"Quelle est la source d'expo naturelle d'un enfant de 6 ans aux produits incriminés"

On se le demande, mais si la chémie est maintenant partout, c'est parce qu'on l'utilise partout (et aussi et beaucoup en viticulture) et cela se disperse, s'accumule...

"Juste histoire de rigoler ( même jaune ), sur l'effet dose."

Je ne vois pas pourquoi il faudrait rigoler. Bizarre que ces produits chimique soient utilisés dans des doses tellement infimes qu'ils sont totalement innocents, tout en ayant une grande efficacité ? 

Ensuite, tu parles de "pyréthrinoïdes" par exemple, mais cela est une famille de produits, qui ont chacun leurs propres caractéristiques. C'est d'ailleurs une grande spécialité de la chémie: si une molécule devient suspecte, on en invente une autre, cela permet de relancer le marketing et cela permet de continuer à prendre de l'avance sur les scientifiques qui s'inquiètent.

Moi personnellement, les bombes d'insecticides, je n'en ai jamais cramé une seule à la maison depuis 30 ans. Ce n'est pas parce que cela se fait chez certains que cela prouve que c'est innocent... Ensuite ce n'est pas parce qu'un produit est de la même famille de molecules que les effets sont les mêmes. Il y a des pyréthrinoïdes qui ont une "efficacité" similaire aux pyréthrines, d'autres comme la deltaméthrine sont à peu près mille (!) fois plus efficace. Donc ce n'est pas la deltaméthrine qu'on met dans les bombes d'insectes... 

Le vrai problème fondamental, c'est que les fabricants inventent, dans leur intérêt commercial, des nouveaux produits "toujours plus efficace et innocents" et que c'est ensuite aux scientifiques d'essayer de prouver le lien entre les effets négatifs et les produits en question, chose qui s'avère évidemment pas du tout évident et qui permet aux fabricants et d'autres parties prenantes de semer la doute (justifiée ou pas...).

1/ Evidemment que a dose est un déterminant fondamental. C'est elle qui détermine l'action (résultat) et les éventuels effets secondaires.
2/ Par ailleurs, il faut bien comprendre qu'une présence de trace ou de résidu dans l'organisme n'implique pas nécessairement un effet, encore moins néfaste...ce qui nous ramène au point 1.

En parlant de résidus, je me doute que c'est le plus simple à réaliser, mais j'ai du mal à comprendre l'intérêt  de le mesurer dans les urines comme le font pas mal d'associations : puisqu'ils sont dans celles-ci, c'est que le corps a réussi à s'en débarrasser. Ce qu'il serait intéressant de savoir, c'est quelle proportion des pesticides ingérés/inhalés persiste dans l'organisme (et où ?)

Ce qu'il serait surtout intéressant c'est de savoir si les résidus persistants provoquent des effets indésirables. La dose et le seuil de toxicité sont donc des éléments fondamentaux. Parler simplement de résidus ne veut rien dire.

écrit:

Ce qu'il serait surtout intéressant c'est de savoir si les résidus persistants provoquent des effets indésirables. La dose et le seuil de toxicité sont donc des éléments fondamentaux. Parler simplement de résidus ne veut rien dire.

Il est un peu naïef de penser que "le seuil de toxicité" est un élément objectif. Le seuil de toxicité n'est souvent rien d'autre qu'une hypothèse ou un risque estimé considéré acceptable à un moment donné. L'histoire montre que les seuils de toxicité de nouvelles formules chimiques sont, une fois déterminés/décidés/convenus, souvent mis en question et finalement revus à la baisse. 
 

Pesticides : un trou béant de plus dans la raquette des analyses réglementaires !

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Edito
PestiRiv pestiféré.

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Bordeaux
Nouvelle étude sur l'effet des pesticides : un vigneron craint une "diabolisation" de la profession.

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Culture de la vigne : comment limiter les pesticides ? ABE-RTS

Bordeaux
Valérie Murat appelle aux dons pour contester sa condamnation de "dénigrement des vins de Bordeaux".

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Témoignages
Des vignerons labellisés Haute Valeur Environnementale livrent leurs réactions face aux critiques que subit cette certification. Ils déplorent surtout la division de la profession sur le sujet.

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Bordeaux
Valérie Murat n'en a pas fini avec "le lobby de la bourgeoisie viticole" de Bordeaux.

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Des huiles essentielles veulent remplacer le glyphosate

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Cognac 
Le désherbage chimique total désormais interdit.

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France
Des viticulteurs et agriculteurs conventionnels se disent injustement mis au ban par une société férue d'écologie, qu'ils nourrissent pourtant.

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Pas certain que cet article soit vraiment gage d'une réflexion profonde sur le sujet. La question n'est pas de savoir quel label est bon et quel label est mauvais, sinon dans quel but ? Trouver un nouvel ennemi pour s'insurger de ses incohérences ? Et je ne pense pas non plus que les acteurs de modèles agronomiques de monoculture sur des surfaces titanesques soient des exemples de paysannerie. Et je trouve même cela à la limite de la démagogie. 
Pour moi c'est un article qui caresse comme il faut les lecteurs qui n'aiment pas qu'on les embêtes avec des principes écologiques mais qui ne traite absolument pas le sujet de manière objective. Surtout que ça tombe juste après la publication du dernier rapport du GIEC qui fait le constat catastrophique de la monoculture et des modèles agronomiques qui sont la normes de nos jours (www.ipcc.ch/report/s...) . Bravo la RVF 

Léo 

USA
Comment les pesticides de l'industrie du coton menacent la viticulture au Texas.

 
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Traitement
Grosse tension sur les programmes phyto sans CMR.

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Bio
Des produits de biocontrôle peuvent également nuire à la biodiversité.

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UE
Report d'une étude européenne clé de la réévaluation du glyphosate.

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Enquête
Mais d'où viennent les résidus de phytos de synthèse retrouvés dans les vins bio ?

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www.alternatives-eco...

Alsace
Les communes les plus exposées aux pesticides.

france3-regions.fran...
 

Cancer
L’Institut national de la santé et de la recherche a étudié l’exposition et les cancers de 20 000 mineurs. L’augmentation du risque de développement d’une leucémie aiguë serait proportionnelle à celle de la surface en vigne dans un rayon de 1 000 mètres autour de leur domicile.

www.vitisphere.com/a...

 

Sur les phytos, le pb essentiel de l'épidémio est le nombre immense de sources de biais.
Un exemple au hasard - ou pas: Preignac, commune connue sur le sujet à ses dépends. 
On est plein dans ce qu'on pourrait appeler un croissant de pauvreté ( ça reste un moyenne des habitants ), en particulier pour ceux qui habitent à proximité immédiate de la vigne. Ce sont essentiellement aussi ( en plus du côté résident ) des travailleurs de la vigne, DANS la vigne. On est pas vraiment sur une population dont la femme enceinte pratique le télétravail, ni prolonge et / ou anticipe son congé maternité, avec l'exposition qui suit. Même dans les endroits ou les protections des personnes sont fournies dans les règles de l'art ( pas partout, certes ), les salariés en majorité ne les mettent pas ou peu. Dans une société type grand groupe, le salarié qui ne porte pas ses protections est viré. En "artisanal", rien ne se passe le plus souvent, car au final le salarié n'est pas lourdé et le patron garde un salarié qu'il aura du mal à remplacer....
Si on étudie les résidents contre les parcelles de Pessac Léognan dans les lotissement neufs ou récents, à 700 ou 1000 € le m² de terrain nu avant même la construction, on n'aura pas la même population....et j'espère ne pas enfoncer de porte ouverte en signalant que l'impact de certaines pathologies est assez directement liée à des phénomènes CSP.

Une anecdote pour la route et pour illustrer:
- il y a fort longtemps, un client est emmerdé, il a un salarié qui va planter les piquets en sandalettes ( piquet fer aprés passage à la perfo au cul du tracteur....),  les chaussures de sécurité fournies par l'employeur reste dans l'armoire. Remontrances pas assez fermes....et voilà que le salarié se troue le pied avec une mèche de perfo. Les bricoleurs se feront une idée en mettant un foret de 35 mm de diamètre ( belle bête ) sur une perceuse et la passant dans le pied......Un salarié estropié à vie, et un patron poursuivi et condamné, il devait faire appliquer les consignes....pas de bol, la zone touchée etait l'avant pied, là ou il y a bien la coque d'une chaussure de sécu.
- il y a qq années, un dir tech passe dans la vigne, il est pressé, nous auront notre discussion pendant son "inspection" au vignoble. Piquets "plantés" dans le vignoble, un salarié est en tong. Arrêt immédiat de sa mission, passage direct par la case RH sans toucher les 10 000. Le salarié dit "merde - pourtant je bossais beaucoup et je suis pas un fainéant" et le dir tech me dit "merde, je vais avoir du mal à le remplacer". Perdant perdant.
Attention, je ne dit pas que les salariés sont des abrutis, je dit que le problème est complexe. 

Retour aux phtyos sur une base épidémio:
Si on veut croiser l'exposition phyto avec le contexte dans une maladie à prévalence pas si fréquente ( disons 500 cas par an de leucémie infantile ), la catégorie CSP et le métier, le lieu d'habitation ( radon ou phyto ou autres ), les habitudes du foyer ( tabagisme passif dans le foyer ou tabagisme actif en prénatal chez la mère par exemples non limitatifs ), je ne suis même pas sûr qu'une analyse sur 50 M de français serait suffisante en terme stat pour aboutir à un résultat robuste....Alors 10 000 personnes ou 10 000 enfants, pensez donc.

Une start-up a trouvé une solution pour remplacer l'utilisation des pesticides sur les vignes.

www.europe1.fr/socie...

Eric B écrit:

www.europe1.fr/socie...pour-remplacer-lutilisation-des-pesticides-sur-les-vignes-4131589

NON   !!!

Encore un titre putassier d'apprenti stagiaire journaliste ! 
Dur de garder un semblant de considération pour la profession, qui use et abuse de ce genre d'air de flûte.

Le corps de l'article est lui plus fidèle à ce qu'en pense la société elle même, et ce qu'elle exprime dans l'article.
Ca pourrait permettre ( usage prudent du conditionnel en science ) une baisse de 50% des "pesticides".



 

Désherbage
Glyphosate sur les vignes en coteaux : est-il possible de s'en passer ?

www.mon-viti.com/art... 

France
Le glyphosate maintenu au moins un an dans le vignoble.

www.vitisphere.com/a...