Un jour il faudra que je regoûte ça sérieusement sur de bons millésimes... je n'ai que 2008 en cave et c'est à peine digne d'un bourguignon (dans la sauce, j'entend).

Dégusté à cette occasion
Domaine Bouchard Père et Fils Echézeaux 2009
Nez ouvert sur la confiture de prune et la gelée de cassis avec des notes de tabac noir et de fumée. La bouche se montre puissante et fruitée avec des tanins fins bien mûrs. L’ensemble apparaît un peu « passe-partout » par manque de complexité et de précision mais il y a du vin et une belle longueur sur le fruit et quelques amers précieux pour son soutien.
Pierre

Domaine Bouchard Père et Fils, Beaune 1er cru Les Grèves Vignes de l'Enfant Jésus, 2005

Bouteille ouverte un heure avant dégustation.
Robe sombre.
Nez sur les fruits noirs, un peu de fumée et de terre humide,
Bouche charnue, tanins encore un peu présents, de la gourmandise avec ce qu'il faut de tension pour tenir le tout.
C'est bien, mais je laisserai davantage de temps d'aération aux prochaines.

Festifs les bourgognes blancs ? par Gilt


Bouchard Père et Fils  - Beaune du Château 1er Cru 2018

La bouche est blanche.
Le nez est intense sur la pomme, le citron.
La bouche est charnue sur le beurre, la vanille et la fleur de chèvrefeuille.
Vin jeune mais que j'ai trouvé assez agréable.
 

 Bouchard Père et Fils  - Beaune du Château 1er Cru rouge 2015

Le nez est fin sur les fruits rouges, ça pinote.
La bouche est douce, les tanins sont fondus. Un joli Pinot, pas très complexe mais bien équilibré avec une longueur correcte. J'aime 

 

Manu

Bouchard Père et Fils, Beaune 1er cru Grèves "Vignes de l'Enfant Jésus" 2009

 

Le nez est très beau d'emblée, fruité, mûr, harmonieux, joliment évolué, il évoque les fruits rouges (fraise, cerise), un petit côté sous-bois, épices douces, un très léger côté végétal qui rappelle la feuille de figuier.

La bouche n'est pas en reste, l'attaque est très douce, la texte veloutée, les tanins soyeux. Très belle matière, cette bouche est toute en volupté, sans aucune lourdeur. Belle longueur, finale nette.

Un superbe vin, qui parait à maturité, dans un registre mûr et généreux (sans excès). Il aura assez rapidement disparu de la table.

Très bien ++

Mathieu

LPV Beaune #46 : Jésus parmi nous

Bouchard Père et Fils Meursault 1er Cru Les Perrières 2015
Une nez boisé / grillé avenant.
Une matière agréable prenant une belle ampleur / longueur à l'aération.
Le côté caillou est bien là en fin de bouche, équilibrant l'ensemble.
La finale est un peu technique, marqué par des notes d'élevage "coco" un peu lassantes
Comme on pouvait  le craindre, un joli blanc de la côte mais pas un grand Perrières...
92.5

LPV Beaune #46 : Jésus parmi nous

Bouchard Père et Fils Beaune 1er Cru Grèves Vigne de L'Enfant Jesus 2015
Joli nez tertiaire sur l'humus, champignon.
Matière sapide au goût de griotte, en 1/2 corps.
Style "boisé" évident, manquant de vie tout de même, un peu lassant.
Comme on pouvait le craindre, un joli Beaune rouge mais pas un grand pinot
92

Comme on pouvait  le craindre, un joli blanc de la côte mais pas un grand Perrières...

Comme on pouvait le craindre, un joli Beaune rouge mais pas un grand pinot

Ca sent tout de même très fortement l'a priori négatif...
Personnellement, mes dernières rencontres avec les vins de cette maison (entre autres un Volnay Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2005) se sont révélées particulièrement positives.
Grand Volnay, grand pinot, comme je m'y attendais... 


Luc

 

Bonjour à tous,

Moi, un peu déçu, par ce Grèves Vigne de L'Enfant Jesus 2003 bu pendant les fêtes. j'en profite pour publier le CR :
Du coup, je suis parti ouvrir ce  Beaune Grèves Bouchard Vigne de l'enfant Jésus 2003, qui se présente avec un fruit noir, cassis compoté, note agréable fraiche ronce, sous-bois, champignon, pointe réglisse, fond léger balsamique quand même. Une bouche charpentée, large à l'attaque puis ça se tend, c'est droit, tanins fins, soyeux, une forme de fraicheur acidulé, mais le côté légèrement métallique permette de comprendre cet acidulé, plus marqué encore dans la finale, friande certes, tonique avec une jolie persistance mais pas du coup pas très classe, on sent plus la technique que le terroir, je trouve, mais cela reste très bien fait. Excellent 93 (17) 
Amicalement, Matthieu

matlebat écrit:

Bonjour à tous,

Moi, un peu déçu, par ce Grèves Vigne de L'Enfant Jesus 2003 ...
Excellent 93 (17) 
 

Tu n'es pas déçu à partir de quelle note ?
Pour le reste, si je cherche un vin qui reflète son terroir, ce n'est peut-être pas sur un millésime comme 2003 que j'irai le chercher.


Luc

Bonjour Luc,
Le vin reste très bon et j'ai écrit un "peu" déçu ;-) (l'utilisation du tartrique a mon avis qui se ressent un peu trop) et oui, 2003, trop singulier à l'époque comme millésime pour représenter un style de domaine, un cru....
PS : J'aime bien aussi cette maison. Et comme toi, j'ai beaucoup aimé la cuvée Carnot 2005 bue 5 fois, il doit m'en rester une.
Amicalement, Matthieu
 

Bonjour Mathieu,

C’est vrai, tu as écrit un peu déçu, mais tu n’as pas écrit très bon, tu as écrit excellent…
Cela dit, c’est juste pour te taquiner un peu, en toute amitié.
Je trouve, et je ne parle pas ici de toi, qu’il est de bon ton de critiquer cette grande maison, alors que les vins, du moins ceux issus des vignes qu’elle possède en propre, sont souvent excellents.  Je dis ça essentiellement pour les vins de la fin de la décennie 90 jusque 2005, par après c’est devenu trop cher à mon goût (et ça ne concerne bien entendu pas que les vins de cette maison).
En ce qui concerne les vins du millésime 2003, les meilleurs étaient tellement gourmands dans leur jeunesse qu’il aurait sans doute fallu les boire en l’état.


Luc

Domaine Bouchard Vosne Romanée Aux Reignots 1993

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Robe sombre, nez de fruits noirs mais mat, structure et austérité en bouche avec une acidité bien présente, pas des plus jouissifs quand-même, jeune ça devait décaper.

Stéphane

Bourgogne
Rachetée par François Pinault, la maison de vin Bouchard père & fils n’en sortira pas indemne. Selon les informations du Bien public , les cuvées les plus prestigieuses devraient quitter le giron de cette référence beaunoise, dont le reste des vignes serait sur le marché, même si les intéressés démentent.

www.bienpublic.com/e...

Bourgogne
"Nous avons effectué nos derniers achats de raisins en 2023. En 2024, nous n'achèterons rien. Tout notre vin sera issu à 100% du domaine ou de fermages."

www.larvf.com/freder...

oliv écrit:

Bourgogne
"Nous avons effectué nos derniers achats de raisins en 2023. En 2024, nous n'achèterons rien. Tout notre vin sera issu à 100% du domaine ou de fermages."

www.larvf.com/freder...
 

... dans l'intérêt du client, cela va sans dire 

oliv écrit:

Bourgogne
"Nous avons effectué nos derniers achats de raisins en 2023. En 2024, nous n'achèterons rien. Tout notre vin sera issu à 100% du domaine ou de fermages."

www.larvf.com/freder...
 

C'est très rationnel et cohérent, Bouchard, ça allait du très moyen au bon, parfois même très bon, avec une grosse ambiguïté entre Domaine et Négoce..
En tout cas, ce sera plus facile pour eux de maintenir le niveau qualitatif des vins qu'avec le domaine Engel....
Du coup, le nom Bouchard Père et Fils va disparaitre, au profit de Château de Puligny pour les blancs et Domaine d'Eugénie pour les rouges ?
De toute façon, vu l'importante dégradation du rapport qualité/prix ces dernières années, tout ceci n'a plus pour moi qu'un intérêt purement intellectuel.

Jean-Paul,
de mon côté j'ai d'excellents souvenirs de vins de la maison (ancienne cuvée Carnot, Chevalier-Montrachet, le Corton, l'enfant Jésus ou de plus modestes Savigny). C'est plus émotionel qu'intellectuel, ce pincement au cœur de voir que cette maison va être épurée de sorte à gagner beaucoup plus d'argent avec beaucoup moins de bouteilles. Ces souvenirs charmants et poétiques d'une vie d'amateur qui sont à leur tour piétinés sur l'autel du pognon (la qualité des vins n'étant qu'un moyen déguisé en fin), ça me colle une gerbe tenace.
Benji

Je n'ai pas compris l'article dans ce sens. Quelques ha passent sous pavillon Eugénie, quelques ha vendus à de Montille mais la plupart des vins domaines vont apparemment rester sous la marque Bouchard P & F, de toute façon il serait difficile de vendre Ancienne Cuvée Carnot, Enfant Jésus ou La Cabotte avec un autre nom de domaine que Bouchard.

Ceci étant des domaines qui disparaissent, ou qui ont subit une diminution sévère de leur surface, il y en a toujours eu en Bourgogne et pas que des petits (cf. Thomas Bassot ou plus récemment Lamarche), c'est dans le cours des choses

Marc 

Marc, tu as raison, j'ai lu trop vite.

Benji écrit:

Jean-Paul,
de mon côté j'ai d'excellents souvenirs de vins de la maison (ancienne cuvée Carnot, Chevalier-Montrachet, le Corton, l'enfant Jésus ou de plus modestes Savigny). C'est plus émotionel qu'intellectuel, ce pincement au cœur de voir que cette maison va être épurée de sorte à gagner beaucoup plus d'argent avec beaucoup moins de bouteilles. Ces souvenirs charmants et poétiques d'une vie d'amateur qui sont à leur tour piétinés sur l'autel du pognon (la qualité des vins n'étant qu'un moyen déguisé en fin), ça me colle une gerbe tenace.
Benji
 

Oui, moi aussi, j'ai d'excellents souvenirs, et, en plus, la ferme intention de m'en créer encore quelques uns à l'avenir en vidant mon stock
Mais s'il y a un domaine pour le destin duquel je n'ai aucune émotion, c'est bien celui-là. C'est juste une grosse société qui change de mains.
De toute façon, Bouchard, c'était déjà purement anonyme et commercial avant, via un formulaire d'achat de primeurs, tout le contraire d'un échange avec un vigneron.
C'est autre chose quand un domaine familial disparait, et pas forcément pour le meilleur, cf Engel, qui a fait des vins magnifiques jusqu'à la reprise du domaine.
 

Bourgogne
Le prix du vin en 1909 chez Bouchard Père et Fils.

La Romanée Bouchard Père et Fils Grand Cru 2002

Nez aux notes terreuses, santal, épices douces et rose fanée.

Bouche à la puissance contenue et au beau toucher texturé. Le jus est parfumé et complexe, le vin est cueilli à la croisée des chemins avec l’apparition de notes tertiaires comme le sous bois et la terre. Puis s’entremêlent des arômes de thé noir, de rose et d’épices douces, le tout saupoudré par uen touche de bois de santal très raffiné. Très belle finale plus poudrée et infusée que le vin qui demeure puissant pour un Bourgogne, me faisant penser à un Richebourg. Grande longueur.

Excellent, mais pour autant, je n’ai pas été touché par la magie supposée qui entoure une telle bouteille. Achetée il y a plus de 10 ans pour une fraction du prix auquel on la trouve aujourd’hui.

Benoît c'est l'esthète de LPV !