Au passage, je possède 4 bouteilles de La Tyre 2005 achetées sur conseil...

Quel potentiel de garde leurs données vous?

Joon1,

J'ai déjà goûté la Tyre 2001 et je trouve que c'est plus un exercice de style.
Le merlot d'un petrus comparé au tannat de chez Montus......ouais ...............pas encore................

Je préfère acheter 6 bouteilles du château Vieilla cuvée prestige 2005 à 10 euros le col plutôt qu'une bouteille de Tyre 2005 à 60 euros de chez Montus....et encore je me demande si le vieilla 2005 ne risque pas d'être meilleur que la tyre 2005 dans 5 ou 10 ans.
En tout cas, aujourd'hui, dimanche 10 Mai 2009, le vieilla prestige 2005 est magnifique!!!! Je suis en train de finir les dernières gouttes.....

PS1: pour le potentiel de la Tyre 2005, je dirai 10 à 15 ans......donc patience patience.....
PS2: la prochaine fois, demande à boubou64 pour les conseils, je connais pratiquement toutes les cuvées de cette appelation car je les goûte depuis 3 ans à la fête de madiran du 15 Août......()

Génial !

Merci pour les conseils ()

Ces bouteilles attendront donc sagement mes 35 ans

Montus
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le vin suivant se présente dans une robe sombre, presque impénètrable
le nez est doté d'une belle fraicheur, avec une énorme matière, mais aussi largement dominé par un boisé copieux
la bouche est très dure, beaucoup de tanins durs et poussiéreux, presque poudreux, pas de finesse, un gros bébé tout compact que je trouve sans charme, rugueux et dominé par un élevage too much, à revoir, j'ai dit "on croirait un rive gauche mal fait" assez bien en l'état car semble hyper-jeune, du moins je l'espère
j'étais pas si loin car c'est unCR: montus 1995 madiran cuvée XL élevé 40 mois en fûts donc effectivement un ersatz de rive gauche
énorme débat entre ceux qui lui laissent le bénéfice du doute et ceux, comme moi, qui se posent la question de savoir si ce vin sera agréable un jour et s'il ne va pas tomber d'un coup, l'avenir tranchera...

Pacherenc Domaine Brumont « Vendemiaire » 2001
Le nez est encore marqué par l’élevage avec des notes de vanille, de pain d’épice, puis de figue séchée.
La bouche est très (trop ?) riche, sirupeuse, mielleuse mais le vin présente une belle longueur où l’acidité n’est pas absente. Un vin pour amateur de ce style. Bien.

Bonjour,

Gouté avant hier le XL 95, wouaw, quel vin
Nez très expressif, sur les fruits noirs, les épices(poivre blanc), l'eucalyptus, fraîcheur, ...
La bouche est puissante, les tannins sont présents mais pas dérangeants, on a l'impression d'avoir affaire à un jeune millésime et surement pas à un vin de 14 ans ! Le millieu de bouche s'ouvre sur des notes de café et de fruits noirs, la finale est puissante, fraîche et persistante, un léger boisé vient un peu perturber cette longueur. En résumé, j'ai bien aimé ce vin, jeserai curieux de le redécouvrir d'ici 2 à 3 ans ...
Salutations vineuses,

Christophe

Bouscassé 1999

robe sombre
au nez arômes fruits des bois mûrs et note animale ; sans grande complexité, et intensité moyenne.
en bouche structure corpulente tournée vers les tanins qui restent cependant agréables, mais déséquilibrent le tout.
longueur moyenne.

aurait peut-être gagné à vieillir davantage.

Un caviste m'avait dit un jour que, cette année-là, ils avaient un peu "fait pisser la vigne".
ceci expliquant peut-être cela...
Toujours est-il que je garde, moi aussi, un souvenir mitigé de Bouscassé 99 ; alors même que 2001 ou 2002 - mes deux seuls autres points de repère - étaient beaucoup concentrés, et agréables !

Un rouge qui tire vers le brun.

Un nez fruité à l'ouverture qui laisse place au champignon.

En bouche on retrouve cet éphémère mûre. Le tertiaire senti au nez se retrouve en bouche avec une délicieuse poudre de cacao et légèrement grillé, fumée. Le vin est beaucoup plus agréable qu'à ma précédente dégustation. TB- La différence tient dans une aération bien moindre.

Acheté a la FAV Auchan Brulont Pacherenc Les Larmes Célestes 2004, serait -ce la cuvée Vendémiaire spéciale grande distribution?

J'aurais du chercher un peu avant de poser la question, voici la réponse:

Les « Larmes Célestes » proviennent de vendanges déclassées, lorsque les trois stades de vendanges des cuvées de Pacherenc doux du domaine ne correspondent pas aux critères retenus par Alain Brumont (vendanges d’octobre — « Vendemiaire » — 18°, vendanges de novembre — « Brumaire » — 19°, vendanges de décembre — « Frimaire » — 20°). Le mélange de ces trois stades de récolte, sur les terroirs de Bouscassé et Montus, donne toute sa complexité et son originalité à cette cuvée qui associe légèreté, fruité et moelleux.
Un vin de plaisir pour moments gourmands.

Etonnant de constater que sur 26 pages consacrées aux vins d' Alain Brumont, il n' ya que deux post consacrées à sa cuvée " Les Menhirs " dont un d' Oliv, il ya deux ans, consacré au millésime 2002.
Pourtant ce vin avait eu les honneurs du Guide Bettane&Dessauve 2004 qui mentionnait, excusez du peu, " Nous avons eu du mal à imaginer en France meilleur vin rouge de pays que les Menhirs " donnant un généreux 9/10 sur le premier millésime de cette cuvée en 2001 et 8/10, un an plus tard au millésime 2002 gouté hier soir :
robe trés sombre, presque noire, dés le premier contact,on sent tout de suite que ce vin n' a pas à rougir face à ses cousins de la famille Brumont ; nez intense et harmonieux ou fruits rouges ( aromes de coulis ) et noisette grillée avec un soupçon de bois précieux, semblent fondus. Ce gars de la narine est un costaud tiré aux 4 épingles, l' alcool est son dress code !
En bouche, on retrouve les memes impressions comme multipliées par la puissance du vin, avec une réelle profondeur un peu parasitée à mon gout, par un coté grillé, plus noisette que café, un peu entètant, balayé quelques lampées plus tard par cette saveur généreuse de fruits rouges ! Le bel équilibre, les tannins fondus, une certaine élégance, l' alcool tenu au collet, la présence atypique du Merlot, donnent une belle rondeur à l ' astringance du tannat qui en devient presque civilisé tout en ne reniant pas ses origines.
Personnellement, j' aime beaucoup.
Cette cuvée 2002 est encore en vente sur certains sites.aux alentours de 18 euros, les plus récentes autour de 11.

Daniel

robe or pale ,belles larmes peu nombreuses .Nez puissant sur des fruits a noyaux légèrement beurré après aération le nez gagne en finesse sur des notes de fleurs blanches et de mangue avec une pointe de canelle .
En bouche l'attaque est ample directement suivi par une belle aciditée qui accompagnera le vin jusqu'a la finale , l'elevage est encore perceptible mais il est agreable .
une jolie bouteille qui a mon avis le sera encore plus dans quelques temps .

Daniel,

Beau compte-rendu!
J'avais bu un Menhir 2001 il y a un an ou deux et j'avais beaucoup apprécié même si le Bouscassé VV 2001 bu à la même époque m'avait totalement enthousiasmé!

Cordialement.

Stéphane

Dégusté hier soir Montus Prestige 1995 :
Nez de vin évolué, je crois percevoir des arômes de pomme et en même temps le nez est minéral. En bouche c'est tannique mais fin, pas très long, toujours un peu pomme brulée et pierre à fusil. A l'aveugle, je me plante complétement, partant vers la loire et le cabernet franc.
C'est intéressant, bien fait et j'aime assez mais paradoxalement j'attendais plus d'un Montus, notemment en terme de complexité. Peut être un peu vieux...

Chateau Montus – 1996 – 12,5% - 75cl

Niveau du vin OK.
Bouchon souple imbibé sur 1-2mm.

La robe est rubis sombre, brillante et limpide, sans signes d’évolution.
Le nez est assez frais, sur la prune, la cerise, le cuir avec un côté un peu viril.
La bouche est belle, fraiche, avec une matière bien ronde.
La bouche est aromatique avec un côté corsé.
Bonne digestibilité.
La finale est longue, légèrement astringente.

Bonne bouteille qui me parait à point.
Excellent QPR (13 CHF).
Vin plutôt puissant, viril.

Stéph

Madiran - Chateau Montus 2005

Bu Montus 2005 très récemment, sans prise de notes, juste une impression rapide donc : il me paraît urgent d'attendre! (on s'en doutait, me dites-vous? certes...).

Derrière une robe très jeune, très sombre, violette sur le disque, se révèle un nez encore assez marqué par l'élevage, qui exhibe des notes de fruits noirs très mûrs, de pain grillé, un poil de vanille.

En bouche, une grosse matière s'impose, les tannins sont assez fins mais très présents, les arômes se développent sur une belle longueur.
Tout cela s'affinera à l'aération, qu'il s'agisse du nez ou de la bouche.

En bref, on perçoit un très beau potentiel, mais le plaisir qu'il offre aujourd'hui semble n'être qu'une esquisse de ce que son comportement à l'aération laisse présager.

Mathieu

Bonjour,

Je serai un peu plus sévère que "denaire" sur le montus 05 gouté cet été.

J'ai dégusté ce vin avec un ami et nous sommes tombé d'accord sur le fait qu'il était à l'heure actuelle complètement muet......

Nez sur le bois sans aucune notes fruités,nous avions beau aérer le vin(6 heures de caraphage) rien n'y faisait...

En bouche c'est encore pire...Nous découvrons un vin extrêmement tannique,fermé à triple tours.....

C'est pourquoi je m'étonne des commentaires de dégustation précédents...

Possible explication.....le vin est entré dans une période ingrate et il mérite d'attendre encore 3/5 ans avant d'être rouvert....

Quelqu'un aurait il la réponse...?

.Je goute regulièrement montus 2005 .J'ai regouté ce midi et me retrouve dans le cr de denaire mais il est vrai que les tanins sont devenu legerement plus anguleux qu'il y a quelques mois.
Neanmoins cela reste un tres joli montus qui me plait toujours autant et avec un tres gros potentiel a mon avis.

Pupi,
Le vin de cette bouteille ne m'a pas semblé fermé à double tour, simplement tout jeune et un peu renfrogné, pas très causant. Comme un enfant qui boude, en somme.
Il s'est cependant bien amélioré en carafe (j'ai pu le voir évoluer sur une dizaine d'heures).
Par rapport à mes précédentes dégustations (il y a six mois et il y a un an environ), il est vrai qu'il m'a semblé avoir perdu de son fruit primaire, et rentre donc dans une phase un peu mutique où, mécaniquement, l'élevage ressort et le vin n'a momentanément plus grand chose à dire.
Sur les tannins, ils sont présents, serrés à coup sûr, mais je ne les ai pas trouvé spécialement durs ou agressifs.
Amicalement,
Mathieu

Merci Mathieu et Calis pour vos commentaires,

On se retrouve donc dans 1 an ou deux afin de laisser à cet adolécent le temps de murrir un peu...

Sur ce bonne dégustation !

Connaissant + les rouges de Brumont, cela me démangeait d'ouvrir cette bouteille.

Nez riche et enveloppant sur l'abricot et les fruits confits. En bouche la matière est dense, elle tapisse la bouche. Ce coté riche sur le miel et le coing va bien s'équilibrer avec une finale longue rafraichie par une belle acidité. Trsè bon rapport Q/P.

ps : il s'accorda parfaitement avec un roquefort Carles.

Bu sans prendre de notes mais la dégustation n'est que de ce WE.

Montus 1995 Prestige :
Belle couleur rubis très profonde.
Le nez est intense, très ouvert, profond sombre sur de petits fruits noirs, pruneaux et des notes animales. Une pointe de minéralité que j'ai du mal à décrire.
La bouche est puissante mais ronde et soyeuse avec de beaux tannins serrés, polis et fondus. Une belle acidité donne du relief et cela se termine longuement en bouche avec les même arômes que le nez.
Le nez profond et précis fait que l'on remonte sans cesse le verre au nez pour se délecter de ses parfums.
J'ai beaucoup aimé, et le vin peut rester en cave sans problème, il en a encore sous la pédale.

Montus Blanc 1995 :
Robe doré brune qui fait que l'on se pose avec mes amis de grosses questions quand je remplis les verres sur l'état du vin.
Le nez est en rapport avec la couleur, oxydé avec sous-jacent un fruit presque imperceptible. Hop, à l'évier
Bouteille trop vieille où alors abîmée. Pourtant elle a été achetée en 2004 chez un caviste puis toujours en cave. Dommage.

Ce qui me frappe le plus, c'est le CR de JB du 17/10 qui est vraiment à l'opposé de ce que nous avons ressenti sur le Prestige 1995. Comme quoi

Peut-être un pb de bouteille pour ma part...
En tout cas content que ce vin ait été apprécié (je ne ai pas en cave mais j'ai d'autres montus...).

Bu ce midi Montus 2004, au restaurant, bouteille ouverte sous mes yeux.

D'une couleur d'encre, le bord du disque arbore des couleurs pourpres, il semble peu évolué. Au nez, il est d'abord sur les épices et le réglisse. Il finira par s'ouvrir quelque peu sur le fruit pendant le repas. En bouche, je suis surpris par son côté soyeux, avec des tannins déjà très bien fondus. Seule la finale est un peu plus corsé et trahit son haut degré d'alcool sans pour autant être désagréable. En fin de repas, là encore, les fruits noirs pointent le bout de leur nez. Une bouteille déjà agréable, mais qui a à peine entamé son adolescence.

Petite pensée émue pour ce domaine, qui est un peu ma première fois en matière d'achat de vin au producteur.
Il y a 12 ans, mon frère aîné qui arpentait le salon des caves particulières, devenu des vignerons indépendants, me signale qu'il passe une commande groupée avec des collègues chez un vigneron du Madiran exceptionnel (je me souviens de son "même les Japonais achètent chez lui" ) pour un vin exceptionnel, le Montus cuvée prestige 1995.

Pourquoi pas, et voila une caisse de 12 commandée. Livrée, remisée et oubliée dans une cave pendant 10 ans... Il ne m'en reste plus que 3 ! Il faut dire que belle-maman nous offrant du canard gras tous les Noëls, les occasions de déboucher un Montus prestige 95 sur de magnifiques magrets, confits sont nombreuses. Mais le mieux, c'est avec les rillettes, les vraies, hein ! Sur du pain, au grill et hop avec un verre de Montus. J'ai pas mal de copains qui en gardent des souvenirs émus !

BOUSCASSE VIELLES VIGNES 2004 :

vin ouvert 24 h à l'avance sans que les épaules soient dégagées et servi avec des magrets de canard au miel.

robe encore juvénile; nez fin associant les fruits mûrs et quelques touches boisées ( cèdre?).
bouche souple, charnue,assez ronde, offrant un tres beau fruit, avec une belle sève,puis une finale serrée avec d'abondants tanins , mais sans aucune dureté.

un vrai régal et un bien bel accord

DAVID