Marc Colin et Fils - Chassagne Montrachet Les Encégnières 2015
Joli nez sur le citron, beurre, un peu de noisette. Boisé fin sur le bois scié et léger toasté.
Bouche fraîche et énergique avec de l'harmonie. Belle intensité du fruit avec léger beurre. Boisé bien intégré et belle concentration.
Bien.

Marc Colin et Fils - Saint-Aubin 1er Cru Sur le Sentier du Clou 2015
Nez discret avec boisé sensible qui couvre le fruit. Pointe de beurre. Pas très causant.
Bouche crémeuse avec une bonne acidité mais le bois domine la matière. Manque de concentration et de longueur.
Moyen.

Bu entre Alamis

Domaine Marc Colin, Chassagne Montrachet 1er Cru Les Caillerets, 2008



Oliv
Bouchon neuf.
Robe sur un doré léger.
Nez terne et peu causant, avec un voile beurré qui écrase de trop minces senteurs florales quasiment éteintes.
Bouche équilibrée proposant un volume agréable enroulé dans une acidité bien vivace mais d’un classicisme un peu emmerdant par manque d’expression aromatique.
Finale salivante avec de la fraîcheur mais un peu anodine en persistance.
Un vin avec du nerf et de la trame mais qui manque vraiment trop de complexité pour apporter un réel plaisir.
Et mille sabords de bouzouks bacchiques, encore une bouteille qui ne ressemble en rien au petit bijou bu chez Bobosse il y a deux ans .

Enzo
Nez beurré avec un léger côté ananas/vanillé, trop élevé à mon goût.
La bouche est riche, d’un équilibre correct avec un bon volume sans grande expressivité avec un boisé perceptible qui alourdit un peu l’ensemble. La finale parait plus acide et améliore la digestibilité. Quand même pas un grand pied.
Bien +(+).

Domaine Marc Colin et Fils - Saint-Aubin "En Remilly" 2012
Arnould : C'est étonnant comme un même vin bu seul www.lapassionduvin.c... peut s'avérer très différent quand il est bu après 2 riesling tendus et en parallèle d'un très beau vin où l'élevage est peu présent. Car du coup, je trouve le nez bien assez (trop?) élevé tout comme la bouche assez marquée également. Mais comme il y a de la matière et que ça ne fait pas du tout évolué, je pense qu'il est urgent de l'attendre encore. Souvenir (partagé avec Oliv et Rémy) d'un somptueux 2005.

Rémy : Nez tout aussi mutique que le vin précédent par contre la bouche est très nettement plus élevé, droite, stricte et donc vraiment dans une phase compliquée. Va falloir être patient ! Quelques amers en final.

La suite ici .

Bu à cette occasion
Domaine Marc Colin Les vide-bourses 2008 - Chassagne-Montrachet 1er cru
Robe or vert.
Nez mentholé et herbacé, notes d'acacia, d'amande amère et de fraise des bois.
Bouche complexe structurée autour d'une fine acidité où se mêlent des notes de champignon et de citron.
Déroulé racé ponctué par une trame fine où s'exprime une matière ciselée et cistercienne.
Le vin finit propre et précis, laissant une bouche nette.

Domaine Marc Colin et Fils - Chassagne Montrachet 1er Cru Vide Bourses 2005

Très beau vin avec un nez et des gouts typiques d'un chardonnay bourguignon à maturité. La grosse structure de la bouche portée par une acidité bien présente laisse penser aux convives qui sont à l'aveugle que nous sommes sur un grand cru. Géographiquement d'ailleurs, il me semble qu'on en est pas loin. Excellent vin, sans un soupçon d'oxydation et qui est parfait à boire aujourd'hui.
Pour moi, au dessus du Cailleret du même millésime pourtant excellent lui aussi, mais encore plus structuré, plus équilibré et dont l'élevage est parfaitement intégré.

Domaine Marc Colin et Fils - santenay v.v 2012 et 2015

Pas de forte extraction, des vins tout en finesse, couleur rubis, le gras laissé sur le verre est impressionnant.

2012: c est précis, féminin, ça pinote tout a fait, très agréable, le soir le fond de bouteille est encore meilleur, avec cette acidité tranchante en fin de bouche, métallique, qui me rappelle mes premières émotions bourguignonnes.
Je dirais encore 2-3 ans pour un plateau de maturité, mais c est déjà, pour moi, très bon. Très bel équilibre.

2015: La petite soeur exactement, mais a un stade moins evolué, si je n avais bu le 2012 avant, j aurais pris sa finesse pour de la maigreur, ayant peur que le vin ne se dilue dans le temps.
A revoir ce soir et demain pour confirmation.

Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2012, Marc Colin : robe jaune claire, transparente. L’étoffe d’un grand (cru). Elégance ultime sur des fragrances de noisettes fraîches, de notes mentholées, de grillé élégant. Bouche énergique, tellurique, mais sur un substrat très fin, floral, frais, allongé. Vibration sur la durée. Pointe de fine acidité qui allonge l’ensemble. Jeune aujourd’hui, mais quelle promesse. Excellent ++ (on frise l’exceptionnel : décidemment, ce domaine travaille très très bien)
Accord parfait avec un plat de St Jacques aux lentilles (merci Zabeth)

C'est marrant de voir ce commentaire ce matin, car j'ai hésité à ouvrir cette bouteille hier soir sur un homard. J'aurais du car son remplaçant (Auxey de Boisson) ne fut pas à la hauteur du plat.
Ce qui m'a retenu, c'est la dernière bouteille bue du même millésime avec les copains de LPV Franche-Comté (St Aubin, En remilly) dont l'élevage paraissait encore trop présent. J'ai pensé que Cailleret ne bénéficiait pas d'un élevage moins ambitieux et que ce serait peut-être trop tôt...visiblement ça se tente et c'est bon à savoir.
Je partage totalement ton avis sur le domaine, ça peut être grand. Et ce n'est pas la dernière bouteille bue (Vide Bourses 2005) qui me fera penser le contraire : au niveau d'un grand cru !

Meursault les Narvaux 2003 Marc Colin & fils (négoce)
Bouchon imbibé sur la moitié. Bouteille ouverte sur le repas, à température idoine

bu avant une doublette franco-espagnole de haut vol...
Robe: Dorée et limpide. Très belle
Nez: Sur l'amande grillée et les fleurs blanches dès le premier nez. Peu d'évolution au deuxième.
Bouche: Attaque nette. Très belle longueur se développant sur un côté beurré qui prend le dessus sur la minéralité du début de bouche. Le gras domine donc la fin de bouche. Mais ce n'est pas lourd, c'est donc très à mon goût.
Belle cette cuvée de négoce, qui se tient très bien et peut encore voir venir deux-trois ans je pense. Toutefois, à mon sens, ce vin appelle un aliment. Et s'il a été très bon à table. Je pense qu'il serait trop lourd à l'apéro.

Dégusté ici



Domaine Marc Colin et Fils - Chassagne-Montrachet Les Caillerets 1er cru 2008
AH : Robe or jaune.
Un nez discret sur une petite touche avancée (le vin a été débouché au dernier moment) mais ça va disparaître à l’aération, fruits jaunes, un peu épicé, minéral.
Grosse matière pour cette bouche ample, grasse, corpulente, des fruits jaunes, il manque juste un petit soupçon de fraîcheur.
Très bien.
OM : robe jaune or.
Grand nez mûr de fruits jaunes.
Belle richesse, corps dense, frais et très long.
Grand équilibre.
Superbe !

Olivier

Domaine Marc Colin et Fils – Chassagne Montrachet 1er Cru – Les Champs Gains – 2008

Bouteille visiblement très différente des Caillerets du même millésime décrit ci-dessus !
Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

Bouteille à peine épaulée pendant une bonne heure puis carafée pendant deux petites heures.

Paul
Nez un peu évolué, avec pour moi une note oxydative assez marquée ; un peu de fruits jaunes confits, des herbes type fougère et une note sensible de caramel au lait.
Bouche large et lourde à l’attaque, puis le vin à tendance à disparaître, à se « fluidifier » jusqu’à une finale "collante" sur le beurre et le caramel ; l’aération lui ramènera cependant un peu de peps et d’acidité.
Moyen

Florian
La robe est jaune d'or.
Le nez est riche, un peu miellé, avec une pointe oxydative et du caramel...ce qui ne me rassure pas (et me fait me remémorer le Puligny Perrières 2005 de Carillon bu ici même il y a un an...)...et me fait me mettre sur mes gardes.
La bouche est grasse, ronde, dense, chaude et un peu alcooleuse. La finale est réglissée, sur le caramel au beurre salé, avec un soupçon de menthe, qui fait du bien! L'ensemble est dense, même un peu lourdaux, avec une grosse matière, mais avec un élevage bien trop dominant et asséchant. J'étais bien sur un chardonnay décevant, non loin d'un ED. C'est une réelle déception, pour ce vin d'un producteur que j'apprécie tant.
Simplement Passable à Correct (12,5/20), mais on est à la limite de l'oxydation ( prématurée??? ). Il a néanmoins pu être encore buvable (mais pour combien de temps encore???).
L'accord est bon et atténue grandement ces défauts avec les morceaux de Lotte au beurre safrané...mais on est néanmoins en droit d'attendre largement autre chose de ce type de vins.

Jean-Loup
La robe présente un vieil or du plus bel effet.
Le nez présente une belle intensité mais son aromatique est malheureusement dominée par le caramel, masquant des fruits jaunes…
Après une attaque au boisé net, la bouche est très droite, portée par une grande acidité. L’élevage ressort dans la finale sous la forme à nouveau de saveurs caramélisées.
Bien + si l’on n’est pas totalement allergique aux élevages un peu forcés.
Mais la lotte au beurre safrané et à la ciboulette vient à son secours, lui apportant plus d’équilibre et permettant au boisé de mieux se fondre, y compris sur la finale qui se pare en plus d’arômes citronnés. L’accord superbe (4+ / 5) revalorise le vin : Très Bien

Henri
Le nez est immédiatement très boisé (pourtant je n’y suis pas hyper sensible) avec en arrière plan, quelques fruits (blancs et jaunes) mais l’ensemble semble à la limite de l’oxydation avec des notes de caramel et de lait appuyées.
Finale très courte.
Très déçu à la découvert de l’étiquette car j’adore les vins de ce domaine.

Eric
Le deuxième vin blanc a une robe dorée, brillante.
Le nez est dominée par le citron confit, souligné par des notes beurrées et caramélisées.
La bouche est plutôt bien équilibrée, dans un style mûr et plein, généreux. Mais la finale est un hymne au caramel au beurre salé qui hurle tellement fort que l'on oublie tout le reste (mâche, agrume confit). Vraiment pas mon truc.
Forcément c'est un Bourgogne blanc, probablement en côtes de Beaune. Certains parlent de Ramonet, histoire de rappeler un douloureux épisode précédent. À noter que la lotte safranée gomme un peu la finale caramélisée, améliorant très nettement le vin.

Didier
Couleur jaune doré assez évoluée.
Le nez apparait boisé sur le caramel, le chocolat blanc.
En bouche c’est riche et gras avec une pointe d’acidité en milieu de bouche. Ce chardo beurré développe une aromatique curieuse entre le caramel, un peu de noisette et de citron confit. C’est un peu mou et ça manque de caractère.
Je ne suis pas vraiment fan de ce vin qui se présente trop évolué pour un 2008. Le niveau est rehaussé avec la lotte au beurre safrané
J’espère que mes 2014 se comporteront mieux dans quelques années.

Vivien
La robe est or jaune brillante.
Le nez est très riche, fruits jaunes, caramel, abricot, pêche caramélisée.
La bouche est relativement élevée, avec des notes de fruits jaunes sur de la fumée, de la réglisse, des fruits jaunes acidulés, de la matière, avec une finale réglissée gentiane qui apporte une amertume un peu trop forte. Le plat permet d’estomper ces notes de réglisse et de gentiane et fait ressortir les fruits jaunes acidulés. C’est un vin pour qui aime les chardos élevés… Perso, je suis mitigé.
Bien sans plus seul, Bien + avec le plat.

Jean-Loup

Domaine Marc Colin et Fils - Chassagne Montrachet, 1er cru Caillerets 2012

Le dernier CR de Bassaler m'a donné envie de dégoupiller une bouteille de ce Caillerets 2012.
La robe est effectivement très jeune, sans la moindre trace d'évolution.
Nez très fin, sur des arômes typiques de (très) joli bourgogne : beurre frais et des notes mentholées du plus bel effet, j'adore. Elevage parfaitement intégré à ce stade.
En bouche, c'est une impression de puissance maitrisée avec une persistance en bouche phénoménale qui à l'aveugle pourrait emmener sur un GC. Il y a juste ce qu'il faut de gras, mais ce n'est pas ce qui domine, le vin est parfaitement équilibré.
Vraiment un très beau vin, à l'aube de sa vie mais qui mérite d'être gouté si on en possède plusieurs exemplaires. Sinon, attendre, tant la promesse est grande...

Domaine Marc Colin - Chassagne-Montrachet 1er Cru Caillerets 2010

Une des premières bouteilles que j'ai encavé au début de ma passion du vin il y a quelques années maintenant.
Bouteille ouverte quelques heures avant le repas.

Belle couleur, commençant à dorer.
Le nez ne trahit pas son origine bourguignonne, avec de l'amande, des fruits mûrs, léger boisé.
C'est en revanche en bouche que je constate que ce goût boisé ne me plait plus, la matière est belle mais comprimée, resserrée autour de ce boisé que je trouve trop présent.

Avec les homards bretons et la bisque, ça va mieux mais j'ai toujours du mal.

Avec ce domaine j'ai eu des vins superbes de pureté, et d'autres où le boisé était bien plus prégnant, et dans ce dernier cas ça ne correspond plus à mes goûts.

Julien

Retour du très bon icetayer sur LPV !
Pour un CR où il fait part de ses changements de goût, à son jeune âge.
Bravo Julien !

Jean-Loup

Domaine Marc Colin - Chassagne-Montrachet Les Encégnières 2015

Bouteille bue sur du poulpe accompagné de pommes de terre au thym (pas l'accord du siècle au demeurant).

Robe claire, nez pâtissier avec une note citronnée. La bouche est charnue, avec toujours un côté pâtissier qui me surprend un peu comparé au 2008 bu l'année dernière. La différence de millésime apparaît clairement. Quelques arômes floraux et citronnés tentent de s'imposer en finale mais pour le moment le vin se montre un peu simple sur un registre opulent pas très convaincant. A attendre en espérant que le vin gagnera en finesse avec le temps.

Je pense que tes différences de ressenti viennent certes du millésime (2008 assez frais et 2015 riche) mais aussi du vieillissement très différent.
Donc d'accord avec ta conclusion :

A attendre en espérant que le vin gagnera en finesse avec le temps.

Jean-Loup

Bonjour.
Merci pour le point de vue, je vais mettre celles que j'ai en fond de cave et patienterai autrement.
Au cas où, as tu testé les 15 sur les St aubin 1er crus?
Bonne soirée a tous

Parfaitement en accord avec la remarque de Jean-Loup : il faut (et on peut selon mon expérience) attendre longtemps les vins du domaine pour en profiter pleinement, sans le boisé qui peut être un peu ostentatoire en jeunesse (2001, 2004 et 2005 très beaux).
Pour Wongmaster, j'ai gouté l'été dernier un St Aubin 1er Cru En Remilly 2015 : boisé pas totalement intégré, à attendre à mon sens...enfin c'est selon les goûts.

Oui bien entendu quelques années de vieillissement ne pourront très certainement que faire du bien à cette cuvée. Mais bon, j'adore 2015 en blanc, j'ai du mal à me retenir de jouer du tire-bouchon.

@Wongmaster : non je n'ai pas eu l'occasion de goûter les Saint-Aubin 2015. J'aimerais bien ! Oui, oui je sais, je dois me montrer raisonnable et attendre.

Bonsoir messieurs.
Ok, a voté pr 2015, je vais trouver d'autres choses en attendant et m armer de patience.
Bonne soirée.
Bien cordialement.
Aymeric

Non, Aymeric, je n'ai pas goûté mes 1ers crus 2015 en Saint-Aubin car j'en ai trop peu et je sais qu'il faut les attendre.
Je ne goûterai ses vins jeunes que lorsque j'irai au domaine, ce que j'espère faire à l'avenir.

Jean-Loup

Bu lors de l'AG d'LPV

Domaine Marc Colin - Saint Aubin 1er cru En Remilly, 2010



Claudius
Au 1er nez je déclare Chablis ... Oliv me regarde bizarrement, ce ne doit pas être juste ... et pourtant ces notes citronnées, ce goût tranchant et net sans les boursouflures de la glycérine beurrée ... un vin précis et net, parfaitement construit. J'aime beaucoup et c'est même mon vin blanc préféré du WE !

Oliv
Robe jaune paille.
Nez un peu serré et réducteur à l'ouverture mais qui libère vite un ensemble plus floral et minéral agréable.
Mais c'est la bouche qui est littéralement emballante, à la fois cristalline et tranchante par sa brillante propulsion acide et juteuse et fruitée par sa matière parfaitement mûre.
Les goûts en bouche sont plus purs qu'au nez et le vin déroule une magnifique pureté et fraîcheur qui le rendent assez irrésistible à boire.
Finale scintillante redoutable de précision.
Un délice absolu ! Et payé 17€ à l'époque...

Quand j'entends les copains partir tous à Chablis, je me marre en sourdine.
Car je ne vous raconte pas le nombre de fois où on s'est fait coincer le palais par ce vin chez Al'.
Du temps des grandes heures...

Jérôme
Le blanc du week end : j’ai vraiment beaucoup aimé les saveurs en bouche qui me rappellent la fraise des bois, plus que le nez qui évolue à l’aération mais qui pour moi manque un peu de netteté. Vraiment du beau vin avec un équilibre vraiment épatant. Grande longueur qui ne trompe pas.

Bu lors de la Cinquième session de LPV-Baron-Le-Roy

Maison Marc Colin & Fils - Santenay PC La Comme 2009


La robe est translucide, d’un grenat qui laisse deviner un peu d’évolution.

Le nez est lui un peu rustique, avec un côté vin chaud (orange, cannelle), mais également les feuilles mouillées.

En bouche, on a un fruit un peu plus typé PN avec une cerise portée par une acidité bien fondue. Les tanins sont un peu séchants. La finale tombe un peu vite.
Bon +, pourra attendre encore un peu à mon sens, pour finir de le civiliser.

Domaine Marc Colin - Saint Aubin 1er Cru En Remilly 2005

Nez absolument superbe sur la noisette, la brioche avec des notes mentholées qui apportent complexité et sensation de fraicheur.
Bouche à la fois ample et fraiche grâce à un équilibre d'école. Seule la finale, très longue, mais dotée d'amers un peu marqués pourrait donner lieu à chipotages.
Superbe vin d'un grand classicisme bourguignon, et aujourd'hui sans la moindre trace d'oxydation.
Une nouvelle preuve de la qualité des vins du domaine, capable de vieillir admirablement en se débarrassant des notes d'élevages qui, en jeunesse, peuvent parfois paraitre un peu prégnantes.

Domaine Marc Colin - Chassagne-Montrachet 1er Cru "Les Caillerets" 2011

Robe claire, absolument sans évolution.
Le 1er nez est sur le boisé / vanillé (bof bof ). Il faut vraiment chercher pour entrevoir autre chose, des agrumes notamment.
La bouche est assez large mais ça reste bien équilibré. Par contre, l'aromatique boisée domine l'ensemble et gâche sérieusement le plaisir. C'est d'autant plus dommage que la longueur est évidente et que le jus semble assez "pur" derrière l'élevage.

Je connais assez bien le domaine et la cuvée pour l'avoir bu sur à peu près tous les millésimes depuis 2001 et je pense qu'on a là sans doute l'un des moins réussis car par ex. (et pour parler de millésimes assez récents), le 2010 et les 2012/2013 me semblent avoir un élevage bien moins appuyé.
A mon sens, l'idéal est d'attendre au minimum 12 ans cette cuvée mais là j'ai comme un doute sur l'avenir de ce vin qui rentre dans la catégorie de ceux évoqués dans le fil "Bouchard" et dont l'élevage pourrait ne jamais se fondre. Après, 2011...est sans doute l'un des millésimes les plus compliqués en blanc sur la région depuis le début des années 2000.

chassagne montrachet les Enceigneres 2013

Bonsoir,

Lors d'une escapade avec quelques compères pour aller arpenter les sentiers de la Côte de nuit, j'ai décidé de tenter de nouveau ce vin lors de notre début de repas. Ce vin ne m'avait pas réussi au mieux il y a de cela un an ou deux (je ne me souviens pas exactement du timing).

La robe est belle, d'une couleur or clair, et d'une belle brillance.
Le nez est sympathique, on trouve de belles notes de fruits blancs accompagnés d'une pointe de petard (dans me bon sens du terme) que je trouve assez typique des blancs du domaine.
En bouche, cette fois ci, je suis assez ravi de l'évolution qui a eu lieu, les fruits blancs sont la, on trouve une amertume élégante de type amande amère mais celle ci est bien intégrée au tout alors que lors ma précédente degustation, elle était beaucoup trop marquée et dissociée. la bouche est assez puissante, et ce vin en a sous la pédale pour encore des années, mais il a bien évolué et c est un beau moment de plaisir partagé. Je l'ai trouvé très bon.

Bien cordialement.
Aymeric

Domaine Marc Colin, Chassagne Montrachet 1er Cru Les Caillerets, 2013

Très joli nez mentholé avec des notes citronnées.
Bouche large, matière ample et légèrement grasse. Belle longueur.
Encore un très beau vin du domaine et une nouvelle preuve de l'accessibilité du millésime 2013.

Domaine Marc Colin - Saint Aubin PC La Chatenière 2014


Bouteille ouverte hier pour voir. Ensemble peu expressif même si l'équilibre en bouche est très agréable.
Après une nuit en vidange (la bouteille était presque vide) c'est une vraie transformation, le fruit est éclatant et d'une grande élégance. Comme souvent chez M Colin rien ne dépasse, c'est un concerto de Brahms, le pianiste nous emmène dans la passion sans pour autant enlever sa cravate...

A attendre sereinement.

c'est un concerto de Brahms, le pianiste nous emmène dans la passion sans pour autant enlever sa cravate...

J'adore !

Jean-Loup