme je l’ai écris, aucune inquiétude pour une garde supplémentaire 

Merci pur l'info Gilles ! tout à fait d'accord avec toi à propos du gras

C'est fort probable Guillaume et je ne peux qu'abonder dans ton sens, d'autant que c'est la première fois que de l'astringence me choque dans une des cuvée de la famille ! Je ne mettais pas ton CR en doute, je voulais juste apporter mes sensations

 Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape 2010
Nez de bonne intensité, un peu diffus, sur la réserve avec de la fraise écrasée, orange sanguine, épices douces, réglisse, notes balsamiques, olive noire, herbes aromatiques séchées. Il y a aussi de l'évolution sur le cuir, des fruits secs aussi. C'est bon, mais pas l'éclate non plus.
Bouche plutôt puissante, avec de la densité, mais sans extraction. C'est soyeux énergique et doté d'une grosse concentration qui ne s'exprime pas dans l'intensité, mais toute en longueur. Cela reste longtemps, très longtemps en bouche avec une touche salivante.
Ouvert trop jeune. Ce n'est pas l'extase et seule la concentration nous indique que l'on a affaire à une grosse quille.
À revoir dans une dizaine d'années.

Château Rayas Blanc, Châteauneuf-du-Pape 2006 

Mon premier Rayas sera un blanc ouvert puis carafé au restaurant et servit sur un menu Homard en 5 plats.
C'est un vin au nez d'une grande finesse et d'élégance sur des notes d'amandes, d'anis de miel et de terre chaude. La bouche est aromatiquement au diapason du nez, tapissante, élégante, salivante et finissant sur de fins amers. 
C'est un vin de méditation qu'il faut aller chercher, il passe sans vraiment s'imposer sur les différents plats qui, bien que délicieux, ne proposent pas d'accords intéressants (crème de petits pois, menthe avec la pince droite, la pince gauche et sa tomate/vanille sauce cocktail). 
Ce Rayas Blanc a alors tout d'un vin d'initié qui ne me transmet alors, en dépit de son caractère bien né, ni le plaisir ni l'émotion attendue. 

   

C'est alors que le plat de résistance entre en scène : queue de homard fumée, surmontée de quelques amandes. La queue est posée sur un lit de courgettes et de girolles sautées mêlées à des olives noires.
A la gorgée suivant la première bouchée le vin sort les griffes. L’eau se mue en feu. Des amers énormes gonflent une matière huileuse nappant chaque recoins de la bouche. La longueur se fait superlative.
Chaque bouchées/gorgées devient un pur moment d’entase.
ce vin qui, au début du repas brillait par son élégance se démarque par sa force tellurique.

C’est un grand vin de Gastronomie, qui développe une force insoupçonnée lorsqu’il trouve un plat où s’exprimer.
Ce n'est pas un vin confortable, je pense qu’il est facile de passer à côté de ce vin et cela peut expliquer le fait qu’il soit moins mis en avant que le rouge du domaine.

Mais lorsqu’il décolle attention les papilles … 

Château Rayas, Châteauneuf-du-Pape - Pignan - 2009

Bu au resto dans des Zalto Denk'art, pas de préparation (aération, carafage…) particulière. Au débouché donc:

Robe marron tuilée, limpide et brillante. Nez très expressif et prometteur sur la cerise kirschée, la rose et le cuir. Bouche en demi-corps, tanins soyeux mais légère sensation alcooleuse (le millésime n’y est peut-être pas étranger) et finale sur des amers tranchants qui prennent le dessus sur le reste. A ce stade, sans être complètement déçu, je ne suis pas méga enthousiaste. Un peu dubitatif, décision de carafer pour voir comment tout cela évolue. Le vin se transforme peu à peu et en fin de soirée, le jus est beaucoup plus équilibré et a gagné en élégance et finesse pour enfin offrir de très belles émotions. Au final, TB+/Exc et, comme expérimenté par tant d’autres, une quille qui demande à être ouverte (très) longtemps à l’avance pour dompter ce petit côté austère et délivrer une version beaucoup plus charmante et accessible.