Nous avons 3095 invités et 65 inscrits en ligne

Recherche avancée

Résultats de recherche (Recherche de : olive noire)

Réponse de Droop sur le sujet Château des Tours Aujourd'hui 10:01 - Aujourd'hui 10:21
CR: Domaine des Tours - Merlot-Syrah - 2010

Petit jeu de l’aveugle pour débuter le déjeuner. Premier nez d’olive noire. Le sud bien évidemment. Mais lequel ? Je m’enflamme directement en pensant à un Trevallon ou une Grange des Pères. Première lampée chaude et légèrement tannique. Les cépages ? Je remets le groin dans le verre. Tapenade à 200%. Puis viennent des arômes de fraise, de fruits rouges. Je pars sur Châteauneuf. 2014 ? Je suis dans le coin mais pas au niveau espéré. Je suis bien en-dessous. Quoique. Pour un vin de table de plus de 10ans, c’est incroyable. Ouvert la veille dans les règles de l'art. A table les marqueurs reynaldiens se manifestent, surtout au nez. On ne peut plus trop se tromper. Quoique. Si j’aurais pas su… La bouche est superbe d’élégance, de structure, avec du volume, de la mâche et une longueur étirée par une très juste acidité.

Les derniers vins du domaine bus m’avaient un peu désenchanté car je leur avais trouvé un manque d’équilibre flagrant mais là je dois dire que je suis de nouveau conquis.

Excellent

 

Thibaut
Réponse de Fred1200 sur le sujet St-Chinian Les Eminades 14 Mai 2024 22:47 - 14 Mai 2024 22:49
CR: Domaine Les Eminades, Vieilles Canailles 2011, Saint-Chinian
99% Carignan (planté en 1902 sur le causse calcaire de Montmajou), 1% Syrah / alc. : 13,5%

J’avais déjà goûté ce vin sur ce même millésime fin de l’année 2018. Il était déjà fort bon à l’époque mais une garde supplémentaire ne devait pas lui faire peur … confirmation en bouche !
 

Robe : grenat foncé, légèrement tuilée.

Nez : fruits noirs, épices, herbes aromatiques, tapenade, anchois, encens, un peu de cuir et de goudron.

Bouche : la densité du vin est rendue plus confortable par un toucher soyeux, aux tanins très civilisés. L’aromatique repose sur les fruits plutôt noirs, la réglisse, les épices, des notes de tapenade, d’olive noire, d’anchois, de cuir avec des notes un peu plus animales en finale. Finale également marquée par une certaine fraîcheur et une légère amertume. Bonne longueur.

Très bon vin, apaisé mais encore bien vivant, très stable sur 4 jours. Très bien : 16+/20.

Fred  
Réponse de oliv sur le sujet Les dégustations LPV : A la découverte du domaine La Casenove 14 Mai 2024 19:54 - Aujourd'hui 21:12
Domaine La Casenove, Côtes du Roussillon rouge, La Colomina, 2019

Les Cépages
45 % Carignan , 45% Syrah , 10 % Grenache

Les Sols
La Colomina est une grande pièce de terre où sont réunis Carignan, Grenache et Syrah.
Les sols varient des profondes couches d'argiles pour rejoindre les premières terrasses caillouteuses vers l'Ouest.
Cultivés sur des sols essentiellement argileux dans un climat méditerranéen ces trois cépages sont réunis pour donner un vin puissant mais déjà prêt à être dégusté.

Vinification
Cueillette manuelle des grappes recueillies en caisses qui sont par la suite déchargées dans l'égrappoir mobile au dessus de chaque cuve évitant ainsi toute manipulation des raisins jusqu'à l'éraflage.






Jérôme Pérez
Robe quasi noire violacée. Le vin tapisse le verre, il y a une sacrée matière.
Nez superbe de fruit rouge et noir, gourmand : ça m’évoque le carignan bien mûr. Bouche qui ne déçoit pas, avec une belle gourmandise, du fond, de l’allonge, une jolie matière soyeuse et ce qu’il faut de tanin en finale pour tenir le vin.
C’est long, avec un équilibre méridional où l’on comprend que la fraîcheur ne vien pas que de l’acidité. J’aime énormément ce vin qui convoque une chanson sublime : on dirait le Sud … C’était pourtant bien !
Archétypal, ce vin m’a propulsé longtemps dans le passé et j’ai pensé aux sublimes vins de Lhéritier et notamment la cuvée Romani (certes grenache 100 % mais surtout au sudisme affiché et assumé).

Bibi64
Robe bordeaux-violacée, intense.
Nez discret, sur les fruits rouges confiturés.
Attaque ample et fraiche. Des tanins asséchants et une forte amertume arrivent rapidement. Je sens peu de fruits dans ce vin austère. Un peu de fruits noirs, des épices, de la réglisse et une touche fumée.
Finale longue, un peu asséchante, avec de l’amertume.
Conclusion : plus puissant et plus long que La garrigue, mais je n’ai pas plus apprécié.
Note : 2/5 

EricB
La robe est pourpre sombre, quasi opaque (non filtré ?).
Le nez est plutôt discret, mais bien mûr, confit, même avec une touche balsamique.
La bouche est à la fois ample et élancée, avec une matière finement veloutée qui vous tapisse tout le palais, et un fil invisible qui l'allège et l'étire en longueur.
La finale prolonge la bouche sans le moindre à-coup, se contentant d'un léger surcroît de concentration, sur des notes de cerise noire et de cacao et une fine touche crayeuse.

Oliv
Bouchon en liège aggloméré.
Robe pourpre violacée assez soutenue.
Nez léger à l'ouverture, avec un petit gain à l'aération, sur les fruits noirs, le cassis, une fine note caoutchouc.
Bouche simple et relativement efficace, sur un équilibre sans défaut mais sans concentration ni relance, avec un milieu de bouche linéaire un peu simplet au petit déficit d'intensité. L'ensemble reste souple et honnête d'expressivité toutefois.
Finale sur les fruits noirs frais et de petits tannins agréables mais qui reste néanmoins assez courte.
Bien+

Leon213
Robe sombre. Nez fruits noirs, sous-bois, dense, avec de la fraicheur et une impression de sucrosité que confirmera la bouche. Vin puissant, de belle densité. Si les tanins sont très présents, ils ne sont ni agressifs ni asséchants.Le vin est à la fois puissant, chaleureux sans perdre une certaine fraicheur. Des arômes de fruits noirs dominent une bouche un peu monolithique. Finale sur une sensation sucrée qui serait sans doute fatigante si le vin était bu pour lui-même, mais l'accord avec une souris d'agneau fonctionne bien.
Conclusion: bon vin, pas prioritairement destiné aux PdF..Et à 10€ prix domaine, rien à dire.
Un dernier verre bu après le repas confirme le caractère lassant du vin, pour mon PdF.

PtitPhilou
R : grenat foncé, bords violacés.
N : fruité, cassis, fruits noirs, cerise
B : bien définie, chaleureuse dans le bon sens du terme, longueur moyenne.
Tannins encore un peu saillants, mais belle structure. Retour sur les fruits noirs, note mentholée rafraîchissante.
Evolue très bien à l’air (3èmejour) , puis décline assez rapidement
Joli vin très bien placé en termes de prix.

Mgtusi
Bouteille bue sur trois jours avec grillades, spaghetti bolognaise et charcuteries diverses
Le premier jour, le vin est timide, avec un fruit mat (prune rouge fraîche) et une matière en demi-corps.
Le vin est agréable mais très simple.Mieux le deuxième jour avec plus d'éclat.Au dernier repas, la bouche s'est amaigrie et le vin est plus austère.
En résumé, un vin simple qui manque de fraîcheur et d'éclat.

Gaet
Robe : Noire, brillante ( mon fils ==> disque violine, avec de fines larmes)
Nez : Discret, (mon fils pas frès olfatif), puis sur les fruits noirs, cassis, cerise burlat
En bouche : Fruits noirs, c'est rond, assez léger. Pas d'une grande complexité. Longueur assez courte. (Mon fils ajoute acidité agréable et salivante)
Bon vin, sans prise de tête

Ysildur
La robe, brillante et profonde se pare d’un beau grenat. Le nez se montre franc et direct sur les fruits noirs confiturés, les épices et des notes de garrigues et une pointe réglissée.
A J+1 et +2, le nez se montrera plus poudré et confit avec aussi des notes d’olive et de violette.
En bouche, le vin se montre souple, direct, juteux croquant en attaque. Il devient plus gourmand et suave quand l’alcool se montre en milieu de bouche.
L’alcool bien que présent laisse la place au fruit pour donner un vin équilibré et de plaisir immédiat.
Les tanins sont présents et intégrés et apporte de la fraîcheur à la finale du vin. A J+1 et +2, si l’aromatique a changé, en bouche la structure n’évolue pas beaucoup. Un vin au rapport qualité prix très compétitif.
Nous le voyons bien sur une jolie viande au four.

Olivier Mottard
Le vin est carafé deux heures avant dégustation.
Bouchon aggloméré, type Diam.
Belle robe, sombre et dense, sans trace d’évolution.
Nez intense sur les fruits noirs (cerise, mûre et myrtille) et les épices (thym, sauge), complété par une note sanguine.
Bouche au tanin suave, équilibrée par une acidité précise qui rafraîchit l’ensemble.
Jolie finale fruitée et épicée.
Servi légèrement rafraichi (14/15 °C), le vin se révèle gourmand et a parfaitement accompagné une côte à l’os grillée au BBQ.
Jolie découverte d’un vin digeste et savoureux.
J’ai aimé.

Enzo d'Aviolo
Nez mûr, riche avec un léger confit puis également la cerise noire, les épices, un cacao plutôt délicat et une touche balsamique.
La bouche est plutôt souple aux tannins fins.
C’est quelque peu chaleureux, de bon volume avec une finale de bonne persistance mais aussi un léger assèchement sur des notes chocolatées. Sympa.
Bien ++
Réponse de Kiravi sur le sujet Dégustation LPV-Berges de l’Yvette du 26/03/2023 – Acte 10 12 Mai 2024 15:33 - 12 Mai 2024 17:14
                                                                                                                    Yvette acte 12, Rhône avant tout


Nous nous retrouvons à 5 chez l’Hidalgo, pas tout à fait au complet donc, pour une dégustation placée sur le thème des vins du Rhône pour les rouges et sur celui du chacun fait fait fait ce qui lui plaît plaît plaît pour les blancs.
Moralité la majorité des blancs proviennent aussi du Rhône, ce que nous ignorons à priori puisque bien entendu l’aveugle est de mise. 


6 blancs pour commencer.


Vin 1:
Peu de nez, de l’iode et quelques fleurs blanches tout de même, minéral dominant en bouche, belle matière, beaucoup de fraîcheur, finesse et intensité, finale resserrée par la pierre mais très persistante. Sans doute une future grosse quille.
Domaine Bessin-Tremblay – Chablis 1er Cru – La Pièce au Comte 2022 

Vin 2:
Robe or vieilli, nez miellé/ciré, impression de léger résiduel en bouche, vin assez riche mais sur la pente descendante. C’est bon mais aurait sans doute dû être bu il y a quelques années.
Domaine Cuilleron – Condrieu – La Petite Côte 2010 

Vin 3:
Robe or clair, Nez pas éclatant, du fruit blanc, poivre blanc, de la rondeur, une acidité diffuse qui tient le vin et évite tout débordement d’une matière riche et capiteuse. Finale persistante. Je ne suis pas dans ma zone de confort mais c’est très bon.
Clos du Mont-Olivet  - Châteauneuf-du-Pape blanc 2017 

Vin 4:
Robe or intense révélant un vin qui a un certain âge. Au nez, un reste d’élevage beurré et pas grand-chose d’autre. La bouche est ample. Du volume. Grosse matière tenue par l’acidité. L’équilibre est parfait. Note de noisette, beaucoup de fraîcheur malgré la puissance. C’est très bon et ça en a encore sous le pied.
Domaine Vincent Dauvissat – Chablis Grand Cru – Les Clos 2005

Vin 5:
Robe or évolué. Vin très changeant qui profite énormément de l’aération (A l’ouverture, c’était tellement pas folichon que j’ai apporté une bouteille de secours au cas où…) Un peu de miel, un fruit qui s’ouvre progressivement entre jaune et exotique, quelques fleurs, volume et puissance, finale épicée persistante.
Très bon.
Michel dit que la bouteille n’a cessé de s’améliorer les jours suivants.
Château des Tours – Côtes du Rhône blanc 2014 

Vin 6:
Robe or un peu vieilli, brillante mais un peu évoluée. Au nez, du fruit jaune, quelque chose qui fait penser au sucre, une brise fraîche. En bouche, grosse matière équilibrée par une bonne dose d’acidité. De la rondeur, une pointe terpénique, une touche de miel et des fruits secs. Bouche évoluée mais en pleine forme, puissante et sapide, tenue, avec une légère amertume au réchauffement qui apporte de la complexité plus que du désagrément.
C’est très bon.
Clos des Papes – Châteauneuf-du-Pape blanc 2008 


Place aux rouges. 


Vin 7:
Robe grenat intense, opaque, à peine tuilée au pourtour. Nez de fruit rouge éclatant à peine cuit, fraîcheur. Bouche fluide, puissante, épicée, peu tannique, aucune trace d’évolution tertiaire, pointe vaguement sucrailleuse pas gênante qui souligne la richesse du vin. C’est gourmand, ça chauffe un peu en finale mais équilibre général préservé.
A noter que l’ouverture prolongée n’a pas profité à cette bouteille. Les jours suivants, le côté sucrailleux et le fruit cuit trop compoté ont pris le dessus, me mettant alors en grande souffrance.
Domaine Giraud – Châteauneuf-du-Pape – Les Gallimardes 2006 

Vin 8:
Robe opaque qui commence à bien tuiler. Nez éclatant de fruit entre rouge et noir, un peu de gibier et d’olive noire. Bouche au toucher magnifique. De la soie. Grande souplesse de texture, beaucoup de finesse, quelques épices, du fruit, rectitude remarquable, tannins splendides de délicatesse et de souplesse, fluidité, interminable allonge.
Magnifique avec sans doute encore un bel avenir.
Château de Beaucastel – Châteauneuf-du-Pape 2000 

Vin 9:
Robe très proche de celle du Beaucastel, peut-être un peu plus sombre. Des fruits rouges mâtinés d’agrume, pointe de réglisse, puissance mais fluidité, bel équilibre, rien de sucrailleux ou compoté, aucun ressenti d’alcool. C’est très bon, d’une qualité pas très éloignée du vin splendide qui l’a précédé.
Château Boisrenard – Châteauneuf-du-Pape 2001 

Vin 10:
Robe tuilée au pourtour, opaque. Nez de fruits noirs, bouche à la fraîcheur superlative doucement épicée, quasiment pas tannique, beau toucher, grande droiture, pas de note tertiaire, belle longueur. Excellent.
Domaine Bois de Boursan – Châteauneuf-du-Pape – Cuvée des Felix 2005 

Vin 11:
Nez sur une infusion de fruits rouges, fraise avant tout, épices. Bouche marquée par une très grande fraîcheur. Jus fluide, pointe de sucrosité, volume et puissance, absence de tanins, finale où on sent l’alcool. Heureusement, la fraîcheur persiste. C’est gourmand et réussi.
Château des Tours – Vacqueyras 2010 

Vin 12:
Nez fleuri et fruité rouge. Très joli. Fraîcheur intense en bouche, fruits rouges éclatants, quelques tanins, beaucoup d’équilibre, du volume et du tonus. Un côté sanguin se développe dans une finale très allongée.
Très bon.
Domaine Cuilleron - Côte Rôtie – Terres Sombres 2010 

Vin 13:
Robe légèrement tuilée. Fruit entre rouge et noir, notes d’encre, de cendre, des tanins encore fermes mais mûrs, du muscle, de la puissance, de la rectitude aussi, car l’acidité et la fraîcheur sont à l’œuvre. Equilibre impeccable. Très très bon et on peut attendre en toute tranquillité.
Domaine Robert Michel – Cornas – La Geynale 2006 

Vin 14:
Nez qui foxe un peu, fruité prune/cerise/fraise, un poil de volatile ( ?)
Bouche plus nette que ce que le nez laissait penser, moins fraîche que celle des vins précédents mais à l’équilibre maintenu. Jus capiteux (15,5%), costaud, gourmand, épicé, sans note tertiaire.
En pleine forme quoiqu’un peu riche pour moi. 
Domaine Richaud - Cairannes - L'Ebrescade 2004


Un peu de douceur pour finir. 


Vin 15:
Au nez, on sent surtout le raisin, le muscat plus précisément. La bouche est peu tendue, sans mollesse toutefois, fraîche, pas très expressive. C’est peut-être bon mais je me demande si ce vin ne se fait pas écraser par les mastodontes qui l’ont précédé.
Domaine Josmeyer - Pinot Blanc – Mise du Printemps 2023

Vin 16:
Nez de vieux placard poussiéreux pas ouvert depuis la mort de Mémé.
ED.
Taylor’s Vintage Port 2000 

Vin 17:
Du fruit rouge, bouche fraîche et acidulée, du sucre tenu par l’acidité, joli volume et tonus, parfait pour accompagner le gâteau au chocolat. Très bien.
Domaine Cuilleron – Vin de France – Roussillière MMX  



Très bon moment une fois de plus. C’était très réussi avec des vins presque tous en pleine forme, certainement taillés pour une garde supplémentaire malgré un âge moyen déjà respectable. Le Rhône, c’est solide. De l’apéritif au dessert en passant par le superbe pot au feu de Michou, tout était parfait.
On remet ça très vite les garçons, en espérant que tout le monde sera présent.
Réponse de MathiasB sur le sujet Domaine de Beaurenard, Châteauneuf-du-Pape 08 Mai 2024 20:15
Bu à l'aveugle lors du   Concours de dégustation à l'aveugle BlindBox 2024



CR: Vin 6 : Domaine de Beaurenard, Châteauneuf-du-Pape rouge 2021

Aliocha
Rouge opaque, disque violet. Nez sur le fruit noir. En bouche le vin est souple, sur les fruits noirs surtout, cassis mûre. C'est puissant mais assez bien équilibré sur une petite fraîcheur, surtout bien ouvert, avec des tannins peu présents. Vin  Longueur moyenne, vin très sympa. Je m'imagine plutôt dans le quart sud est avec les Grenache Syrah Mourvèdre typiques de la région. Je tente un grenache de Saint Chinian 2022.

bibi64_et_Tuukka
Ce dernier vin est plus jeune, sa robe est violacée presque noire, concentrée.
Le nez est assez ouvert, sur les fruits noirs confiturés, la fumé, les épices, la garrigue.
L’attaque est ample et ronde. La bouche présente une belle matière, ample, ronde, avec des tanins bien présents. Retro sur les fruits confiturés, avec une touche surmurie, les épices, la réglisse, le laurier et du fumé.
C’est long et bon. Note 14,5/20.
Nous sommes d’accord pour dire que c’est un assemblage languedocien. J’y vois une majorité de grenache et Tuukka y voit une majorité de syrah. Ca discute ferme. Nous finissons pas opter pour le grenache majoritaire ; si on se trompe, il sera au moins présent de façon non négligeable. Nous pronostiquons :
Grenache, Languedoc, St Chinian Les Schistes 2020 domaine Borie la Vitarèle.
(60% grenache, 40% syrah)

Champoul
Vin trouble, épais, aux reflets violets.
Au nez, ça sent l'élèvage, le pruneaux, la griotte compotée, un fond de cuir et de lait et une grosse pointe d'alcool
En bouche c'est tannique, mais fondu, avec une belle amertume.
Je pense d'abord à un Tannat, puis j'ai l'illumination du Carignan qui collait très bien.
Au final, je me plante sur le vin dont je suis un des régionaux de l'étape, sur un cépage que je bois presque toutes les semaines, à la sortie du printemps de chateauneuf auquel j'ai participé, la honte ! Mais clairement j'ai pas de regret, c'est pas vraiment le type de chateauneuf que je préfère, j'en bois peu, et vraiment j'ai pas envisagé un instant le grenache.
Ma réponse: Carignan - Fitou tradition du domaine champs des soeurs 2019

docadn
Là encore, la diode du cabernophobe qui sommeille en moi s’allume au 1er coup de pif !
Asséchant, relativement juteux, au crayeux révélateur, jeune, aux amers conséquents… c’est du Cab’ franc, c’est sûr !
A J+1, le graphite s’invite, caractère plus sudiste au nez, quand la bouche révèle un « végétal non-poivronnant mais schizophrèniquement mûr » qui remet en cause « ma théorie du breton » !
Un court instant, je voyage jusque dans le Languedoc pour y chercher… je ne sais pas quoi !
retour aux fondamentaux, restons sur la 1ère impression :
Cabernet franc - Bourgueil - Le pied de Butte 19 - Domaine de la Butte

MathiasB
Nez timide sur le fruit rouge
Bouche avec une joli matière, c'est rond, fruité, un poil solaire mais ça reste assez fin.
Quelques tannins qui sont encore un poil accrocheurs.
Du fruit rouge et du fruit noir, des épices, de la réglisse. C'est très gourmand. Pointe acide en finale.
Un profil très sudiste. On hésite entre un joli CDR ou un chateauneuf pas trop puissant...
Ma proposition : Grenache, Côtes-du-Rhône Clos du Mont Olivet Vieilles Vignes 2019
Note : 16

PtitPhilou
6-4-24
Robe rouge N : fruits noirs, pê myrtille ? Poivre, chocolat noir.B : crémeuse, puissante, tannique (tannat?)
Vin moderne, puissant, étranger ?
Ou grenache/syrah => mourvèdre ? Ou alors tannat ?Pas syrah et pas acidité donc pas NebbioloVin SO ou Bandol ?
Vin puissant et tanniqueJolie longueur. 2018 ?
-
12-4-24
N : myrtille, café, fruits noirs,
B : assez puissante et souple, vin sudiste, par le retour sur les fruits noirs à l’eau de vie (alcool).
Fait penser à un Bandol voire plutôt à un Langedoc à majorité mourvèdre.
Belle longueur, noyau de cerise et cerise à l’eau de vie.Puissant, je pense à un vin de Eric Supply (Cagadous 2021 mais aussi à Arcane XV de Xavier Vignon).
Je ne pense pas à Bandol, peut-être à tort. Ou alors j’ai tout faux comme pour les autres !?

Proposition
Cépage Majoritaire : mourvèdre
Région : Vallée du Rhône
Appellation : Côtes du Rhône/VdF
Vigneron/Domaine : Xavier Vignon
Cuvée/Climat : Arcane XV le Diable 2015
Millésime : 2015
Note /20 : 16
 
Réponse de MathiasB sur le sujet Château Layauga-Duboscq - Médoc 08 Mai 2024 20:14
Bu à l'aveugle lors du Concours de dégustation à l'aveugle BlindBox 2024



CR: Vin 5 : Château Layauga-Duboscq, Médoc Renaissance 2015

Aliocha
Robe avec disque tuilé. Nez sur le vieux Bordeaux bien boisé. En bouche c'est vanillé, vieux bois, cerise kirchée, pas de longueur. Très alcooleux. Je laisse le vin 1 heure dans le verre. C'est beaucoup mieux ensuite avec un peu plus de fruit et plus de longueur. Finale sur le fruit cuit, alcool de cerise. Pas top tout de même. Problème de bouteille ou de conservation dans la fiole ? je tente un merlot du bordelais (château Reignac 2014)
Je n'ai pas eu l'impression de fruit frais/confituré sur cette dégustation, je pense que j'ai eu un petit problème d'oxydation, l'ayant bu la veille de la fin du concours.

bibi64_et_Tuukka
En versant ce vin dans le verre, on se dit d’entrée « oula, y’a des années au compteur ». La robe est pourpre, intense.
Le premier nez, sur les fruits un peu compotés me fait dire d’entrée « merlot ! ».
Le nez complet est évolué, sur les fruits rouges un peu cuits, la pomme oxydée les épices, un côté terreux, un peu de poivron. Le cabernet franc, ou sauvignon est donc peut-être de la partie...
Goûtons pour affiner le diagnostic.
L’attaque est ample et fraiche. La bouche est puissante, ample, très tannique. Ca sent le fruit mûr du merlot, avec les tanins du cabernet sauvignon. C’est long et bon mais pas élégant.
Retro sur les fruits compotés, des notes lactées, épicées, du graphite, du poivron rouge et du fumé.
C’est long et bon, mais un peu viril. Note 13,5/20.
Nous sommes d’accord, nous sommes dans le Bordelais. On discute pour savoir où, et quel est le cépage majoritaire entre le merlot, le cabernet franc et le cabernet sauvignon. Ce sera merlot majoritaire. Pour l’âge, on cible un millésime intermédiaire, le 2012. Notre réponse est :
Merlot, Bordeaux, St Emilion grand cru 2012 château de Fonbel.
(60% merlot, 25% CS, 10% PV, 5% carmenère)

Champoul
Robe tirant sur le orange, ça sent le vin qui a quelques années !
Nez d'élevage essentiellement, bois, vanille, poivre, pointe de violette.
En bouche, encore une jolie acidité, des tanins encore un poil asséchants, et surtout une salinité importante et un côté ferreux/sang important. Je crois n'avoir jamais goûté un vin rouge aussi minéral !
Bref, ce dernier point me paume, je reste sur Bordeaux, alors que je pensais au nez à un assemblage de cabernets, le côté salin me fait passer sur le merlot. J'ai aucun vin qui colle en tête, ma compagne me dit que ça lui rappelle un vin bu il y a des années ! bravo chérie, tu nous mets à juste titre dans le médoc !
Ma réponse: Merlot - Château Prieuré Lichine 2016

docadn
Le nez « hyper-pinoteur » amène enfin la sérénité attendue dans mon cortex en fusion depuis bientôt 01h00 !
L’attaque se fait délicate, très mûre, avec une volatile conséquente et des notes de fourrure. Si le « gamay libéré » me traverse l’esprit avec ce duo « fourrure + volatile », le pinot noir d’obédience naturel s’impose au final. La finale reste asséchante à ce stade.
Le lendemain, un caractère « vendanges entières » s’impose avec un trait végétal appuyé.
Ça sent la fin de dégustation et le brouillard dans les idées et le grand n’importe quoi qui va avec :
Pinot Noir - Marsannay - Les Longeroies 21 - Domaine Bart

MathiasB
Nez typé bordeaux : cave, sous bois
Bouche de demi corps, avec des tanins fondus, un équilibre agréable malgré une très légère verdeur (poivron ?)
Notes de fruits rouge, humus, sous bois, champignon.
Profil relativement évolué, aromatique qui commence à titiller le tertiaire.
Bordeaux à majorité CS d'une dizaine d'années ?
Ma proposition : Cabernet sauvignon, Pessac-Leognan Domaine de la Solitude 2014
Note : 15

PtitPhilou
6-4-24
robe rouge grenat, aux bords évolués
N : crème de cassis, sou-bois, cuir, du fruit,
B : bien construite, trace cuir, cassis, tannins souples, longueur moyenne.Souple, pas très puissant, millésime intermédiaire ?
Pas très « mûre », plutôt cassis, donc plutôt cabernet sauvignon maj.Cru médoc du type Cornélie 2006 ?
Un joli bordeaux (CS maj ?) niveau cru bourgeois ? Un Cahors ?
-
12-4-24
N : crème de cassis confirmée, trait de vert, olives ? Mûre ? Cerise noire
B : ressemble furieusement à un Bordeaux, mais doute. Cahors ? .
Pointe d’oxydation. Vin environ 10 ans ? Pê merlot ?
Ou alors Sud-Ouest (cahors? Malbec?)
Un peu perdu, mais je vais tenter un Cahors !

Proposition
Cépage Majoritaire : malbec
Région : Sud-Ouest
Appellation : Cahors
Vigneron/Domaine : Domaine Cosse-Maisonneuve
Cuvée/Climat : La Fage
Millésime : 2015
Note /20 : 16
Réponse de matlebat sur le sujet Clos du Mont-Olivet, Châteauneuf-du-Pape 08 Mai 2024 19:05
Bonjour à tous,

 
Fichier attaché :


CR: Châteauneuf du Pape : Clos Mont Olivet 2013 (vidéo 9:15) : Un nez appétant, élégant, de fraise des bois puis plus prune et cerise noire, note garrigue, herbe séchée presque thym, pointe violette, puis réglisse, fond chocolat, cacao et léger fumé, tabac. La bouche est charpentée, tout en équilibre, avec de la fraicheur, tonique, tanins soyeux, c'est élégant, friand, sur la fraise des bois, puis la prune, note violette puis réglisse, puis herbé séchée, garrigue, thym, pointe presque cuir, fond cacao, chocolat et tabac. La finale est fraiche, tonique, regain de puissance et belle persistance classe. Moi c'est mon style de C9P, j'adore. Excellent 93+ (17+), un peu plus de complexité et de moelleux et c'était exceptionnel.

Amicalement, Matthieu
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Les ateliers dégustation de Taverny 05 Mai 2024 19:55 - 05 Mai 2024 20:02
Saison 2023-2024 - Atelier 'initiation' - 8ème séance "Languedoc-Roussillon"
Dernière séance de l'atelier 'initiation'.
Bilan de l'année : budget un peu moins explosé que l'année passée, mais il est aussi explosé sur l'autre atelier... faut que je revois mon modèle, gloups !
Je vais donc me limiter à 10/12 vins max par séance et à 6 séances pour chaque atelier pour que je puisse tenir dans la durée. Et configurer les deux ateliers à 12 participants.
Je commence à avoir des échos très sympas dans la ville, je suis satisfait.
Toujours une super ambiance, le combo dégustation à thème et à l'aveugle fonctionne bien.

Certains participants vont intégrer l'atelier "avancés", ce qui me permettra de constituer 2 groupes de 12 participants et libérer ainsi de la place pour des nouveaux participants, j'ai l'impression qu'il va y avoir des demandes, mais je verrai bien à la rentrée.
En tout cas, je continue l'aventure, c'est un bonheur dont je vais avoir du mal à me passer désormais.

L'année passée, j'avais consacrée la dernière dégustation au Languedoc seulement. Il m'apparaît plus cohérent d'inclure le Roussillon, ça a pas mal fonctionné.

Blancs 

1/ Crémant de Limoux du domaine Mouscaillou
Assemblage de Chardonnay (60%), Pinot Noir (30%), Chenin (10%).

Bulles fines. Nez légèrement brioché, mais un peu en retrait.
La bouche est simple,acidulée, ce crémant est moins bon que l'année passée; Donc, il est à boire dans l'année et rien ne sert de le conserver en cave, il me semble.


 2/ IGP Côtes Catalanes Les Clares Petites 2023 du domaine la Casenove
50% Grenache Blanc, 40% Roussane, 10% Torbat (Malvoisie du Roussillon)

Robe jaune pâle, nez sur les agrumes,pêche, agréable.
La bouche est fine, élégante, longueur assez courte, vin frais à la finale saline agréable.


 3/ IGP Côtes Catalanes L’Esprit de l’Horizon 2013 du domaine de l’Horizon
80% de macabeu et à 20% de muscat à petits grains

Robe à peine plus marquée, nez agréable, pas très complexe.
Le vin a de l'allonge, c'est bon, finement acidulé. Plaisant, à boire.


 4/ IGP Pays d’Hérault Mont Baudile – Les Intillères 2022 du domaine Supply-Royer
Bourboulenc (maj), Chenin

Robe jaune, brillante. On change de catégorie : nez pain grillé, fumé et fine réduction. Le fruit apparaît discrètement.
La bouche est équilibrée, élégante, toujours très bien vinifiée, cette cuvée est pour moi l'archétype du beau blanc du Languedoc, vraiment délicieux. Il plaît à tout le monde.


 A l’aveugle 
5/ Mâcon-Vergisson Sur la Roche 2022 du domaine Saumaize-Michelin
Chardonnay

Robe jaune léger, nez sur les levures, brioché, végétal encore, gagne en harmonie à l'aération.
Bouche agréable, pas encore construite, acidulée, manquant de confort, voire de maturité. A revoir.

Les participants ont eu du mal à situer le vin et à trouver le cépage. J'ai insisté sur les marqueurs du chardonnay.

 6/ Montlouis-sur-Loire Clos Michet 2019 du domaine de la Taille aux Loups
Chenin

Robe jaune, le nez est discret à l'ouverture, puis de jolies notes de poire, fumé/boisé et chèvrefeuille.
La bouche est confortable, acidulée, longiligne. On se régale.

Le chardonnay est cité. Le boisé y fait penser bien sûr, mais la poire et les fleurs blanches orientent certaines vers le chenin, yes ! 


Rouges 

A l’aveugle encore 


7/ Morgon Corcelette VV 2022 de Daniel Bouland
gamay

On continue sur l'aveugle : Robe violacée, le nez sur la framboise, la cerise et le poivre.
Bouche très agréable, fraîche, j'aime beaucoup, comme tous les participants.

Certains partent sur le pinot noir, d'autres syrah... mais avec un peu d'aide, le gamay s'impose.

 8/ Côtes du Rhône VV 2019 du Clos du Mont-Olivet
grenache (maj), syrah

La robe est rouge, bords violine
Nez sur la fraise, les épices. La bouche est équilibrée, une année supplémentaire lui a fait du bien. Vraiment un très joli Côtes du Rhône, plaisant, riche mais équilibré.

Beaucoup partent sur le grenache ou la syrah, à raison. Les marqueurs sont là.


 On retourne en Languedoc-Roussillon

Avant de goûter d'autres vins, petite pause dégustation d'eaux gazeuses, à savoir de Quézac et de Salvétat, histoire d'avoir une idée de l'influence du calcaire versus des schistes sur les ressentis en bouche.
Puis on met en pratique avec les deux cuvées ci-dessous, la première sur le calcaire, au sud de Saint-Chinian et la seconde au nord, sur des schistes comme son nom l'indique :


9/ Saint Chinian Côte d’Arbo 2018 du Mas Champart
35 % Syrah, 30% Grenache, 20 % Carignan / Cinsault, 15% Mourvèdre

Là; mes notes s'arrêtent,  l'ambiance devient très sympa et plus envie de noter, je vis l'instant tout en expliquant, répondant aux questions et en racontant des anecdotes.
Mai, grosso modo, un joli vin, équilibré, dont on ressent une bonne largueur, sans être très complexe.
Sympa sans prétention.


 10/ Saint Chinian Le Mas aux Schistes 2019 du domaine Rimbert
Carignan: 35%, Syrah: 30%, Grenache: 30% et Mourvèdre: 5 %


En un an, ce vin s'est encore tendu : le contraste est saisissant en passant de l'un à l'autre : j'aime beaucoup son abord épuré, sa structure en bouche longiligne soulignée par une fine acidité.

 11/ Pic Saint Loup L’olivette 2021 du domaine Clos Marie
60% grenache, 30% syrah, 10% cinsault

Là par contre,le nez m'interroge : pas de bouchon, mais me semble moins net qu'à l'ouverture le matin : plutôt réduit, pas très agréable.
La matière est mûre, de qualité, mais la finale est brouillée. Pas de bouchon pourtant, mais effet 2021 ? ou un bouchon fourbe ? Un CR cette semaine me fait finalement pencher pour une bouteille à problème. Dommage.


12/ Maury sec Grenache Under my Skin 2021 de Jeff Carrel
Grenache

Je fais de la pub depuis 2 ans pour Jeff Carrel et ce vin ne me dément pas : même si je ne retrouve pas tout-à-fait le côté fraise ou les herbes aromatiques qui signent souvent le grenache, ce vin est bon, très agréable.
Les tannins sont parfaitement intégrés, c'est le genre de vin de qualité, passe-partout, qu'on partage sans soucis avec les copains.


  13/ Minervois Carignanissime Les Centenaires 2020 du domaine du Clos Centeilles
Carignan


Robe de concentration moyenne, grenat. Nez sur la cerise noire, les épices, touche de cuir noble.
La bouche est joliment épicée, assez longiligne et "fluide". Pas une grosse concentration mais beaucoup de finesse. Vraiment très agréable et au prix impeccable ; j'ai un peu dévalisé Bourdin, je l'ai rouverte hier avec l'atelier "avancé", même succès.


 14/ IGP Vin de Pays du Mont Baudile – La syrah de Pey Cherres 2021 du domaine Supply-Royer
syrah


Robe noire, brillante. Le nez est porté par le cassis, la cerise noire, les herbes aromatiques en second abord.
Bouche délicieuse, puissante, très belle matière, concentrée, aux tannins soyeux. Encore du bel ouvrage, je suis fan, je ne suis pas le seul.


 15/ Maury Vintage 2020 du Mas Amiel
grenache


Robe de concentration moyenne. Nez sur la cerise kirschée.
Bouche que j'ai trouvée assez fluide, équilibre au mieux mais cela manque de complexité et de peps à mon goût. J'avais un souvenir plus qualitatif de cette cuvée quand j'en buvais régulièrement il y a une vingtaine d'année.
C'est bon, mais pas d'effet 'waouh'.

 16/ Banyuls Grand Cru 2010 Vin Doux Naturel du domaine Traginier
grenache


Robe brune, le nez est complexe, sur les fruits secs, la datte, le café, le grillé.
J'aime beaucoup et l'accord sur le chocolat noir produit par la boulangerie Bourg est délicieux.
Un vin d'esprit, et on prend le temps de faire le bilan ensemble.


Un groupe très sympathique et d'une grande générosité, ils m'ont couvert de cadeaux !
Je vais les retrouver avec un immense plaisir l'année prochaine. 
Bonjour à tous,



Semaine de 1er Mai, on a fêté le travail comme il se doit :

 
Fichier attaché :


Riesling, Paul Ginglinger Eichberg 2014 (vidéo 0:15) : Un nez superbe, "so Riesling", fruit blanc, puis agrume varié, pamplemousse, citron exotique, orange, note fumé, tourbé, humus classe, pointe miel fleur oranger, fond terpénique pétrole, puis cire d'abeille. La bouche est droite, sèche, tendue, bien enrobé d'une matière soyeuse, précise, c'est tonique, salin, sur le pamplemousse, le citron, note fumé, tourbé, classe, pointe fleur d'oranger, fond terpénique pétrole, cire d'abeille. La finale est fraiche, presque puissante, profonde aussi, et très dynamique dans un profil sur l'amertume avec une très belle persistance. Whaouh Excellent-Exceptionnel 95 (18) et meilleur vin dégusté depuis le début de l'année.

 
Fichier attaché :


Coteaux Languedoc, Mas Jullien Lou Rougeos 2022 (vidéo 3:10) : Un nez appétant, de mûre, de myrtille, jolie note fraiche de garrigue, herbe séchée, pointe violette, voir pivoine, fond olive noir, puis plus cacao. La bouche est charpentée voir robuste, ample, grosse structure quand même, tanins soyeux, de la profondeur aussi, sur la mûre, la myrtille, note plus épicée réglisse puis florale violette, pointe garrigue, herbe séchée, fond cacao et olive noir. La finale est ample, du volume et de la structure, un poil rigide avec une empreinte qui accroche un peu et une jolie persistance. Excellent 92-94 (16,5-17,5), le vin est plus apaisé, centré, le lendemain. 22 n'a pas la force interne et la friandise du 20.

 Et ce WE, on prolonge notre jeu (1)421 en famille.

 
Fichier attaché :


Chassagne Montrachet, Henri Germain Morgeot Fairandes 2014 (vidéo 4:30) : Passé la réduction grillée initial un peu marquée jusqu'au lendemain, le nez est très frais, très citronné, note chèvrefeuille, note beurrée brioche, une pointe noisette, sur un fond amande douce, craie et ce léger grillé. La bouche est fraiche, tendue, voir vive, matière ronde qui peine à enrober, léger acidulé, de citron, note beurrée, brioche, pointe noisette, fond amande marquée, craie et un coté sésame. La finale est presque vive, sur l'amertume, et jolie persistance sur un fond plus sésame grillé. TB-Excellent 91 (16,5). Moins harmonieux, équilibré, confortable que le Tesson de BC.

 
Fichier attaché :


Volnay, Rebourgeon Mure 2021 (vidéo 5:55) : Un nez expressif, légère réduc grillé/fumé qui s'estompe très vite, puis framboise, groseille, note fraiche végétal typé groseille à maquereau, ronce, puis aubépine, pointe épice réglisse, fond noyau amande, caroube. La bouche est corpulente, fraiche certes, mais joli densité de matière, précise, ronde, qui enrobe, sur la framboise, la groseille, note ronce, groseille a maquereau, pointe épice réglisse, puis plus floral aubépine, fond amande, caroube. La finale est fraiche mais équilibrée (pas vive, agressive) et persistance intéressante. C'est bon dans un style frais, tonique. TB 89 (15,5), un 2021 réussi.

 
Fichier attaché :


Cote Roussillon, Domaine des Schistes Casot d'en Gora 2020 (vidéo 7:15) : Joli nez appétant, expressif, de fruit jaune, pêche de vigne, note fraiche herbée séchée, garrigue, foin, puis plus humus, sous-bois, pointe fenouil, fond léger amande, puis plus cire d'abeille. Une bouche large, ample à l'attaque, puis de la structure, presque de la fraicheur donnant de l'acidulé, fruit jaune puis plus citron acidulé, note garrigue, herbe séchée, pointe fenouil, fond cire d'abeille, amande. La finale est presque fraîche, pleine, ample, mais précise, et jolie persistance. Excellent 93 (17) C'est toujours aussi bon...
 
Fichier attaché :


Châteauneuf du Pape : Clos Mont Olivet 2013 (vidéo 9:15) : Un nez appétant, élégant, de fraise des bois puis plus prune et cerise noire, note garrigue, herbe séchée presque thym, pointe violette, puis réglisse, fond chocolat, cacao et léger fumé, tabac. La bouche est charpentée, tout en équilibre, avec de la fraicheur, tonique, tanins soyeux, c'est élégant, friand, sur la fraise des bois, puis la prune, note violette puis réglisse, puis herbé séchée, garrigue, thym, pointe presque cuir, fond cacao, chocolat et tabac. La finale est fraiche, tonique, regain de puissance et belle persistance classe. Moi c'est mon style de C9P, j'adore. Excellent 93+ (17+), un peu plus de complexité et de moelleux et c'était exceptionnel.

 
Fichier attaché :


Nuits Saint Georges, Chicotot Vaucrains 2017 (vidéo 11:05) : Un nez plutôt discret mais élégant, qui s'ouvre gentiment à l'aération sur le fruit noir, puis plus framboise, note ronce, sous-bois, commençant à évoluer humus, champignon, pointe épice entre réglisse et girofle, fond noyau, amande. La bouche est corpulente, large à l'attaque puis pleine, droite, tanins soyeux, jolis densités, cela reste délicat, sur la framboise, la groseille, note fraiche de ronce, sous-bois, humus, pointe réglisse, fond amande. La finale est fraiche, pleine, bien équilibrée et jolie persistance. TB-Excellent 91+  (16,5+) Un peu fermé, entre 2 eaux, manque d'un poil d'expression actuellement, et il n'y a pas le fond du fait du millésime 17 assez tendre. J'attendrai pour la prochaine :-)

 Amicalement, Matthieu
 
Réponse de jd-krasaki sur le sujet Domaine Pascal Chalon, Côtes du Rhône 04 Mai 2024 14:07 - 04 Mai 2024 14:15
CR: La Grande Ourse (Pascal Chalon), Côtes du Rhône Villages Suze la Rousse Le Peyron X191-2 2019
Grenache, mourvèdre, 15,5%

Robe sombre, jambes larges et lentes à redescendre.
Nez profond sur un concentré de prune noire et de prunelle fraiche, embelli de notes de fraise macérée, réglisse, olive noire, chocolat au lait.
La bouche est grasse, riche, solaire, à l'attaque presque liquoreuse. Le vin réussi à garder une bonne acidité et des tanins taquins qui assurent un équilibre très tonique. L'alcool est présent, mais le fruit reste frais, pas du tout compoté, l'ensemble est intensément dynamique. Bon, c'est glycériné et on sent bien quand même qu'il y a un peu d'alcool...
Finale longue, qui me fait subrepticement penser à un Charles Dupuy 2008.
On sent que malgré tous les paramètres climatiques qui devaient pousser ce 2019 vers la lourdeur et le confit, le vigneron a réussi à lui garder de la fraicheur et du fruité. Très chouette. Même si les 15,5% cognent quand même.
Si j'en avais encore j'essayerais de tenter une garde supplémentaire de 4 ou 5 ans.  
Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet Domaine du Grand Arc - Corbières. 01 Mai 2024 18:02
CR: Domaine du Grand Arc - Corbières - En Sol Majeur - 2019

 

Bouteille achetée à "La Cave du Cinquantenaire", près du parc du même nom à Bruxelles.
Le caviste est fort sympathique et la cave est assez éclectique avec un choix alternant les valeurs sûres et les découvertes, à prix doux.

Il s'agit d'un assemblage de 60 % de grenache et de 40 % de syrah.

La robe très sombre, presque noire, laisse apparaître un cordon violet.
Le nez bien ouvert offre des fruits noirs, des olives noires et de la violette. La syrah semble donc l'emporter à ce stade, malgré un pourcentage légèrement minoritaire.
L'attaque est pleine, bien fruitée et avec un grain serré. Puis un duo vivacité et tanins sensibles prend le dessus, donne à la bouche un profil un peu moins confortable, mais ce duo est très prometteur pour son évolution sur les cinq années à venir. La finale perdure agréablement sur un fruité très mûr. A noter que le vin a été servi assez frais (15 - 16 °C) pour éviter une tendance chaleureuse qui aurait pu ressortir.
Bien ++ / Très Bien

A table, sur du poulet, les deux phases se fondent  et c'est le soyeux du toucher qui marque. Le vin est donc presque transformé et encore plus apprécié. Très Bien

Jean-Loup
Réponse de oliv sur le sujet Domaine Arlaud, Morey-Saint-Denis 01 Mai 2024 14:23
CR: Domaine Arlaud, Gevrey-Chambertin, 2005



Robe grenat violacée avec une certaine évolution.
Nez plein, sérieux, sur des notes de fruits noirs tirant maintenant sur le tertiaire, avec un côté forestier et des notes presque d'olive qui vont me faire très fortement hésiter avec un vin plus au sud (en plus que le vin soit servi par l'Enzo).
Bouche immédiatement bien positionné, avec un jus d'une totale franchise et équilibre en attaque, à la fois charnu et d'une vraie structure et densité.
Ca goute comme un Gevrey mais avec une aromatique noire et finement évoluée qui me fait hésiter avec une syrah évoluée.
La cohérence de bouche et la trame acide parfaite apportent un vrai plaisir et seule une petite amertume sur la finale m'égratigne à peine le plaisir.
Aucune austérité sur ce vin parfaitement accessible qui m'a apporté un plaisir certain.
Très bien.


Merci Lolo !
Réponse de Lomax sur le sujet Concours de dégustation : BlindBox n°3 27 Avr 2024 20:30 - 28 Avr 2024 08:36
Vous l'attendiez avec impatience voici le retour sur le dernier vin de cette dégustation  


Félicitations et remerciements à tous les participants qui ont bien voulu se prêter au jeu ! La dégustation à l'aveugle est un exercice très difficile pour lequel la qualité première est la modestie, ce jeu est exclusivement réservé aux passionnés capables de ne pas se prendre au sérieux, capables d'accepter de se tromper ! 

 On termine le concours en beauté avec un vin très bien commenté, noté en moyenne 14,06, et sur lequel vous avez marqué le plus de points de toute la dégustation 8,65 !
 Vous lui avez trouvé une robe sombre, presque noire, avec des reflets violacés. Le nez est sur les fruits noirs, la mûre, les épices, un fond de café/chocolat. La bouche est bien équilibrée, avec des tannins veloutés. Le vin fait jeune, il donne la sensation de ne pas avoir encore dévoilé tout son potentiel. C'est puissant et racé, beaucoup de fruits, de la myrtille, de la mûre, de la cerise, la finale est chaleureuse mais il y a de la fraicheur, du réglisse. 
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Vous partez quasi unanimement sur la Vallée du Rhône (19 équipes) et le Languedoc-Roussillon (15 équipes) et il s'agit bien d'une de ces 2 régions 
.
.
.
.
.
.
.
.
.
On est bien sur un vin jeune, 9 équipes ont trouvé le bon millésime, il s'agit de 2021 !
.
.
.
.
.
.
.
.
Il s'agit d'un vin d'assemblage 
.
.
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
.
La Grenache est citée 19 fois, la Syrah 13 !
.
.
.
.
.
.
.
Les 2 font marquer des points 
.
.
.
.
.
.
.
.
Le mourvèdre aussi fait marquer des points 
.
.
.
.
.
.
.
.
Le Cinsault aussi ... 
.
.
.
.
.
.
.
.
Le Terret Noir, le Picpoul, la Counoise, le Muscardin, le Vaccarèse, le Picardan, la Clairette, la Roussanne et le Bourboulenc font aussi marquer des points !! 
.
.
.
.
.
.
.
.
13 cépages composent ce vin, dont 5 cépages blancs !! Vous l'aurez compris ce sont tous les cépages autorisés de l'AOC Châteauneuf-du-Pape, appellation proposée par 6 joueurs  .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
 
La bonne réponse était :
Cépage : 65% Grenache (10pts), 15% Syrah (3pts), 10% Mourvèdre (2pts), 5% Cinsault (1pts), 5% Terret Noir, Picpoul, Counoise, Muscardin, Vaccarèse, Picardan, Clairette, Roussanne, Bourboulenc
Région : Vallée du Rhône
Appellation : Châteauneuf-du-Pape
Domaine : Domaine de Beaurenard
Cuvée :
Millésime : 2021

 
Cette cuvée a la particularité d'une part d'être composée des 13 cépages autorisés dans l'AOC et d'autre part de provenir de parcelles de vignes complantées ! Les vignes sont sur des sols de pierres calcaires, de galets roulets, sur fond d’argiles plus ou moins chargées en fer, et de safres. Les vendanges sont manuelles, tri de la vendange dans les vignes, cofermentation, cuvaison longue et élevage de 12 mois en cuves tronconiques, foudres, fûts.

 2 coups de génie sur ce vin    Jérôme Pérez (seconde fois) et Sylv1 ! Jérôme nous a proposé Mas Saint Louis et Sylvain Clos du Mont Olivet tous les deux sur le millésime 2021, ils marquent 20 points chacun. Chapeau !

Nous avons enfin le classement final et le Podium BlindBox 2024 

1er - Ptitphilou (Val-d'Oise) 66 pts - Next ! Finger in the nose 

2ème - Jérome Pérez (Slovénie) 62pts - Une belle remontada sur les 2 derniers vins 

3ème - Nicolas Arlicot/Dymytri37 (Indre-et-Loire) 55pts - 3ème BlindBox et 3ème Podium ! RESPECT 


Et bravo à tous les autres qui se sont bien défendus :

4ème - Sylv1 (Bouches-du-Rhône) 50pts 
5ème - Champoul/Enora (Vaucluse) 46pts 
5ème - Sylvain/Mickael (Maine-et-Loire) 46pts
7ème - Diane/Nathalie (Var) 43pts
7ème - Julien/Ronny (Paris) : 43pts
9ème - MathiasB/Anne (Seine-et-Marne) 41pts
10ème - Azerty27/Nicolas (Eure) 37pts
11ème - Ysildur/FX (Belgique) 36pts
12ème - Frederic/Alexis (Bouches-du-Rhône) 35pts
13ème - Bibi64/Podyak (Pyrénées-Atlantiques) : 34pts
14ème - Kamuro (Alpes-Maritimes) 32pts
15ème - Alexis/Mathilde (Bouches-du-Rhône) 31pts
16ème - Frédéric/Sébastien (Paris) 27pts
17ème - Aurelien/Lionel (Bouches-du-Rhône) 25pts
17ème - Benji/Anne (Yvelines) 25pts
17ème - Aliocha (Orne) 25pts
20ème - Isabelle/Thibault (Belgique) 23pts
20ème - Freddy/Léa (Vendée) 23pts
22ème - Audrey/Yvan (Yonne) 22pts
22ème - Taopaipai/Mathilde (Yonne) 22pts
24ème - Jull/HERVE37 (Indre-et-Loire) 20pts
25ème - Ziboss/Didierv (Loiret) 19pts
...
41ème 1pts


 

FIN.
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Concours de dégustation : BlindBox n°3 27 Avr 2024 08:59 - 27 Avr 2024 09:16

PtitPhilou post=Bravo Jérôme ! 


J'aurais dû rester sur ma première impression, un Bordeaux dominante merlot et 2015. Tant pis.
Suspence !


T’as joué quoi du coup ?
Du Bordeaux t’en bois pas assez 



 

Voilà ce que j'ai noté sur le vin n°5 :


6-4-24 :
robe rouge grenat, aux bords évolués
N : crème de cassis, sou-bois, cuir, du fruit,  
B : bien construite, trace cuir, cassis, tannins souples, longueur moyenne.Souple, pas très puissant, millésime intermédiaire ? 
Pas très « mûre », plutôt cassis, donc plutôt cabernet sauvignon maj.Cru médoc du type Cornélie 2006 ?
Un joli bordeaux (CS maj ?) niveau cru bourgeois ? Un Cahors ? 

12/4/24

N : crème de cassis confirmée, trait de vert, olives ? Mûre ? Cerise noire
B : ressemble furieusement à un Bordeaux, mais doute. Cahors ? .
Pointe d’oxydation. Vin environ 10 ans ? Pê merlot ?
Ou alors Sud-Ouest (cahors? Malbec?)
Un peu perdu, mais je vais tenter un Cahors !

– 
Proposition
Cépage Majoritaire
: malbec 
Région : Sud-Ouest 
Appellation : Cahors 
Vigneron/Domaine : Domaine Cosse-Maisonneuve 
Cuvée/Climat : La Fage 
Millésime : 2015 
Note /20 : 16


Je n'étais pas sur un merlot au début, mais Bordeaux me semblait assez évident... et puis,moins à la deuxième dégustation, là j'avais merlot en tête, 2015 mais mes deux derniers ateliers de mars m'ont allumé une petite lumière et je suis parti sur Cahors.
Et pour le sixième et dernier vin, je devais être très fatigué mais en fait.... je crains la même erreur, ce qui montre toute la beauté, la limite et la relativité de trouver les bonnes réponses. Aucune n'est mauvaise si on est concentré sur ce qu'on ressent et qu'on apprend à chaque dégustation, car la mémoire joue beaucoup.
Et il faut se faire confiance, notamment à nos sens, la première idée est souvent la bonne, trop intellectualiser fait entrer quelques biais souvent.
Je pars souvent fort, mais après... épuisement, déconcentration ? Humm... je tremble pour ce soir et avec ce que j'ai répondu sur le 6, Champoul, Jérôme, vous avez toutes vos chances, tant mieux !

Quel pied ce jeu ! Parfaitement dans l'esprit LPV, et dans l'esprit d'un échange avec tous les passionnés du vin.
Merci LPV, merci à tous les participant(e)s et un immense merci à Harry !
Réponse de Gerard58 sur le sujet Domaine Pierre Gonon 20 Avr 2024 17:08
CR: Domaine Pierre Gonon - Iles Feray - 2019

Pas de préparation spéciale pour cette bouteille juste épaulée une heure avant d'être servie sur un cabillaud au chorizo. Sans doute pas le plat idéal pour ce mariage, mais finalement ça n'était pas si mal.

Robe grenat assez sombre aux reflets éclatants d'un vin jeune.

Nez volubile sur le pruneau, les fruits noirs, la violette, l'olive noire. Très beau !

La bouche est à la fois gourmande et élancée, avec juste l'acidité qu'il faut pour un bel équilibre avec un fruité généreux. Les tanins sont très civilisés. La longueur est belle,avec un côté graphite en finale. Aucune chaleur d'année solaire ni dérive sur l'alcool, tout est harmonieux jusqu'au bout. Une belle réussite des frères Gonon !

Gérard
Réponse de sebus sur le sujet Domaine de la Grange des Pères 19 Avr 2024 10:19
bu ici

CR: Domaine de la Grange des Pères 2010
Un nez expressif et élégant sur des notes de fruits bien mûrs, des épices et des notes qui m'évoquent un peu le café. 
Je trouvais cependant que l'aromatique faisait plus "Grange des Pères" à l'ouverture que le soir ou même sur le fond de bouteille le lendemain midi j'avais l'impression d'avoir plus de notes d'olive noire et de garrigue à l'ouverture.
Le vin présente un très joli toucher, c'est profond, sapide, il y a aussi un peu de sucrosité apportant de la gourmandise, c'est très long en bouche. Et le vin répond bien au plat. C'est très bon, sur un style bien mûr. 
Mon poto est bien parti en Languedoc, s'est régalé et a apprécié le clin d'œil à la levée de la chaussette.
Retrouvailles entre Amis a été créé par sebus 17 Avr 2024 15:52 - 17 Avr 2024 23:21
Bonjour à toutes et tous.
Le week-end dernier fut l'occasion de se retrouver avec un ami d'enfance et sa famille, de partager des moments en dehors mais aussi à table. Et donc l'occasion d'ouvrir quelques bouteilles. Je livre ici mes impressions sans prises de notes.

Sur l'apéro et un pâté de chevreuil, un blanc :

Domaine Espila, Irouléguy, Espilako Xuria 2021
Cet exemplaire d'Espilako Xuria est plutôt similaire à la précédente bouteille dégustée l'été dernier ; une aromatique herbacée végétale et un peu d'agrumes 
la bouche présente un équilibre en tension c'est frais et sapide, droit sans être stricte et surtout le vin possède une très belle persistance. Une belle découverte pour les amis qui ont beaucoup apprécié.

Sur un gigot d'agneau de 7 heures, j'avais prévu de servir une paire de rouge clin d'œil à mon vieux poto.

Le premier est un vin de notre millésime; 
Un Grand Corbin d'Espagne 1986 qui, a l'extraction du bouchon, venu en deux fois, sentait déjà pas bien bon, ce bouchon. Le vin est malheureusement bien perturbé par des notes de bouchon et de solvant. C'est dommage d'autant  plus que la texture du vin est agréable. 

Son remplaçant sera donc un Ribeiro de Luis Anxo Rodriguez c'est ma première bouteille de ce millésime. 
Luis Anxo Rodriguez, Ribeiro , A Torna Dos Pasas 2021
Je retrouve ce nez qui pour moi est typique du vigneron, cette aromatique pas si facilement descriptible mais qui mêle des fruits rouges, des épices, de l'agrume, des notes de thé.
À l'image du millésime en Galice, le vin présente un profil tout en fraîcheur, une matière plutôt souple mais pourtant bien expressive et persistante, l'acidité est présente mais toujours juste, une fine sensation saline. J'aime beaucoup. L'accord ne fonctionne pas cependant avec le plat qui a tendance à dominer le vin. 

Mon ami a apprécié aussi ce vin, qui l'interpelle par sa singularité, mais c'est le suivant qui l'a conquis. Et j'en suis content, parce que je l'avais choisi spécialement pour lui. 
Il y a environ 10 ans, j'avais reçu mes amis et leur avait fait découvrir, entre autres, une Grange des Pères 2012. Le vin avait littéralement scotché mon camarade avec lequel je trinquais déjà en maternelle (bon c'était des briques de lait, à cette époque!).
Ce vin l'a suffisamment marqué pour que, depuis ce jour, il me réévoque régulièrement ce souvenir ancré en lui. L'occasion de raviver ce souvenir était trop belle.

Domaine de la Grange des Pères 2010
Un nez expressif et élégant sur des notes de fruits bien mûrs, des épices et des notes qui m'évoquent un peu le café. 
Je trouvais cependant que l'aromatique faisait plus "Grange des Pères" à l'ouverture que le soir ou même sur le fond de bouteille le lendemain midi j'avais l'impression d'avoir plus de notes d'olive noire et de garrigue à l'ouverture.
Le vin présente un très joli toucher, c'est profond, sapide, il y a aussi un peu de sucrosité apportant de la gourmandise, c'est très long en bouche. Et le vin répond bien au plat. C'est très bon, sur un style bien mûr. 
Mon poto est bien parti en Languedoc, s'est régalé et a apprécié le clin d'œil à la levée de la chaussette.

Pour accompagner le dessert, tarte fine aux pommes et caramel beurre salé, mon choix s'est porté, par envie de découvrir cette cuvée encore jamais goûté, sur: 
Clos Veličane, Pozna Letina 2021
Robe très claire 
Le nez est frais et élégant, des notes fumées, de fruits blancs et d'agrumes et un soupçon floral. 
La bouche est fraîche et digeste, avec une très belle présence finale sur un couple acide amer allongeant le vin, qui se fait salivant avec une sensation qui évoque l'écorce d'agrumes plus jaunes qu'oranges.
Un vin très agréable pour clore ce dîner. 


A part le pépin de bouchon sur le 1986, tous les vins se sont bien goûtés, accompagnant une bien chouette soirée entre amis.

Merci de m'avoir lu.
Réponse de jd-krasaki sur le sujet Mikro Ktima Titou, Goumenissa 17 Avr 2024 15:45 - 17 Avr 2024 16:00
CR: Mikro Ktima Titou, Goumenissa 2020
Assemblage Xynomavro 80% et Negoska, les 20% étant le plancher de l'assemblage pour cette appellation du nord de la Grèce (60 km au nord-ouest de Thessalonique).

Robe rubis très claire
Nez ouvert sur les fruits rouges et les épices, lauriers, olive noire.  
La bouche offre une matière fruitée intense, grasse mais fraiche, dans une enveloppe rendue pointue par des tanins amicaux mais un peu bourrus. L'aromatique reste sur ces notions de fruits rouges épicés. 
Joli vin simple, solaire, soutenu par une bonne acidité digeste, pour des grillades. Un bon représentant du xynomavro facile d'accès. 
Réponse de Eric B sur le sujet Les dégustations LPV : A la découverte du domaine La Casenove 14 Avr 2024 19:31 - 14 Avr 2024 19:33
 
Les 3 bouteilles de la Casenove ont donné lieu à un repas / dégustation avec mon oncle, mâconnais depuis 35 ans. 
 
 
Avec l'entrée, pas de Casenove, mais un Riesling Rangen de Thannn 2017 de Bruno Hertz qui persiste à ne pas vraiment me convaincre. C'est pas mauvais, mais... 
 
J'ai servi les deux rouges avec de l'épaule d'agneau bien typée sud (olives noires, origan, romarin, baie de genièvre, ail). Je ne dévoile pas pour l'instant mes impressions ;)
 
En dessert, avec le Rivesaltes ambré, une crème café /chocolat, un financier noisette imbibé de café, un crumble sarrasin-noisette, des noix de pécan caramélisées et des éclats de crèpes dentelles au chocolat noir. Sans trop de surprise, l'accord fonctionnait bien ;)

Merci au domaine pour leur participation à ce repas familial !

 
 
Réponse de KosTa74 sur le sujet Maurice Pichon, Cruet - Savoie 13 Avr 2024 16:27 - 13 Avr 2024 16:29
Merci Jérôme pour cet échange.
Le partage est quelque chose que l'on oublie de + en + dans ce monde et c'est bien dommage...
La fête de fin de ramadan de cette semaine à permis à des collègues de ramener beaucoup de leurs "confections" pour notre plus simple bonheur.
Du coup on a pu déguster des choses de tout horizon tout simplement et tout ça dans une bonne ambiance, sans qu il y ait forcément de retour. 

bref la vie...

en attendant,  c'est vendredi fin d après-midi et l'heure de l'apéritif arrive... saucisson, beaufort, olives noires de kalamata...
tiens bonne occasion pour boire ce CR: Gamay vdf 2023 de Maurice pichon

ouvert assez frais (12 degres)
Un leger perlant se dégage à l'ouverture mais ça se dissipe vite.
ça sent le fruit rouge bien frais. Des groseilles à profusion, avec les odeurs qui se dégage en ce moment dans la nature, ça me met en appétit ! L'équilibre est top et ce même le lendemain où j'ai pu garder un verre pour suivre l'évolution.

comme jerome, en fait mention,  on est sous le charme d'une cuvee comme celle-ci.  C'est simple mais diablement gourmand du fait de ce délicat jus soyeux en bouche qui fond idéalement avec notre apero et sur des joues de bœuf le soir même... 

on sent une présence dans ce vin et heureusement que j'étais avec ma chère et tendre car si mon beau père ou des potes seraient  passés par là,  je n'aurais rien eu le soir même ou le lendemain ... 
Je vous rassure, j'en reprendrais pour le faire partager  en essayant de faire un passage  chez ce monsieur vu que l'on fait  partie du même massif beauju ! 

Encore merci Jérôme et je pense que cet échange a été l'occasion de goûter 2 belles quilles faites par des personnes humbles,  passionnés et simples ... un peu comme une grande partie des gens de ce forum... 

il ne me reste plus qu'à  déguster un blanc et pas n'importe lequel ...

Réponse de Champoul sur le sujet Domaine Mas Saint-Louis, Châteauneuf-du-Pape 10 Avr 2024 10:03 - 11 Avr 2024 19:40
CR: Domaine Mas Saint-Louis - Châteauneuf-du-Pape - Tradition 2019
Après un passage aux printemps de Châteauneuf samedi avec des amis, salon sur lequel nous avons goûté plein de choses sympas (mais sans note malheureusement) et notamment sur le stand du Mas Saint Louis (domaine qui ne participe habituellement pas à l'évènement), nous avons ouvert une bouteille du domaine que j'avais en cave, le soir, histoire de rester dans le thème: leur cuvée tradition (leur entrée de gamme) en rouge sur le millésime 2019. 
Le nez est très exubérant, un fond de fruit rouge, de l'olive noire, mais c'est clairement le côté épice qui domine, ça sent la garrigue à plein nez ! Côté bouche, c'est tout en finesse (pour un C9, en tout cas), les tanins sont soyeux, c'est frais, belle longueur, mais c'est bien moins expressif que ce que le nez pourrait laisser imaginer. 
Ca reste un très joli vin, d'un domaine qui gagne clairement à être connu pour ceux qui apprécient ce style et à un tarif de fou pour peu qu'on suive les promos de leur distributeur principal sur le net 
Réponse de Yatreido sur le sujet Domaine d'Aigues Belles 07 Avr 2024 19:59
CR: Domaine d'Aigues Belles, L'Épique, Pic Saint Loup, 2019

Robe : pourpre intense sans signe d'évolution
Nez : sur les fruits noirs (cassis), une pointe de réglisse, l'olive noire.
Bouche : beaucoup de matière, sur les fruits noirs, une pointe de poivre, glycérinée, marquée par l'alcool (14,5°). Les arômes de la syrah dominent.
A accompagné un plateau de charcuteries.
90/100.
Réponse de Ilroulegalet sur le sujet Clos Canereccia 02 Avr 2024 23:48 - 03 Avr 2024 18:36
CR: Clos Canereccia - Amphore 2019
14°.  Fiche domaine.  Difficile de savoir exactement quelle cuvée c'était vu qu'il semble y avoir également une cuvée "Assemblage" moins chère  ici.  Bue au Bon George pour 100€ sur table.

Robe dense et sombre, presque noire sans bordure de disque. Nez de garrigue et de fruits rouge pas trop violemment sudiste (on est bien loin des anchois et de l'olive noire). En bouche, la texture présente le bénéfice de son élevage en amphore avec un certain soyeux, la concentration est correcte autour du fruit noir et des herbes de garrigues. Longueur correcte, pas d'impact de tanins rugueux.
La cuvée passe sur le ris de veau et fonctionne bien avec la mousse au chocolat.

Initialement, je souhaitais avoir une "Amphora" de Clos Canarelli qui m'avait systématiquement impressionnée par le soyeux de texture (du petit Jésus en culotte de velours à une Vénus callypige en robe de soie :) ) qu'ils n'avaient pas sur la carte. Le toucher et la texture n'étaient pas à ce niveau même si notablement plus douce qu'un vin classiquement passé en barrique. Mark-up "chrétien" de 3 environ (a priori c'est une assemblage), on s'en tire à bon compte.

En temps que particulier, je serais prêt à mettre les 20€ de delta pour l'Amphora de Clos Canarelli qui se différencie remarquablement parmi les cuvées à amphore de mon humble expérience.
Réponse de Jean-Bernard sur le sujet Domaine Robert Michel, Cornas 01 Avr 2024 18:10 - 01 Avr 2024 20:17
CR: Robert Michel La Geynale 2006

Nez complexe sur la marinade,  les fruits rouges, les agrumes, olive noire et lard fugacement.
La bouche est une caresse, du velours, mélange de consistance et de douceur, dans un volume moyen: c'est magnifique.
La matière est totalement fondue, harmonieuse mais avec un caractère sanguin et tellurique qui signe une personnalité affirmée.
Cette singularité est encore renforcée par une sensation mentholée qui tapisse la langue et le palais.
La finale est un poil discrète, pas du point de vue aromatique, mais j'ai eu la sensation que la matière aurait pu se prolonger... 
Peu importe c'est un grand vin.

Bu un verre la veille, tranquillement, puis la bouteille le lendemain midi en famille, le vin n'a pas vraiment bougé.
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Domaine des Ouleb Thaleb (Graillot-Thalvin) 01 Avr 2024 10:15 - 01 Avr 2024 10:17
CR: Thalvin / Alain Graillot - Domaine des Ouled Thaleb - AOG Zenata - Tandem 2021
Robe violine, de concentration moyenne.
Nez d'intensité moyenne, sur l'olive, le cassis, légèrement fumé. Je retrouve les marqueurs de la syrah.
L'aération ne change pas trop la donne, le nez se développe légèrement, sans mettre en avant pour autant le fruit. La note d'olive noire est sympa par contre. C'est c..., mais j'imagine ce vin avec un tajine aux olives.
La dégustation est agréable, les tannins mûrs, l'acidité et une fine amertume apportent de la fraîcheur. Longueur assez courte.
C'est un vin bien fait, mais dispensable.
Pas sûr de le retenir pour une prochaine dégustation consacrée à des vins hors France.
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Domaine Bordaxuria, Irouléguy 24 Mar 2024 19:34 - 24 Mar 2024 19:36
CR: Domaine Bordaxuria - VDF L’Affranchi 2019

Je retourne chez Bruno Besson (Aux Cépages d'Ermont) et cette fois, je joue encore, en demandant à la personne présente pour l'aider à tenir la boutique, ce qui peut être sympa dans le Sud-Ouest, en dehors de la seule cuvée de Fabien Jouves qu'il propose à la vente (j'espérais qu'il vendait la gamme).
On tombe sur cette cuvée en évoquant les blancs que j'aime bien de ce domaine.
Allez, dans la besace, ça devrait être mieux que le pinot noir en macération carbonique fait (massacré à mon goût) du domaine Bourgeois-Diaz.

Effectivement, pas de carbo défigurante ici, un nez sur les fruits noirs, épicés, petite note d'olive à l'aération que j'aime bien; un peu de fleurs.
Le vin est concentré, charnu, la robe est violacée, noire, c'est bon, assez riche mais pas très long et le vin manque un peu de fruit. Et de "sapidité" à mon goût.
Je me demande si l'élevage n'est pas encore présent et peut-être que le vin est un peu fermé, malgré les quelques jours de dégustation.
Je trouve le prix trop élevé (vers 39 € caviste), en comparaison des superbes vins de Nicolas Badel par exemple.
Une expérience plaisante mais plus anecdotique qu'une véritable révélation.
Je vais rester sur leurs Irouléguy.
Réponse de bibi64 sur le sujet Vignoble Hervé et Nathalie Avallet 24 Mar 2024 18:20
Après avoir gouté les blancs au mois de novembre, nous goûtons les rouges 2022.

Vin n°1 :
CR: Coteaux du Lyonnais Balatonne 2021

100% gamay en provenance de Millery (69). 9€
La robe est couleur grenadine, d’intensité assez faible.
Le nez est ouvert, sur les fruits rouges mûrs.
L’attaque est souple et fraiche. C’est léger, fruité et gourmand, avec une belle fraicheur. Aromes de fraise, framboise, myrtille. Finale sur la cerise acidulée.
Assez court en bouche.
Bilan : très joli vin de fruit, frais et gourmand. 3,5/5.

Ce vin a beaucoup plu, beaucoup se sont projetés avec ce vin comme compagnon d’été.
Nous passons maintenant à une série de 3 vins 100% syrah, au même prix, dont la différence est la situation géographique des vignes : Ampuis, St Cyr ou Condrieu.

Vin n°2 :
CR: Côtes du Rhône, Avallet du Rhône 2022

100% syrah en provenance des côteaux d’Ampuis (69).13€
La robe est violacée, assez intense.
Le nez est assez ouvert, d’abord fumé, puis sur les fruits noirs confiturés.
L’attaque est souple et ronde. La bouche est en ½ puissance, ronde, sur les fruits noirs mûrs. Finale fumée, de longueur moyenne.
Bilan : c’est bon, simple et rond. 3/5.


Vin n°3 :
CR: Vin de Pays des Collines Rhodaniennes, Petit Viron à St Cyr 2022

100% syrah en provenance des côteaux de St Cyr (69).13€
La robe est violacée, assez intense.
Le nez est ouvert, sur les fruits rouges confiturés, la vanille et une touche fumée.
L’attaque est souple et ronde. La matière est ronde, bien équilibrée, avec des tanins fins ; c’est gourmand, avec des arômes de fruits rouges confiturés, un fond épicé, une pointe de vanille. En finale on trouve une note sanguine, une pointe fumée et des petits tanins. Assez long en bouche.
Bilan : c’est très agréable, rond et gourmand, un cran au-dessus du précédent en expressivité et plaisir. 3,5/5.


Vin n°4 :
CR: Vin de Pays des Collines Rhodaniennes, Carus Locus 2022

100% syrah en provenance des hauteurs de Condrieu (69).13€
La robe est violacée, assez intense.
Le nez est ouvert, floral, épicé, puis sur les fruits rouges.
L’attaque est souple et fraiche. La matière est fraiche et plutôt élégante, avec quelques tanins qui gratouillent ; retro expressive sur les fruits rouges, les épices, le camphre et la violette. Assez long en bouche.
Bilan : un peu plus frais et sauvage que le Petit Viron, mais aussi agréable. 3,5/5.

J’ai demandé à tout le monde de donner son vin préféré entre les 3 vins à 13€. Le résultat du vote est le suivant :
8 voix pour le vin n°4, Carus Locus
8 voix pour le vin n°3, Petit Viron à St Cyr
2 voix pour le vin n°2, Avallet du Rhône
(1 abstention, moi, car j’ai les vins n°3 et n°4 ex aequo)


On passe maintenant à 2 vins à 22€.

Vin n°5 :
CR: St Joseph, l’amphithéâtre du soleil 2022

100% syrah en provenance des Coteaux de Sarras (07).22€
La robe est violacée-noire, intense.
Le nez est ouvert, sur la violette, les fruits noirs et du lardé.
L’attaque est souple et fraiche. La matière est souple et fraiche, fine, avec une remarquable texture veloutée. La retro est complexe et gourmande, entre fruits rouges et noirs, poivre, lardé, violette, vanille et cuir. Assez long en bouche.
Bilan : j’adore. Très bon à excellent, j’en boirais au petit déjeuner. 4,5/5.
A boire sur ce profil dans les 2 ans qui viennent, la garde ne lui apportera probablement pas grand-chose.


Vin n°6 :
CR: Vin de Pays des Collines Rhodaniennes, Pulchra Terra 2022

100% Syrah en provenance des Coteaux de Seyssuel (38).22€
La robe est bordeaux violacée, intense.
Le nez est assez ouvert, sur les fruits noirs, l’encens et les épices.
L’attaque est ample et ronde. En bouche, on trouve une belle matière, ample, puissante, bien équilibrée, avec des tanins déjà bien fondus. Retro sur les fruits confiturés, l’encens, les épices, avec un fond de noisette et vanille. Belle longueur.
Bilan : très bon, dans un style plus sombre, plus puissant et plus mûr que le St Joseph. 4-/5.
A attendre 2-3 ans pour plus de complexité.

J’ai demandé à nouveau à tout le monde de voter pour son vin préféré, entre ces 2 vins à 22€. Le résultat du vote est le suivant :
12 voix pour le vin n°5, St Joseph
6 voix pour le vin n°6, Pulchra Terra
1 abstention (une personne qui n’a aimé aucun des 2 vins)

Pour clore la soirée, il nous reste à goûter 2 vins haut de gamme : la Côte Rotie Osa que l’on connait depuis le millésime 2014, et un nouveau venu, un Hermitage.


Vin n°7 :
CR: Côte Rôtie Osa 2022

100% Syrah en provenance des Coteaux de St Cyr (69). 35€
La robe est bordeaux violacée, intense.
Le nez est ouvert, sur le menthol, un léger grillé et les fruits rouges frais.
L’attaque est ample et ronde. Belle matière, ample, acidulée, avec de la rondeur. C’est gourmand, sur les fruits rouges et noirs, le menthol, l’olive noire, les épices et du grillé. Certains ont ressenti l’élevage un peu plus fort, avec du caramel.
Très belle longueur.
Bilan : très bon, rond, gourmand, complexe. 4/5.


Vin n°8 :
CR: Hermitage, le millésime de Timeo et Capucine 2022

Le domaine a échangé des raisins de Côte Rotie contre des raisins d’Hermitage pour produire un Hermitage pour l’année de naissance des 2 premiers petits enfants. 50€
La robe est bordeaux, intense.
Le nez est assez ouvert, d’abord poivré, puis sur les fruits noirs, la violette et des notes lardées. Pas de doute, on est sur de la syrah !.
L’attaque est ample et fraiche. Bouche ample, très puissante, avec de jolis tanins canailles et un bel équilibre. C’est très expressif, avec un joli poivre, des fruits noirs, du lardé, de la violette bien présente et une touche herbacée qui apporte de la fraicheur en finale.
Très belle longueur.
Bilan : très bon, puissant, avec de beaux marqueurs de belle syrah. 4+/5.
Ce vin est très puissant, il faudra l’attendre encore quelques années pour en tirer le meilleur.


On finit par le vote de préférence :
11 voix pour l’Hermitage
8 voix pour la Côte Rôtie.


Ce fut une très belle dégustation, lors de laquelle les vins ont été bien appréciés. Seul le vin n°2, l’Avallet du Rhône, s’est montré un peu en retrait.

Bibi
Réponse de Jean F sur le sujet Domaine Thierry Allemand, Cornas 15 Mar 2024 01:19 - 15 Mar 2024 01:22
CR: Thierry Allemand - Cornas "Chaillot" 2017

18/20 Très (très) grande syrah.

J’ai eu la chance de me porter acquéreur de ce flacon à l’occasion d’une liquidation de cave, donc de payer un prix quasi-domaine. N’ayant pas la patience d’attendre les 15 ans recommandés, je l’ai ouvert sans motif particulier hormis le plaisir de le partager avec quelques collègues et amis… Pour mon premier Thierry Allemand j’avais peur d’être déçu, mais le magicien de Cornas n’usurpe pas sa réputation !

Nez complexe et original, aux effluves de violette, ambre, camphre, girofle, mais encore du bois verni (cette dernière note étant moins appétante).

La bouche est vraiment saisissante, intense, parfumée, droite, cumulant vivacité, fraîcheur, acidité, finesse... C’est incroyable et déroutant pour un Cornas, on est bien loin des vins noirs et austères dans leur jeunesse - certains l'ont même mis en Bourgogne ! Saveurs complexes évoquant la mûre, garrigue, olive noire... Il s'achève sur une entêtante finale d'une immense longueur aux notes de poivre, cassis et fumée. 14°

Il s’agit très clairement d’une des toutes meilleures syrahs de ma vie (sans que mon jugement soit affecté par le prestige de l’étiquette, je crois) ; je le mettrais au niveau de Jamet Côte-Rotie 2009 (sauf qu’il n’a pas eu le temps de vieillir, et qu’il a dominé Jamet 2016 qui lui s’avère irrémédiablement fermé en ce moment) dans un style bien sûr assez différent.

A noter que contrairement à mes attentes, l'oxygène ne l'a pas spécialement améliorée. Le verre d'épaulage était tout aussi dingue que la bouteille bue 12h plus tard...

 
Réponse de Gerard58 sur le sujet Domaine Pierre Vaïsse 11 Mar 2024 23:14
CR: Domaine Pierre Vaïsse - IGP Pays d'Hérault - Pur 2017

Bouteille aérée à l'épaule pendant quatre heures et bue sur des tournedos béarnaise.

Robe rouge sang assez sombre et éclatante.

Nez au fruité intense, fruits noirs et rouges mûrs, avec du pruneau, des épices et des fragrances d'herbes provençales. Un nez prometteur de gourmandise.

Promesse tenue dès la première gorgée, à l'opulence fruitée et épicée sans excès, avec des notes fumées, de garrigue provençale et d'olive noire pour certains convives. La texture est soyeuse, les tanins policés. Aucune dérive sur l'alcool et intégration parfaite d'un élevage long de 24 mois. Belle longueur et finale très goûteuse sur des notes fumées et une discrète amertume.

Cette cuvée 100% carignan est une réussite de Pierre Vaïsse. Ce vin n'est pas sans rappeler une Grange des Pères, par son côté gourmand et son toucher soyeux, même si on sait qu'il n'y a pas de carignan chez GdP.
Superbe vin qui peut être goûté maintenant ou attendu quelques années pour, peut-être, plus de complexité.
L'accord avec la viande rouge coulait de source !

Gérard
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Les ateliers dégustation de Taverny 10 Mar 2024 16:54 - 10 Mar 2024 19:07
5ème séance « avancés » - Sud-Ouest 2/3/2024
Avant dernière séance de la saison. 

Après les traditionnelles révisions sur les points précédents, notamment sur les vins jaunes et de paille, présentation de la région et de ses nombreux cépages autochtones – plus de 130 répertoriés !
Cette richesse se manifeste aussi dans la nature des vins de cette vaste région, qui va de la Dordogne au piémont des Pyrénées, avec l’influence atlantique, méditerranéenne et du Massif Central : on y trouve de jolies bulles, des blancs secs superbes, des rouges légers aux plus ambitieux et des moelleux et liquoreux extraordinaires. Et du vin de voile (Gaillac), du vin de paille (Paillé de Corrèze), etc. j’ai beau en avoir en cave, j’ai fait l’impasse, car si je souhaite offrir un aperçu le plus complet possible, je dois me concentrer sur les grands classiques : y’a déjà largement de quoi faire de belles découvertes !
Finalement, je pourrais comprendre que certains soient mono-maniaques de cette région. Pas mon cas, mais j’aime non seulement les merveilleux liquoreux, mais aussi de nouveau les rouges bien nés. Avec les vins du Rhône, ils se vendent à des prix très accessibles au regard de la qualité constatée. Ce serait bête de ne pas en profiter quand on aime le vin et le partager. 

Après le classique mais attendu exercice ludique de reconnaissance de fragrances avec les fioles « le Nez du vin » dont j’ai circonscrit cette fois le nombre à celui des participants, on commence par une série de vins blancs secs (j’ai fait l’impasse sur une bulle gaillacoise que j’ai jugée dispensable). 

Les gressins servent de « fait-la-bouche », on peut commencer. 
On est partis pour une première série de 2 paires de blancs secs, puis de 5 paires de rouges +1, et enfin 2 paires de vins moelleux/liquoreux.
Mes notes sont succinctes, compte-rendu en grande partie de mémoire, la séance ayant eu lieu la semaine dernière. Les vins ont été dégustés avec divers pains de la boulangerie Bourg, accompagnés par un assortiment de charcuterie (dont deux terrines dans le thème) de la boucherie M&Mme Odillard et par une sélection de fromages du Sud-Ouest (Ossau Iraty, Rocamadour, tome aux herbes et piment d’Espelette, Roquefort...) provenant des fromagers David & Julie. 

Blancs secs 

Aux extrémités du Sud-Ouest 

1/ Bergerac blanc « Cuvée des Conti » 2022 du domaine Albert de Conti
45 % sémillon - 45 % sauvignon – 10 % muscadelle


Robe jaune claire, reflets verts.
Joli nez juvénile, sur les fleurs et les fruits exotiques.
La bouche offre un léger perlant, beaucoup de fraîcheur, un retour sur le miel et le citron agréable. 

2/ Irouléguy « Hegoxuri » 2018 du domaine Arretxea
Gros manseng (55%), Petit Manseng (25%), Petit Courbu (20%) 

R : or jaune.Nez plus puissant, mais aussi sur les fruits exotiques.
Fait jeune encore, équilibré, agréable à déguster. 

deux Jurançons secs 

3/ Jurançon ‘La Part Davant » 2022 du domaine Camin Larredya
50% gros manseng, 35% petit manseng, 15% petit courbu 

Robe or pâle.Nez étonnant, sur le coing et la poire, rappelant le chenin, spectre frais et faisant très jeune.
Jolie fraîcheur, l’acidité est mûre, l’ensemble est très plaisant, encore pas totalement harmonieux, mais déjà délicieux. 

4/ Jurançon « Tauzy » 2021 du domaine Castéra
petit manseng (maj), gros manseng, petit courbu 

Robe or jaune brillant.Nez sur le pain grillé, l’ananas, les fruits exotiques, la pomme verte, complexe.
La bouche est puissante, l’acidité au laser, j’aime beaucoup et la finale est particulièrement saline, ce qui étonne la plupart des participants.
C’est l’archétype du vin minéral et de ce que j’attends d’un Jurançon sec.
Un grand merci à Bibi64 pour la mise en avant de cette cuvée. Les deux méritent les plus grands éloges.
J’ouvrirai une autre bouteille à l’autre groupe la semaine prochaine. Zut, j’aurais dû en commander deux caisses et non pas une... 
 

J’avais initialement prévu plus de cuvées, mais je me suis fait violence. Le groupe « initiation » goûtera d’autres blancs secs (le Tauzy 2021 sera l’exception normalement, sauf si je change d’avis). 


Rouges 
Tous les rouges ont été ouverts le matin. J’ai fait finalement le choix de ne pas les carafer, car aucun ne s’est montré très austère. 

La Dordogne et premier pirate

5/ Côtes de Bergerac « La Gloire de mon père » 2020 du domaine de la Tour des Gendres
35% Cabernet Sauvignon, 35% Malbec, 30% Merlot

Robe concentrée, aux bords violacés.Le nez est cohérente, sur les fruits noirs, le cassis.
La bouche l’est également, les tannins sont fins, longueur moyenne, pas très complexe mais le vin est très agréable.

 6/ (première chaussette
)La robe apparaît moins violacée et moins concentrée.
Notes de poivron et d’épices au nez, le vin apparaît en dedans, fermé.
Belle matière en bouche, l’acidité prend le dessus actuellement, confirmant la phase de fermeture du vin.
 Le contraste est fort entre les deux vins, le premier est plus confortable.
Une seule participante a réussi à retrouver le cépage et l’origine ligérienne du vin : Saumur-Champigny « Les Bois Blancs » 2019 du P’tit Domaine 
Je n’ai pas placé le vin ligérien au bon endroit, je pense que j’aurais dû le servir plus loin, mais j’avais envie de jouer. 

Aux alentours de la Dordogne 

7/ Côtes du Marmandais « Chante Coucou » 2020 d’Elian Da Ros
50% merlot – 20% Cabernet sauvignon– 20% malbec – 10% syrah 

Robe légèrement violacée, de concentration moyenne.
Le nez évoque le cuir, la framboise et les fruits noirs. Semble plus abouti en terme d’évolution, le précédent apparaissant plus jeune.
Jolie bouche, acidulée, longueur moyenne.
C’est la seule bouteille que j’ai conservée et suivie sur plusieurs jours. Le lendemain, le vin est plus harmonieux et a gagné en étoffe : ma vénérable voisine l’a beaucoup aimé, saluant sa douceur et son goût délicieux.  

8/ Pécharmant Abbaye 2019 du domaine de l’Ancienne Cure
30% Cabernet Franc, 30% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot, 10% Malbec

Robe violacée, concentrée tirant vers le noir.
Le nez présente de jolies notes poivrées et fruitées très agréables.
La bouche est structurée, sur une jolie matière acidulée, longueur appréciable, on trouve le poivre en finale. Joli vin, encore bien jeune.
   


Cinquième paire : le Haut-Pays 
   

9/ Marcillac « Lo Sang del Païs » 2022 du domaine Le Cros
fer servadou/mansois

 Je pense que j’aurais dû servir ce Marcillac avec le Saumur-Champigny, car on y retrouve une acidité fine et un côté légèrement rustique, tout comme une robe plus légère que sur les autres vins.
Le nez est fruité, sur la framboise, cassis, violette.Ce vin est léger, court en bouche, je regrette presque de ne pas avoir servi la cuvée Vieilles Vignes, mais le vin est plaisant. 

10/ Gaillac « La Croix petite » 2020 du domaine d’Escausses
Syrah 45 % , Braucol 45 % , Cabernet Sauvignon 10 % 

Quand je pense Gaillac rouge,cette cuvée me vient à l'esprit. Je suis heureux d’y goûter à nouveau, car c’est très très bon !
Robe noire, le nez est encore marqué par un boisé séducteur, mais ce sont les fruits noirs qui prennent le dessus.
J’aime beaucoup la puissance et la gourmandise de cette petite croix 2020, qui mérite de mûrir en cave quelques années de plus.  



Sixième paire :  con-Fronton un second vin surprise


11/ Fronton « La folle noire d’Ambat » 2021 du domaine Le Roc
négrette 

Robe de concentration moyenne, aux bords rouges.Nez épicé, jolies notes de tabac et de réglisse.
Ce vin est équilibré, finement acidulé et de longueur moyenne. 1

2/ (seconde chaussette) 
Robe violacée, plus jeune et plus concentrée que le Fronton.On est un bon niveau au dessus en termes de concentration et de complexité.
Joli nez sur le cassis, l’olive noire, le fumé.
La bouche est gourmande, tannins doux, grande longueur.
C’est un domaine chouchou, que je leur ai fait découvrir l’année passée et qui a fait encore l’unanimité cette fois comme avec l’autre groupe.
Les participants ont eu du mal mais encore la même jeune et talentueuse dégustatrice part sur le bon chemin : c’est une syrah, plus précisément un Saint-Joseph 2020 de Nicolas Badel 

   

Septième paire : allez, on passe aux choses sérieuses , malbec versus tannat  

13/ Cahors Le Sid 2018 du domaine Cosse-Maisonneuve
Malbec (majoritaire), Merlot, Tannat 

Robe rouge, nez sur les fruits rouges, le réglisse et note de poivron rouge. Il évolue favorablement dans le verre.
Belle concentration en bouche, tannins bonne longueur. A laisser vieillir en cave. 

 14/ Madiran Ode d’Aydie 2018 du château d’Aydie
tannat 

Robe plus violacée, nez plus simple, le vin est plus rustique, sur de jolies notes de cacao et de fruits noirs.
Tannins bien enrobés, ce vin est bon, mais le Sid a plus de tout. Le prix aussi certes.
 

Dernier rouge : les vins de Madiran savent vieillir harmonieusement  

15/ Madiran « Vieilles Vignes » 1996 du château Bouscassé
tannat

Impossible de faire découvrir le Sud-Ouest sans goûter les vins d’un domaine phare de la région, l’icône de Madiran depuis trente ans. En plus, sur un Bouscassé VV à maturité que j’ai goûté à sa sortie. Un vin du siècle dernier...
Bouteille provenant de ma cave ; et grâce à un caviste en ligne, je peux reconstituer mon stock sans me ruiner. 
Robe rubis, brique, brillante.
Nez très parfumé, notes de rose, de fraise, fruits rouges et d’épices, sous-bois.
La bouche est longue, harmonieuse, le vin est délicieux.
Le silence se fait, on se régale. Il en a encore sous la pédale, 30 ans ne lui font pas peur du tout. 
 

Moelleux/liquoreux 
J’ai prévu quelques gâteaux secs avec les susucres. Je n’ai pas pu avoir de gâteau basque malheureusement. 

Paire de vins moelleux 
   


16/ Gaillac doux « Loin de l’Oeil » 2022 du domaine Plageoles
L’en de lel 

Robe jaune doré.
Le nez fait penser à un moelleux ligérien… notes de pomme, poire, de coing.
Moelleux frais, gourmand et équilibré. Très bel équilibre en bouche. Encore jeune mais déjà délicieux ! 

17/ Pacherenc du Vic-Bilh moelleux « Vendémiaire » 2018 du château Bouscassé
Petit manseng 

Encore une cuvée iconique dans mon parcours d’amateur. J’ai découvert les Pacherenc avec cette cuvée qui était vendu par le caviste Bel Air le Vin à Houilles (spéciale dédicace à Oliv). 
Un peu plus concentré que le Gaillac, plus épanoui, belle fraîcheur pour ce vin délicieux. 

On monte en puissance et on remonte le temps. 

Neuvième et dernière paire : liquoreux  
   

18/ Jurançon La Magendia 2004 du domaine Lapeyre
Petit manseng 

Belle puissance, nez superbe sur les fruits exotiques, le safran et les épices douces, l’équilibre se fait sur les sucres intégrés et de beaux amers. C’est long et bon.  

19/ Monbazillac 2005 du domaine Tirecul la Gravière
sémillon, muscadelle 

On ne peut pas se quitter sans une autre icône du Sud-Ouest, proposant l’archétype des grains nobles.
Robe or doré.
Nez d’abricot, de fruits secs, ce Monbazillac présente une liqueur magnifique, belle longueur, c’est un régal qui conclut superbement la dégustation. 

Selon les participants à la fin de séance, il s’agit de la plus belle séance depuis le début de mon atelier (avec le plus grand nombre de vins aussi). Et de la plus longue, soit plus de 5h.
Les vins se sont bien goûtés et ont été appréciés. Alors que j’avais des sueurs froides pour sélectionner des vins rouges de qualité. En effet, je bois peu de vins rouges du Sud-Ouest… à tort car je me suis régalé avec ce qui va suivre mais aussi avec d’autres cuvées dégustées au cours des dernières semaines.
Le niveau, notamment en terme de gourmandise, de soyeux des tannins, a vraiment progressé depuis une quinzaine d’années et les prix des cuvées restent raisonnables.
Clairement, après cette séance, je mettrai plus de vins de Cahors, Madiran, Pécharmant, Marcillac, Gaillac, Cotes de Marmandais, etc en cave. Chaque participant est reparti avec deux bouteilles entamées, ils ne se sont pas fait priés, le partage s’est fait en bonne intelligence, quel bonheur d’avoir un tel groupe aussi sympathique, curieux, toujours de bonne humeur.

Prochaine et dernière séance de la saison début mai : les vins étrangers. Ma sélection est déjà presque bouclée.
Merci d'avoir lu ce long compte-rendu.

Edit - correction : merci Jean-Loup !
Réponse de mconstant sur le sujet Lutèce : Anglore amère, double Sélosse et croissant au jambon 05 Mar 2024 19:50
Merci JD pour avoir lancé la vague de CR ! La vie est parfois assez simple : une course faite par 3 des gaillards de Lutèce, la proposition de l'un pour se retrouver chez lui et c'est parti ! 

Au fur et à mesure, c'est l'ensemble des 11 membres qui sont sur la ligne de départ et malgré une défection, nous serons tout de même 10. Pour une telle tablée, il faut donc voir les choses en grand aussi bien au niveau du solide que du liquide. 

J'ai donc innocemment signalé que je préparerai un croissant au jambon avec ma petite idée derrière la tête : acheter un croissant xxl chez conticini et le transformer. Résultat après 15 tranches de jambon, 500g de comté cyclamen 9 mois et la béchamel qui va bien pour couvrir le tout, le petit bébé (monstre ?) de 3 kilos était né.
 
Le monstre pris après la préparation et après cuisson/tranché

Vin 0 : Domaine William Fèvre, Chablis Grand Cru, Bougros, 2008
Non à l'aveugle et révélé au groupe avant même notre arrivée 
Le nez fait déjà très évolué avec ce melange de croûte de fromage, du miel, de la cire et surtout de la truffe. On trouve aussi des arômes plus typiques de coquille d'huître et de citron (mais le citron un peu fatigué).
En bouche, le vin présente une matière grasse avec une légère acidité et des aromes citronnés et miellés. Un léger creux en milieu de bouche fait croire que le vin possède une longueur moyenne mais il reprend ensuite sur des arômes truffé et avec une acidité plus importante. 
Une bouteille qui m'est apparue plus évolué qu'un précédent GC de ce producteur sur ce millésime. Sur cet échantillon, il est grand temps de boire ce vin mais si c'est sympa, je n'ai pas été grandement emballé notamment à cause de ce côté évolué. À noter que d'autres degustateurs ont trouvé ce vin super.

Vin 1 : Champagne Egly Ouriet, Les Prémices, Extra Brut
Encore une fois pas à l'aveugle et utilisé comme bulle d' introduction pour attendre les différentes personnes. Le format magnum permet aussi à certains gourmands d'y revenir toute la soirée.
Le nez est assez joli et délicat, avec un léger brioché, du citron mûr, des agrumes et un léger fumé qui donne une belle profondeur au vin. 
En bouche on a une acidité importante compensée par une matière élégante sur le citron majoritairement. L'ensemble est sapide avec une longueur correcte (10/15 secondes).
Un champagne tout à fait correct, parfait pour se faire le palais et se poser tous ensemble. Par rapport aux autres cuvées de ce producteur, on est cependant clairement en dessous.

Allez, les différents gaulois sont arrivés (certains plus tard que d'autres) et on peut commencer à se mettre à table. 

Vin 2 : Champagne Selosse, Version Originale
Le nez envoie directement sur une dimension connue avec des gros arômes oxydatifs sur la noix, du citron mûr, presque confit, de l'orange et son zeste, quelques arômes floraux, un léger pain grillé. C'est d'une complexité diabolique et en même temps délicat. J'adore et m'oriente vers Selosse mais l'apporteur nous induit en erreur en nous laissant croire que ce n'est pas ça. 
La bouche est à la hauteur du nez avec une très grosse matière puissante avec une bulle présente mais fine. La matière s'étend et donne une énergie folle au vin qui reste rond et agréable malgré une tension folle. L'ensemble est parachevé avec une longueur à la hauteur de ce feu d'artifice avec plus de 40 secondes en bouche.
Diantre, qu'est-ce que c'est bon ! Un vrai coup de cœur. 

Vin 3 : Champagne Selosse, Rosé
Un des camarades signale qu'il n'y a pas assez de bulle avant de passer aux blancs. Un passage dans la cave de notre hôte, un coup rapide au frigo et c'est parti !
Le nez est assez complexe sur un mélange de pointe d'orange confite, des fruits rouges, du sésame et du pop corn.
La bouche est jolie avec un oxydatif non perçu au nez, une belle matière enveloppante sur la peau d'orange. La longueur est moyenne  10/15 secondes) et présente une finale sur les agrumes.
Difficile pour cette bouteille d'enchaîner après le vo, je suis pour ma part peu enthousiaste même si c'est un joli champagne, je n'ai pas la claque habituelle sur les selosse (surtout quand on en prend une 5 minutes avant). D'autres personnes ont été bien plus enthousiastes que moi et ont trouvé une parenté évidente avec le vin précédent.

Vin 4 : Estate Argyros, Santorini, Monsignori, 2021
Le nez présente un mélange d'agrumes, de pamplemousse, d'herbe coupée et un leger fumé. Bref on dirait un sauvignon mais c'est assez simple.
La bouche présente une attaque avec du citron, du pamplemousse ensuite, on sent l'acidité jusqu'en milieu de bouche puis vient les agrumes avec des amers fortement présents. Mais c'est surtout la finale avec un léger résiduel et une sensation de chaleur qui est à noter avec une longueur moyenne. 
Clairement pas ma came, trop chaleureux pour moi.

Vin 5 : Domaine Dagueneau, Pouilly Fumé, Silex, 2014
Et un bouchon ! Bref ça va pas me réconcilier avec le domaine (souvent décevant pour mon goût)

Vin 6 : Domaine Labet, Côtes du Jura, La Bardette, 2016
Le nez présente au départ une forte réduction sur l'allumette. Puis la complexité prend le pas avec un mélange de citron mûr, du sésame. On sent qu'il y a du vin là dedans !
La bouche présente une attaque avec une belle acidité, une belle matière ronde et enveloppante et une finale sur un délicat sésame fumé. Très belle longueur pour parachever le tout.
Cette réduction au départ et le jus derrière nous orienté fortement vers Labet, bingo. Toujours un plaisir et une belle bouteille. 

Vin 7 : Domaine Roulot, Meursault, Les Tillets, 2009
Le nez est "parfait" : tout est en place sur des arômes de citron frais, un léger lacté, quelques épices du style cardamone. À point, complexe et évident.
La bouche est aussi du grand art avec une matière importante mais contrebalancée par une acidité donnant une impression de laser. La finale est sur une légère cire, signe d'un vin avec un peu d'âge. Le vin reste plus de 30 secondes en bouche. Quel vin ! Clairement un coup de cœur alors que mes précédentes rencontres étaient plutôt sur un vin extrêmement bien fait mais qui manquait un petit quelque chose. Là c'est totalement ma came et un gros coup de cœur sur ce très joli vin. Il n'y a pas à dire : c'est quand même bon le chardo.

Vin 8 : Domaine Michel Bouzereau, Meursault 1er cru, Perrieres 2010
Le nez fait plus vieux que le précédent avec un beurré bien présent, de l'orange et des arômes un peu évolué style coing et même un léger miel.
En bouche on a un certain équilibre mais on est encore une fois sur une évolution notable avec du miel et du coing en finale. Longueur correcte d'une dizaine de secondes.
À la levée de l'étiquette, on peut se demander si la bouteille n'a pas un soucis car c'est clairement décevant eu égard au producteur, climat et millésime. 

Vin 9 : Champagne Henriot, Cuvée des Enchanteleurs, 1988
Quelle est encore cette sorcellerie de bulle ? Le nez mélange l'orange confite, des épices avec un mélange de curry, la noix de muscade fraîchement moulue, des agrumes en tout genre, un léger brioché. Un champagne évolué certes mais tout à fait prenant.
La bouche est très jolie sur une acidité marquée en attaque, une bulle fine qui reste pendant de longueurs secondes, puis fait s'étendre les arômes de citron, d'orange confite pour donner j'e finale sur le curry. La longueur est superbe avec plus de 30 secondes.
Encore un coup de cœur ! Ah si j'étais riche, je remplirai ma cave de ces têtes de cuvées de plus de 20 ans.

Vin 10 : Les Cailloux du Paradis (Courtois), Vin de France, Racines, 2019
Le nez possède des arômes de vins natures sur une très légère volatile laissant la place aussi sur les fruits rouges gouleyant, un léger végétal et de l'eucalyptus.
La bouche est à l'avenant, très fraîche, souple sur les fruits rouges avec une bonne longueur (20/25 secondes) et une finale avec une légère amertume.
Clairement pas mauvais, c'est sûrement lié au fait que nous ne mangions pas mais je ne suis pas convaincu (alors que j'ai déjà bu ce type de vins avec une bien meilleure opinion).

Vin 11 : Domaine George Roumier, Chambolle Musigny 1er cru Les Cras, 2010
Le nez m'emporte sur de la framboise, la fraise, la rose, de l'eucalyptus, complexe, une force tranquille et un vrai nez de Pinot classique. 
La bouche est superbe, fine et  gourmande sur ces petits fruits rouges équilibrée, tannins de taffetas et une finale florale tout en permettant au vin de s'exprimer pendant plus de 30 secondes.
Il y a des vins qui marquent, celui-là en fait clairement parti. Première rencontre de Roumier, je suis conquis.

Vin 12 : Domaine Mugneret Gibourg, Vosne Romanée, 2020
Le nez présente une autre expression du Pinot : une vrai puissance sur les fruits noirs, le noyau de cerise burgat, quelques épices chinoises. C'est clairement complexe, concentré.
La bouche présente une grosse concentration et une certaine matière puissante sur la confiture de fruits noirs. Très bonne longueur (plus de 20 secondes) et des tannins fins.
Sûrement trop jeune, c'est une comparaison de style intéressante qui ne me donne cependant pas autant de plaisir que la finesse du Roumier. La tablée est divisée : certains préfèrent le Roumier, d'autres le Mugneret. Dans tous les cas, du bel ouvrage pour ces deux Pinots.

Vin 13 : Domaine Jean-Louis Chave, Saint Joseph, 2008
Le nez présente une certaine profondeur avec un léger côté ferreux, des fruits noirs, une note poivrée et même du poivron presque végétal. 
La bouche présente une attaque avec une forte acidité (presque vernis) puis vient des fruits noirs gourmands, un côté terreux. La finale présente des épices (poivre) mais aussi un végétal bien présent et des tannins accrocheurs.
Je n'ai personnellement pas reconnu la syrah, ce côté végétal/vert m'a un peu décontenancé et je n'ai pas eu beaucoup de plaisir. Dommage.

Vin 14 : Domaine de l'Anglore, Vin de France, Terres d'Ombres, 2019
Le nez est glouglou sur le fruit, presque une grenadine avec un côté pain d'épices. 
La bouche est légère sur un mélange de groseille et de fraise écrasée. Mais dès le milieu de bouche, une amertume importante arrive et la finale présente un mélange de groseille métallique tout en laissant un côté asséchant et tannique.
Le nez promettait une belle gourmandise mais la bouche était plus compliquée. Lié à l'ouverture au débotté ?

Vin 15 : Domaine Chapoutier, Ermitage, Le Pavillon, 2001
Le nez me charme immédiatement sur un mélange de feuilles mortes, un fruit noir mat, du tabac mais aussi un certain lardé, un côté animal. Une grosse complexité à parfaite maturité. 
La bouche présente une belle concentration sur ce fruit noir mat, des petits tannins arrivent en milieu de bouche et une finale cendrée et poivrée. La longueur est bonne (20 secondes) sans être extraordinaire.
Une superbe bouteille à maturité même si je n'ai pas retrouvé le côté rond/gourmand de certains parcellaires de Chapoutier rencontrés.

Vin 16 : Domaine de la Grange des Pères, VDP de l'Herault, 2011
Le nez est classique et le doute est vite effacé. La GDP est trouvée avec ce mélange d'olives noires, de la tapenade, des fruits noirs, du poivre.
La bouche possède une belle matière sur les fruits noirs avec une acidité importante dès le milieu de bouche qui permet au vin de garder une belle fraîcheur. La finale présente un petit eucalyptus et de l'olive noire avec une belle longueur.
Un très joli vin mais je commence à fatiguer.

Vin 17 : Domaine Stephan, Côte Rôtie, Coteaux de Bassenon, 2014
Le nez est sur un mélange de fruits noirs frais, un léger vernis, des arômes animaux et en cherchant bien un léger lardé.
La bouche présente une acidité marquée dès l'attaque puis vient le fruit frais et quelques tannins. Bonne longueur sur ce fruit assez mur mais aussi froid.
La fatigue est définitivement présente. Un joli vin qui a eu le désavantage d'être le dernier rouge de la soirée. En revanche, difficile de placer une syrah là dessus. 

Vin 18 : Domaine Zind Humbrecht, Clos Winsbuhl, Pinot Gris Vendanges Tardives, 2000
Un nez extrêmement fruité et gourmand sur un mélange d'orange, de floral, un beau miellé et même des fruits exotiques. C'est très charmeur.
La bouche confirme ce charme avec une attaque bien ronde qui emplit le palais sur ces arômes d'orange et de fruits exotiques en gardant une certaine fraîcheur mais sans acidité. La longueur est bonne.
Un beau vin à parfaite maturité, il aura eu le mérite de remettre les papilles en place et de faire débattre sur les vertus du Pinot Gris souvent oublié (et un débat passionné sur Riesling : plutôt allemand ou alsacien ? Let thé fight begin.)

Vin 19 : Grahams Vintage Port 2000
Le nez présente un mélange de fruits noirs compotés, presque cuits et du pruneau ainsi que du chocolat. On a une certaine puissance et un alcool ressenti des le nez. Sans même avoir goûté, je dis Porto ruby. 
La bouche est sur les fruits cuits et du pruneau. Mais c'est surtout l'alcool qui me brûle. La longueur est moyenne. 
Content d'avoir reconnu le Porto et clairement mon palais était cuit à ce moment là. Pour l'avoir goûté à Vila Nova de Gaia, j'avais assez aimé même s'il y avait ce côté chaud déjà noté.

Vin 20 : René Badé, Monbazillac (années 1950/1960)
Non goûté car voyant mes camarades tomber un à un après ce sucre très peu agréable. 
 
La traditionnelle photo de famille

C'est déjà la fin. Merci encore les amis. Je laisserai le mot de la fin à l'un de mes camarades qui a une conclusion très juste : 
"[...] Il y a en revanche une chose qui ne souffre aucun débat: le plaisir de se retrouver et de partager une excellente soirée entre amis.
Il y a quelques années, on se retrouvait pour partager des vins. J’ai le sentiment que, désormais, le partage des vins est une bonne excuse d’avoir le plaisir de se retrouver  ."

Bonne dégustation, 
Matthias
Réponse de Allobroge sur le sujet Domaine Levet, Côte-Rôtie 03 Mar 2024 18:21 - 03 Mar 2024 19:55
CR: Domaine Levet - La Péroline - Côte-Rôtie 2013

Bouteille achetée au marché aux vins d'Ampuis en 2016. C'était 30€ à l'époque.
Petite parenthèse tarifaire avant de parler vin, le 2008 était vendu 26€, le 2009, 28€, le 2016, 35.50€, le 2019, 42€ et le 2021, 52€.

Il s'agit d'un parcellaire sur le lieu-dit Chavaroche, sols de micaschistes, "serine de pays plantée à 70% en 1950", non éraflé, élevé en demi-muids (600 l) renouvelés tous les dix ans.

 

L'habillage de cette cuvée change tous les ans. Cette année-là c'est le guêpier qui est à l'honneur, un des oiseaux les plus colorés qu'on puisse trouver en France, seconde parenthèse.
La carte d'identité est elle-aussi sérigraphiée, avec une esthétique dont on peut ne pas être fan :

 

La bouteille a été ouverte 4h avant, sans épaulage.
Le bouchon est superbe, à peine imprégné.

La couleur est dense, plutôt bordeaux.
Le 1°nez est moyennement intense mais on y trouve déjà beaucoup de classe : torréfaction, minéralité et quelque chose qui tire vers l'olive noire mais avec une sensation plutôt fruitée de baies noires.
A l'agitation, on retrouve ces arômes pierreux de syrah sur schistes, il y a du cassis, du buisson, c'est une ambiance sombre comme la couleur des sols où les raisins ont poussé.
La bouche est veloutée, charnue, d'un très bon équilibre acide avec ses 12.5°, ce qui lui donne du tonus et rend la fin de bouche encore plus minérale, graphite. La matière est harmonieuse mais bien là. Il y a un bon apport de la vendange entière, de la fraîcheur verte sans austérité. C'est juste un style racé, exacerbé par le millésime frais.
Les jours suivants, une évolution douce, il garde son volume et ses arômes.
Il est un peu plus austère à table mais il a un bon effet "rinçant" par sa fraîcheur (rognons de veau, sauce au vin rouge).

Voilà donc une très belle bouteille de ce vin qui me paraît sur son plateau de maturité mais qui n'est pas prêt d'en sortir. Il est plus épanoui que ma première bouteille en Avril 2020. C'est un vin droit et racé, superbe expression de ce que peut donner ce secteur de l'appellation, avec un élevage discret. Certains Côte-Rôtie évoquent nettement la Bourgogne, celui-là pas du tout.

Patrice
Réponse de icna sur le sujet Château Jean-Pierre Gaussen, Bandol 01 Mar 2024 20:18 - 03 Mar 2024 08:10
Le hasard fait que lors d'une dégustation à l'aveugle on a la chance de goûter ces 2 millésimes à la suite. De mon côté je n'ai trouvé aucun point commun et suis parti sur des chateauneufs, un plutôt moderne avec quelques années au compteur et l'autre opus traditionnel bien typé grenache.  

CR: Château Jean-Pierre Gaussen, Bandol, Longue Garde, 2004

La robe est sombre avec un peu d'évolution sur le disque.
Le nez est franc, assez puissant avec encore du fruité, de la cerise, un peu d'olive noire, du café et des épices. 
La bouche est puissante mais bien fraîche. Heureusement les tanins sont bien fondus même si le vin Garde un côté un peu sauvage. Il y a une bonne longueur. C'est bon mais je l'attenderai encore un peu. 

CR: Château Jean-Pierre Gaussen, Bandol, Longue Garde, 2001 

La robe est plus claire, plutôt évoluée.
Le nez est charmeur, on à de la cerise, des fruits rouges, des épices et joli côté tertiaire. 
La bouche est soyeuse avec un joli volume. Les tanins sont complètement fondus. Il y a une superbe complexité sans aucun creux et une belle longueur. Je suis complètement sous le charme de ce vin que je trouve bien plus prêt que le précédent. 
Réponse de jd-krasaki sur le sujet Domaine de l'Agramante, Carlo da Rocca, Sabran 25 Fév 2024 14:51 - 25 Fév 2024 19:44
CR: Domaine de l'Agramante, VdF M'arricriu 2020

Robe grenat nette. 
Nez lumineux et fruité sur le cassis, l'olive noire, la mûre, la ronce, le laurier.
Bouche au grain croquant, avec un tanin fin qui titille gentiment,  un fruit juteux, précis et sans débordement.  
Super côte du Rhône hyper-torchable. Ah non, tiens, c'est pas un côte du Rhône sur ce millésime. 
Réponse de Gaija sur le sujet Domaine Charvin 24 Fév 2024 12:42 - 24 Fév 2024 12:45
CR: Domaine Charvin, Côtes du Rhone 2019

Presque trois ans après mon premier essai, je retente l'expérience vu le côté encore un peu foufou et bourrin à l'époque (même si déjà très bon).
Le vin est dans une merveilleuse phase, un vrai petit bonheur, l'aromatique s'est assagie sur beaucoup de finesse avec des fleurs (violette, cerisier), du fruit mûr sur la cerise noire légèrement confiturée, un fond "sudiste" sur l'olive noire et la garrigue plutôt au second plan mais parfaitement intégré, et alors une bouche qui est devenue parfaitement équilibrée avec une fraicheur réjouissante à l'attaque, le truc est presque rafraichissant à 15° d'alcool, ça en devient inquiétant ... fine acidité, bouquet floral, fruit noir mûr sans côté confituré excessif, tanin encore assumé mais pas trop serré. Grande finale fruitée, épicée, florale, tout est précis, défini, c'est en même temps gouleyant sans manquer de complexité, très concentré sans être lourd, bref pas étonnant que ce CdR reste une référence.

Très bien / 16/20

A boire dès maintenant ou à garder vu la concentration, il y en a encore sous la pédale.
Réponse de Alain Hinant sur le sujet Domaine des Escaravailles, Rasteau 22 Fév 2024 08:38
CR: Domaine des Escaravailles - Côtes du Rhône Villages Roaix les Hautes-Granges 2018

Robe pourpre violine, sombre.
Un nez un peu chaud, mûr, très épicé, poivré, fruits rouges et noirs, cerise, cassis, mûre, petite note de réglisse.
La bouche est pleine, soyeuse grâce à une belle matière, un peu chaude mais ça ne gêne pas l'équilibre du vin, les tanins sont polis.
Des fruits noirs mûrs, mûre, prune, cassis, ju-ju, tapenade d'olives noires et sa légère amertume, jolie longueur.

Note : 15,5/20. Garde : à revoir dans 2 ans.
Réponse de TIMO sur le sujet Domaine Jamet 21 Fév 2024 20:10 - 22 Fév 2024 08:28
CR: Domaine JP & Loïc Jamet - Syrah IGP Colline Rhodaniennes - 2017

Nez très joli, en fraicheur, olive noire, garrigue légère, vanille qui relève le bouquet.
Bouche ronde, souple et justesse avec une acidité juste d’orange sanguine.
La finale tourne un peu court.
On se délecte de ce vin de copain qui a tout d’un grand.

 
Réponse de TIMO sur le sujet LPV Louboutin - Soirée Grosses quilles 2023 20 Fév 2024 23:55 - 22 Fév 2024 08:30
Après le duel acharné de la dernière fois ( à lire ici ), on joue en double mixte aujourd'hui (double amélioré puisqu'on est 5)
Merci Charlotte et Pierre-Yves pour votre accueil!!


Domaine Droin - Chablis Les Clos - 2014
Nez complexe de citron frais, verveine citron, coquille d'huître, pierre blanche.
On part rapidement sur Chablis, et un beau!!
Bouche tout en énergie, enveloppante et tendue à la fois. C’est cristallin! Brillant même!
Grosse profondeur, avec à la fois la puissance et une trame acide douce et ferme.
Longueur exceptionnelle!
Fichier attaché :
 

Mas Foulaquier - IGP Saint-Guilhem-le-Désert - Chouette Blanche - 20??
Nez sur la poire, le caramel, le miel. Compoté/oxydé qui peut faire penser à du chenin mais avec un côté sudiste.
Bouche ronde et riche. Sensation de macération assez nette avec une texture charnue.
L’ensemble est très miellé.
La finale est soutenue par des amers assez rustiques mais salivants.
Fichier attaché :
 

Domaine François Cotat - Sancerre La Grande Côte - 2010
Le miel, l’herbe coupée, léger côté exotique/agrume et une sensation de richesse sucrée.
Bouche avec un bel équilibre, beaucoup de matière, pas mal de sucres résiduels mais ce qu’il faut d’acidité pour ne pas tomber dans la lourdeur.
La bouche part sur le jasmin, le pamplemousse avec une amertume rafraîchissante.
Il y a clairement du vin mais cette bouteille est vraiment hors du commun.
Un vin qui, confié à un sommelier pas manchot, pourrait faire des miracles à table.
Fichier attaché :


Domaine des Menhirs - Chenin 2015
Nez sur la réduction de chenin nature, citron vert, avec un côté exotique marqué.
La bouche avec une acidité ultra-haute, laser, à la limite de la dureté mais préservant ce qu’il faut pour que l’aromatique se mette en place.
La fin de bouche se libère, avec sorte de granulosité, texturée.

L’acidité est tellement haute que la sensation d’amertume s’éteint pourtant c’est ultra-salivant!!
Pour les amateurs du genre.
Excellent à mon gout!
Fichier attaché :
 

Domaine JP & Loïc Jamet - Syrah IGP Colline Rhodaniennes - 2017
Nez très joli, en fraicheur, olive noire, garrigue légère, vanille qui relève le bouquet.
Bouche ronde, souple et justesse avec une acidité juste d’orange sanguine.
La finale tourne un peu court.
On se délecte de ce vin de copain qui a tout d’un grand (enfin presque... on va le voir bientôt)
Fichier attaché :
 

Domaine Tardieu-Laurent - Hermitage - 2010
Nez de syrah, bien plus profond que le précédent : olive, anchois.
Un fruit presque reynaldien avec la fraise mêlée d’épices.

Bouche ronde, imposante, presque riche avec un superbe équilibre.
Le jus est puissant, racé.
Finale ultra-profonde, rétro-nasale au top.
Gros vin
Fichier attaché :
 

Gaja - Langhe - Sito Moresco 2020
Petit coup de buis du dégustateur… et pourtant ce n’est pas du sauvignon. Notes succintes…
Nez un peu lacté, boisé. De la fraise.
C’est bon mais un peu cadré.
La bouche est plus avenante, désaltérante avec une acidité bien en place.
Les tannins se révèlent sur la fin.
Sans doute beaucoup trop jeune.
Je prends le plaisir d’un sprinter dans le Tourmalet : la vue est belle mais j’en ch…
Fichier attaché :


Domaine Hatzidakis - Vinsanto - 2013
Nez avec un fruit assez explosif. La figue, la compote de fruits noires.
Bon équilibre entre le bouquet séveux et la fraîcheur mentholée.
Bouche bien équilibrée avec une acidité bien présente pour soutenir des sucres XXL (en gros car je sature)
Finale suffisamment salivante, expressive sur le cassis, des notes d’évolution classieuse de tabac, de sous-bois.
Fichier attaché :

 
Du rouge en Provence ? a été créé par GILT 16 Fév 2024 19:13 - 16 Fév 2024 19:18
Nouvelle soirée avec mon club de dégustation.Le thème est celui des vins de Provence rouges.
Une première partie théorique nous rappelle notamment que cette région produit 80% de rosés.
La dégustation se concentre sur les coteaux varois, les coteaux d'Aix, les côtes de Provence ,un bellet et un palette.

Domaine de Cambaret 2022 - Coteaux Varois

La robe est d'un rouge dans la moyenne avec beaucoup de violet.
Le nez est intense sur les fruits à la liqueur, l'alcool et le poivre noir.
La bouche est d'abord douce et continue sur un alcool trop marqué et des tanins agressifs.
Ce n'est pas cher mais ce n'est pas formidable.

Château Lafoux - Auguste 2019 - Coteaux varois

La robe est d'un rouge profond avec des reflets violacés.
Le nez évoque l'animal (fourrure), la fumée, le bacon, les fruits noirs et la réglisse.
La bouche est charnue, douce avec un peu d'astringence en finale.Elle est sur le pruneau.
J'avais très bien goûté la cuvée Vinicius de ce domaine; c'est aujourd'hui un peu en dessous mais c'est bon.

Domaine les Fouques - Tradition 2020 - Côtes de Provence

Ce vin surprend par sa robe d'un rose foncé et tuilé.
Le nez est très végétal sur le foin, le tabac , le noyau de cerise; il y a une belle fraicheur.
Cette dernière reste en bouche associée à une sucrosité légère; les tanins affleurent en finale.
J'y trouve un peu de fumée, de rose.
C'est assez court mais le tout donne un vin assez simple , harmonieux et rafraichissant.
J'apprécie.

Clos de l'Ours - Le chemin 2020 - Côtes de Provence

La robe est d'un rouge soutenu avec des reflets violacés.
Le nez est complexe et évolutif : il associe la cerise confite, le cacao, la pivoine.
La bouche est douce voire sucrée.Elle est sur les fruits noirs.
Je ne fréquente plus ce domaine car le caractère de l'Ours m'a fatigué mais c'est toujours aussi bon.

Château La Coste - Grand Vin Rouge 2018 - Coteaux d'Aix

La robe est rouge sombre avec des reflets tuilés.
Le nez est sur l'olive noire, la fumée, le chocolat au lait; je sens un peu de bois mouillé.
La bouche débute sur la douceur et apparaissent ensuite un alcool et des tanins trop appuyés.
Pas grand pour moi ce vin que j'apprécie peu.

Domaine la Réaltière - Cante Gau 2017 - Coteaux d'aix

La robe est sombre et trouble; des voltigeurs sont présents.
Le nez est animal, ouvert sur le le pruneau, la fumée, le noyau de cerise.
La bouche débute sur la douceur puis s'effondre sur une chair mince voire maigre, des tanins agressifs et une pointe de vinaigre.
Un vin nature raté ?

Clos Saint-Vincent - Vino di Gio 2019 - Bellet

Robe d'un rouge dans la moyenne avec de la transparence.
Le nez est intense et complexe; il évoque le cochon grillé, le tabac , le charbon de bois, le café.
C'est élégant.
La bouche est harmonieuse avec une chaleur et des tanins discrets.
Beau vin mais trop cher.

Domaine Henri Bonnaud - Cuvée Henri Bonnaud 2018 - Palette

La robe est d'un beau rouge aux reflets violacés.
Le nez est assez discret avec cependant de la complexité : fruit à l'alcool, framboise, clou de girofle, tomate séchée.
La bouche est douce, légèrement chaleureuse avec une structure tannique perceptible mais élégante.
Beau vin.


Gilles
Réponse de Gerard58 sur le sujet Domaine Pierre Gonon 12 Fév 2024 19:17
CR:  Domaine Pierre Gonon - Saint-Joseph - 2015

Les échanges récents autour de ce vin d'un vigneron que j'apprécie beaucoup m'incitent à remonter une bouteille de la cave, profitant du passage de deux amis amateurs et dégustateurs acérés, à qui le vin sera proposé à l'aveugle. Et puis c'est toujours mieux d'en parler a posteriori !

La bouteille a été épaulée pendant trois heures.

La robe du vin est sombre et intense, sans évolution notable.

Le nez est sage au début, pour se réveiller petit à petit sur des notes de fruits noirs mûrs, cassis et mûre en avant, d'épices et de violette. Notes fumées et lardées plus tardives.
A ce stade mes compères s'orientent davantage vers le Languedoc, avec une proportion de syrah, que vers une pure syrah rhodanienne.

Les promesses olfactives ne sont que partiellement tenues en bouche. L'attaque est franche sur une matière ample en déficit de gourmandise fruitée. L'acidité est marquée et les tanins accrochent un peu. Le toucher de bouche est moins souple et soyeux qu'habituellement chez Gonon. La longueur est cependant fort honorable, où, sur la fin, le fruit revient et l'olive noire apparait.
La finale est un peu austère avec des amers réglissés.
Au final les convives sont tombés d'accord pour une syrah septentrionale d'une petite année mais n'ont pas reconnu la patte Gonon, donc petite déception à la levée de la chaussette, même si cela reste un bon vin, qui s'est parfaitement accordé avec un pâté en croûte de canard.

Je pense que ce vin gagnera en complexité et en gourmandise après quelques années de cave, mais je ne vais pas attendre trop longtemps pour confirmer ou infirmer tout ça !

Gérard
Réponse de LADIDE78 sur le sujet Clos du Mont-Olivet, Châteauneuf-du-Pape 11 Fév 2024 14:38 - 11 Fév 2024 19:01
Petite soirée autour des vins du Clos Mont Olivet  
 



Les blancs  

Face à face une première paire  



Domaine du Clos Mont Olivet  Cote du Rhône blanc 2022 

Un vin assez agréable sans trop de complexité , avec des notes olfactives discrètes sur le début de la dégustation , pus pulls généreuse ensuite  , en bouche ,   nous avons des saveurs gustatives de pomme, de pèche, de fruits secs , de fenouil , la texture est ronde, fraiche , minérale, la longueur et la persistance sont assez longue et profonde avec un léger gras en milieu de bouche  , un joli générique qui fait le job , à mettre en apéro ou sur une soirée tapas  



Domaine du Clos Mont Olivet  Lirac blanc  2022 

Les notes olfactives sont  intenses , très généreuses et plaisantes , nous avons hâte de le rencontrer en bouche , les saveurs gustatives sont complexes, sur  , les  amandes fraiches,  de la pèche blanche ,  de l  abricot, , des fruits secs , la texture est souple ,  grasse , élégante, la longueur et la persistance sont remarquables,  c est savoureux ,  ample ,  gras , un vin remarquable de fraicheur c est très bon , un vin de gastronomie  , je le recommande fortement    

Face à face deuxième paire 

Domaine du Clos Mont Olivet Chateauneuf du pape blanc 2022

 Les notes olfactives sont  intenses , complexes , minérales  , les saveurs gustatives sont sur des notes d agrumes, de fruits blancs , des notes briochées , la texture est fine , élégante, minérale , complexe , la longueur et la persistance sont très longues et profondes  , légère sensation salines en fin de bouche , c est très bon , soyez un peu patient il vous le rendra bien d ici 7 à 10 ans  


Domaine du Clos Mont Olivet  Chateauneuf du pape blanc 2013

 Nez complexe  , dérangeant  , en bouche nous constatons, un défaut sur les deux bouteilles, pas chance nous sommes face à une brette ,  on passe notre tour , cela fait parti de la pédagogie de la dégustation c est comme cela que l on apprend , je pense que l aération a accéléré les choses    

Les rouges

Face à face  première pâtre  


Domaine du Clos Mont Olivet Cotes du Rhône rouge  VV  2021  

Les notes olfactives sont complexes , concentrées , les saveurs gustatives sont sur le caramel,  les fruits rouges , la cerise en compotée , de la framboise , du cassis , des épices et une pointe de réglisse légère, la texture est pur , souple,  élégante , la longueur et la persistance sont moyennes, , pour le comparé à d autres millésimes déjà  rencontrés c est dernières années ,  je trouve qu il manque de volume et de profondeur , l effet millésime est bien la , 2021  est compliqué , mais bon je trouve que cela reste bon et il peut se déguster des maintenant , avec des mets pas trop puissants 


 Domaine du Clos Mont Olivet Lirac rouge 2018  

Les notes olfactives sont florales , intenses , complexes , les saveurs gustatives sont très agréable sur de la cerise confituré , de la pivoine,  une pointe de violette, des épices , la texture est souple,  soyeuse , élégante , grasse,  la longueur et la persistance sont superbes et profondes , le vin est généreux et reste bien en bouche c est top à boire des maintenant très beau millésime et très beau vin , une réussite  


En solo  

Domaine du Clos Mont Olivet Châteauneuf du pape rouge 2021

Les notes olfactives sont complexes , séduisantes,  les saveurs gustatives , sont sur un fruit pur , nous y retrouvons, des fruits rouges, de la framboise, de la cerise ,  du cassis , des épices la texture est pur , élégante, intense , la longueur est longue et profonde , belle persistance en bouche sur les épices c est très bon , une belle réussite sur ce millésime , un travail remarquable de précision , un vin de vigneron sur 11 parcelles   

Face à face  


Domaine du Clos Mont Olivet Chateauneuf du pape rouge 2011 

Nez très complexe , sur des aromes de chocolat de cacao , très dominateur, nous les retrouvons sur les saveurs gustatives accompagnées de fruits noirs , de réglisse , de pruneaux , par moment nous retrouvons la complexité d un vieux  porto , la texture est ronde, dense, élégante , ample, souple ,  complexe, nous avons un très joli toucher de bouche très élégant , la longueur  et la persistance sont très profondes , un vin qui se déguste bien en ce moment , je pense que la garde ne sera pas très longue , commencez à en profiter des maintenant  


Domaine du Clos Mont Olivet Chateauneuf du pape rouge 2007 

Nous retrouvons ce millésime deux ans après , nous constatons que le potentiel est la ,  que le vin est à son apogée , les notes olfactives sont plaisantes , complexes , profondes , , les saveurs gustatives sont en phase avec le nez, nous avons du chocolat , du cacao, du caramel , des fruits noirs et rouges dominateurs, des notes d oranges sanguines par moment  , des épices, , quelques notes de sous bois , de champignons , l ensemble est en phase avec le nez, la texture est dense, souple, élégante , minérale, ,  la longueur et la persistance sont remarquables , c est très profond , l acidité encore présente maintient l ensemble , c est très bon  , à ouvrir des maintenant  , il est au top


En solo 

Domaine du Clos Mont Olivet Chateauneuf du pape rouge «  La cuvée du papet «  2018

Les notes olfactives sont complexes,  généreuses , c est très concentrée et profond  , les saveurs gustatives sont très concentrées , nous avons des fruits noires en compotés,  de la réglisses , du cacao,  des épices en quantité, la texture est charnu, élégante , souple , le toucher de bouche est remarquable,  tout est en finesse , la longueur et la persistance sont très très profonde  , quel vin ,  un vin racé MAGNIFIQUE GRAND VIN 

Merci de m avoir lu
didier
  
Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Domaine de Marcoux, Châteauneuf du Pape 08 Fév 2024 07:06
 



CR:

Domaine Marcoux -  Châteauneuf-du-Pape 2004

Bu sur deux jours, compte-rendu à J+1.
Bouchon assez long, très serré dans le goulot et absolument pas passé.
Jolie robe rouge aux faibles nuances d’évolution.
Le nez se cale sur un bouquet essentiellement fruité qui évoque la cerise, la fraise et l’olive noire.
Les accents épicés (thym, herbes séchées) sont et resteront en retrait.
Bouche élégante avec un tanin totalement fondu et une acidité qui rafraîchit une structure équilibrée, en demi corps.
Toujours ce beau fruité en dégustation qui accompagne le vin jusqu’à une finale de belle allonge, légèrement épicée.
Très joli Châteauneuf-du-Pape, mûr et frais et non dénué d’élégance.
J’ai beaucoup aimé.

Note : 16/20.
Garde : à boire.

Olivier
Réponse de bibi64 sur le sujet Domaine Clos de la Bonnette (Domaine Guiller-Montabonnet) 07 Fév 2024 17:05
CR: IGP Collines Rhodaniennes Clos de la Bonnette 2020
A l’aveugle.
Le nez est sur les fruits mûrs, la violette, l’olive noire.
La bouche est souple, fraiche, avec des tanins fondus. Retro sur les fruits noirs, l’olive noire et le lardé. Longue finale fumée. Ca sent furieusement la syrah du Rhône nord et c’est très bon. Note 4/5.

A la levée de la chaussette, je me dis que ca a bien évolué en 2 ans. Et ca me semble à point.
Bibi
Un week-end rabelaisien a été créé par bibi64 05 Fév 2024 20:45 - 05 Fév 2024 20:52
Comme tous les 2 ans, nous nous retrouvons à Lyon avec les copains pour un weekend entre épicuriens passionnés, avec pour motivation (ou prétexte ?) le salon des vins d’Ampuis.
La moitié qui arrive suffisamment tôt le vendredi commence cette année par une visite d’un domaine en Coteaux du Lyonnais:

Domaine Le Bouc et La Treille

Après la découverte de ce beau domaine et quelques achats, nous rentrons sur Lyon retrouver les derniers arrivés. Il est l’heure de l’apéro, c’est donc parfait.
C’est parti pour une soirée pantagruélique orchestrée de main de maitre par notre hote aux fourneaux, secondé par 7 sommeliers. Tout à l’aveugle, bien sûr, pour confirmer une énième fois notre incompétence notoire .
On commence par un vin indevinable, des Iles Canaries :

DO Ycoden-Daute-isora, Envinate Benje Blanco 2021
A l’aveugle. Cépage Listan Blanca
Nez avec une petite réduction. Bouche tendue avec un petit gras façon « sur lies ». Pas très expressif, fruits jaunes, un peu levuré. Longueur moyenne.
C’est bon, une bonne ouverture de soirée. Note 3+/5.
Je pense à un chenin nature ou à un maccabeu.

Meursault Premier Cru Charmes 2017 domaine Henri Germain
A l’aveugle.
Vin ample, gras, boisé. Ca sent be (bon) chardonnay boisé à plein nez..
C’est bon à très bon. Note 3,5/5.
Bon, j’ai au moins trouvé quelque chose .

Avec le vin suivant, pas de devinette pour moi puisque c’est mon apport.

Jurançon sec Tauzy 2021 domaine Castera
Pas à l’aveugle car c’est un de mes apports.
Je le goûte comme la semaine dernière, ce qui m’a incité à l’amener aux copains.
« Nez complexe et fondu, mélange de beaucoup de choses difficiles à individualiser; j'arrive quand même à repérer le citron confit, un trait de pomme verte, de la noisette, de l'aubépine et un fond caillouteux.
« La bouche est droite et tendue, c'est le festival des sens. C'est stimulant et expressif sans être très puissant. Malgré la tension "électrique", il me semble que le milieu de bouche présente une petite rondeur liée à quelques sucres résiduels, que je n'avais pas ressentie lors de la dernière dégustation en octobre. Mais ca n'en est que meilleur. Quelle gourmandise! Je suis fan! Et avec ce profil aromatique, je ne vois pas ce que la garde pourrait lui apporter de plus. »
Excellent. Note 5/5.
La moitié des copains devinent le jurançon et c’est Hervé qui devine le domaine.

Minervois blanc, La Polissonne 2022, domaine JP Charpentier
A l’aveugle.
C’est rond, gras, finement amer.
C’est bon, même si ce n’est pas ce que je préfère car un peu mou. Note 3/5.
Je pense à un St Peray ou un St Jo blanc. Je ne suis pas complètement à l’ouest dans la mesure où ce vin contient 65% de roussanne et 35% de grenache blanc.

Alsace grand cru Furstentum 2021, domaine Albert Mann
A l’aveugle.
Nez un peu réduit.
Bouche droite, vive, minérale, sur le zest de citron vert. C’est énergique et très. Ca ressemble à un beau Riesling 2021 (pour l’acidité) qu’on aurait ouvert bien trop tôt en mode infanticide.
Bon à très bon en l’état, probablement une superbe bouteille dans 10 ans. Note 3,5/5.
Sur ce coup-là, je ne suis pas mal .

On passe aux rouges.

Blaye, Côtes de Bordeaux, Château Montfollet Le Valentin 2016
A l’aveugle.
Nez sur les fruits cuits, un peu tertiaire, avec un boisé digéré sur fond de moka.
Bouche ample, mûre, très bordelaise. Retro sur les fruits noirs un peu cuits, des notes lactées et du café. Ca ressemble à un merlot mûr et c’est bon. Note 3,5/5.
Je pense à un Bordeaux rive droite d’une dizaine d’année. C’est que je deviendrais presque fort en devinette .

Beaune 1er cru, Clos des Mariages 2015, domaine Jean-Claude Rateau
Pas à l’aveugle car c’est un de mes apports.
Léger perlant, frais aérien, avec une très légère sucrosité.
Retro sur les fruits rouges, les fleurs séchées et des notes d’agrumes.
Très joli, dans un style aérien. Note 4/5.

Fleurie 2019 domaine Foillard
A l’aveugle.
Nez sur le chamallow, les fruits noirs et l’orange mûre.
Bouche ample, raiche, avec un bel équilibre et des tanins soyeux.
Très bon. Note 4/5.
Je lui trouve des similitudes avec le vin précédent, en plus mûr. Je pense à un pinot ou bien à un gamay ; depuis ces dernières années le gamay prend de nouvelles formes..

Givry Joblot l’Empreinte 2017
A l’aveugle.
Vin puissant, concentré, rond, qui pinote avec un côté animal. Il y a aussi une petite trame végétale. C’est bon à très bon. Note 3,5/5.
Je verrais bien un Pommard 2017 sous cette chaussette. Mais oui, c’est le Bibi festival !.

Cabardès château Salitis, cuvée des Dieux 2018
A l’aveugle. Mélange de Cabernet Sauvignon,/Syrah / Merlot / Grenache.
Vin qui fait sudiste avec du cabernet sauvignon. C’est puissant, tannique, un peu violent.
Bon. Note 3/5. Trop jeune et trop violent pour plus à ce stade.

Alsace Pinot Noir, Quintessence 2020, domaine Charles Frey
A l’aveugle.
Assez léger, aérien. Arômes de fruits rouges frais, vanille et léger jus de viande. Trait végétal en finale. Note 3+/5.


Bon, il est temps d’aller au lit : demain, la journée s’annonce chargée.

Samedi matin, réveil en assez bonne forme. Je suis chaud pour partir tôt et faire l’ouverture au salon d’Ampuis. On tiendra presque le timing, ce qui nous laissera pas mal de temps pour arpenter le salon :

samedi au salon d'Ampuis

Après un passage au Bistrot de Serine pour compléter les achats, il est temps de rentrer, car il fait nuit.
Nous sommes de retour au bercail, mais nous sommes un de moins ; nous avons perdu Steph qui n’avait que 24h devant lui. Il reste du beau monde, bien frais, prêt pour l’apéro !
C’est reparti pour le bal des chaussettes. En mode "on ouvre tout, on finira demain, car demain on perd encore des éléments".

VDF, La Grange aux Belles, Fragile 2021
A l’aveugle.
Ca ressemble à un savagnin ouillé, c’est tendu et on sent les céréales.
En tout cas c’est très bon. Note 4/5.
Je pense à un jura. Ben non, c’est un chenin nature.

Jurançon sec, Clos Thou, cuvée Guilhouret 2019
Pas à l’aveugle car j’ai aperçu la bouteille avant qu’on me serve. Suis trop honnête, j’aurais pu passer pour un cador !
Une cuvée qui se goute comme d’habitude L'attaque est ample et fraiche. Une certaine rondeur s'installe dans un 2e temps, avec une aromatique gourmande et expressive: citron, orange, pomelo, citron confit, coing, et enfin tilleul en finale. Note 3,5+/5.

P de Penelope 2021
A l’aveugle. Vin portugais, cépage viosinho
Joli vin, tendu, salin, frais, floral et citronné.
C’est très bon. Note 4/5.
Je pense à un vin italien, comme un carricante de l’Etna. J’ai faux mais ce vin est une super découverte.

Côtes du Jura, domaine des Ronces, Florale 2018
A l’aveugle.
Vin sur le coing, les fruits jaunes, finement levuré, avec un côté gras / umami.
C’est bon à très bon. Note 3,5/5.
Je pense à un maccabeu. Encore râté…

Pacherenc du Vic Bilh sec, Talion2019, domaine Laougué
Pas à l’aveugle car c’est un de mes apports.
Le nez est un peu foufou, entre pétard et céréales.
La bouche est ample, tendue, avec des notes céréalières et levurées, mais aussi des notes fruitées de citron et d’ananas. C’es très énergique et très long.
J’adore. Note 4,5/5.
Les copains ont ramé, ca a beaucoup tourné autour de la Bourgogne, notamment la colline de Corton, mais personne n’a pensé au Talion, même si les notes exotiques ont été évoquées par Lolo à un moment.

Saumur, Château Yvonne 2019
A l’aveugle.
Joli vin sur les fruits blancs, avec un léger bouchon. C’est dommage car la matière et l’équilibre sont jolis. Ca ressemble à un chenin gourmand de chez Blot. Note 4/5.
Bon, je ne suis pas si loin cette fois ; sans TCA ca doit être quelque chose !

On passe aux rouges.

Pommard 1997, domaine Pierre Chanau
A l’aveugle.
Ça c’est bon. Dès le début ca sent le pinot noir frais en mode pot pourri, le côté noble des fleurs séchées. Un joli vin à point. Très bon. Note 4/5.
Je pense à un Bourgogne 2007 ou 2008, pour l’équilibre frais. Il manque 10 ans…

Meursault rouge, Clos des Mouches 2019, domaine Henri germain
A l’aveugle.
Vin aérien, rond, avec une belle patine. Aromes d’épices douces et un élevage jeune sur le caramel. C’est néanmoins déjà très bon. Note 4/5.

A partir de maintenant, mes notes se limitent à la conclusion. Même les plus assidus ont leur coup de mou .

Pommard 2017, domaine Genot Boulanger
A l’aveugle.
Très bon. Note 4/5.

Chateauneuf du pape 2009, château Ferrand
Pas à l’aveugle, un de mes apports.
Très bon. Note 4/5.
J’ai souvenir d’une belle grenache fondue à point, fraiche malgré le millésime. Elle a plu à tout le monde.

Allez, un dernier pour boucler la soirée

Oregon, Willamette Valley, Pinot Noir 2015, domaine NicolasJay
A l’aveugle.
Ca pinote fort et c’est très bon. Note 4/5.
Quand Flo nous dit que ce n’est pas français, j’annonce Willamette Valley. Et l’assemblée me regarde avec des yeux admiratifs… Je finis la soirée en seigneur .

Une petite coinche digestive pour tout le monde pour boucler tout ca, et c’est parfait.

Dimanche matin, grasse matinée car le salon de Bron ouvre à 11h. C’est parfait pour commencer la journée par un brunch: œufs, bacon, champignons, concombre, fromages, yaourts, charcuterie, pain.
Avec ça on est parés pour une belle demi-journée de dégustation au salon de Bron, dont la liste des participants nous a mis en appétit.
C’est à 500m à pied mais nous faisons 3 km en voiture pour accéder au salon .
Bonne surprise quand on arrive, il y a peu de monde, on respire et on a le temps de discuter avec les vignerons. L’idée est de commencer par les blancs, avant de virer au rouge en 2e partie de salon.
Nous y gouterons de nombreux domaines :

Bera 
David Vérot
Marie-Thérèse Chappaz
Elisabetta Foradori
Domaine St Germain
Domaine Alice et Olivier de Moor
Patrick Baudoin
Nicolas Gonin
Giuseppe Rinaldi
Domaine Gutizia
Domaine de Bellivière
Domaine Le Conte des Floris
Dominique Gruhier


Nous quittons le salon et après une petite marche à la fraiche, nous arrivons pour l’apéro du soir, acte III. Nous avons encore perdu des effectifs : Lolo et Flo sont repartis.
Nous avons quelques bouteilles à finir suite à la soirée du samedi.
Malgré tout, comme personne ne veut repartir avec ses bouteilles, nous déboucherons quand même 3 nouvelles quilles .

Chablis grand cru Valmur 2020 domaine Bessin-Tremblay
A l’aveugle.
La bouche est ample, puissante, fraiche, avec une finale saline. L’aromatique est domonée par le citron et la noisette. Très long en bouche.
C’est bon à très bon. Note 3,5/5.
Je verrais bien un chardonnay, sans pouvoir être plus précis. C’est déjà pas mal en fin de week end .

Marsannay Clos du Roy 2018 domaine Bart
A l’aveugle.
La bouche est ronde, avec une belle patine, sur les fruits rouges bien mûrs, voire compotés. Ca fait presque jus de fruit, et au réchauffement ca tire sur le pruneau. C’est très solaire, à boire très vite. Note 3/5.
J’imagine un Bourgogne 2018 pour le côté compoté. J’ai raison et c’est inquiétant pour ceux qui ont cette cuvée.

IGP Collines Rhodaniennes Clos de la Bonnette 2020
A l’aveugle.
Le nez est sur les fruits mûrs, la violette, l’olive noire
La bouche est souple, fraiche, avec des tanins fondus. Retro sur les fruits noirs, l’olive noire et le lardé. Longue finale fumée. Ca sent furieusement la syrah du Rhône nord et c’est très bon. Note 4/5.
Me voilà avec un sans-faute sur les devinettes de ce dernier diner. Il faut croire que le travail intensif des 3 derniers jours paye .

Après le repas, on se fait une coinche à 5, ce qui permettra aux perdants d’accuser les autres .

On est quand même un peu fatigués, donc il n’y aura pas de revanche. Direction dodo, car le lendemain il y aura des lève-tôt pour arriver à Ampuis avant l’ouverture afin d’obtenir un des 100 tickets permettant d’acheter du Gangloff.

 

Je n’en serai pas car je prends le train en fin de matinée pour rentrer en Béarn.
Voici la traditionnelle photo de famille, qu’on est obligé de faire en 2 fois cette année :

Les blancs :

 

Les rouges:

 

Ce fut encore une bien belle édition. Un grand merci à tous les copains et en particulier à notre hôte !

Bibi
Réponse de matlebat sur le sujet Domaine E. Guigal 04 Fév 2024 17:06
Bonjour à tous,

 
Fichier attaché :


CR: Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2003 (vidéo 0:45) :  Un nez classique de syrah à maturité, cassis très léger confit, puis cerise, léger kirch, note marquée de suie, de tabac, de cendre, pointe olive noire, fond de viande rôti, de cuir. La bouche est charpentée voir robuste, droite, puissante, tanins soyeux, denses, c'est profond, et sapide sur le cassis, puis la cerise noire, léger kirch/épice puis note suie, âtre, pointe tabac, fumé, fond de cuir. La finale est puissante, tient sur la structure, léger alcool quand même et jolie persistance Excellent 93 (17+)
Bonjour à tous,



Diner avec Mat ce WE, on a donc ouvert des bouteilles avec le diner en point de mire :-)

 
Fichier attaché :


Côte Rôtie, Guigal Brune et Blonde 2003 (vidéo 0:45) :  Un nez classique de syrah à maturité, cassis très léger confit, puis cerise, léger kirch, note marquée de suie, de tabac, de cendre, pointe olive noire, fond de viande rôti, de cuir. La bouche est charpentée voir robuste, droite, puissante, tanins soyeux, denses, c'est profond, et sapide sur le cassis, puis la cerise noire, léger kirch/épice puis note suie, âtre, pointe tabac, fumé, fond de cuir. La finale est puissante, tient sur la structure, léger alcool quand même et jolie persistance Excellent 93 (17+)

 
Fichier attaché :


Côte du Roussillon, Domaine des Schistes Caune d'en Joffre 2019 (vidéo 3:45) : A 12H, ce 100% carignan élevé en cuve nous offre un nez de mure, de myrtille, note florale légère violette, pointe garrigue, fond noyau cacao. La bouche est charpentée, droite, acidulée a souhait, profonde aussi, sur le cassis, la myrtille, c'est très friand, note plus épicé et fleurie, violette, patchouli, pointe garrigue, fond noyau cacao. La finale est presque fraiche, tonique, acidulé, un poil d'austérité actuellement et jolie persistance Excellent 92 (17)
 
Pour le diner, je voulais ouvrir ce Gewurz en entrée à Mathieu. Mais sur quel plat le servir ? L'accord avec le munster étant bien connu (et cela faisait longtemps que je ne l'avais retesté), je décide de faire des œufs cocotte au munster.

 
Fichier attaché :


Gewurztraminer, Paul Ginglinger Pfersigberg 2000 (vidéo 6:05) : Un nez de fruit exotique, litchi, puis belle note de rose, puis c'est plus pralin, pointe agrume confit, fond de roche, amande, calcaire. La bouche est ample, du volume, mais qui reste droite, matière soyeuse, cela tient sur la structure, c'est friand, acidulé, sur le fruit exotique, le litchi, note de rose, pointe agrume confit, fond pralin puis roche, amande, calcaire. La finale est acidulée, ample certes, typé demi-sec mais bien équilibrée par la fraicheur, et belle persistance. Excellent 93 (17+). Accord réussi sans être transcendantal, à la Jean Loup je mettrai 3/5 :-)

 Puis sur le boeuf bourguignon :

 
Fichier attaché :


Pommard, Voillot Pezerolles 2009 (vidéo 8:25) : Un nez expressif de framboise, groseille, acidulé, note fraiche végétale noble, ronce, sous-bois, qui commence à évoluer tourbé, champignon cèpe, pointe épice qui évolue aussi, fond léger moka, champignon. La Bouche est corpulente, large puis ca se tend, c'est droit, jolis tanins soyeux qui enrobent, c'est tonique, friand, acidulé, sur la framboise, la groseille, note plus épicé, réglisse, puis champignon, cèpe, pointe sous-bois, tourbe, fond léger moka qui apparait. La finale est fraiche, acidulée, tonique, voir puissante et belle persistance. Excellent 93 (17+) mais un peu moins festif qu'en jeunesse, ou le vin était scotchant, @Nico, une phase de transition sans doute.

 
Fichier attaché :


Volnay, Esmonin Santenots 2007 (vidéo 10:45) : Un nez assez marqué bacon grillé, viande roti, plutôt fruit noir, note épice, sur un fond moka, fumé et cuir (ca fait très syrah bien élevé). La bouche est charpentée, droite, profonde, jolis tanins soyeux enrobant parfaitement une fraicheur tonique marqué, sur le fruit noir, la cerise puis plus fruit rouge, toujours ces notes bacon grillé, fumé, puis plus épice réglisse, une pointe ronce, sous-bois (plus typique pinot), fond moka, fumé, cuir. La finale est fraiche, tonique, profonde, et jolie persistance. Excellent 93 (17). Bon, au départ déjà je pars sur 2005, puis 2010, finalement Mat me dit que je suis entre 2, je finis donc sur 2007. Ensuite, je me doute que c'est un pinot, mais pour le fun, j'envoie que c'est une belle syrah, bien élevé :-). Ensuite, je reviens plus sérieusement mais vers Nuit d'un domaine qui a de "l'ambition". Mat me dit on est a Beaune. Et la, je cherche quel cru peut se présenter ainsi, et les épaules d'entrée, puis la droiture, la densité, la profondeur et la force finale, m'évoque clairement les Santenots :-) Et je dis à Mat que ce n'est pas un domaine classique que nous pratiquons (BC, RM, Mikulski....). Pas si mal.

 
Amicalement, Matthieu 
Réponse de PtitPhilou sur le sujet Encore une belle soirée chez Jean-Paul et Agnès ! 28 Jan 2024 20:25
Je viens de terminer le fonds de la Mouline 1999 : beaucoup de matière solide, robe concentrée, quasi noire ; une jolie note de cassis et d'olive est apparue, que je n'avais pas y il a encore 2 jours.
Belle longueur de plus d'une minute, sur la menthe, l'olive, le fumé et le cassis... gloups. Il a ouvert un œil après une semaine d'ouverture. Mais cela reste sans réelle puissance, présentant enfin des marqueurs de la syrah et une trame de grand cru rhodanien. Hummm... je pense encore qu'il s'agit d'un problème de bouteille/bouchon, mais je n'exclus pas un vin fermé.
Réponse de denaire sur le sujet Quedubon encore et toujours 25 Jan 2024 01:23 - 25 Jan 2024 10:18
Que dit-on quand on débarque avec son CR sous le bras un mois et demi après la soirée ? Désolé ? Mieux vaut tard que jamais ? Les deux ? Quoi qu'il en soit, pour une première avec les queduboneurs, ce fut une première réussie, avec une belle série de vins autant qu'une belle ambiance : un grand merci pour votre accueil, et à (très ) bientôt !

Hop, les vins :

Le premier vin a un nez dominé par un élevage bien présent mais agréable (grillé, sésame, un peu vanillé). La bouche est vive, très droite, la matière n'est pas énorme mais c'est bien fait. L'aération ne lui fait pas spécialement de bien et renforce le côté citrique. Un vin agréable. C'était le Bourgogne Aligoté 2016 du Domaine Anne Boisson.

Arrivent deux bulles. La première a une robe un peu saumonée, des bulles abondantes. Le nez est discret, il y a quelques notes fruitées (poire?), dont certaines ne sont à vrai dire pas très bon signe (rhubarbe) pour la maturité de la chose. La bouche a une bulle vive (trop), elle est sans vice ni vertu. Ce n'est pas mauvais, il y a une certaine fraîcheur, mais c'est quand même très passe-partout (à tel point que l'origine champenoise ne me paraissait pas évidente). C'était le Champagne Les Fioles 2019 de Thibault Tassin.

Le second a une robe beaucoup plus soutenue, dorée intense, avec un train de bulles beaucoup plus discret. Le nez est ouvert et puissant, popcorn, sésame, ça a un nez de Bourgogne de noble origine, avec un fruité mûr (pomme rôtie, mirabelle). La bouche est puissante, équilibrée, elle paraît patinée par contraste avec son jeune opposant (qui se fait marcher dessus, le pauvre). Un très beau Champagne. C'était La Colline Inspirée du domaine Jacques Lassaigne.

Les deux vins suivants ont en commun une très belle structure acide, mais ils sont assez différents. Le premier, qui paraît plus jeune, est moyennement expressif au départ mais assez classe, légères notes grillées, brioche fraîche, agrumes. La bouche est pure, lumineuse, avec une belle trame acide enrobée. L'aromatique, plutôt discrète au départ, se développe à l'aération et devient franchement agréable. Le second vin possède une robe nettement plus soutenue. Le nez est plus évolué, il y a un petit côté miellé, sous-bois, anisé, beurré. La bouche est ample et droite à la fois, avec une belle colonne vertébrale acide. Un beau vin, plus expressif que le précédent et plus évolué, moins pur et moins précis en bouche néanmoins. C'était, pour le premier, le Meursault Clos de la Barre 2020 du Domaine des Comte Lafon, et pour le second Puligny Montrachet 1er cru Les Champs Gains 2014 du domaine Pernot Belicard.

Le vin suivant a un nez expressif, sur une dominante d'agrumes confits, de très belles notes fruitées exotiques et un côté terpénique. La bouche est impressionnante de puissance contenue, construite autour d'une grosse trame acide. L'aromatique est changeante, encore un petit peu sur la réserve, mais elle prodigue toute une gamme de saveurs d'agrumes, plus discrètement de fruits exotiques (ananas mangue), de verveine, c'est vraiment très beau. Encore du potentiel (je lui laisserais au moins 4 ou 5 ans encore) mais c'est déjà très agréable. C'était le Riesling Scharzhofberger P (pour Pergentsknopp, sélection parcellaire de vieilles vignes sur le Scharzhofberg du domaine) 2016 du domaine Van Volxem.

La paire qui suit est (nettement) plus rock'n'roll. Le premier envoie de la pomme verte, des agrumes, des arômes natures bizarres, un peu de volatile peut-être. Il a une acidité terrible, une texture un peu accrocheuse. Ça passe en mangeant mais c'est dur, et la matière est trop étriquée pour supporter cette acidité. Bof bof. C'était Manseng & Cie, Marcel 2021. Pas ça qui va faire remonter l'estime que je porte aux Jurançon secs. Le second a un nez assez ingrat au départ, avec un côté charcutier et fromager en même temps. L'aération lui permet, cela dit, de progresser, avec un côté grillé, des notes de pomme cuite, d'orange, pas dénué de charme. L'acidité est dantesque, c'est très traçant, mais pour le coup il y a une matière qui fait face à tout cela. C'était La Bardette 2016 du domaine Labet. Très surpris à la levée de l'étiquette, je pensais avoir affaire à un chenin d'Anjou un peu nature, ayant de Labet une image de vins plus gras, plus costaud. Contrairement à la quasi-totalité de la tablée, j'aime plutôt bien (dans sa version post-aération).

Arrive un dernier blanc. Le nez évoque le coing, la pomme, les agrumes, un peu la pêche peut-être, c'est fruité, mûr sans excès, très joli. La bouche a une belle acidité, ce qu'il faut de gras, c'est enveloppant et tendu à la fois. Très joli vin. C'était le Savennieres Les Genêts 2018 de Damien Laureau. Surprise là encore, c'est surprenamment frais et fin pour un Savennières en millésime chaud.

Le premier rouge a un robe assez claire, un très beau nez très net, il évoque les fruits rouges, cerise en tête, de manière franche mais délicate. Très agréable. La bouche possède une belle texte, douce et caressante, c'est plein  de fruits, très digeste. C'était le Bourgogne 2019 du Domaine Emmanuel Rouget. Vraiment très joli, c'est très exactement ce qu'on attend d'une appellation régionale. Le contraste avec l'affreux Passetoutgrains 2020 bu quelques semaines avant à Meursault, trop extrait et à la bouche ultra violente, est total.

On entre dans le moment où les notes se font plus rares, et il faut reconnaître que finaliser son CR un mois et demi après la soirée n'est pas de nature à lui apporter beaucoup de précision.

Le vin d'après a à la fois un côté confit et végétal. En bouche l'acidité est relativement haute, les tanins un peu pointus. Mouais. C'était le Regnié, Diaclase 2018 du domaine des Capreoles.

Le vin suivant est nettement plus costaud, l'aromatique sur un fruit très mûr, la bouche est suave mais un peu lourde, trop en tout cas pour apporter beaucoup de plaisir à ce stade de la dégustation. C'était Alvaro Palacios, Priorat Les Terrasses 2009.

Le nez du vin suivant est joli, avec un fruit bien mûr, figue, fraise, prune, un côté olive noire, garrigue, un peu de sous-bois, c'est évolué mais assez charmant. La bouche est plutôt douce, de petits tanins encore un peu fermes rappellent que la matière est bien là. C'est très bon. C'était la Tourtine 2006 du domaine Tempier.

Les deux vins qui arrivent avec la paire suivante ont une forme de parenté, avec une robe sombre, une aromatique corsée qui mèle fruits noirs et épices. Le premier est un peu plus fermé, la bouche plus ferme, avec des tanins fins mais qui serrent encore un peu. Le second est plus floral, la bouche plus souple aussi, avec plus de rondeur et une matière déliée, qui contraste avec la densité et la fermeté du premier. Le premier était le Saint Joseph 2014 du Domaine Jean-Louis Chave, le second le Saint-Joseph 2014 de Gonon. Intéressante confrontation de style, et deux beaux vins.

Les deux sucres qui viennent clore la série marquent une opposition de style assez radicale. Le premier est jeune, énergique, avec un fruité frais très agréable, une liqueur bien présente qu'une belle acidité vient équilibrer. C'est Pierre Ménard, Coteaux du Layon Cosmos 2018. Le second fait vieux Sauternes, avec un côté "cire", abricot, épices douces, crème brûlée. Il fait son âge mais je lui trouve encore du charme. C'était Château Loubens, Sainte Croix du Mont, 1990.

That's all folks (et c'est déjà pas mal).

Mathieu
Réponse de oliv sur le sujet Encore une belle soirée chez Jean-Paul et Agnès ! 24 Jan 2024 23:01 - 25 Jan 2024 08:42
 
Foie gras, truffe noire, huile de noix



Champagne Bollinger, Brut Grande Année, 1996

 

Robe nettement dorée au train de bulles qui disparaît très rapidement dans le verre
Superbe nez d'évolution, hyper élégant, posé et précis, sur la noisette, l’écorce d’orange, le minéral. Un vrai bonheur !
Bouche posée et parfaitement équilibrée, d'une très belle expression de maturité avec une trame parfaite, à la fois pleine et droite.
L'aromatique confirme le nez, sur un point d'évolution parfait, avec une complexité remarquable.
Finale délicieuse de présence et de persistance.
Grand vin.


Champagne Jacques Sélosse, Grand Cru Extra Brut, Avize Les Chantereines



Robe légèrement dorée.
Nez brillant, scintillant de précision et d'ampleur sans débordements, splendides compromis de notes florales, minérales et d'un très fin grillé.
Bouche géniale d’intensité, sur une trame acide qui propulse une superbe matière pleine et racée.
L'ensemble dynamique et vineux travaille génialement le palais dans un équilibre à la fois puissant et délicieusement buvable.
La finale est de ces longueurs impressionnantes qui n'en finissent pas de finir.
Grand vin.


 
Gravlax de magret de canard, kumquat



Domaine Jean-Louis Chave, Hermitage blanc, 2001



Robe d'un beau doré franc.
Nez fantastique de complexité et d'élégance, crémeux, mentholé, sur des notes de pierre chaude, d'agrumes, d'abricot sec, de thé. Quel bouquet ! Quelle classe !
Bouche puissante sur une construction amère plus qu’acide, d'une grande présence avec un impact pourtant sans tension.
Passionnant de voir qu’un vin peut être construit sur une autre expression que celle de l'acidité sans pour autant rien sacrifier ni perdre en équilibre.
Énorme complexité finale et encore une fois, la longueur est remarquable.
Superbe !


Weingut Willy Schaefer, Mosel, Graacher Riesling Trocken, 2019



Robe cristalline
Nez précis et ouvert, sur un ensemble minéral floral très agréable, à la fois serré au service et qui gagnera de la gourmandise et du fruit à l'aération dans le verre.
Bouche à l'attaque serrée, tonique, sur une belle tension acide.
Le déroulé citronné eau de roche prend de l'ampleur au fur et à mesure du réchauffement. Regouté sur les fromages, le vin aura pris un volume que je lui avais pas perçu en début de repas, sur une belle trame à la fois élancée et pourtant doté d'une vraie profondeur.
Finale remarquable de persistance, sur un équilibre à la délicatesse sans faille assez impressionnant par sa capacité à concilier classe et gourmandise.
Un vin tout jeune d'expression au potentiel certain.
Très bien en l'état, sûrement plus avec de la garde.


 
Carpaccio de chou rave, citron de menton, olive noir, feta



Hofgut Flakenstein, Mosel, Mosel, Niedermenniger Herrenberg Riesling Kabinett Trocken, 2019



Robe jaune très claire
Nez classique et serré, sur un pétrolé mentholé matiné de notes de citron vert.
Bouche droite, acérée, sur une trame acide sans aucun enrobage, avec un forme de violence sans concession, comme si on croquait dans un citron caillou !
Bu seul, même pour un gars comme moi à qui les z'affreux collent une réputation de buveur de verjus, faut reconnaître que c'est du brutal et que ça remue les entournures.
Seule, cette austérité confine au mordant mais sur le plat génial de précision, l’accord est remarquable.
Le vin divise autour de la table. Net avantage au Willy Schaefer pour moi.
Terminé le lendemain, il n'aura pas bougé d'un pouce.
A réserver aux amateurs avertis.


Domaine Albert Boxler, Alsace Riesling Grand Cru Sommerberg, 2008



Bouchon en bon état, juste imbibé au cinquième.
Robe dorée.
Nez élégant, précis, compromis de notes de fruits de la passion, d'agrumes et de senteurs minérales très classes.
Bouche racée, sur une grand trame juteuse et tonique à l'équilibre impeccable entre maturité et tension.
Le vin déroule une grande relance nerveuse, sur une belle structure encore toute jeune étirée par une très jolie amertume d’agrumes.
La finale est franche et longue, sur un vrai plaisir franc.
Très beau vin accessible, avec encore du potentiel.


 
Bouillon de coquillages



Maison Trimbach, Alsace, Frédéric Émile, 2002



Bouchon imbibé au tiers.
Robe d'un doré léger.
Nez délicat, un peu serré, sur un côté crème de menthe minérale. L'aération va jouer à plein et ramener de plus appétissantes et élégantes notes de fleurs blanches.
Bouche un peu austère et linéaire à mon goût pourtant plutôt favorable au style maison habituellement. Ce vin va d'ailleurs nous diviser autour de la table, avec des lectures plus tolérantes que la mienne.
Comme au nez, l'aération détend un peu le vin mais je lui trouve quand même un petit manque de vinosité, de puissance à cœur.
Finale honnête, sur les amers mais sans le plaisir évident offert par le Boxler.
Un peu décevant selon moi, moins pour les copains (et c'est tant mieux !)


E. Guigal, Côte-Rôtie, La Mouline, 1999



Bouchon parfait.
Robe grenat soutenu.
Nez agréable et simple, sur un bouquet tertiaire épicé assez léger, sur le goudron, les fruits noirs.
Bouche déliée, franche, sur une jolie trame acide mais d'une structure assez délicate, un peu linéaire, sans volume ni beaucoup de présence et capacité de relance.
Finale facile, sans charge tannique mais avec un déficit de fond certain.
Grosse surprise à la tombée de la chaussette car impossible de retrouver le style Guigal sur cette bouteille un peu faiblarde.
Bien+


 
Lièvre à la Royale



Clos de Tart 2000



Robe rubis foncé.
Nez magnifique, le vrai jus de pinot ébouriffant, immédiat, sur les petits fruits rouges, le pot pourri, avec cette petite réduction poivre gris géniale qui porte la complexité du vin sans rien abimer du fruit.
Bouche remarquable, sur un équilibre parfaitement posé au jus franc et pourtant tout en délicatesse à la trame acide idéalement intégrée.
Finale splendide aux tanins de soie, avec une vraie gourmandise et d'une classe certaine.
Grand vin totalement à point.


Domaine Alain Chabanon, Montpeyroux, L'Esprit de Fontcaude, 2006



Robe profonde sans réelle évolution.
Nez puissant et capiteux, sur les fruits noirs épicés, l'olive, pas mal d'alcool.
Bouche dense, corpulente et d'une présence tannique encore ferme.
Le vin semble dans ses langes, sur une expression toute en densité et en jeunesse aromatique.
Et le bébé crache du feu ! Di djiou, j'ai le pdf qui chauffe !
Finale roborative et ardente.
Too much en l'état pour un fragile comme moi.


 
Saint Nectaire classique et brossé



Domaine Jean-Marc Vincent, Santenay, Gravité, 2012



Robe pourpre assez jeune.
Nez causant et d'une belle précision, sur le poivre et les fruits rouges.
Bouche un peu en dessous du nez, sur une belle attaque mais avec une petite rusticité au milieu de bouche, sur des tanins un peu fermes qui chahutent l'équilibre du vin.
Finale agréable par son aromatique précise.
Le fond de bouteille terminé le lendemain était en revanche curieusement fatigué.
Bien.

 
Mont d'Or, Comtés, Tête de Moine



Domaine Jean Macle, Château Chalon, 1988



Bouchon totalement imbibé et assez puant, sur la vieille serpillère humide.
Robe orangée un peu trouble.
Nez étonnant, sur le duvet de poulet passé à la flamme, l'anis vert, quasi aucune senteur qui permettrait d'identifier un vin oxydatif.
Bouche ferme, sur une acidité serrée avec un manque de corps certain.
Finale sur de très jolis goûts mais sans présence ni longueur, comme si le vin était un peu passé.
Une bouteille un peu fatiguée par un bouchon faible ?


Domaine de la Taille aux Loups, Montlouis-sur-Loire, Cuvée des Loups, 2003



Robe dorée.
Nez précis, élégant, sur des notes florales de jasmin, de thé, d'abricot léger.
Bouche délicate, sur un équilibre fin, avec un côté fondu demi sec étiré par une très jolie amertume.
L'ensemble est assez simple mais franc, avec finalement peu de liqueur mais un vrai charme aromatique.
Finale assez courte mais offrant un plaisir simple.
Bien à très bien.


 
Tarte Poire Noisette Claire Heitzler



Disznókő, Kapi Vineyard Tokaji Aszú 6 Puttonyos, 2011



Robe dorée ambrée.
Nez puissant, aussi généreux que précis, sur l'abricot bien mûr, la confiture d'orange, un très fin safran.
Bouche délicieuse, d'une puissance acide et liquoreuse très bien équilibrée.
Les goûts sont très complexes, en phase avec le nez, sur un bouquet noble à la fois gourmand et passionnant de diversité.
Finale puissante, longue et pourtant pas fatigante, avec un vrai goût de reviens-y.
Splendide !

Merci Pierrot !




Quelle fantastique soirée !
Parce que la cuisine d'Agnès est toujours aussi magique.
Parce que la capacité de Jipé à dégoter des produits remarquables et à partager des vins de tous horizons est vraiment légendaire.
Mais encore et toujours car les qualités humaines qui s'expriment en ce lieu, la générosité et le savoir être de ceux qui ont la chance de partager ces instants rares ne se démentent jamais.

Encore merci à tous les quatre pour ces instants si précieux.
Les amis, c'est vraiment la vie !

Oliv
 
Domaine l’Anqueven a été créé par LEON213 23 Jan 2024 18:08 - 23 Jan 2024 19:04
Domaine de l’Anqueven

8 chemin du Pioch – 34230 Adissan
Tél : 33 (0)6 59 34 27 86



www.lanqueven.com/




CR: Domaine de l'Anqueven, Le souffle des Anges 2019, VDF ( Syrah, petit verdot, grenache, carignan )
J'ouvre cette rubrique car je pense sincèrement que ce petit domaine qui doit avoir une petite dizaine d'années vaut le détour.
Nez sur des fruits plutôt noirs, camphre, réglisse. Jolie texture fine même s'il y a de la matière. Des fruits noirs, du végétal, olive noire, cacao, réglisse. Un vin assez suave, tout en équilibre, digeste bien qu'assez puissant. Je suis le domaine depuis le premier millésime produit ( 2016, je crois ), les vins sont d'une grande régularité à un très bon niveau Hautement recommandable pour qui aime les vins du Languedoc.
Affichage 1 - 50 de 138 résultats.